Reprise du message précédent :
T'as oublié de dire qu'on avait apprécié la plastique d'un certain nombre de statues, le tout dans un pur souci artistique sachant que les statuaires grecque et romaines ont tout à envier au HFRien moyen mais que l'emballage reste convenable

Le trou dans la fesse, ça doit faire très mal tout de même
 

 
En plus c'est une œuvre qui gagne à être regardée de très près parce qu'il y a des traces d'outils donc tu peux te coller le nez au creux de son dos pour observer la technique

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Je trouve fabuleux ce mouvement, cette impression de vent qui s'engouffre dans une étoffe en pierre    
 
J'ai oublié de vous montrer l'espèce de grosse boîte qu'ils avaient montée à l'étage du dessus pour la restauration (bon, après, y a pas forcément grand-chose à voir, mais l'idée était bonne, c'est dommage qu'ils aient pas pu ouvrir la fenêtre pendant les travaux).

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Oui, j'ai aussi trouvé qu'ils avaient un peu abusé sur le jargon. J'avais eu la même impression avec l'exposition temporaire Masques et Mascarons, il y avait un cartel qui parlait d'une gorgone apotropaïque, c'est bien gentil mais je pense que la plupart des visiteurs ne rencontrent pas ce mot-là tous les jours.

Je trouve ça vraiment cool que ça vous ait plu, en tout cas j'ai passé une très bonne soirée !

Je plussoie et ajoute que c'était d'autant plus agréable que la sorte de "guide" était biezdomny, qui allie érudition et humour.

Je n'ai quasiment jamais visité de musée seul, et ce n'était pas la première fois que je venais au Louvre, mais je ne le verrai plus tout-à-fait de la même façon. Chaque personne avec laquelle tu visites rajoute quelque chose à ton regard, c'est évident. Mais hier soir, outre le croisement des regards de chacun, ta familiarité avec les lieux apportait un je ne sais quoi (*) désacralisant et totalement sympathique.
 
Thanks girls (and boy) !
 
(*) En anglais dans le texte

bonjour, je prévois d'aller voir l'expo sur le cristal de baccarat au petit palais, vous savez si on a le droit de prendre des photos là-bas ? je ne fais pas souvent d'expos, du coup je sais pas.
C'est pour un usage purement personnel bien sûr.

Ca devient de plus en plus rare.  

arf, ok
merci.

Ça dépend des musées et des expos (les anglo-saxons sont plus cool que nous là-dessus, de ce que j'ai pu voir dans les musées que j'ai visités en tout cas). Récemment, les gens ont commencé à prendre conscience du fait que de toute façon c'est de plus en plus difficile d'empêcher tout le monde de prendre des photos (article sur "tous photographes") et qu'il y a des choses à y gagner. Mais ce n'est pas si simple, parce que les conditions posées par les gens qui organisent les expositions ne sont pas toujours les mêmes.  
 
Pour le Grand Palais par exemple par défaut tu as le droit de faire des photos perso (pas des photos au trépied et pas de photos utilisées dans un contexte professionnel) mais chaque exposition a ses propres conditions par-dessus, qui peuvent être plus restrictives. Par exemple pour Hokusai c'était pas de photo du tout (et c'était très clairement écrit, mais ça n'empêchait pas les gens d'essayer et ça nuit un peu au confort de visite d'entendre le gardien pourrir quelqu'un six fois par salle).  
 
Pour le Petit Palais je ne connais pas les conditions, et pour Baccarat il est possible qu'elles soient plus restrictives de toute façon. Là comme ça par défaut je dirais pas de photos mais c'est un préjugé.

ok je prendrai mon appareil et je verrai sur place, j'ai pas pu trouver d'info allant dans un sens ou dans l'autre sur le site internet du musée/de l'expo...  
Je ne sais pas ce qu'il y a à gagner à interdire les gens de prendre des photos... enfin il ne faudrait pas prendre le risque de trop diffuser la culture ou de faire de la pub pour les musées je suppose  

Le problème, c'est aussi les flashes. Tu peux n'interdire que la photo au flash mais les 3/4 des gens vont shooter d'abord et voir après si le flash s'est déclenché. Et s'en foutre.

Plus prosaïquement, quel est l'intérêt de vendre le catalogue de l'exposition cinquante boules si le premier péon canonifié peut faire lui-même le boulot ?

Il y a aussi des voies intermédiaires, par exemple la base photo de la RMN (qui permet d'avoir des photos bien mieux que celles que tu ferais toi-même, et donc peut inciter le public à faire moins de photos moisies), mais ce n'est valable que pour les collections permanentes et que pour certains objets.  
 
