Reprise du message précédent :

Lu, totalement oublié. Ça t'aide ?

Pareil, en février 2018. Noté 6/10, donc correct sans plus  

J'avais dit ça ici :

Moi j'avais préféré la 1ère partie justement, puis déçu par la seconde où tout le côté cours, philo grecque, perso du prof étaient zappés alors que je m'attendais à ce que ce soit approfondi au contraire.

Tant que j'y suis mes dernières lectures :

L'Arabe du futur, tome 5 : on a perdu la Syrie, c'est très axé sur son adolescence et ses années collèges en Bretagne, avec ses problèmes familiaux à coté. Il n'y a plus le coté original de sa vie au moyen-orient, la vision du très jeune enfant, le père n'est presque plus là et c'était le personnage le plus extravagant. Toujours parfois drôle et bien raconté mais c'est moins intéressant. Une bonne lecture mais le moins bon des 5 je trouve.

Dans la forêt de Jean Hegland : le monde s’effondre et deux jeunes sœurs se retrouvent isolé dans leur maison en pleine forêt. J'ai lu pas mal de commentaires, enfin une vision de fin du monde réaliste, écologique toussa... mouais. Je pense que niveau réalisme c'est largement ouvert à discussion et de toute façon je l'ai pris davantage comme une sorte de conte, l'aventure de ses deux sœurs et un troisième personnage qui serait la nature. Au final j'ai plutôt bien aimé, mais pour le récit et le roman tout simplement.

L’Odyssée des gènes de Évelyne Heyer. Un essai d'une scientifique française qui se sert des gênes pour expliquer le peuplement de la terre par l'Homme. L'histoire des migrations, d'où l'on vient géographiquement, les branches humaines disparus et leurs mélanges, comme l'environnement peut influer sur notre ADN, etc... Très accessible et très intéressant surtout sur la première partie, ensuite ça se répète un peu sans grande valeur ajoutée - on reprend ce qu'on a déjà expliqué et on l'applique ailleurs - mais enrichissant dans son ensemble.

Comme moi donc    

Oui   c'était par rapport au 1er posteur.

Merci de vos réponses ! Je suis toujours en pleine hésitation.

J'ai la même question pour Le petit copain  
 
Ton message me donne envie de relire LMDI. Je l'avais adoré étant ado, je me demande si je risque de trouver ça chiant et prétentieux aujourd'hui  
 
(J'ai beaucoup aimé Le Chardonneret même si le style de Tartt m'agaçait parfois.)

Pas de souci avec le style ici, c'est surtout la longueur qui me barbe. Je n'ai plus trop de souci à abandonner un livre, je le fais de temps en temps, mais là j'en suis presque à 400p, c'est bête.

 
 
Ouais, je vis la même chose avec "Le carnet d'or" de Doris Lessing

Comment peut-on s'ennuyer à la lecture du Carnet d'or ?...  

J'imagine que ça dépend des goûts et des couleurs

C'est un livre qu'il FAUT avoir lu et aimé.  

/ cross-topic

C'est une énorme arnaque : non seulement c'est pas en or mais toutes les pages sont déjà imprimées, on peut même pas s'en servir comme carnet.  

Mauvais libraire !  

J'ai essayé deux fois, j'ai baillé deux fois

Piège des couts irrécupérables

La première partie t'a ennuyé, la seconde semble encore pire, tu sais au fond de toi la bonne décision à prendre  

Après ça dépend aussi de l'investissement qu'il reste à mettre : si c'est 200 pages et que tu lis 100 pages par jour, autant finir. Si c'est 500 pages et que tu lis 25 par jour, abandonne.

C'est exactement ça, c'est drôle.
 

Disons 300 / 50. Pas fou, mais largement le temps de lire un Nick Hornby que je viens d'acheter par exemple.

Ne va pas te torturer encore une semaine, abandonne.

Ah mais c'est pas une torture, c'est juste long.  
Et autant la première partie je me dis "c'est long parce que tu sais comment ça termine puisque c'est la première phrase du livre", autant la deuxième c'est l'inconnu !

Drap

 
 
Pax est très très bien, aussi bien que Robot Sauvage  
Tu peux aussi tenter Violette Hurlevent
 
Je sais pas si tu pourrais être libraire, mais tu pourrais être bibliothécaire jeunesse c'est certain  
 
Sinon, je suis en train de lire Betty de Tiffany Mc Daniel, et j'ai le dernier Sandrine Collette qui m'attend ensuite  

J'avais vu à la sortie, la couv est extra ! Je l'ajoute à ma liste.

C'est gentil.
C'est un genre de rêve (mes deux passions, le livre et le rangement ! ), mais il faut passer un concours qu'il faut préparer longtemps et je ne m'en sens pas tellement capable "à mon âge". (Pour un poste que tu n'es pas certain d'avoir, en plus, enfin je ne me souviens pas trop bien comment ça fonctionne. )

 
Si tu veux des infos n'hésite pas

Je viens de terminer "Le rouge et le noir".
C'est une histoire improbable, un peu long et chiant à lire j'ai trouvé. Mais je suis content de l'avoir lu pour ma culture personnelle.  

ah, tu trouves ? Pourtant elle est réellement arrivée (affaire Berthet).

