Reprise du message précédent :

 
du jazz, mec, du jazz... le mot jazz comprend le mot fiasco.

simou soit gentil de temps en temps    

tiens j'avais eu cette idée en le lisant, mais finalement je l'avais pas fait, car j'aime pas lire en écoutant de la musique (même si je travaillais avec ). Je me souviens avoir écouté La Mer de Debussy en lisant Les Travailleurs de la Mer de Hugo, et c'était bien, même si pas forcément adapté, j'étais parvenu à créer une ambiance très spéciale    
 
Sinon j'ai abandonné  

bobo tête comme on dit    
La langue d'abord m'a posé problème, même si au final elle est toujours agréable à lire. Mais c'est surtout les propos qui m'ont décontenancé : c'est une espèce de roman de SF, écrit au XVIIè, qui fait de très nombreuses références à son époque et à des querelles du temps    
Ici pas d'ET, mais des espèces de monstres qui pour se saluer rampent sur le dos, qui s'expriment par des mouvements du corps (pour les nobles) ou par des chants (pour le bon peuple), un monde dans lequel ce sont les jeunes qui sont responsables des vieillards (ils se font battre par leurs fils), et où l'on mange en respirant les odeurs des plats.
ça paraît assez drôle mais en fait comme tout ceci a été écrit il y a près de 350 ans, on rit parfois jaune  

De Cyrano, lis plutôt ses pièces, La mort d'Agrippine une tragédie en alexandrins (Le Destin grave tout sur des tables de cuivre, On ne déchire pas les feuillets d'un tel livre...) et Le Pédant joué, une comédie (avec son "Ah ! que diable aller faire en cette galère ?" que lui a pris Molière).
A+,

ché po moi j'écoute pour devenir un intellectuel

Tut tut, moi je me mets ça en lisant : http://endlessvideo.com/watch?v=HMnrl0tmd3k plus le bruit de pluie derrière.
Avec un bon lagavulin ça fait vachement sophistiqué

Je cherche pas de l'action toutes les 10 lignes, et ouais je compte bien le lire, un jour

J'en ai aucun doute

chak : ta note sur ton dernier roman ?
 

 
oui, çuici !  

10/10, de la grosse balle, surtout quand il fini son chateau, le suspens est intenable.  
 
 
 
Sinon pour ceux que ça interesse, c'est du cross topic, mais vu que c'est aussi un classique il se peut que ça interesse des gens.
 
feedback sur le feu de barbusse : http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t32489681

 
je te vois venir...
 
c'est toi aussi, ça ?
 

 
 
 

 
Autant le lagavulin   , autant cette musique j'aime bien, ça donne l'impression d'être au bar de l'hôtel et d'attendre une nénette dans une belle robe avec le bruit des talons étouffé par la moquette épaisse bien sûr    
 
T'as des références où d'autres titres dans le même genre posé ?

 
mais!!!    

Bon fini Evguenie Sokolov de Gainsbourg, acheté par pur hasard au gré de mes achats amazon, en suivant les commentaires tres positifs.  
 
L'histoire d'un artiste pétomane, 99 pages ecris en police enorme et clairsemée.  
 
Certes la plume est belle, l'auteur a du style et du vocabulaire, et se delecte comme a son habitude dans la provocation, la vulgarité, et flirte dangereusement avec la pedophilie. (ce qui m'a plutot choqué, moi qui prenais son tube un "zeste de citron" comme un coup de génie de la provoque, me demande a présent si tout ceci n'est pas issu de pulsions réelles, puisque son héros est une auto-inspiration a peine voilée.)
 
Livre sans interet selon moi. 3/10 pour le style.  

Je viens de terminer L'armée furieuse de Fred Vargas. Et bien son cru 2011 est bon. J'avais trouvé ses deux romans précédents en légère perte de vitesse, mais là ça n'a pas été le cas. J'ai dévoré ce bouquin. On trouve pêle-mêle une horde légendaire de revenants vengeurs qui viennent punir les criminels que la justice humaine laisse passer entre les mailles de son filet, une vieille puissance économique française carbonisée dans sa voiture et un pigeon aux pattes ligotées. Le tout se coupe et se recoupe savamment, pour le plus grand plaisir de la désorientation du lecteur.
Mais à mon sens, l'intérêt des romans de Fred Vargas ne se situe pas dans l'intrigue mais autour. On trouve dans L'armée furieuse les même personnages que d'habitude, mais ils gagnent en profondeur à mesure que les tomes avancent. De plus, toute cette histoire autour de la Mesnie Hellequin est intrigante. On sent qu'il y a eu un vrai travail de documentation et cela vient se ficeler sans fausse note dans la narration.
Un roman policier bien agréable à lire donc.