M'enfin on peut toujours aller se rincer l’œil
 
Et de toute façon il y a des "chances" que les visiteurs préfèrent toujours un selfie.

 
coup de pieds au cul pour ceux-là
 
En fait je me disais c'est que les gens qui n'en ont à ce point rien à foutre du règlement ne vont pas non plus prêter attention à l'interdiction de prendre des photos (vu que maintenant tout le monde a un smartphone dans la poche, le fait de prendre une photo devient un acte assez banal et demandant peu d'implication), mais je me trompe peut-être.
 

 
Si le premier péon canonifié venu peut arriver au même résultat que le catalogue officiel de l'expo, je pense qu'il est temps de se payer un vrai photographe pour faire ledit catalogue
 
Je ne suis vraiment pas convaincu qu'il y ait concurrence à ce niveau.

Le problème c'est que le péon canonifié (ou iphonifié) est convaincu de faire de la photale de qualitay, au delà du fait qu'elle est floue, cramée, pleine pastoche, comprend trois autres péons en arrière plan et les reflets de la vitrine
Et éventuellement un filtre vintâge.
"Je vais quand même pas payer le catalogue de l'expo alors que je fais aussi bien !"

C'est surtout une question de droit des œuvres.

Oui mais là il y a des gauchiste-anarcho-hippies qui vont se mettre à prétendre que la culture devrait être à tous

Edit : tiens, le topic Images étonnantes est sur le même sujet, à sa manière

voilà  

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Non, tu as sans doute raison. Mais c'est un phénomène finalement assez récent, le doudou smartphone. Jusqu'à ces dernières années, l'interdiction de photo complète dans l'enceinte du musée était plus efficace que l'interdiction seule du flash (pour ce que j'en ai vu, en tout cas, et oui, comme toi, j'ai à chaque fois envie de filer un coup de pied au cul).
 
Dans la plupart des musées d'Europe que j'ai pu visiter, et hors expos temporaires, non. Dans la plupart, tu peux (ou pouvais il y a encore quelques années) photographier tout ce que tu voulais, mais avec des restrictions sur le flash, soit dans certaines salles, soit dans la totalité du musée. J'ai d'innombrables photos de sculptures, en particulier, de France, Grande-Bretagne, Italie etc. parce que les photos sont généralement autorisées dans les salles de sculptures. Cette année encore, j'ai fait des photos aux Cloisters à New York dans les salles éclairées à la lumière naturelle. Mais dans les pièces fermées avec les oeuvres qui craignent la lumière, c'était évidemment interdit.
 
Ca ne me gêne d'ailleurs pas, puisque je n'ai jamais vu l'intérêt de photographier une oeuvre en 2D alors que tu peux en trouver une bien meilleure prise en 30 secondes sur Google images. Par contre, pour tout ce qui comporte du relief, et spécialement la sculpture, c'est évidemment intéressant, si du moins la lumière est suffisamment bonne.

 
Perso ce que je recherche dans un catalogue, c'est plus des commentaires sur les oeuvres que les reproductions (enfin si il faut les reproductions mais ce qui m'intéresse c'est d'avoir de l'écrit).
 
Et après en fonction de mon état de fortune et de curiosité j'achète ou non le catalogue.

T'as pas vu le redface ?

Si vous organisez un kilouvre spé Égypte j'essayerai d'en être j'ai pas pu la faire lors de mon week-end parisien  

Ça m'intéresserait GRAVE.

in

Pareil, mais pas en décembre.  

Heureusement qu'on n'était pas plus nombreux à la KiLouvre, il aurait fallu se séparer en plusieurs équipes ninja :

Mais vraiment ninja en plus parce que :

Ça complique les choses

Par ailleurs (ce que je cherchais au départ) :

Donc si on est six ou moins et qu'on se contente de deviser devant les œuvres, ça passe. Au-delà et s'il y en a un qui parle plus que les autres, on peut se faire jeter dehors

Enfin, puisqu'on parlait du droit de photographier ou non, tant que j'y suis :

et donc, pour ainsi dire une mise à l'arrêt.
 

 
 

J'aime vraiment beaucoup l'affiche de l'expo Viollet-le-Duc :

J'ai hâte d'aller voir ça.

Je reviens de l'exposition sur le Maroc Médiéval au Louvre, CR un peu plus tard (là j'ai trop mal aux genoux ).

Edit : au passage, la dernière BD consacrée au Louvre est de Taniguchi et ça a l'air plutôt joli, mais je ne l'ai pas encore feuilletée.

