Reprise du message précédent :
Bon, je rajoute "Soul City" de Pelecanos. Commencé hier, pas été plus loin que la page 10 ou 12. Après trois descriptions par le menu des fringues que portent les personnages, y compris jusqu'à la composition de l'étoffe de la chemise du héros, j'ai balancé le bouquin en vrac.
C'est un travers qu'on retrouve souvent chez les auteurs américains, cette manie de pinailler inutilement sur la couleur des baskets du pompiste, la marque du pantalon de la réceptionniste de l'hôtel, etc. Mais Pelecanos l'a porté  à un point insupportable pour moi. Tout comme P.D. James a surpassé les vieilles dames style Agatha Christie et Ngaio Marsh dans le genre "je-vous-ponds-trois-pages-sur-les aspidistras-en-pot-et-la-couleur-des-fauteuils-en-peluche".

 
Exact ^^ moi c'est pareil, j'ai lu Le Messie de Dune qui m'a bien pesé sur le bulbe mais je dois admettre que de cette lecture il en est ressortit pas mal de nouveaux horizons. Comme les maîtrise du psychique ( dans le bouquin, et pour lire le bouquin ^^ ) et " comment créer un univer avec ses cultures diverses, ses drames politicoreligieux " en une centaine de page ^^.

 
Pareil, sauf que j'ai adoré "L'Ultime Secret" du même auteur (sauf peut-être la fin...). Enfin les Thanataunautes, je trouve ça d'un 'plat'...

J'ai essayé de lire les star wars, j'ai réussi a lire le premier épisode, mais je me suis arrêté au second, c'est plat, et peu interressant, ca me donnerait pas envi de voir le film si je le connaissait pas ...

- L'Assomoir de Zola. Tenu 30 pages. Ennui mortel
 
Récemment :
 
-Anges et Démons, arrêt apres 200 pages. Remake (ah o me dit préquelle du Da Vinci Code)
- Un feu sur l'Abime de Vernor Vinge. Euh.....j'aime je devrais dire que je suis plutôt un fan de SF mais là.....
Il m'est tombé des mains. Aussi enthousiasmant que de lire la notice technique du process de fabrication d'un grille-pain.
 
Voila
 
EDIT: La condition Humaine de Malraux. Monstrueusement long et absolument chiantissime. Se taper 15 pages pour savoir si l'anti-héros va réussir à tuer un gars endormi. Meme Freud aurait lâché l'affaire devant tant d'introspection.

 
Mais c'est un bonheur czelui là à côté de "l'Espoir" qui est 3 fois plus epais et encore plus chiant!! j'ai tenue 10 pages

Le Père Goriot
Au Bonheur des Dames

IDENTITES MEURTRIERES de Amin Maalouf...

 
je me demandais si j'étais la seule à penser ca...  

 
Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Un truc à proclamer que l'imprimerie est une connerie, ça

 
Pas trop non... Je l'avais déjà cité aussi   L'histoire est chiante et c'est très mal écrit (enfin je trouve). C'est quand même le Goncourt 36, c'est ça qui m'épate    

J'ai lu dernièrement "Barry Trotter et la suite inutile" mais je me suis forcée à le terminer car je l'avais offert à Noël et je voulais m'infliger une punition !! C'est nul ce livre

 
rassure toi, c'est ce que je me suis dit en tournant la dernière page.
 
Mais ca m'a bien plu, alors j'ai acheté d'autre Irving, dont l'oeuvre de dieu, la part du diable, que j'ai trouvé mortel d'ennui...Pas du dépasser les 50 pages.

L'éducation sentimentale de Flaubert
La critique de la raison pure de Kant le rigolo (lu environ 150 pages puis plus de motivation)
Et de toute façon je crois que j'aurai du mal à relire des auteurs classiques comme Zola ou Hugo après avoir lu Dostoïevski (sans doute ce que j'ai lu de mieux, en particulier Crime et Châtiments, et les Frères Karamazov).

 
c'etait pas le livre du siecle, mais je trouvais que ca se lisait plutot pas mal

 
oui effectivement ca se laisse lire (enfin, c'est pas "difficile" à lire) mais ce qui m'a pas plu :  
 
- l'auteur utilise un monde imaginaire avec la civilisation japonaise : j'ai comme l'impression que c'est pour dire "euh, c'est à peu près comme le japon médiéval, mais venez pas me critiquer s'il y a des erreurs ou des incohérences vu que c'est un monde imaginaire (donc pas exactement le Japon)". En tout cas, il me semble que c'est ce qu'il dit en préface.
 
