Reprise du message précédent :
Ca, en plus, gagne vraiment à être lu deux fois. Ado, on est encore assez proche des enfants pour s'identifier à eux, et une relecture à l'âge adulte ou on peut mieux apprécier la vision des adultes et le récit au global.
Le téléfilm est bien kitschouille (le côté "richou années 80" des persos n'aide pas beaucoup ) mais il a du mérite pour adapter un récit pareil de manière assez fidèle.
 

C'est plutôt vers le milieu.

C'est pour souder les liens et pas mourir puceaux

Oui pour créer une connexion. Perso ça m'avait pas choquée plus qu'autre chose à l époque.

Si, c'est quasi à la fin du livre

, mais dans l'histoire, chronologiquement, c'est évidemment vers le milieu.

Je le remets, Robin Cook est un maître dans le noir.
La trilogie de Winslow ( griffe du chien, cartel, la frontière)
Lehane
Joe Nesbo avec Harry Hole
En français j'ai beaucoup aimé DOA
..

Leur premier combat avec ça. Donc c'est au début du second tome.
Le livre se clôture avec le long dernier combat.

Je l'ai lu en 2023 et il me semblait bien que cette scène se déroulait à la toute fin de Ça. J'ai vérifié sur ma liseuse histoire de ne pas dire de connerie et mes souvenirs sont bons car ça ( ) se passe au chapitre 22 "Le rituel de Chüd" (à 94% du roman)

Il y a ensuite un dernier chapitre, le dernier intermède et l'épilogue.

Ah ok .

Le téléfilm (pas vu les deux films récents) déroule l'histoire dans l'ordre chronologique donc la confusion vient peut-être de ça
(évidemment cette scène n'y est pas, même pas suggérée mais du coup le premier combat avec ça arrive au milieu du film. Enfin, il me semble. Je ne l'ai pas regardé depuis plus de 10 ans )

A vrai dire je sais plus
Faut revoir et relire  .  Concernant le tvfilm je trouve qu'il n'était pas parfait mais il y avait un charme, surtout les scènes avec les enfants. Les films récents non....

 
Je l’avais lu un peu àres toi qui m’avait donné envie il me semble, c’était une vraiment bonne surprise, mon souvenirs de cette histoire c'était mon traumatisme d’avoir regardé le film en secret vers 10 ans    
 
Suite à ça j’avais essayé marche ou creve sur les conseils d’une amie, jamais pu le finir.  
 
Faudra que je rentente du King à l’occasion.

Attendez j'ai pas bien compris, vous dites qu'il y a un gang bang entre les gars et la nana du groupe de gamins dans Ça de Stephen King ?    
 
Comment ça s'insère dans l'histoire, je pige pas bien ? Aucune trace de ça dans le téléfilm, ni le film récent.

Lis le bouquin, non seulement tu comprendras (ou pas) mais en plus tu verras que c'est 10 fois mieux que les adaptations

D'ailleurs -j'ai cherché ça ce matin en lisant cette conversation- King fait partie des 5 auteurs les plus adaptés au cinéma (on s'en serait douté), mais savez-vous qui sont les 4 autres ? (spoiler du spoiler : pas vraiment de surprises )
 

