Reprise du message précédent :
bon voila après un an et demi je me suis décidé à finir SUR LA ROUTE et à me remettre à la lecture dans les transports (sur la route lol) !!!!
 
SUR LA ROUTE c'est chelou je sais pas si ça vous l'a déja fait, genre je me dis que c'est super et qu'en toute logique je devrais adorer, pourtant concrètement j'arrive pas à vraiment vibrer et à me motiver chaque fois pour lire la suite... ETRANGE ETRANGE !!
 
mais bon voila c'est fini. Du coup depuis jme suis lu CYRANO DE BERGERAC (trop la classe cyrano), puis je me suis relu la chute de camus parceque c'est trop bien, puis la je me relis BONJOUR TRISTESSE de franoise sagan, parceque bon je l'avais lu ya quelques années et il m'avait pas du tout marqué pourtant il parait que c'est trop bien donc je me suis dit que j'étais ptetre passé à coté
 
Et après ça ya LES RAISINS DE LA COLERE qui m'attend, qui me botte depuis un bout de temps j'ai hate YESYESYES

www.librarything.fr pour moi

Tiens cette question m'en amène une autre.
 
Est-ce qu'il y a des sites qui permettent de renseigner ses lecture pour se voir proposer des livres dans le même genre? Il y a Babelio, mais c'est pas encore ça...

librarything fait ça, amazon est plutot efficace aussi dans son genre.

goodreads aussi il me semble

Y a moyen de faire des exports ?

Puisque c'est à la mode un retour rapide sur les lectures de 2013 :
 
Stephen King - Ecriture : intéressant malgré quelques passages trop pratiques et presque barbants (c'est sympa les conseils sur le choix d'un agent, mais pas toujours passionnant)
Nick Hornby - Haute fidélité : plutôt drôle et assez bien écrit, avec ce qu'il faut de cynisme et d'auto-dérision
Jean Gimpel - La révolution industrielle au Moyen Age : très accessible, érudit, les parallèles avec la société moderne sont assez frappants, seule la fin vire un peu à l'auto-congratulation (l'auteur étale toute sa théorie sur l'avenir des USA, ce qui est un peu saugrenu par rapport au thème du bouquin)
René-Victor Pilhès - L'imprécateur : visionnaire et féroce envers la culture d'entreprise des grands groupes, ambiance quand même étrange et de plus en plus grand-guignolesque sur la fin
François Garde - Ce qu'il advint du sauvage blanc : construction habile, une originale histoire mêlant les sentiments d'échec et les messages d'espoir
Italo Calvino - Les villes invisibles : exercice amusant de description de multiples villes fictives, un peu lassant sur la durée, un livre à picorer plutôt qu'à lire d'une traite
Charles Williams - Une femme là-dessous : polar noir et classique, court et efficace
Björn Larsson - Long John Silver : chouette roman d'aventure avec un héros aux accents libertaires, écriture très vivante
Thierry Jonquet - Mygale : une histoire de vengeance malsaine et remplie de violence, qui aurait mérité un poil de développement supplémentaire
Suzy McKee Charnas - Un vampire ordinaire : assez prenant malgré le démarrage un peu long et les changements de rythme d'une partie à l'autre, vision intéressante de la solitude du prédateur
Chuck Palahniuk - Survivant : assez tordu, plutôt cynique, un peu foutraque mais original et drôle
Thierry Jonquet - Moloch : noir et glauque, avec un travail assez approfondi sur la psychologie des personnages et quelques critiques sociales de-ci de-là, plutôt réussi au final
Thierry Jonquet - Les orpailleurs : là aussi des personnages assez fouillés, et une histoire poignante qui démarre sans ménagements
Mikhaïl Cholokhov - Le Don paisible : superbe pavé aux envolées lyriques chantant la beauté de la steppe et la soif de liberté des hommes, tout en dépeignant les tragiques péripéties de la Guerre Civile russe
Maître Mô - Au guet-apens : chroniques judiciaires humanistes, vraiment bien écrites, parfois humoristiques mais bien souvent très éprouvantes
Ruwen Ogien - L'influence de l'odeur des croissants chauds sur la bonté humaine : parfois confus, quelques passages un peu arides, mais des pistes de réflexion intéressantes quand à la cohérence de la morale que chacun se construit
Edgar Hilsenrath - Fuck America : à la fois loufoque et tragique, mais l'histoire bascule un peu trop brusquement dans la catharsis, donnant à l’ensemble un équilibre assez bancal
Henri Bogdan - Histoire des pays de l'Est : un aperçu un peu long mais pas inintéressant, il manque toutefois d'approfondissement sur les parties anciennes, et s'embourbe un peu lorsqu'il aborde la période des années 70-80
Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père : relu avec plaisir, drôle et malin dans sa présentation des multiples progrès imaginés par nos ancêtres
Alexander Berkman - Qu'est-ce que l'anarchisme ? : style parfois pesant mais se voulant toujours didactique, avec une volonté de mise en avant de l'aspect humaniste de la doctrine
Isaac Babel - Chroniques d'Odessa : histoires un peu folles, partant dans tous les sens et pleines de vie
Hans Staden - Nus, féroces et anthropophages : récit autobiographique datant du XVIème siècle, dans lequel les descriptifs très précis frappent par leur aspect pionnier de l'anthropologie
Eugène Zamiatine - Nous autres : dystopie parfois un peu abstraite et pas toujours facile à suivre, mais étonnamment visionnaire en annonçant dès 1920 les futures dérives de l'état soviétique
Malcolm Lowry - Au-dessous du volcan : complexe, avec une symbolique visiblement très touffue, des accents joyciens mais en plus mystique, pas franchement facile à pénétrer