- beaucoup d'incohérences dans l'histoire, des passages assez "capillotractés", des trucs vraiment pas crédibles
 
- une compilation de toutes les connaissances de l'auteur sur le Japon, sa faune, sa flore, ses coutumes, etc... qui fait plus documentaire (voire étalage de connaissances) que roman et qui rend certains passages assez lourds
 
- le petit plus : on dirait qu'arrivé au 3/4 du livre, l'auteur a eu l'idée subite d'utiliser le zodiaque chinois pour compter les heures (heure du coq, heure du cheval...), donc il en a mis a toutes les sauces durant le dernier quart du livre, mais par contre il ne l'utilise pas une seule fois dans les 3/4 précédents...

 
Tiens, on dirait "La Voie du Sabre" et "L'homme qui voulait tuer l'Empereur", de Thomas Day.
(je ne sais pas comment j'ai pu faire pour terminer le premier, et encore plus comment j'ai pu lire le second après ça)

Fini Du Coté de chez Swann, jeunes filles en fleur me voilà ! Courage, plus que 1000 pages !
(Je sais même pas pourquoi je poste ici vu que j'adore La Recherche, mais c'est un bouquin qui demande tant de discipline de lecture...)

Hors concours : Planetarium de sarraute, au programme en lettres sup
 
Inhumain, j'ai lu les 3 premières pages et quelques pages ci et là (il m'a fallu des semaines quand même), pas moyen de faire la différence, la même tautologie.
 
Autre hors concours : Michel Butor La modification (aussi en lettres sup, ma prof était fan de ces niaiseries) : 50 pages sur une poignée de porte...
 
Toujours sur le podium : Zola, la bête humaine, j'aime pas son style archi lourd et je n'éprouve aucune empathie pour ses personnages.
 
Ah Ionesco aussi, ça en faisait rire certains aux larmes. Moi, ça m'affligeait.

Le docteur Pascal, d'Emile Zola, que je devais lire pour le cours de français... Trop lourd ce livre... J'ai lu 5 pages et j'ai eu 3,5/10 au contrôle... (Vive Google)...  
Sinon je ne sais pas pourquoi mais quand j'ai particulièrement aimé un livre d'un auteur, je peux pas lire les autres... Je suis toujours déçue.
C'est embêtant, mais c'est comme çà.

 
   Tu assumes ton pseudo dis donc.

Je n'ai jamais pu finir "Voyage au Bout de la Nuit" de Céline: imbuvable (sachant en plus de ça, qu'après avoir écrit ce livre, il a publié de nombreux pamphlets anti-sémites et racistes); ni d'ailleurs un autre bouquin que j'ai du lire la même année (2ème année en fac de lettres) "Le Dernier des Egyptiens" de Gérard Macé (auteur francais contemporain, qui se laisse aller à une rêverie sur Champollion découvrant les hiéroglyphes)..le livre ne faisait qu'une soixantaine de pages si je me souviens bien,  j'ai lutté pour lire les cinquante premières, je n'ai pu finir les 10 dernières =)

J'ai pas pu finir "American psycho" de Bret Eston Ellis. Long, lent, ennuyeux, brasse du vide et de la futilité. Nul!

 
Je trouve qu'il y a plus imbuvable que ça, j'ai bien aimé.
 
Quant aux pamphlets, je préfère séparer Céline l'homme et Céline l'écrivain, en tout cas pour ce que j'ai pu lire de lui.

 
Tu peux très bien trouver Céline imbuvable, mais juger un livre d'après ce que tu sais du contenu raciste des suivants tient plus du jugement politique que de l'expression de tes goûts littéraires.

 
Tssss.  

