Reprise du message précédent :

J'ai regardé les 2 premiers et j'ai eu les mêmes impressions que toi, sauf que je vais regardé les suivants car ma femme a bien aimé (elle a aussi lu le bouquin).
Pour ce qui est des différences entre le livre et la série, c'est assez courant dans les adaptations. Si je me rappelle bien de ce qu'a fait Hirtmann dans le bouquin, ça passerait moyen à la télé.

J'avais été déçu par L'ours est un écrivain comme les autres. L'impression qu'il était passé à côté de son sujet. Soyons honnête, c'est pas désagréable non plus.
Lu Lady L de Romain Garry qui raconte la jeunesse d'une vieille aristocrate anglaise d'origine française, des bas-fonds de Paris à la haute société sur fond de contestation anarchiste. Je ne m'attendais pas du tout à ça mais c'est vachement bien.
Enchainé avec Duane est amoureux de Larry McMurtry, 4ème opus des aventures de Duane dans sa bonne ville de Thalia, Texas. On retrouve les mêmes personnages haut en couleur, cette fois à l'orée de la vieillesse (dans le 1er, Duane est ado, là, il est dans la soixantaine). C'est sans doute moins bien que les précédents (Texasville   ) mais le plaisir est toujours là. Et puis les titres français sont nazes, le titre en VO When the light goes est beaucoup plus poétique. Il y a apparemment un autre livre autour de Duane mais je ne crois pas l'avoir vu traduit.
J'ai commencé Pottsville 1280 habitants hier, c'est pas mal pour l'instant.

 
J'ai trouvé ça plutôt moyen aussi. Déjà j'aime pas trop Berling, et les personnages ne sont pas fouillés comme dans le livre.
 
Par contre sur les liens Servaz-Hirtman:
 

 
Ma femme et moi qui avons lu le bouquin et bien aimé on n'a pas été du tout convaincu par l'adaptation.  
Je sais pas si c'est la réal' et/ou les acteurs (et le fait d'avoir lu le livre) mais franchement on n'a ressenti aucune tension, aucun intérêt pour l'intrigue, on a trouvé ça mou    
 
Comme toi je suis pas convaincu par les acteurs. Enfin surtout pour Servaz et Hirtman. Bon c'est l'influence de la lecture, on se fait sa propre idée des personnages.
Je voyais pas Hirtman comme un p'ti vieux qui a presque l'air sympathique déjà. Ce sont des détails mais finalement assez important pour la relation Servaz <-> Hirtman.
 
Où est Gustave Mahler  

Voilà, c'est pas désagréable mais franchement c'est pas terrible non plus.  
Un ours vole le manuscrit d'un auteur et devient une star de l'édition. Alors ça se veut drôle et ça l'est parfois, mais les gags se répètent très vite et à la longue ça ne fait plus vraiment rire. Je suis déçu parce que j'avais vraiment adoré Midnight examiner ; bon ça ne m'empêchera pas de commander son troisième (et dernier ?) livre traduit en français.

Je reçois ma liseuse lundi donc je vais avoir besoin de ce topic.
J'ai très peu lu dans ma vie, par flemme et aussi parce que je n'ai jamais été habitué à le faire.
J'ai décidé de remédier à ça grâce aux liseuses car j'ai un peu de mal avec certains livres (trop gros et caractères trop petits), et lire sur l'ordi c'est pas pratique.
 
Ma question est simple, connaissez-vous un bon site où on peut télécharger les classiques libres de droits en format epub?