oui, en CSV et "tab-delimited text"

 
J'avais eu du mal à rentrer dedans. Je crois même que je n'ai pas réussi à le faire. Puis c'est bizarrement écrit. Comme par enfant de CM1. Et pas bien doué. Du coup c'est dur d'enchainer les pages sans se faire la reflexion. Et ça sort du bouquin. Et ces putains de phrases de 4 mots. Et ces putains de phrases qui commencent par "et". Ca m'avait gonflé ce bouquin finalement.  
 
J'ai vraiment eu l'impression que c'était écrit comme ça, que lire ce truc en entier était aussi chiant et monotone que la route que le personnage principal se traine... et venez pas me dire que c'était volontaire de la part de l'auteur

Bah pareil, j'ai dû en lire 50 pages, pas plus, pas réussi à rentrer dedans alors que j'étais persuadé que j'adorerais. Je m'étais aussi lancé sur un autre Kerouac, Les Souterraines, sans plus de succès. Ca doit pas être pour moi

Premier post sur le topic, sympa vos listes, ça inspirera ma liste de lectures à venir    
 
Parmi les lectures qui m'ont le plus marqué en 2013 :  
 
Buzatti, Le désert des tartares
Céline, Ecrits de guerre
Dostoïevski, Le Double
Faulkner, le bruit et la fureur
Tolstoï, Résurrection
Tolstoï, La mort d'Ivan Illitch
Faulkner, Le bruit et la fureur
Faulkner, Tandis que j’agonise
Truman Capote, De sang froid
Dostoïevski, Le joueur
Dostoïevski, Les carnets du sous-sol
Kafka, Le procés
Lafargue, Le droit à la paresse
Wilde, Le portrait de Dorian Gray

Buzzati

 
Oulà ben alors tu vas être servie ! ;-)
 
Je vois que certains parlaient de leurs bouquins "forcés" :  
J'avais beaucoup aimé Bel-ami de Maupassant à l'époque.
Germinal était aussi super sympa à lire ( mais j'avais un a priori plus positif dessus alors que Bel-ami, je pensais que ca serait chiant mais en fait non !)