Pour ceux qui n'iront pas voir l'exposition Hokusai (et les autres), vous pouvez jeter un œil au documentaire Visite à Hokusai qui est en replay sur Arte jusqu'à mercredi prochain. Il est coréalisé avec la RMN donc bien en rapport avec l'exposition et narré par Fabrice Luchini.

Bon à savoir merci

Le Maroc médiéval - Un empire de l’Afrique à l’Espagne (Musée du Louvre, Paris, jusqu'au 19 Janvier 2015)
 
J'ai laissé passer une semaine avant de faire le CR, par flemme, mais en fait c'est pas inintéressant parce que ça me permet de voir ce que j'en ai retenu, au final.  
 
Donc, une exposition au Musée du Louvre qui a évité un gros gros écueil en choisissant des bornes bien claires et bien définies : géographiques (le Maroc) et chronologiques (le Moyen-Age). C'est une très bonne idée, parce que croyez-moi, essayer de biter quelque chose à l'art de l'islam en général, c'est vraiment atroce : beaucoup de choses à comprendre, de vocabulaire, de dynasties différentes, de basculements de pouvoir, de courants religieux auxquels se superposent des écoles de pensée juridiques, tout ça sur une longue période et une zone géographique étendue et mouvante. Bref.  
 
Donc là au moins c'est propre : le Maroc, le Moyen-Age, c'est trois dynasties qui se succèdent et qu'on aborde chronologiquement, avec à chaque fois une petite carte et une présentation des événements. On a donc un éclairage sur les almoravides, les almohades et les mérinides, avec une introduction sur les idrissides (qui fondent la ville de Fès) insistant sur l'aspect composite de la société.  
 
L'exposition est claire, quand il y a un mot de vocabulaire a priori inconnu pour le visiteur, il est expliqué. Les objets présentés sont de différentes natures : céramique (plats ou décors architecturaux par exemple), orfèvrerie, livres, quelques très très beaux tissus donc on arrive à se faire une idée quand même pas trop mauvaise de ce qui se passe. L'expo est dominée quand même par les minbar (de grandes chaires en bois d'où on prêche le vendredi), trois de mémoire dont un qui a plus de mille ans, j'arrive pas à croire que j'écris un truc pareil   Ce sont des objets volumineux, couverts de décor et en fait ils écrasent un peu le reste et comme il y en a peu c'est un bon moyen de s'ancrer pour comprendre l'évolution des formes.  
 
Tout cela pourrait manquer de contexte, heureusement il y a des photos anciennes et des relevés qui permettent de s'imaginer à quoi ça pouvait ressembler autour de ces objets sortis de leur contexte. Malheureusement, l'expo reste assez froide (malgré des choix de couleurs agréables), je trouve qu'on a du mal à rentrer dans le sujet et à vraiment se laisser prendre par le truc. Donc, intéressant mais plus pour apprendre, découvrir, s'instruire que pour "voyager", on reste dans un musée et dans une présentation un peu académique peut-être.  
 
Je voudrais noter que les trucs écrits sont super lisibles et c'est bien. Non aux cartels en blanc sur beige.

Revoir Paris (Cité de l'architecture, Paris, jusqu'au 9 mars 2015)
 
Ça m'a vachement plu mais je pense être dans le cœur de cible
 
L'expo part d'un grand daguerréotype de Paris en 1855 (vu d'un ballon) qui occupe tout un mur. Donc là, déjà, on s'arrête et on essaie de jouer aux 7 erreurs On y revient d'ailleurs après, parce que c'est rigolo.  
 
Ce n'est pas une très grande expo, elle est organisée en travées dans un grand espace rectangulaire et très haut, dans les sous-sols de la Cité de l'Architecture. Au centre, de grandes baies rectangulaires exposent des planches de BD de Schuiten et Peeters et des dessins de Schuiten. De part et d'autres, sur les murs, on a des vitrines qui présentent d'autres choses, en relation directe avec les planches ou non. Tout tourne autour du Paris rêvé depuis le XIXe siècle à maintenant : les expositions universelles du XIXe et les bouleversements qu'elles ont apportés, les travaux d'Haussmann, les projets de Grand Paris ou des propositions d'architectes, les visions du Paris du futur de Robida et d'autres dessinateurs. Les planches en correspondance tournent autour de ces thèmes-là : les Mystères de Pâhry, Revoir Paris (la BD sortie récemment), l'aménagement de la station de métro Arts et Métiers, des visions d'architecte de Schuiten (c'est sa formation originelle) qui fume des trucs. Certaines sont plus inspirées que d'autres (en particulier il y a une série de commandes à la fin de l'expo qui est un peu bateau). A la fin, des vidéos donnent les points de vue d'architectes et d'intellectuels sur l'avenir de Paris et comment Paris peut ou doit survivre (il y en a qui craquent un peu ).  
 