Ça m'intéresse aussi pour le premier post, mais je crois qu'il y a déjà un topic à ce sujet.

https://www.gutenberg.org/browse/languages/fr
 
https://www.ebooksgratuits.com/

The Graps of Wrath.
Ah. Ah. Ah. Alors là on est dans du pas mal. Dans du bon. Dans du il faut le lire.
L'histoire d'une famille de fermiers de l'Oklahoma poussés dehors pars la banque qui possède les terres et qui décident d'aller trouver du boulot en Californie. Et surtout l'histoire de leurs aventures toujours plus chaotiques, de leurs désillusions, de leurs rencontres et de leur triste sort.
J'ai trouvé l'écriture bien plus élaborée et subtile que c'que j'ai pu lire chez le peu d'autres auteurs américains (Bukowski, Fante, Yates) plus ou moins contemporains que j'ai lus.
On trouve des petites douceurs de narration ici et là, où on passe d'un chapitre classique de la vie des protagonistes (avec dialogues et tout l'toutim) à un chapitre entier dédié à la description. Description de l'état d'esprit des locaux californiens, description de la vie d'une tortue, description de la météo... Ces chapitres de description se font de plus en plus rare à mesure que les chapitres classiques s'allongent mais j'ai trouvé qu'ils donnaient un bon rythme à l'œuvre et surtout ils sont vachement bien foutus.  
J'ai bien aimé le rapport que le narrateur a avec la terre et la façon qu'il a d'en parler en lui attribuant des propriétés presque humaines, y a une jolie tendresse qui est retranscrite.
Le récit est puissant, j'ai été happé par les aventures de la famille de protagonistes, la cruauté de leur sort. Y a des rencontres très touchantes (celle avec le borgne dans la décharge) et des petites interactions innocentes mais qui signifient beaucoup, j'ai trouvé, dans la dynamique de la relation des personnages (quand l'oncle et le père s'écarte pour faire une place au prêtre lors du conseil de famille, par exemple).
Bref c'est très coule et très bien.
Pour la p'tite histoire, mon édition contient un dossier sur le livre et sa réception de deux cents pages. Et comme je ne regarde ni le sommaire ni rien avant d'entamer un livre, j'étais persuadé qu'il me restait autant de pages à lire et ça me semblait tout à fait normal vu qu'à mes yeux, le récit était loin d'avoir livré tous ses secrets. J'ai ressenti un p'tit pincement au cœur quand j'me suis rendu compte par hasard qu'il ne restait qu'une vingtaine de pages à lire. Surtout cette fin hyper abrupte et frustrante mais qu'on peut toujours justifier du point de vue de l'écriture. Mais tout de même, j'aurais bien repris une bonne dose.
Ah oui, lu en VO, pas facile avec l'accent du sud retranscrit à l'écrit mais j'regrette pas. Je zieuterai en passant à Gibert comment c'est retranscrit en français, tiens.
J'le relirai à n'en pas douter.  
Et j'le conseille chaleureusement, évidemment.

Steinbeck c'est de la bonne J'ai commencé par celui-là il y a des années, il faudrait que je le relise, d'ailleurs.

Un des 10livres que j'emporterais sur une île déserte ... Faudrait que je me motive sur la VO mais je suis pas sûr d'avoir le niveau (avec l'accent du sud justement).

Je suis en train d'écouter une conf' à l'université de Nantes sur Notre Dame de Paris d'Hugo.
S'il y a des hugolâtres dans le coin   c'est très intéressant, et ça fait partie d'une série qui inclut les Misérables, Quatre-Vingt-Treize et l'Homme qui rit, je crois que je tiens le programme de ma journée

Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

Là je suis sur les Misérables, apparemment, la dame elle a pleuré à la fin

Une faible créature sûrement.

Ou alors, un auteur russe.  

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Au passage, j'ai failli emprunter Anna Karénine à la bibliothèque hier. J'ai eu chaud

En ce moment, je lis Le Jeu des trente de Kotzwinkle et c'est extrêmement inégal. Par moments j'ai l'impression de lire une mauvaise parodie de roman noir (j'ai un bien meilleur souvenir d'Un Privé a Babylone par exemple mais j'idéalise peut-être, ça fait bien vingt ans que je ne l'ai pas relu). Et par moments c'est vraiment sympa, par exemple la scène où le privé discute avec sa voisine ostéopathe à propos de son affaire (un antiquaire qui vendait des artefacts égyptiens a été assassiné par injection de venin de cobra).

