Reprise du message précédent :

J'ai beaucoup aimé l'histoire (facile mais efficace) et le contexte, niveau style oui ça n'a pas spécialement d'intérêt.

C'est pas tant qu'il n'a pas d'intérêt, c'est que parfois le texte me "gêne". Mais j'ai du mal à comprendre pourquoi.  
Je pense que je le lirai, comme tu dis l'histoire et le contexte ont l'air intéressants. Mais c'est un trop gros livre pour moi en ce moment je crois.

 
ça me dit grave quelque chose cette histoire de abeille/abbaye... le ou les enquêteurs: plutôt garçons? filles? enfants? ados? adultes?
assez ancien : années 60 ?  avant? après?
plutôt un roman français a priori?
 
Et là j'ai les glandes parce que j'ai clôturé ma propre enquête de recherche de livre lu il y a 30 ans il y a quelques mois et je vais me relancer dans une autre (si vous cherchez l'histoire de deux jumeaux qui visitent la maison de leur oncle et qui se rendent comptent que le temps passe plus vite dans le cabanon de jardin, il s'agit de "singularité" de William Sleator. De rien. excellent livre jeunesse par ailleurs)

S'il l'avait réellement assumé, il n'aurait pas fait autant de corrections lors des réimpressions puis une blinde pour la parution en poche. Mais peu importe, ce n'est pas mon propos, je n'ai aucun problème de principe avec les anglicismes et néologismes (j'en ai avec les barbarismes, mais bref) j'estime qu'en littérature la langue peut être bousculée. Et je n'ai vraiment, mais vraiment aucun problème avec toutes les invraisemblances du livre (à commencer par le personnage principal) puisque c'est un roman, pas un livre d'Histoire.
 
Je pointe simplement une institution rance qui beugle à longueur de temps sur la soit-disant dégradation de la langue française, veut donner des leçons de grammaire à chacun, crée des tempêtes dans un verre d'eau sur un mot ou un autre, comme avec ces ridicules débats sans fin sur les désinences féminines (et sans faire le boulot pour lequel nous les payons) puis décerne son Grand prix à un ouvrage écrit dans un français approximatif. Justification de Littell ou pas, le client qui voit le bandeau rouge "Grand prix de l'Académie française" s'attend à un livre qui ne nécessitera pas des centaines de corrections ultérieures (de mémoire, je crois qu'ils ont atteint en tout les 2000 pour l'édition définitive en Folio).
 
Mais encore une fois, l'entregent a joué, d'abord celui de Gallimard, éditeur de nombreux académiciens, et dans une moindre mesure celui de Richard Millet, l'éditeur des Bienveillantes, qui n'était pas encore passé à la droite de Zemmour et bénéficiait encore de la bienveillance de son clan et du prestige de ses propres livres.
 

 
Et Balzac, il faisait combien de corrections ?
 
Mais sinon sur l'académie institution rance je suis d'accord, simplement que c'est pas la peine de taper sur l'un des rares livres qui méritait effectivement leur prix

en parlant d'académie française et d'anglicisme, je vous laisse lire leur article sur le mot "followers" et l'expression qu'elle préconise à la place:
http://academie-francaise.fr/dire- [...] nglicismes
 
(je pense-j'espère- que c'est ironique)

Suiveurs, c'était pas assez compliqué

J'adore l'idée d'utiliser acolyte pour follower en tout cas !
Mais on entend parler de ces gens uniquement pour leurs traductions marrantes j'ai l'impression, non ? C'est sûrement pour ça qu'ils ne risquent pas d'arrêter.
 
C'est rigolo je me retrouve par hasard sur ce site pour la deuxième fois cette semaine ; je trouve qu'il ne fait pas très sérieux, j'attendais autre chose d'une institution pareille.  
Eh ! Y a Alain Finkelkraut dans les membres, c'est pas un mec très douteux lui ? (Je connais rien à l'actu, c'est pas un genre de Zemmour ? )
Y a Amin Maalouf quand même. Et 2 3 noms que je connais dis donc, je m'y attendais pas.