 
Oui, c'est vrai. Mais le caractère de Julien Sorel qui

J'ai trouvé ça too much.

Sinon, j'ai les 2 bouquins suivants :
 
Au revoir là-haut / Pierre Lemaitre
Les Thibault. 1 / Roger Martin du Gard
 
Un retour là dessus ? Je commence par lequel ?

J’ai beaucoup aimé Au revoir la haut. C’est spécial mais j’avais bien apprécié le style.

   
 
Je n'ai pas vu le film, car je n'aime pas Dupontel. Comme ça je vais découvrir l'histoire.

Mathilde a la tête farcie des idéaux romantiques de son époque. La reine Margot, tout comme Mary Stuart, étaient à la mode et on brodait des légendes noires à leur sujet. Et les héros de Stendhal ne veulent pas devenir vieux, tranquilles et raisonnables, ça chiffonne beaucoup de lecteurs, je ne sais pas pourquoi  
 
Voilà, donc vu que j’ai beaucoup aimé les Thibault, tu devrais lire Lemaitre

Ne lis pas la 4e de couv d'Au revoir là-haut, ça m'a pourri le livre (de mémoire).

Les Thibault, je l'ai lu pendant le confinement, c'est génial. Si tu aimes l'Histoire de la 1re GM (enfin surtout l'avant-guerre), c'est un plus. J'ai adoré de bout en bout.

+1
 
Apres, c'est un bouquin bizarrement construit je trouve. Le premier tome (l'enfance des frères) a assez peu de rapport (dans l'histoire et dans le rythme du récit) avec les deux suivants (l'avant première guerre mondiale). Un peu comme si l'auteur avait décidé de changer de sujet en cours de route.

Oui, j'aime.  

Tiens, je manquais d'inspi, je viens de me commander les 3 premiers tomes des Thibault.
Je viens de finir Lady Susan d'Austen, très sympa et caustique parce que Barry Lyndon m'a gonflée (j'ai pas la patience du style emphatique de Thackerey en ce moment).  
Là je suis sur La reine des pommes (winkwink @ Bora)

Westlake disait que les meilleurs polars des années 60 ont été écrits dans les années 50 par Chester Himes. En non polar, mamie Mason est excellent, aussi.

C’est un auteur qu’on trouve en VF mais très galère à trouver en VO, certes on connaît l’histoire avec la série noire mais sérieux, qu’est-ce qu’il fichent chez Library of America, c’est honteux  
Bizarrement, Burnett est introuvable également et il était édité par la série noire, Burnett ? Non - alors, c’est quoi ces politiques éditoriales pourries  
Certes, si j’étais moins snob, je pourrais le lire en VF, mais j’ai pas super confiance dans les traductions série noire, elles n’ont pas bonne réputation
 
Edit : Ah oui, avant de me laisser distraire par votre conversation, j’étais passée pour dire que les nouvelles que Maupassant a écrit sur la guerre de 70 sont inouïes. Boule de suif, Mlle Fifi, Deux amis, La Folle. Cruel et percutant. D’après Pléiade, il les écrivait en partie par anti-militarisme, pour dire « plus jamais ça », à contre-courant de l’esprit revanchard qu’il sentait monter autour de lui. Bon, personne ne l’a écouté (cf Les Thibault)

J’ai lu :  
- Flic de Valentin Gentrot : j’aurais aimé que ce soit plus long car il raconte pas mal d’anecdotes intéressantes. Après le livre ne m’a pas surpris plus que ça, j’avais entendu ce genre de témoignage auparavant.  
 
- La Familia grande : un beau livre hommage pour sa mère. Dommage qu’au final on ne retienne que ce que son frère a subi.  
 
- Contagion : j’ai trouvé que ça partait un peu n’importe comment par moment, mais ça se lit.

J'avoue que je suis un peu dérangée par la traduction. Pas qu'elle soit mauvaise, mais retranscrire le vocabulaire populaire des noirs du Harlem des années 50 doit être absolument impossible sans une bonne dose de créativité. Pour le coup, je n'ai pas cette très désagréable sensation que donne un mauvais travail quand on devine le mot original et que le traducteur a fait un compromis parachuté. C'est fluide et imagé, mais ça ne ressemble à rien de connu (et en même temps, traduire ça par de l'argot de banlieue parisienne de la même époque n'aurait eu aucun sens), du coup on a presque l'impression de quelque chose de très loin de la réalité comme de la SF, mais sur un récit tout à fait réaliste.
Je serais vraiment curieuse de le lire en anglais parce que je n'arrive pas du tout à me représenter la manière dont c'est écrit.