Reprise du message précédent :

C'est pour ça que j'ai dit que j'allais d'abord me renseigner

S.T. Joshi écrit : "Lovecraft adore inclure vers la fin, une série hystérique de divagations sous la forme d'un monologue intérieur. Cette technique n'a jamais été aussi réussie que dans la "Peur qui rôde" !"
Que peut-on dire de la traduction d'Isabelle Barat (accompagnée ici de Nathalie Barrié) ? si ce n'est qu'elle est d'une "fulgurance pourpre" !  
 
Extrait de l'original  :
 
"Shrieking, slithering, torrential shadows of red viscous madness chasing one another through endless, ensanguined corridors of purple fulgurous sky . . . formless phantasms and kaleidoscopic mutations of a ghoulish, remembered scene; forests of monstrous overnourished oaks with serpent roots twisting and sucking unnamable juices from an earth verminous with millions of cannibal devils; mound-like tentacles groping from underground nuclei of polypous perversion . . . insane lightning over malignant ivied walls and daemon arcades choked with fungous vegetation. . . . Heaven be thanked for the instinct which led me unconscious to places where men dwell; to the peaceful village that slept under the calm stars of clearing skies."
 
Traduction Isabelle Barat :
 
"Glapissements, glissades, ombres torrentielles de folie visqueuse, écarlate, se pourchassant dans d’infinis couloirs ensanglantés par un ciel aux fulgurances pourpres … fantasmes informes et mutations kaléidoscopiques d’une scène macabre dont resurgit le souvenir ; forêts de chênes monstrueux, suralimentés, dont les racines reptiliennes se tordaient en suçant les innommables sucs d’une terre que la vermine de mille et mille cannibales démoniaques faisaient suppurer ; tumulus tentaculaires sortant à tâtons de noyaux souterrains de perversion polypeuse … éclairs déments sur le lierre pernicieux des murs et des arcades démoniaques, étranglés par une végétation décomposée … Le ciel soit loué pour l’instinct qui me guida inconsciemment vers des lieux où vivent les hommes ; vers le village paisible reposant sous les calmes étoiles de cieux dégagés."
 
Bonnes Lectures

Pareil, et comme d'habitude j'attends le coffret de Dunwich pour m'offrir la trilogie d'un coup

Très bonne adaptation Dunwich, peut être la meilleure de toutes les adaptations de Gou Tanabe, pas difficile ceci dit vu le matériau de base.
Les 3 tomes se lisent très vite

J'ai commencé à lire le Metal Hurlant sur Lovecraft, c'est du tout bon pour moi, tant dans les graphismes que les histoires.

Salut les gens , je cherchais le coffret prestige de chez Mnemos .  
 
Est ce que c'est trouvable encore ?

Uniquement d'occasion, et presque toujours à un tarif aussi doux que l'arrière train écailleux de Cthulhu  

C'est ce qui me semblait     merci .

Même celle où Chtulhu va chez le docteur ?

C'etait quoi le prix de base de la version prestige 300 ?  
 
J'arrive toujours en retard comme la cavalerie  

Sinon la version la pleiade , elle tient la route ?

80 euros. À la base c'était pour 4 volumes si mes souvenirs sont bons.
C'était vraiment discount quand j'y repense.
Pour comparaison, la correspondance Howard-Lovecraft de 2023 en version Ulule, c'était 89 volumes pour 3 tomes.

Sur LBC y a des coffrets 7 tomes avec goodies cartes etc ... cher  
Sinon y a la version Pléiade mais retraduit

oui c'était cadeau au final  

L'édition de la Pléiade est très différente de l'édition Mnemos :  

• elle est chronologique, alors que l'édition Mnémos est thématique (et passablement bordélique)
• volontairement incomplète (29 textes) alors que la totalité de la fiction est traduite chez Mnémos (avec en bonus quelques lettres, poèmes, essais et collaborations). C'est la principale différence entre les deux projets éditoriaux.
• en un volume compact de 1400 pages, quand l'autre fait 7 volumes (dont 6 dédiés aux traductions)
• les deux ont un appareil de notes, mais les notes me semblent plus développées dans l'édition Gallimard (ce n'est pas forcément un gage de qualité, mais les standards de la Pléiade restent aujourd'hui encore tout à fait corrects).
• en format compact, transportable et très maniable, quand l'édition Mnémos est sensiblement plus grande en taille.

Si tu veux un maximum de textes, va chez Mnémos, sans hésiter.
J'aimerais dire que si tu ne veux que l'essentiel de Lovecraft, la Pléiade fait l'affaire — mais il manque des grands textes (comme Kadath). Cela reste toutefois une belle et grande anthologie.
 
L'édition standard de Mnémos est pas mal. Elle est même plus réussie esthétiquement côté couverture puisque l'illustration n'est pas masquée par le tissu. Les deux sont reliées. Il manque les illustrations, mais ce n'est pas une grande perte. Seul regret : le papier est beaucoup plus quelconque que pour l'édition dite Prestige.
 
Pour la qualité des traductions, je ne me prononce pas à ce stade.

Merci infiniment pour ces informations    
 
Je vais prendre le temps de la réflexion et ferai un choix .
 

Économie non euclidienne que cela