Et "moutons" trop provincial

 
   
 
Finkie c'est un peu un nationaliste à l'ancienne, pas vraiment méchant mais qui voit tellement de l'antisémitisme partout qu'il faut éviter ces sujets avec lui. Zemmour lui c'est un nazillon, un vrai raciste, et un manipulateur de première. Et niveau intellectuel y a pas photo entre les deux (même si Zemmour est loin d'être un crétin).

Si tu me retrouves le titre, c'est beau
Les enquêteurs étaient jeunes, je dirais des préados, avec au moins des garçons. Je pense que c'était français, pour la date j'ai plus de mal à situer : forcément antérieur aux années 80 (date de ma lecture), mais peut-être pas quand même avant les années 60.

 
Bon, j'ai retrouvé (c'est ouf le nombre de bouquins qui parlent de sardine, c'est un obscur google docs qui a fini par me donner le nom de l'auteur, sinon c'était mission impossible alors que j'avais pourtant le titre )
 
Pour ceux que ça intéresse:
 
 

 
Pour ceux que ça n'intéresse pas, désolé, je m'esquive sur la pointe des pieds

Après publication ? Aucune.

C'est justement ce que je dis : il ne le méritait pas. On peut être de l'avis qu'il méritait le Goncourt, et d'ailleurs il l'a eu (il était d'ailleurs sans doute déjà programmé à sa sortie pour l'avoir, vu la mise en place de folie, jusque dans les maisons de la presse, entre Gavalda, Schmitt ou Chattam). mais pas d'une institution comme l'Académie française.
 

Non, ils interviennent aussi régulièrement dans des éditos de "dénonce", surtout le Figaro ou le Point, puisqu'un certain nombre d'entre eux sont des éditocrates de droite. Mais ces derniers temps leurs rangs se sont un peu clairsemés, 6 sièges vacants. Puis c'est la décadence : presque plus d'ecclésiastiques ni de nobles mais par contre 4 femmes, un noir et un jaune.

En tant que "l'Académie française" ou bien en leur nom propre ?

En leur nom propre. Mais c'est l'oeuf et la poule : on n'est pas coopté à l'Académie pour des compétences particulières mais pour son entregent, et ce depuis le début. Donc être un éditocrate aide beaucoup à y rentrer. Les fonctions de l'Académie ont depuis longtemps été jetées aux orties (ce qui fit la fortune de Pierre Larousse au XIXème siècle ). Il s'agit avant tout de paraître, de visibilité, puisqu'ils ne servent à rien, et les éditocrates, par leur présence continuelle dans les médias, sont idéaux pour cette raison (cf Finkielkraut, justement).

Oui ce nom-là je le vois souvent passer sur les réseaux.

 
Larousse ?

Bien sûr !

Il y a aussi ce type agaçant, genre monsieur je-sais-tout, qui est souvent cité. Robert, son pseudo...

Finkie est une raclure de bidet; cf la comparaison de ce qu'il dit sur samantha geimer (à 13 ans ce n'était pas une enfant et donc polanski qui l'a enculée n'est pas un pédocriminel et elle l'a cherché) et greta thunberg (à 16 ans c'est une gamine qui ne sait pas ce qu'elle dit et donc il ne faut surtout pas l'écouter)

Les ouvrages de Craveri sur le même siècle pourraient aussi t'intéresser.

edit :
https://www.amazon.fr/Mme-du-Deffan [...] 8&qid=&sr=
https://www.amazon.fr/Derniers-Libe [...] GCREW36XN0
https://www.amazon.fr/gp/product/20 [...] bl_vppi_i0
Traduits de l'Italien.

 
Peut-être considère-t-il que différents organes arrivent à maturité à divers âges -- et que Miss Thunberg ferait mieux de s'exprimer "illa parte qua facilius loquatur".

+1

Ou peut-être est-il juste une media whore dont l'oeuvre complète pourrait paraître sous le titre "Le vide de la pensée" et qui fait du spectacle en rabâchant ses indignations de vieux réac haineux. Assez bon animateur radio, cela dit.  