Je ne juge pas le livre d'après ce qu'il a écrit plus tard: cela conforte mon ressenti pendant la lecture:le racisme ambiant dans l'exploration de certains pays, dans ce roman. Je m'explique:quand on lit tous les passages où le protagoniste (Bardamu je crois), découvre l'Afrique et parle des gens qu'il y rencontre, cela m'a franchement choqué, le souvenir que j'en garde ce sont des propos haineux. Le style d'écriture qui se veut oralisé, je le trouve faux, non-crédible; c'est tout .
Je ne prétend pas détenir LA vérité absolue, je donne mon avis, c'est tout, c'est le but de ce topic
"Tous les goûts sont dans la nature" Philibert-Joseph LEROUX
Cordialement

Certes. J'avoue ne pas apprécier ce passage du livre, pas seulement pour ces raisons mais aussi parce que littérairement parlant je l'ai trouvé ennuyeux.
 

En revanche ça c'est à mon sens le point fort du livre : un mélange de poésie pure dans les descriptions et de désabusement populaire. Ca en jette.

 
Encore une fois, si tu relis mon message, je ne critique pas tes goûts, tout au plus la maladresse de ta formulation qui peut faire pesner que ce qu'on t'a dit des écrits suivant de Céline t'a poussé à laisser choir. Cela dit, le langage de Céline est une création, donc sujet à ce titre à des réactions de rejet.
 
Enfin, je te remercie de m'informer du but de ce topic.  

De rien , c'est normal, à ton service

 
Ah mais complétement.  

jamais réussi a passer la page 50 de "sur la route"... jdois pas être assez beatnik dans l'ame

Rose madder de Stephen king, lu les 3/4, j'ai abandonner

 
Je suis du même avis. Je ne comprens pas que tant de gens qui sont aux antipodes de Céline au point de vue idéologique le considèrent comme un grand écrivain.
 
J'ai interrogé quelques-une de mes connaissances que je considère comme vraiment amateurs de littérature et elles m'ont toutes dit que le Voyage au bout de la nuit leur est tombé des mains.
 
Panurge.

ben faut avouer que le style est pas facile, ajouté au fait que l'histoire n'en finit jamais... on se demande quand il finira par rentrer chez lui le héros ^^ (un peu a la bouvard et pecuchet, encore un mec qui vit l'equivalent de 200 ans ). ceci étant voyage au bout de la nuit est pas mal, j'ai meme adoré la fin =]

 
 
Encore une fois, invoquer l'idéologie pour juger l'aspect littéraire me semble illogique. Tout autant que de ne pas comprendre qu'on puisse aimer l'œuvre et combattre les idées défendues plus tard par l'auteur.
Quant aux cautions de "quelques-uns", elles sont nulles et non-avenues, heureusement.

j'adore lovecraft, et pourtant je n'ai jamais partagé sa terreur haineuse des noirs & des basanés =]

 
Quand j'ai dit "je suis du même avis", il s'agissait de l'avis cité, qui n'est pas idéologique, mais concerne la prétendue oralité du style de Céline.
 
Considérant que ce style faussement oral n'est pas bien extraordinaire, je m'étonne qu'il plaise tant à des juges qu'on ne peut pas soupçonner de complicité idéologique.
 
Il me semble donc que votre première objection porte à faux.
 
Pour ce qui est de me croire ou de ne pas me croire quand je dis que je n'ai rencontré en chair et en os aucun véritable amateur de littérature qui aimait le Voyage au bout de la nuit, je vous laisse évidemment libre.
 
Panurge.  

 
Voyez mon précédent message, où je crois expliquer ma façon de m'exprimer.
 
Panurge.

Il n'est pas idéologique, mais fait référence à l'idéologie.
 

Considération personnelle relative au goût personnel, donc recevable, mais il manque une articulation logique avec la référence à… l'idéologie, une fois encore.
 

Il me semble qu'elle est fondé vu ton message, cf supra.
 
 

De mon côté, j'en ai rencontré des dizaines. Ma référence n'est pourtant pas plus valide que la tienne, puisque chacun est libre d'aimer ou pas.
 
 
Edit ortho

 
L'articulation logique avec la référence à l'idéologie, la voici.
 
Il existe une tendance à promouvoir un écrivain pour des motifs idéologiques.
 
Je me permets de penser, par exemple, que l'Humanité a toujours exagéré les mérites littéraires d'André Stil.
 
Donc, quand nous voyons un écrivain loué par des gens qui ne sont pas suspects de complicité idéologique avec lui, c'est qu'ils le louent vraiment comme écrivain et non comme idéologue.
 
Or les qualités d'écrivain de Céline me laissent froid, d'où mon étonnement.
 
L'articulation logique est-elle claire ?
 
Panurge.