La moustache - Emmanuel Carrère - 182p

Je vous fais l'insulte d'énoncer le pitch de ce bouquin archi connu, deux trois au fond de la classe ne connaissent peut être pas : Un homme qui a toujours eu une moustache se la rase par esprit de plaisanterie vis à vis de sa femme. Celle ci en rentrant affirme qu'il n'en a jamais eu, et que vraiment il faut arrêter avec ses bêtises.

Livre que j'ai lu au collège, ou au lycée je sais plus, et que j'avais envie de redécouvrir avec un oeil différent. J'aime toujours autant la base de l'histoire, je trouve l'idée bonne.

Le livre, plus qu'un roman ou il se passe plein de chose, et une sorte de parcours psychologique, un cheminement intérieur. Carrère nous narre la suite de pensée de l'ex moustachu (ou pas?).

Ce pauvre homme passe par tout une suite de sentiments et ressentiments logique, qui découlent à chaque fois d'une nouvelle façon d'aborder son problème. C'est plutôt bien écrit. On passe de la plaisanterie à l'incompréhension, puis à la colère. Le doute, l'aigritude, la certitude, le doute à nouveau, la paranoïa, le rejet sur autrui etc... (l'ordre n'est pas bon bien sûr).

C'est donc une descente aux enfer psychologique que nous propose l'auteur, et j'ai trouvé ça assez bon, le début n'étant que les prémices de ce qu'il va lui arriver... C'est fluide, les idées s'enchainent, et quand on trouver une solution à son problème il l'élude quasi aussi tôt. Est il fou? lui joue on un sale tour? Est-ce sa femme qui est tarée? A il jamais eu une moustache?

On avale donc les pages comme le bougre effeuille ses idées et on se demande bien quelle est la vérité et comment il va se sortir de ce mauvais pas.

Vers les 50 dernières pages ça commence à trainer un peu en longueur, on demande secrètement qu'il abrège et nous ponde enfin le dénouement qui nous bouleversera à vie. Jusqu’à la dernière ligne on attend la révélation...

Je ne peut en dire plus sur la fin pour ne pas gâcher la surprise. A titre personnel ça m'a gaché le plaisir, mais je ne doute pas que certains aiment. Disons pour faire court qu'il m'a empecher de dormir pendant 1H à ressasser les mêmes questions.

J'ai malgré tout passé un moment assez agréable. Si possible à lire d'une traite, pour ne pas perdre le fil de sa pensée.

6/10

Je connaissais pas   Par contre pour la fin, bon sang,   Moi aussi j'aime pas, fallait pas me le dire    

Non, mais il y a une vraie fin, quand même, ça ne finit pas en queue de poisson !

c'est vrai désolé, j'ai essayé de tourner ça de manière à prevenir sans dire et au final j'm'a loupé, me suis laissé embarqué par ma pensée.

Cela dit je peut difficilement expliquer pourquoi j'ai ce ressenti sans "expliquer" la fin. M'enfin j'ai spoilé le genre de fin, pas tout ce qu'il y a au milieu

edit : voila j'ai un peu remanié, désolé pour le spoil, j'ai été maladroit dans ma rédaction.

ah? J'suis preneur sur ton avis alors, pour moi ça fini clairement en queue de poisson comme tu dis.
 
Fin :  

 
De toute façon la toupie elle allait tomber

Il y a des films que je devrais voir non pas parce qu'ils m'intéressent, mais parce que ça me débarrasserait des assauts incessants de spoilers et de références que je ne comprends pas.

Au final tant mieux de pas comprendre un spoiler non? ça t'évite des soucis

 
C'est tout de même embêtant, parce que je SAIS que c'est un spoiler, du coup il occupe une petite place dans ma tête, tapi dans l'ombre, prêt à resurgir au moment inopportun.
 
Je crois que je pourrais reconstituer assez fidèlement l'histoire Inception avec tous les morceaux que j'ai accumulés sans le vouloir, et ce sans en avoir jamais vu la moindre image. Du coup j'ai à la fois pas envie de le voir (parce que bof, ça m'a l'air bien ampoulé), à la fois envie de le voir (parce que pourquoi pas, et parce que j'ai eu de bons retours) et encore à la fois pas envie de le voir (parce que à moitié spoilé). C'est dur.

c'est sympa à voir je trouve, même si complètement brain fuck. Comme shutter island.
 
Après si t'es un pro du ciné indépendant costa-ricais tu risques de moins apprecier ouais, mais ça fait passer un bon moment.

Tu lui donnes quelle note ?
 
Et La Moustache, tu as vu le film ? Il avait l'air pas mal, en tout cas Télérama aimait beaucoup à sa sortie.
 
Sinon, pour recentrer le sujet : vous vous en sortez bien avec Dickens ?
Je suis dans les Grandes Espérances, qui est censé être une référence absolue, et je trouve ça mollasson et sans grande personnalité (sans être nul pour autant).
 