Du classique et du lourd, d'ailleurs le Wilde me fait de l'œil .

Salut,
 
J'ai bien accroché cette histoire fantastique, l'histoire de Kilhran.
 
Je trouve le style d'écriture limpide, facile et plaisant à lire.
 
 
Prologue
 
Il fut un temps où les Dragons, les Nains et les Hommes vivaient en paix. Ensemble ils édifièrent des cités, façonnèrent le monde à leur image, puis ils se partagèrent les Terres Anciennes. Les trois peuples prospéraient.
En ce temps là, seuls les Dragons possédaient la magie. Chacun d'entre eux disposait d'un don qui lui était propre. Les Nains vouèrent une grande admiration aux Dragons mais les hommes quant à eux, enviaient la force de leurs alliés. L'alliance des trois peuples s'éternisa des siècles durant, jusqu'à ce qu'un savant nommé Elih découvre le rocher de l'Oladë dans les montagnes de Kàndhär.
Elih préleva donc un échantillon de cette étrange roche de la couleur du Soleil puis il retourna en Norodel pour l'étudier. Il perça le mystère de la pierre et comprit que son pouvoir surpassait amplement celui des Dragons.
...
 
C'est dispo ici: https://www.bookonlive.com/lb/?b=335

 
Je crois qu'il y a de plus en plus de sites qui proposent de mettre en ligne sa bibliothèque. Du genre babelio, livraddict...

Buzzati    J'adore ses nouvelles, son style... j'ai étudié Le désert des tartares en première; superbe mais il y avait des astuces stylistiques devant lesquelles je suis complètement passé à côté, dont celle de la réduction progressive du nombre de page des chapitres inversement proportionnelle à celle des années perdues... (je suis clair?).
 
La route de Kérouac : as-tu lu la traduction classique et vieillote ou la nouvelle, à partir du fameux rouleau? Il parait que les deux textes n'ont rien à voir et que la première traduction ne rends pas justice à l'oeuvre.
 
Oscar Wilde : ne surtout pas passer à côtés de ses nouvelles, qui sont peut-être la quintessence de son style.

 
J'ai fait un mini-site pour ça, y a quelques années déjà :
http://yvan-norsa.info/books/

Cooooooooooooooooooooooooooooool!
Très sympa; perso j'aurai mis des vignettes un chouia plus grandes.

Ça parlait de Philip k Dick il y a quelque pages, je viens tout juste de finir Coulez mes larmes, dit le policier et j'ai adoré, souvent avec Dick soit j'aime beaucoup (blade runner, Ubik, Dedalusman) soit ça me tombe des mains (Le maitre du haut château, A rebrousse temps). C'est un des Dick les plus tardif que j'ai lu (le roman date de 1974) est ducoup il est un peu différents de ce que je connaissais de l'auteur, il est completement fou et déjanté ce bouquin.

Le roman prend le parfois le temps de s’arrêter pour parler d'autre chose de façon un peu "gratuite" (j'ai le souvenir de longues tirades sur les relation amoureuses et d'une scène completement à part de l'intrigue ou la police surprend un quadragénaire au lit avec un gosse de 13 ans notamment). Ça faisait des années que j'avais pas lu un livre de cet auteur ce fut un vrai plaisir.  

ça parle bouquins sérieux ici, je m'incruste avec  le livre "Fantôme de rue Royale" de Pavot. Un polar historique pas trop prises têtes assez sympa.Il y a des passages sur la bouffe et les recettes de l'époque que j'adore

 
Le maître du haut château j'ai attendu tout le roman que ça m'intéresse. À la fin j'ai dû me rendre à l'évidence, ce n'était pas ce que j'attendais.
Ubik m'avait retourné par contre.

A pareil Ubik m'a rendu dingue

Parot non ? J'aime bien cette série aussi, t'imagines le Paris de l'époque et tout !