Donc il y a deux grands axes pour visiter cette expo : Paris et Schuiten (merci Captain Obvious). Ça veut dire que ça marche évidemment mieux si vous êtes parisien (ou intéressé par Paris, soyons pas chiens) et que vous aimez les Cités Obscures (je remplis les deux conditions donc c'est un peu facile).
 
Si vous aimez les Cités Obscures, vous aurez le nez collé sur ces planches impeccables de hachures de psychopathe à l'encre de Chine avec pas un trait qui bave, de crayon de couleur tellement clean qu'on pourrait croire à de la peinture, à côté de quoi n'importe quoi que vous pourriez mettre des heures à faire ressemblerait au boulot d'un gosse de six ans avec une boîte de crayola. Sérieux, ce type fait des trucs terribles.  
 
Si vous êtes parisien, vous jouerez à "est-ce que ma maison existe ?" "woloo le palais des Tuileries comment trop c'est chelou sur le Louvre" "hey c'est quoi ce truc bizarre là ?" "hhhhAAAAAAA C'EST VEEEEERRTTTT PARTTOUUUUUT" sur le grand daguerréotype, vous regarderez les photos de l'époque d'Haussmann (la place de l'opéra sans l'opéra ) et les projets de ouf des post haussmanniens (faisons un boulevard tout droit entre Saint-Lazare et Bastille ! Faut seulement raser 7586 immeubles !), vous flipperez devant les projets de tours dans le centre qui font ressembler Notre-Dame à un truc de boule à neige et vous vous indignerez de ces tocards d'architectes qui continuent à penser que le modèle Évry ville nouvelle est une bonne idée (vivement la prochaine génération d'architectes qui, elle, aura vécu dans ces cochonneries).  
 
Autant je ne trouve pas très convaincantes les visions du Paris du futur qui sont présentées, autant j'ai passé un très bon moment. Mais si vous n'êtes pas spécialement parisien ou intéressé par le sujet, ça risque de vous passer vraiment à côté (l'aspect affectif est important, je pense).
 
Ah, et point de vue parcours c'est très clair et il y a des effets de présentation sympa sur les titres (c'est anecdotique mais c'est plus marrant que des bêtes panneaux).

Impression, soleil levant - L'histoire vraie du chef-d’œuvre de Claude Monet (Musée Marmottan Monet, Paris, jusqu'au 18 Janvier 2015)
 
Bon, ben j'aime pas Monet mais j'ai trouvé ça vraiment bien. L'expo s'intéresse à ce tableau et à ce tableau en particulier et fait un super boulot de remise en contexte. Pas de chronologie de la vie de Monet, limite on s'en fout. Direct dans le sujet, on commence avec les précurseurs, Boudin et Jongkind (maîtres de Monet) avec des tableaux pas trop dégueu et un Turner, ce qui ne gâche rien (pas mon préféré mais je prends quand même ). Quand on passe à des tableaux de Monet, les cartels sont accompagnés de petites explications qui font remarquer une composition inventive par exemple : ça aide à comprendre l'originalité de Monet.  
 
Ensuite, les circonstances de création du tableau sont décortiquées. D'où a-t-il été peint exactement ? A quoi ressemble cet endroit ? Pourquoi cet endroit ? Et quand a-t-il été peint, quel jour, à quelle heure ? Pourquoi est-ce qu'on peut affirmer que c'est ce jour et pas un autre (en fonction de la marée, de l'heure de lever du soleil, de l'ouverture ou non de l'écluse qui est montrée) ? Sont ajoutés à ça tout un tas d'autres tableaux avec à chaque fois une petite carte : le point de vue du peintre comparé au point de vue de Monet dans Impression, Soleil Levant.
 
Après ça, on parle de l'histoire de l’œuvre : quand est-elle créée, qui l'achète, qui en hérite, comment arrive-t-elle au musée ? C'est marrant parce qu'on en parlait il y a peu, de la guerre et du déplacement des œuvres d'art en 1940. Donc, du point de vue de l'histoire des collections, c'est instructif aussi, on apprend des trucs sur la personnalité, le goût des collectionneurs chez qui le tableau est passé, l'histoire de ce tableaux et de ceux qu'on lui a préférés ou aux dépens desquels on l'a conservé.  
 
