Reprise du message précédent :

J'achète ceux que je ne trouve pas à la bibliothèque. Comme les nouveautés.  

J'ai tous les Zola par exemple. Ou les trucs à reconsulter comme des guides, les dictionnaires, etc.

Donc t'achètes des livres et t'en gardes, comme tout le monde ici. Et donc c'était pas une question sérieuse, "bro", c'était juste pour replacer ton troll d'il y a 3 mois qui n'était déjà ni drôle ni intelligent la 1ère fois.

Quel intérêt ? Tu les relis entre deux MP ?

Pour avoir une bibliothèque chez soit déjà   , j'adore regarder les livres que les gens possèdent chez eux.

Une seule ?  

Donc ta phrase de départ avait pas lieu d'être. C'est en ça que c'est lourd

Sinon pour revenir au sujet, j'ai fini il y a quelques temps 'Une mort qui en vaut la peine', le 2e roman de Donald Ray Pollock.
C'est un peu du même style que le 1er ('Le diable tout le temps'). On commence avec un aspect un peu chorale avec des personnages dispersés et différents, et on finit par un rassemblement. Au début on ne voit pas trop où ça veut en venir, et puis très vite on ne lâche plus le bouquin. Beaucoup d'humour noir, des personnages incroyablement décrits dans leurs horreurs et leurs faiblesses (voir leur débilité ), du cynisme, un peu de glauque, bref, j'adore définitivement cet auteur.  

My life, j'aime les livres, les avoirs, les prêter. Je viens de finir une bibliothèque, 5 étages par 2 m et j'ai à peine réussie à y  mettre les bouquins/BD en piles qui trainais   , et ça c'étais dans l'ancienne chambre de mon fils devenu bureau (la chambre pas le fils), ma fille (re)part le mois prochain, je sent que sa chambre prévue en atelier arts vas finir en bibliothèque également. Le salon est plein, je me suis mis à la liseuse mais pas madame et il reste des cartons dans le garage  

Personnellement j'aimerais bien avoir « une bibliothèque » au sens « une pièce dédiée qui s'appelle bibliothèque »

Quand j'étais gosse mon père en avait une alors qu'on créchait à quatre dans un trois pièces, mais ma mère lui a toujours reproché ses priorités dans la vie

C'est un peu le cas chez nous avec une vaste entrée "de maître"* dont on a condamné la double porte. Mais seulement un peu parce qu'outre les bibliothèques il y a une penderie, qu'il n'y a pas de fenêtre, que c'est un passage obligé pour aller dans l'une des chambres (donc effet couloir) et surtout que c'est trop étroit pour y installer des fauteuils. Bon, on dira que c'est une bibliothèque/dressing/couloir.  
 
* Pour une raison qui me dépasse, les HLM de notre cité, qui font partie de ces dizaines de milliers d'HBM (habitations bon marché) en briques construites tout autour de Paris avant-guerre comportent une entrée de service qui donne sur un couloir et une entrée de maître qui donne sur une petite pièce desservant le salon. Mon hypothèse : les architectes de l'époque étant tous de gros bourges, aucun ne savait qu'il était possible de vivre sans domestiques et qu'en conséquence une seule entrée pour un 2/3 pièces suffisait.

hwat the fuck l'entrée de service pour un deux pièces
Cela dit, deux des appartements que j'ai habités avaient deux portes (mais une neutralisée) pour une autre raison, qui est que Paris est plein d'appartements recollés tu prends deux studios et t'as un deux pièces, magie.

À part ça, j'ai lu Traduire Hitler, d'Olivier Mannoni. C'était sympa (enfin, façon de parler hein ), sans plus, parce que c'est assez léger et surtout que j'ai une petite idée du sujet vu que j'ai lu des interviews, des articles sur le sujet, Le Monde nazi, et que j'ai fait quinze ans d'allemand, compatissez avec moi svp.

Tout ceci tourne autour de l'édition critique de Mein Kampf, sortie il y a quelques années en France sous le titre Historiciser le mal. Traduire Hitler est un court essai en quatre mini parties, où l'auteur raconte son expérience. D'abord, l'envahissement de son espace par les nazis, vu qu'il a traduit à peu près toute la bande (Goebbels etc.) sa première expérience de traduction de Mein Kampf, et le fait que, une fois qu'elle est finie, on lui dise de la refaire Il parle aussi du battage médiatique de tous les côtés au moment où ça s'est su qu'un tel projet était en cours, et comment ses auteurs l'ont défendu. Enfin, il parle de la matérialité de cette traduction, puis il parle de ce qu'il voit de l'idéologie nazie, et de la syntaxe hitlérienne, dans le monde contemporain.