Ce qui me gêne, c'est qu'il ne se passe pas grand chose, que le format "publication par chapitres dans un journal" se sent trop, et surtout que tous les personnages sont intéressants sauf le personnage principal, que je trouve bien insipide, et dont les atermoiements perpétuels ne m'émeuvent pas plus que ça. Plus que 100 pages et quelques, mais j'ai du mal à les dévorer.
 
Même lieu même époque, plus tôt dans l'année j'avais lu les best-sellers des soeurs Brontë et :
Jane Eyre, un peu niais mais superbement écrit et assez fin psychologiquement, gros coup de coeur.
Les Hauts de Hurlevent, complètement extravagant et outrancier, c'est passé loin au-dessus de ma tête, ok ils sont tous tarés et alors ? Il faut qu'on m'explique en quoi c'est LE chef d'oeuvre de la littérature anglaise du XIXème (comme on le lit souvent).
 
Bref, les must-read britons de la fin du XIXème, ça passe pas à tous les coups...

c'est pas beau de se moquer  
 

pas vu non.

 
J'en lis pas, ça me saoule.  
/cross-topic
 

 
Je trouve au contraire que Jane Eyre n'est pas du tout niais, on est dans quelque chose de très dense, les discours de Rochester par exemple peuvent être pris au premier degré mais ils cachent toujours quelque chose. Et le champ lexical est très violent pour l'époque (quand elle parle de s'arracher un oeil et de se trancher une main, genre).  
 
Les Hauts de Hurlevent, j'ai aussi eu du mal à ma première lecture, et aux suivantes, on se dit qu'il faudrait leur mettre une bonne claque à tous. Mais ça ne changerait rien car c'est leur nature d'être comme ça, et en fait ils ne sont pas vraiment le personnages du roman, le personnage principal c'est, en creux, cette passion dévorante qui détruit tout. En plus, comme j'ai souvent envie de claquer les gens qui sont dans le stéréotype "on s'aime mais on se détruit" (genre les personnages de New York, New York) je me dis que ça doit être normal.

Concernant Dickens, j'en ai jamais lu, mais j'avais demandé l'avis du topic   et en effet ça m'avait pas mal refroidi cet aspect feuilleton qui peut s'arrêter un peu n'importe quand mais un jour je lirai du Dickens quand meme  
Pour les Hauts de Hurlevent (quand je l'ai acheté j'ai eu droit au bandeau "Livre préféré de la nana qui a écrit Twillight  " ) c'est quand même un roman qui dégage une force inouïe. Vraiment un bouquin unique je pense.
Mais c'est vrai qu'en y réfléchissant la littérature britannique du XIXe siècle ne peut pas rivaliser avec la nôtre (à part Byron et Walter Scott, mais ils sont surtout des icônes romantiques).

J'ai acheté Beignets de tomates vertes sur la seule base des notes Amazon ( ), et derrière y a marqué que c'est un best-seller parmi les femmes du monde entier    
 
J'aurais pas dû ?

Comment ils peuvent savoir que ce sont des femmes qui achètent ? Et qui lisent ?
 
Sinon oui pour la force des Hauts de Hurlevent, c'est indubitable, tout le livre est un grand ouragan, assez impressionnant. Mais je n'ai pas trouvé ça follement intéressant pour autant

J'ai lu que le chateau perilleux de Scott. C'est pas mal, mais si tout ses livres sont comme ça  
 
Faudrait que je lise Ivanhoe un jour.

y a une petite déco en haut de chaque chapitre  

J'ai vu l'image d'abord, puis en lisant au-dessus j'ai vu  
"Emmanuel Cuir  
Moustache"
   

Aucune littérature ne peux rivaliser avec la nôtre    
 
Sauf le romantisme anglais et allemand    
 
Byron, plus grand écrivain anglais amha  

En tout cas, au rayon auteurs français, se procurer du Pierre Siniac est devenu assez chaud.

Proust ne pouvait être que Français  

 
idem après mon premier abandon aux alentours des 150 pages, je retente ce we  

Je l'ai lu il y a une quinzaine d'années, et j'avais vraiment trouvé ça très chouette. Mais je fais partie des femmes du monde entier, alors  

Celui qui en douterait mérite beignes d'automates,certes.
Une quinzaine d'années, comme le temps passe.

 
Franchement je comprends pas   J'aime pas les livres difficiles d'accès, celui-là je l'ai trouvé facile à lire, et à la fois passionnant sur le plan historique (rien que de penser que la discrimination noirs/blancs existait encore récemment à Princeton, ville des prix Nobel, au moment où y vivait et travaillait Einstein...   ) et très prenant sur le plan purement narratif (personnages riches et attachants, l'intrigue qui se dévoile lentement...)
 
 

   
 
je vais peut-être le cacher sous du papier journal pour le lire dans le bus