Tout ça est assorti de papiers d'époque : la critique de la première exposition "impressionniste", des inventaires de vente, des estimations des tableaux (dont on voit d'ailleurs les prix corrigés à la hausse avec le temps), un bout de correspondance avec un Monet indigné qu'on veuille vendre son tableau.  
 
L'expo se termine rapidement sur l'apparition du goût public pour l'Impressionnisme mais c'est plus anecdotique.  
 
Attention c'est intéressant mais c'est une petite exposition, ne vous attendez pas à 12 salles. Quand vous en sortez, vous atterrissez direct dans les salles Monet du musée donc vous pouvez boucher les trous de votre culture peinturistique avec un parcours plus classique (chronologie, tableaux). Mais c'est moche Monet  
 
A part ça je manquais de temps donc je n'ai pas pu refaire un tour du musée mais j'aime bien ce genre de musées (ça fait un peu penser à Jaquemart-André) avec un côté riche collectionneur casual chez lui qui met des tableaux et des bibelots partout tranquillou.

 
Et vous, qu'avez-vous vu, qu'allez-vous voir ?  

La restauration de l'Atelier du Peintre de Courbet a commencé  
 
On rappelle que ça se fait en public (petite vidéo). Il me faut absolument voir ça (et en profiter pour dire bonjour au Grand Zazac, se rincer l’œil sur trois-quatre tableaux subtils et bitcher sur Cabanel).

Ces CR   Il faut absolument que j'aille voir "revoir Paris", je suis un très grand fan de Schuiten, ce mec est dingue, un jour j'aurais tous les citées obscures à la maison. Na.
 
J'ai bien vu une toute petite expo dernièrement mais je sais même pas si elle tourne, je vais vérifier et je viens faire un mini CR si c'est le cas.
 
Teaser : alerte - de 18 ans  

A vos ordres capitaine    
 
Quand le taulier vous parle culture il fait dans le haut de gamme, et vas-y que je vais au Louvre, au quai d'Orsay, je regarde des peintures impressionnistes, des vases cassés millénaires, je sais liiiire les panneaux, quand je parle BD c'est de Schuiten, la neige poudroie dans la solitude de notre enfance...  
 
Alors bon, hein, c'est pourtant bien connu la BD c'est des petits mickey pour attardé. Et qu'est qui fait marrer l'attardé plein de pastis quand il a passé l'âge de lire SPG ? Hein ?   OUI, c'est ça ! Le cul, le bien gras, celui du comptoir du PMU. Donc :  
 
Alerte public averti  
Sticky Pants, l'exposition.
(faut pas me demander les dates, y'en a pas, je l'ai vu le 6 décembre à un festival de BD à Angers, j'ai rien vu sur des dates futures lors de mes recherches mais je pense que l'expo va tourner un peu partout là où il y aura des festivals de BD pas trop moche. Le tome 2 est sorti récemment)
 
Donc, Sticky Pants c'est un énième blog BD où les auteurs prennent un plaisir malsain à mettre les super-héros dans des situations aussi intimes que ... euuuh .... comment dire .... dégueulasses. Disons que même le topiku est pas prêt.
 
Les expos BD c'est pas toujours simple, quand on aime la BD on peut rester 5 heures à mater des planches alignées, des travaux préparatoire et avec très peu panneaux à lire (80% des expos BD ) mais quand on y va avec des gens moins fan on est bien content de tomber sur des choses mieux pensés (les 20% restant, en augmentation depuis quelques années d'après mes très précises observations) parce que eux, les ignares, les planches qui défilent les lassent vite. Sticky Pants fait parti de la deuxième catégorie ! Sticky Pants (interdit aux moins de 18 ans pour des bonnes raisons   ) consiste bien évidemment en l'exposition d'un bon nombre de strip des auteurs, mais c'est ludique (c'est un peu bizarre d'utiliser ce mot pour parler de Hulk qui fist wonderwoman...), bien accroché, bien éclairé, des décors cools et un plaisir coupable à s'agenouiller pour regarder dans un glory hole quelle surprise nous attend. On rigole autant de ce qu'on lit que de l'air gêné du voisin qui nous renvoi à notre propre pseudo malaise et on ressort de là le sourire aux lèvres.  
 
Pas la peine de réserver votre samedi pour y aller, mais si vous croisez cette petite expo sans prétention au détour d'un festival de BD ou d'un salon de l'érotisme (ha ha ha   ) n'hésitez pas une seule seconde. Entrez...

Oh purée ! Ça devait être quelque chose ! J'imagine quand tu te relèves et que tu croises la tête de ton voisin...