Bref, je suis partagée, donc en équilibre, donc dans la Maât, donc c'est bien, mais je préférerais que ça soit mieux quand même.

On trouve assez facilement des conférences en ligne, par exemple sur France Culture (hop). Sinon, les bibliographies en fin de bouquin dans les éditions commentées. Et les grands auteurs ont souvent des associations de chercheurs (le Groupugo) ou « d'amis » (les Amis d'Alexandre Dumas) qui publient des articles et des biblio. Et bien sûr les biographies.

Guerre et Paix c'est carrément plus mieux qu'  Anna Karénine .

Ce sera donc pour une prochaine fois. Dois-je en déduire que tu as fini Guerre et Paix ?  

Tu as lu Belle du seigneur ? Le passage sur Vronski et les troubles intestinaux...  

Et moi je lis Une femme fuyant l'annonce de David Grossman  

 
Il me reste deux cent pages de Guerre et paix et j'ai adoré le passage où Pierre est prisonnier. Depuis le début du roman Tolstoï nous répète à quel point la guerre est absurde et impossible à maîtriser, et quand Pierre regarde le ciel étoilé après Borodino et comprend le sens de la vie, on est renvoyé à André frappé par les étoiles à Austerlitz et tout à coup on a la sensation que tout ça, l'Europe entière qui se convulse, a tout à coup un sens, celui d'engendrer des prises de conscience chez un ou deux personnages comme si le monde tournait autour d'atomes. J'ai trouvé ça vraiment frappant comme sensation.
 
J'ai jamais lu d'Albert Cohen (mais les romans français post 1920 que j'ai lus doivent se compter sur les doigts d'une main). Le pitch me fait pas vraiment rêver (puis vla le titre).

Ah ça... Ce roman, c'est vraiment l'alternance entre le macro (l'Histoire avec un grand H) et le micro (les histoires individuelles).  
 

Tu devrais, c'est par moment franchement hilarant (en particulier Mangeclous dans la trilogie ou encore les Valeureux).  
 
Tout ça me donne envie de relire Albert Cohen et aussi Guerre et Paix... Me v'là bien...

Terminé Fausse piste de Crumley, un policier dans lequel un privé enquête sur la mort suspecte (aux yeux de sa famille du moins) d'un jeune homo. Encore une claque.  
J'ai adoré le style (que je suppose excellent, mais bon j'y connais pas grand chose), j'ai adoré les personnages, le principal en particulier, j'ai adoré l'enquête (bon allez pas TOUTE l'enquête mais on s'en fout) bref j'ai vraiment vraiment adoré, je n'arrivais pas à en décrocher. Comme le précédent livre que j'ai lu de lui c'est méchamment alcoolisé par contre.
À mon avis Lehane a dû lire du Crumley.
 

Je l'ai reçu ce matin.

Pour les acheteurs d'occasion GibertJoseph fait des soldes sur Priceminister.

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Il y'a un nouveau Crumley qui sort le 2 Février

une réédition alors, il est mort en 2008

C'est Gallmeister qui les ressort tous.

J'ai une liseuse depuis quelques mois mais j'ai envie de retourner au bouquin, c'est grave ?

 
C'est mon cas, j'ai été piqué au vif quand une copine m'a sorti : Bah y'a pas de livres chez toi, je pensais que tu lisais.  
 
Mais, mais    
 
Il y a bien sûr d'autres explications plus rationnelles  

 
Rrrreeeeevieeeeeeens au pays des fétichiiiiiiistes du papieeeeeeeer
 

Le dernier baiser, un (son ?) chef-d'oeuvre.  

C'est beaucoup moins con que revenir au vinyle.  

 
beau troll  

Je lis Le Feu d'H. Barbusse. Purée cette atmosphère, c'est lugubre, morne et désolé.

Il me tente depuis très longtemps, je l'ai commencé et arrêté, mais pas abandonné : il faut que je le lise celui-là, je ne sais pas pourquoi !