Pareil, pour les deux ! Et je n'avais pas aimé non plus A rebrousse-temps, alors que le thème me tentait énormément.  

Ça me rassure, je suis pas totalement insensible à son génie  
Du coup je vous conseil vivement Coulez mes larmes dit le policier

 
Cette liste   Lectures choisies et de qualité (même si j'ai jamais lu du Faulkner encore )
 

Ouais ça a l'air un peu aride comme ça, mais ça ne l'est pas. C'est dense c'est certains, y a plein de mots compliqués car il a son vocabulaire bien à lui - je m'étais fait une liste avec une 20aine de mots qui revenaient (hapax, ipséité, futurition, primultime etc) et des titres de malade "L'espérance unilatérale, par opposition au regret. Triple interaction du regret et de l'espoir". Mais son écriture est incroyablement chaleureuse et empathique. Certains passages frôlent la grâce (quand il parle d'Ulysse retournant à Ithaque   ou quand il réfléchit sur ces 2 mots "Trop tard", et puis cette petite phrase "il y a un monde entre n'être pas et n'être plus"  ).
Il part souvent d'idées très simples et les décortique : on sait bien que la nostalgie n'est pas vraiment le regret d'un lieu, mais d'un temps. Mais ça, il l'explique avec tellement de subtilités que ça prend une autre dimension, et ça devient surtout très clair : il dénoue vraiment des nœuds compliqués.
C'est un livre dont des passages me reviennent souvent, vraiment un bouquin de philosophe, c'est une sagesse quoi  
 
 
Sinon concernant Kerouac, c'est vrai que son écriture (ou peut-être sa trad) n'est pas très clair, mais je trouve qu'il y a une vitalité impressionnante qui s'en dégage

Ubik est excellent, tout comme Le temps désarticulé.
A+,

 
J'ai été bien déçu aussi  

 
petit chef-d'oeuvre oublié

 
J'hésite justement entre les 2...

Il y a pas à hésiter. Tout le monde te dira Ubik.

 
Justement non, mon collègue me dit de débuter par l'autre
Je vais vous écouter.

 
pas si oublié, il est sorti en 2012 (je crois) en français; c'est Anna Gavalda qui a pas mal aidé à la sa sortie (en le traduisant, notamment).

J'avais adoré La horde du contrevent et donc je me suis lancé dans son premier roman. Il y a pas mal de similitudes entre les deux d'ailleurs, tant dans l'histoire (deux 'groupes' qui luttent contre le vent, le vrai et celui de l'histoire) que dans les personnages (Captp/Golgoth, Slift/Erg Machaon...). Et puis Damasio a une originalité dans l'écriture, un style vraiment à lui et qui me plait beaucoup.  
J'espère juste que la fin de la Zone du dehors me décevra moins que celle de La horde... J'avais lu que Damasio comptait écrire une suite à La horde d'ailleurs, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité.
 
 

 
Ça me donne vachement envie de le lire en tous cas.

 
oui c est vrai que sa renommée a augmenté ces dernières années mais il est tout de même sorti il y a quasiment 50 ans et reste tout de même largement inconnu, alors qu il a l envergure d un classique de la littérature américaine  
 

Sinon, je suis en train de découvrir Pratchett et c'est sympa (j'ai commencé par "La huitième couleur", on peut pas dire que j'ai totalement adoré mais ça donne envie d'explorer un peu d'autres livres de la série en tous cas).
 
Et je viens de finir le livre qu'il a écrit avec Stephen Baxter, "La longue terre", et j'ai trouvé ça hyper accrocheur et intéressant.
(le concept de départ : à une époque située à peu près à notre époque, on découvre qu'il existe une infinité de "Terre" alternatives, et qu'il est possible de s'y rendre grâce à un petit boîtier, un passeur).  
Je conseille !

Pratchett j'ai lu les deux premiers puis j'ai laissé tomber, ça m'a pas assez intéressé,  peut-être que j'étais trop vieux.