En gros, l'idée est que Mein Kampf a pour certains une sorte d'aura, et qu'il est considéré comme dangereux, que le republier serait fabriquer des nazis. L'un des arguments des historiens est qu'avec sa tombée dans le domaine public, il est plus dangereux de le laisser tel quel, mais surtout qu'il ne saurait convaincre que les convaincus, et que c'est un livre illisible.

Ça rejoint un problème dont il avait été question chez les traducteurs il y a quelques années : comment traduire les discours de Trump ? Et de fait, si on les traduit « à l'ancienne » on en fait un texte compréhensible, cohérent, sans les mots en majuscules et les répétitions, et on lui donne l'air normal. C'est un peu le cas avec Mein Kampf qui est plein de lourdeurs, de répétitions, de malapropismes, et dont on a donné des traductions soignées. Ici, l'objet est de le rendre tel quel. J'ai trouvé intéressante la partie où Mannoni donne des exemples, explique quelques problèmes en particulier, bitche sur le style de Goebbels en citant sa correspondance, etc. Sa deuxième traduction essaie de coller au texte, d'en rendre le fatras.

En passant, il y a aussi une anecdote marrante sur comment il a convaincu Corbière (face à qui il s'est retrouvé sur un plateau de TV pour en débattre) du bien-fondé du projet. (En lui faisant lire une critique absolument outrée d'un travail précédent du même genre et par les mêmes personnes… et en lui disant après que la critique était par Faurisson lol.)

La dernière partie du livre est assez déprimante, personne ne sera surpris.

Je suis en train de finir "Pilote de guerre" de St Exupéry, c'est vraiment bien.
Je ne savais pas trop quoi en penser a priori (mais j'avais récupéré le titre sur ce forum sans aucun doute), je ne savais plus pourquoi je l'avais noté dans un coin.
Maintenant, je sais.
Au travers d' UNE mission, St Ex décrit la débâcle de 1940. Ce n'est pas guerrier, ni pacifiste, seulement humaniste (amha, je ne connais pas St Ex dans ses autres livres sauf Le Petit Prince que je n'avais pas aimé ado, mais bien aimé à lire avec ma fille de 8-10 ans).
C'est limpide, même si ce sont principalement des réflexions pendant sa mission, avec peu de dialogues. Ses réflexions sont empreintes de tant de sobriété, d'humanisme, de sagesse, malgré son âge à l'époque des faits, j'en suis assez baba. Mais sûrement n'ai-je pas assez lu ce genre de personnage, car ça a dû être un personnage (désolé je n'ai pas lu sa fiche wiki ).
Il me reste 30 pages, je n'aurais pas dû lire si vite, j'aurais dû un peu plus profiter...

Oui. Dis moi quels livres tu as dans ta bibliothèque, je te dirai qui tu es.

Sur Hitler, y'a pas mal de bouquin de témoignage intéressants,  de personnes de son entourage.
 
Si ça vous intéresse,  je peux indiquer les 2 ou 3 qui m'ont le plus plu. Je les ai enchaînés à une époque. Ainsi que les témoignages sur les camps.

Ça m'intéresse, merci.

Pas ceux sur les camps, depuis que j'ai des gamins, je suis complètement incapable de lire des bouquins dessus. Je transpose trop.

Réfléchir ? Tu lui en demandes trop.

Moi j'arrête avec les nazis pour un moment, je commence à être bien au courant et c'est pas ouf pour être détendu

Prochaine étape, du même auteur : Terre des hommes et Citadelle. Je suis de ceux qui sont sensibles à son style et à ses axes de pensée, pour moi ce sont des bijoux.

J'ai terminé Les fureurs invisibles du cœur de John Boyne, qui raconte toute la vie d'un irlandais, de quelques mois avant sa naissance jusqu'à sa mort dans les années 2000.  
Le livre est dédié à John Irving, la 4e de couv évoque John Irving... J'en ai lu un il y a un longtemps, et effectivement, j'ai tendance à croire que c'est vraiment très proche de John Irving.
Très proche mais... moins bien je dirais. Enfin pas moins bien, mais un peu maladroit, un peu grossier. Le style est un peu grossier, certaines idées sont grossières, certaines coïncidences sont grossières, bref ça manque de finesse. C'est en revanche moins fantasque qu'Irving, et ça ça ne m'a pas déplu, parce que moi les ours savants hein...
Il est beaucoup question d'homosexualité dans le livre, ainsi que de la très catholique société irlandaise. On voyage un peu à Amsterdam, à New York aussi.
Une lecture agréable finalement, sans être le grand livre que j'avais imaginé.
 