Bon, j'ai pour l'instant mis de côté Abysses de Frank Schätzing. La thématique un peu SF façon "la nature prend sa revanche sur l'homme" a l'air intéressante, et puis cette année j'avais vraiment envie de me lancer dans des gros livres. Le problème c'est que
• le livre est énorme, ça n'avance pas, l'auteur perd son temps à décrire n'importe quoi alors que ce qui nous intéresse c'est pourquoi les baleines ne sont pas là cette année
• le livre est mal écrit/mal traduit j'en sais rien c'est de l'allemand, c'est rare que je me rende compte de ça mais même le rythme de certains paragraphes est nul, c'est tout plat, c'est tout pareil, même le *rythme* m'ennuie en fait
• le côté pré me-too (passez-moi l'expression, vous allez comprendre ) est *infernal*, le scientifique renommé ne peut pas s'empêcher de commenter le physique de sa collègue À CHAQUE FOIS qu'il la voit (c'est-à-dire tout le temps), il ne peut pas s'empêcher de se dire "hm celle-là j'en ferais bien mon quatre-heures" et puis 3 lignes sur son physique plus loin "moui en fait non je sais que ça ne collerait pas entre nous, elle est bien trop énergique pour moi" – oui parce que bien sûr elle est jeune et lui c'est un vieux beau de probablement 20 ans de plus qui parle bagnoles résidences secondaires et cave à vins, AU SECOURS
Je lisais péniblement 25 pages par jour, il fait 900 pages ; j'ai abandonné à la 150 pour le moment. Pas sûr de reprendre, c'est dommage le sujet a l'air intéressant mais c'est vraiment trop long à se mettre en place, purée en 150 pages on a juste découvert des vers au fond de l'océan et des moules qui s'accrochent bizarrement aux bateaux, sérieux 150 pages pour en arriver là ?  
C'est étrange, j'ai l'impression que c'est écrit de façon ringarde en fait. Ça doit être le personnage qui me fait dire ça, ce vieux ringard.
(Ça me fait encore plus chier quand j'ai payé cher le livre j'avoue. )

Tim Curry faisait un très bon pennywise
Le premier film récent est plutôt pas mal, le 2ème raté pour moi

J'ai terminé Touchez pas au Gribsi d'Albert Simonin, à l'origine notamment des Tontons Flingueurs et de polars noirs à la française.  

On croise des malfrats sur le retour qui voudraient se ranger, mais qui sont sans cesse rattraper par des affaires à régler et des vieux amis à aider.
C'est pas facile à lire, Simonin déployant des trésors d'argot pour faire parler ses personnages - d'autant plus que le récit est à la première personne. J'ai pris le parti pris de me plonger dedans sans chercher à saisir pleinement les sens de certaines expressions, et j'ai l'impression d'être passé à côté de quelques trucs    
 
En tout cas, il semble tellement éloigné ce monde, celui du Montmartre des années 50 et des truands brutaux mais plutôt réglos au fond.

 
Une partie de cet argot a été purement inventée par Simonin (contrairement à ce que prétend la fiche wiki qui ne lui rend pas justice), un auteur fantastique qui a pâti de se retrouver dans l'ombre d'Audiard (qui lui n'aimait pas qu'on lui fasse de l'ombre ). Certaines de ces expressions de son cru seront ensuite adoptées par le milieu, de la même manière que les mafiosis seront influencés par le cinéma US qui leur renvoie une image valorisante qui les mythifie (cf Gomorra de Saviano ou le docu A Very British Gangster pour l'équivalent UK). Le plus persistant de ces mythes étant d'être "plutôt réglo" (ou "honorable", version mafia) mais attention, seulement l'ancienne génération, celle du héros du bouquin. Les milieux criminels n'ont jamais eu le moindre sens de l'honneur et n'ont jamais cherché à être réglos.
 
C'est un motif récurrent dans le polar littéraire et cinématographique depuis les années 30 : la nouvelle génération qui ne respecte plus rien et de mon temps on était des meurtriers, dealers, proxénètes ou braqueurs décents, ma pauvre dame. William Burnett a écrit plusieurs polars magnifiques dans les années 40 sur ce thème du vieux truand déphasé par le milieu qui a bien changé.
 
Il y aurait un bouquin à écrire sur ces auteurs qui ont forgé l'image du polar français des années 50 et 60, presque tous anciens collabos, pour certains avec un passage par la case prison (Simonin, Giovanni et j'en oublie) ce qui leur a permis de s'imprégner du milieu (quoique pour Giovanni il était déjà dedans avant la taule), tous influencés par les auteurs US de la Série Noire (tous les Nestor Burma de Malet, évidemment, mais Les tontons flingueurs lui-même doit bien plus au Bikini de diamants de Charles Williams qu'à Grisbi or not grisbi de Simonin qui scénarise son propre roman).