C'est drôle, j'adore ces petits hasards : mes yeux se posent sur un vieux book en même temps qu'ici et je lis un truc qui évoque Mme Roland, où un domestique se fait raccoucir pour lui avoir apporté un cahier de musique.

Ça c'est sûr, il avait pas une justice laxiste comme maintenant à l'époque.
Taubira démission  

Quelle époque épique à piques, enfin bon, guillotine c'était français, mais injection c'est américain.

Acolyte   , mais enfin, les followers, c'ets pas des mafieux, non plus !
Sinon, cette académie qui au bout de 2 mois de confinement sort sa décision à propos de COVID : masculin ou féminin ? C'est on, on a trouvé !!
 
Nan mais, ils ont rien d'autre à foutre ? Et surtout, ils pourraient pas aller plus vite ???

La dernière édition complète du dictionnaire est de 1937.  

En même temps, perso, je préfère qu'ils s'écharpent sur le genre de covid plutôt qu'ils tentent d'y apporter un remède

Sauf s'ils proposent de jouer les cobayes ?

Comme c'est bon, Donne-moi le temps, Les choses simples : c'est Jenifer, quand même.

Vu leur âge, le nom d'immortels sera mal choisi si on commence à leur injecter le covid.

 
Hé hé, vu que personne n'a relevé je m'y colle :  

Le problème c'est qu'à deux, l'angle est nul. Da svidan'ya !

Enfin lu Gomorra. Dans l'empire de la camorra , ça faisait un moment qu'il était sur ma liste (depuis une discussion avec un ami étudiant originaire de Naples en fait). Dans ma tête la mafia c'était un truc des années 80 depuis longtemps remplacés par les réseaux russes, il m'avait expliqué a quel point ils étaient encore puissants et gangrénais tout le sud de l'Italie.
Le livre est un documentaire romantisé, l'auteur se met un peu en scène (par exemple quand il visite le manoir d'un parrain emprisonné ou traverse le pays pour se rendre sur la tombe d'un ouvrier mort sur un chantier). Le fond reste documentaire, et si le livre date un peu (2006), ça reste impressionnant de voir tout le pouvoir que la mafia détient, le livre couvre un peu tout, leur puissance militaire et financière, le trafic de cocaïne, de chaussures de contrefaçons, d'armes, de déchets...
Ça se lit assez bien même si ça rend assez songeur sur notre société. Évolution "amusante" d'ailleurs, plusieurs journalistes ont révélés depuis que la mafia avait complètement intégré le secteur agricole et qu'ils gèrent une bonne partie de la production italienne.

Drap.
 
Bonsoir à tous.
 
Inlisable. Pourtant exposé dans la vitrine de nombreux libraires.
 
Mal écrit ; clichés ; dialogues convenus et démodés.  
 
Comment Pivot a-t-il pu encenser « La vérité sur l’affaire Harry Quebert »  
 

Je l'ai expliqué plus haut. Soit complaisance envers De Fallois et/ou Fumaroli, soit innocence de quelqu'un qui n'a jamais lu un polar de sa vie et découvre tout ébaubi que c'est très prenant sans réaliser que c'est le cas de la plupart des polars, y compris des milliers qui sont mieux écrits et plus intelligents qu'Harry Quebert. La critique que tu cites est d'ailleurs elle-même un ramassis de clichés à propos de n'importe quel polar/thriller/espionnage de bas étage et s'appliquerait aussi à n'importe quelle série TV d'action/polar. Tout ce qu'il dit est que c'est un page-turner, ça vole haut comme commentaire. De toute façon, Pivot est à la littérature ce que Stéphane Bern est à l'Histoire.
 

 
Et s'ils en tirent un film il sera inregardible.  

Merci.
 
Je sais mais "illisible" pourrait être compris comme physiquement mal écrit.

C'était volontaire ? Je me demande bien qui pourrait comprendre que c'est simplement mal imprimé.