 
Mais ouais, ce putain de rêve. Avec une pièce tout en bois, un peu comme la librairie de Christopher Lee dans Hugo Cabret

Celle-ci m'irait bien (les fenêtres de l'autre côté de la pièce offrent une vue sur le lac d'Annecy en contrebas)    
 

Alors le bouquin sur le sujet qui m'a le plus captivé est celui de l'interprète de Hitler :
 
https://www.fnac.com/a11268990/Paul [...] vec-Hitler
 
Vu son poste, il a assisté à toutes les grandes discussions,  Pétain, Musssolini, etc. Il peut donc relater ce qu'il s'est vraiment passé. Un livre historique !

 
Erf, on peut presque acheter un poche et un broché pour le prix de l'ebook

Le broché est en occase mauvais état. Quand il était encore dispo il coûtait 23 € en neuf.

Ça a l'air intéressant, merci pour la reco !
Sinon, quelqu'un déjà lu le journal de Goebbels ?

Je ne sais pas si j'irais lire les sources directement en tant que non historien.

J'aime beaucoup l'approche de nos trois mousquetaires Chapoutot, Ingrao et Patin qui vont plutôt laisser de coté les très grandes figures du nazisme – qui selon leurs dires ne sont pas aussi centrales que l'on croit dans le dispositif organisationnel, tant le nazisme n'est pas une structure verticale parfaitement réticulée et ordonnée comme les nazis le donnent à voir dans leurs films de propagande mais plutôt une multitude chaotique d'agences et d'acteurs en compétition les uns avec les autres – pour plutôt aller voir ce qui se passe dans l'arrière boutique, à des échelons moins élevés, ceux qui ont véritablement fabriqués les outils de domination : juristes, groupes d'intervention à l'est, diplomates, hommes d'affaire.

Si je devais quand même lire une monographie sur Goebbels, j'irais plutôt vers la biographie écrite par Peter Longerich.

Sinon rien à voir avec Goebbels mais je conseille L'ordre du jour d'Eric Vuillard pour rester dans le même sujet. C'est rapide à lire et le ton mordant et l'ironie m'ont énormément plu.

C'est justement parce que j'ai lu le dernier Chapoutot que je demande pour le journal de Goebbels Il le cite très régulièrement dans le bouquin, et ces passages me semblaient intéressants.

Et je mets ta reco de Vuillard dans ma liste, merci !

Fini La Griffe du Chien de Don Winslow que j'avais mentionné un peu plus haut.

Très rythmé, beaucoup d'action, beaucoup de dialogues, un peu confus parfois.

J'ai trouvé ça pas mal, sans plus. Je ne suis pas vraiment convaincu de l'interêt de lire ce type de livre par rapport à simplement regarder une saison de Narcos.

La griffe du chien est sur ma table de chevet depuis 3 ou 4 ans je crois.
J'ai dû lire 70 ou 80 pages mais j'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, je m'y perdais... Comme j'en avais entendu du bien il est là toujours, avec mon marque page. Je me dis que peut-être je l'avais entamé dans de mauvaises conditions et que c'était pour ça que j'avais pas accroché.
Mais jamais j'ai envie de m'y remettre

Quelqu'un a lu Wild de Cheryl Strayed ?  
 
C'est legit ou un bouquin de bonne femme ?

Lu et bien aimé, ses péripéties sont assez marrantes, il y a aussi une partie autobiographique un peu plus sombre, au final ça se lit bien (même si je ne vois pas trop le style que désigne 'bouquin de bonne femme" ).

Je sais pas bien non plus ( ) mais je me représente ça comme de la littérature légère, très axée sur les sentiments et/ou la romance, sans grande consistance ni vraie valeur littéraire mais facile à lire à la plage.

Et un bouquin de mec, ce serait quoi ?

Bienvenue en 2025...

 
Non ça n'est pas vraiment léger même si c'est souvent drôle, il s'agit d'un récit de reconstruction personnelle. C'est un très beau livre même si ça n'est pas vraiment de la littérature.

Question sérieuse, c'est pas la définition de "chick lit"? Ou c'est encore autre chose?
Ceci dit on est d'accord qu'en Français on a déjà "roman de plage" ou "roman de gare" pour de la littérature "facile à lire" (ce qui ne veut pas dire qu'elle soit mauvaise, à mon sens...)

 
?
 
(aucune idée en vrai )

Je suis d'accord avec Chat GPT:
 


 
à quoi on sert, p'tain  

Moi pas. Synthèse complètement conne et réductrice, qui plus est sans rapport avec la discussion. Quand igo2001 parle de "bouquin de bonne femme", il n'y a pas à interpréter en disant que "l'on préfère dire blablabla". Ce qu'il veut dire, c'est "un bouquin de merde pour ces connes de bonnes femmes", point barre. C'est du même niveau que quand il parle de Kessel en disant que c'est un auteur gay. C'est juste ses trolls de viriliste en carton.