Stephen King s'est diversifié depuis des années (même si certains ont du mal avec ça ).  
Bon il reste dans le côté obscur de l'être humain, mais il y a des choses bien différentes à lire :
- Différentes saisons : 4 "grosses nouvelles/petit romans" donc 3 ont été adaptées en films :Les évadés, Stand by me, Un élève doué. A part les évadés, ça reste des histoires d'horreur mais sans surnaturel. (Et il n'y a pas vraiment d'horreur dans Les évadés. Ca reste "dur" mais y'a pas de cadavres sanglants partout )
- Colorado kid : une histoire sans résolution. King explique souvent en préface/postface que pour lui, c'est l'histoire qui compte, et que mettre une fin, une résolution, c'est souvent juste le signal pour dire que faut fermer le livre (ça sent l'excuse pour toute les fins pourries dont il nous gratifie ). Du coup il a écrit un livre incroyablement frustrant parce que... On a les éléments, mais pas assez pour en faire même notre propre conclusion
- La ligne verte : Comme le film  
- 22/11/63 : Que se passe-t-il quand un homme découvre un passage dans le temps qui l'emmène toujours en 1958, et décide de rester dans le passé pour empêcher l'assassinat de Kennedy? C'est la question centrale (c'est pas un spoiler, vu que c'est le TITRE du livre ) mais c'est une excuse pour King pour revisiter le passé avec la vision désabusée d'un homme des années 2000; le consumérisme, le raciste systémique, la misogynie, etc... le passé en prends pour son grade
- Billy Summers : Quand un tueur à gage "éthique" (il n'accepte que les cibles qui sont des criminels ) se fait trahir par un de ses commanditaires, comment réagit-il?
- la série Bill Hodges (Mr Mercedes, Carnets Noirs, Fin de Ronde) qui sont des romans policiers.
- Running Man (sous le pseudonyme de Bachman), un roman scifi/quasi cyberpunk ou un homme participe à un jeu télévisé mortel pour sauver sa famille.
Et les recueils de nouvelles, si tu préfères les nouvelles, proposent un panel d'histoires vraiment variés.
Le Bazar des mauvais rêves par exemple, il y a plusieurs nouvelles qui sont de pure tranches de vie, dont on dirait même qu'elles sont tirées d'un livre plus gros. Rien d'horrible ni de surnaturel dans le récit de deux familles qui font un concours de feux d'artifice pour le 4 juillet

Pépite que cette excellente nouvelle, une chasse à l'homme très réussie. À la suite de quoi son adaptation en 1987, ratée, façon peplum avec des collants :
 

 
Remake pour 2025 semble-t-il ...  
 

Hello,
J’ai dévoré les 4 premiers tomes de la saga des Cazalet et j’attaque le 5eme et dernier tome.
Je me suis attaché aux personnages et j’ai adoré le style de l’autrice.  
Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le point de vue des différents personnages.
 
Auriez-vous des titres à me recommander après la lecture des Cazalet ?
 
Merci d’avance !

Les Forsyte?
Sinon les Jalna, peut être un peu plus ancien à trouver mais c’était vraiment pas mal.

Tiens, puisque j'ai cherché ces chiffres pour une discussion sur le topic BD, je les reposte ici : En 2024 en France, 340 millions de livres vendus, pour un chiffre d'affaires global de 4,3 milliards d'euros. Mais il paraît que les gens lisent plus. Pour donner une idée, Le CA de la musique enregistrée (en incluant le streaming) est d'1 milliard pour la même période.

Lu Corps et âme de Frank Conroy la semaine dernière.

Un peu déçu étant donné que c'est un roman qui est régulièrement placé dans les listes d'incontournables. Ca se lit facilement, ce n'est pas désagréable, mais je n'ai pas vraiment créé de lien émotionnel avec le personnage principal.

L'impression d'une lecture un peu vaine (700 pages, quand meme. )

il serait intéressant de mesurer le nombre de "signes" vendus pour évaluer la quantité de lecture effective (vs bd, mangas...)

Non, sauf à détailler la longueur des mots et même comme ça, ce ne serait pas pertinent.
 
Le temps passé à lire n'indique rien de la qualité du contenu.

Bon après, "acheté" ne veut pas dire "lu".

Les 4 premiers Bachman sont magistraux,   il faut aimer, mais Rage, Marche ou Crève, Chantier, et Running Man, y'a rien à jeter... si on aime le style.
La peau sur les os c'est du King. Du bon King mais c'est clairement différent. Et Les régulateurs, c'est une expérience encore différente  

 
Je vous demande de vous arrêter

Intéressant seulement pour ceux qui considèrent que lire une BD n'est pas une "lecture effective", ce qui est une idée bizarre dont la motivation m'échappe. Je n'ai pas trouvé les chiffres 2024 mais en 2023 75 millions de BD ont été vendus.
 

Non, mais presque toujours. Par contre, une blinde de livres sont lus sans avoir été achetés.
 
Edit : outre l'occase, le piratage et les livres partagés avec le cercle familial/amical, il y a les médiathèques :
 

10 millions de prêts pour 164 bibliothèques, sachant qu'il y a environ 15000 biblis en France, ça ferait pas loin de 900 millions de livres prêtés.  

Pour ce qui est de l'idée bizarre, de facto il y a quantitativement moins de temps de lecture dans une BD que dans la majeure partie des livres non illustrés. Je veux bien que ce ne soit pas le cas en comparant une BD très chargée en texte à un roman de plage écrit en police 32, mais il me semble qu'en moyenne le fait se vérifie.

Tiens c'est marrant car je viens de refermer une BD empruntée en médiathèque et lue en moins d'une heure et Babelio me compte ça dans mes stats de lecture 2025 et ça me gène un peu en effet

Je peux lire une BD aux 2/3 en faisant caca

Et qu'est-ce que ça change, qu'il y ait 75 millions de BD sur les 340 millions de livres neufs vendus dans une seule année ? Je sais bien que ça défrise les déclinistes et les élitistes mais on lit énormément partout en France et on a le plus gros réseau de librairies par habitant au monde (merci la loi de 81).

Si tu lis des merdes, c'est normal.

Je trouve ça plus pertinent de mesurer fidèlement les phénomènes dont on parle, surtout s'ils sont débattus par des statistiques. Quant à la légende (urbaine ou non) de la baisse de la lecture en France, cette idée est systématiquement combattue par des volumes de vente. Si la croissance du marché s'accompagne d'un basculement de la littérature vers le manga, les livres de cuisine ou de coloriage, l'argument me semble faible, même si on se cantonne aux signes ingurgités et qu'on évite le sujet de la qualité de la langue.
Parce que sinon, autant faire plus simple et dire que la jeunesse n'a jamais autant lu si on est prêts à comptabiliser les messages snapchat.
 
Désolé si j'ai touché à un totem. Bonne soirée.

Un totem.   Le plus gros cliché sur le monde du livre, que j'entends à répétition depuis 5 décennies. Allez, pour les autres, ceux qui n'ont pas besoin de se valoriser en s'imaginant élite en voie de disparition, réjouissez-vous, il y a au moins un domaine où la France est championne.

   
Je me doutais un peu que mon commentaire allait faire réagir , et je suis pas dupe, on sent que Simonin idéalise au fond certains de ses truands. Après, c'est certain que ça parlait mieux dans les bas-fonds de Paris dans les années 50 que dans les quartiers chauds aujourd'hui, où ça grogne plus qu'autre chose.
 
D'ailleurs, concernant l'argot inventé de Simonin, ça m'étonne à moitié, mais j'ai rien trouvé sur le sujet à part 2, 3 articles évoquant son passé trouble - légitimant de ce fait sa connaissance du parler des malfrats parisiens.
 
J'en ai profité pour regarder "Touchez pas au Grisbi" et franchement, j'ai beau régulièrement être rangé dans la catégorie turbo-réac-faf par 3/4   du forum, je peux dire que ça m'a filé des boutons de voir les comportements et les attitudes dégueulasses de Gabin avec la gent féminine : ça pelote, ça gifle, ça méprise avec des airs de vieux lion.

Tiens, tu me fais penser à un autre cliché du romantisme noir : la pute au grand coeur. Qui peut éventuellement se prendre une avoine parce qu'elle a disrespecté son homme mais sinon globalement tout va bien c'est une bonne gagneuse pas à se plaindre et elle est plus heureuse à faire le trottoir qu'à bosser à l'usine.