Reprise du message précédent :
le bottin !
 
on m avait pourtant dit que c était facile à lire !

Argh LE seul livre que je n'ai jamais pu finir c'est "le silence de la mer de Vercors" et ceux malgré son nombre réduits de pages (environ 80 si mes souvenir sont bons).  
 
Pour la petite histoire du pourquoi du comment on devait choisir entre 3 livres à lire un livre. Le premier je l'avais déjà lu en primaire ("Mon ami Frederic" ) donc il restait le "le silence de la mer" et "la mort est mon métier" de Robert Merle sachant que celui-là était beaucoup plus longs (plus de 350 pages) je l'ai naturellement choisi (oui je choisis toujours les livres les plus longs) mais j'ai quand même voulu lire "le silence de la mer" (curiosité) ben incapable de le finir quand je pense aux livres infiniment plus longs que j'ai lu sans problémes c'est à n'y rien comprendre.
 
Edit: j'ai oublié "la Belgariade" de David Eddings mais c'est que je l'ai pas terminé c'est que je le commence tous les 3 mois et je laisse tombé pourtant quand je l'ai commencé la 1ere fois ça m'avait bien plu je crois si mes souvenir sont bons que j'en suis au 1er tome (oui je sais pas rendu) au moment où ils partent d'une auberge trés tôt le matin. Mais bon je me suis promise que je le lirais et je le ferais.

Quelqu'un a-t-il pu tenir plus de 100 pages sur "l'Education Sentimentale" de Flaubert?  
Autant "Madame Bovary" a été laborieux mais pas insurmontable, autant Frédéric Moreau de "l'Education" a littéralement abusé de ma patience par des péripéties prévisibles et conformistes à souhait.  
 
N'ayant détesté ni Madame Bovary, ni Salammbô, ni Bouvard et Pécuchet, je trouve que "l'Education" est définitivement l'un des pires de Flaubert.  
A ceux qui l'ont fini, ou pire, aimé, saurez-vous m'en dire les raisons?

Ça m'arrive pas souvent, mais j'ai renoncé il y a quelques mois à lire "Catch 22", pourtant censé être un chef d'oeuvre de la littérature américaine..

 
Le Silmarillion est le plus beau livre de Tolkien, son plus ambitieux aussi mais il faut aimer les pages avec trente noms de lieux ou de personnages différents et se dire que ce sera pareil sur TOUTES les pages de TOUT le livre!  
 
Et c'est dans Le Silmarillion que se trouve Ungoliant, sa création la plus extraordinaire (avis perso)!
 
 
Mon blog sur le Japon : www.japon.canalblog.com

Le silmarillon est à la littérature ce que le cassoulet est à l'astronomie.

Mais je concède que c'est un livre, et que par conséquent, il peut être lu, voir fini.

Si on prend le Silmarillion en tant que roman, c'est sûr que ça risque de paraitre indigeste. Mais pour se cultiver sur la Terre du Milieu, c'est indispensable (je compte le relire en anglais ).

les misérables, pourtant j'ai essayé plusieurs fois

La conjuration des imbéciles

Le tour du monde en  80 jours; je m'endors en dix pages

L'Idiot de Dostoïevski et d'une manière générale les auteurs russes.

Jules Verne, quand j'étais gamin, ça passait bien, mais franchement, suivre Jules, l'oie Gertrud faire 75 pages d'achats à la quincaillerie avant de descendre au centre de la terre...    
J'enfonce sans doute une porte ouverte, mais...
Une curiosité. "La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski !
C'est très étonnant, style cut-up de Burroughs mais contrairement à certains ouvrages de W.S Burroughs, uniquement travaillé sur la forme, l'histoire de "La maison des feuilles" tient vraiment la route.  
Le sujet est une trouvaille. Mise en abyme/gigogne-matriochka !
http://lanefdesfous.fr/modules/new [...] pic_id=203
 
Alors, pourquoi n'ai-je pas fini ce bouquin exceptionnel ? La meilleure comparaison que je puisse faire est celle d'un très gros tabagique qui garde dans un bocal un demi-paquet de clopes qu'il fumera peut-être un jour. Car il n'y a pas d'équivalent à ce livre. C'est "Le livre Sans Nom" dopé au crack, meth et koko réunis, t'accroches un peu trop vite à mon goût et j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à prendre conscience de certaines addictions. Quand il te reste du matos comme le bouquin de Danielewski,
t'as pas envie d'arriver à la fin.  
P.S je vais poster aussi sur les livres recommandables, parce que voyez, il est tellement bon, ce livre qu'il passe partout !  

Pas mal de bouquins qui ont déjà été cités, plus deux nouveaux :
- 93 de Victor Hugo, Candide (lecture du collège et du lycée)
- L'Assomoir de Zola (assomant) + un autre roman de Zola, Balzac  
- Le silence de la mer
- Colline de Giono (j'avais fini par accroché à Un roi sans divertissement du même auteur, lu pour le lycée, mais Colline c'est pas passé)
- Le monde de Sophie
- Les souffrances de jeune Werther, en version bilingue
- Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré de Coelho (alors que j'ai bien aimé l'Alchimiste)
- N'importe quel bouquin de Proust
 
Deux bouquins qui auraient pu faire partie de ma liste, mais que je me suis forcée à finir (pour obligation fiche de lecture) : Le désert des Tartares de Buzzati (j'ai bien aimé les deux dernières lignes quand même, mais bon deux lignes ça reste pas très rentable pour un bouquin de 400 pages) et Bovary
 

 
Je ressens un gout d'artificiel avec Millenium, je viens de terminer le 1er tome et à part attendre la version ciné de Fincher avec une certaine impatience, j'ai pas envie de lire la suite. Et je serais incapable d'expliciter pourquoi  

enteromorpha, tu descends des livres d'auteurs qui figurent au Panthéon de la littérature mondiale, Hugo, Proust, Giono, Balzac, Vercors etc.  et tu dis :

qui, paradoxalement n'existe carrément pas à côté de ceux que tu n'as pas pu finir... Tu ne te poses pas une question toute simple ? Je te mets une image pour te faciliter la comprenette.  

En gros il n'aime pas la littérature

 
Millenium c'est quelques bonnes idées noyées dans une mer de personnages complètement antipathiques... Le vieux-djeunz journaliste libertin sur le retour avec la femme "libérée" made-in "sex in the city" et au milieu la geekette rebelle-gothique... Le défilé des têtes à claques, quoi   Enfin c'est comme ça que je les percevais, ça a un peu foiré ma lecture je dois dire...

 
Ce serait trop beau ! Ce n'est pas tant qu'il ou elle n'aime pas la littérature mais lui préfère la m**** qui me tombe !

J. Verne, débute presque toujours ses romans de la même manière. Dans "Voyage au centre..." Tu te fades 100 pages sur la géologie et le matériel de spéléo au XIXème avant d'entrer dans le Kakahokull, volcan éteint d'Islande.
Pourtant, passé ce cap, Verne est passionnant (amha). La réflexion sur la solitude par exemple rejoint celle de Swift et de son Robinson. La solitude engendre t-elle forcément la folie ? etc.
J'avoue ne pas pouvoir livrer un avis objectif sur J.Verne car, avec Tintin, ils ont bercé ma jeunesse...  
Hergé fut incontestablement très marqué par la lecture de Verne. Les analogies sont innombrables.  
 
Donc, "Le tour du monde en 80 jours" n'échappe sans doute pas, je ne me souviens pas du début, à ce démarrage à froid.  
 
Nous vivons une époque de vitesse. Hugo décrivant la façade de Notre-Dame pendant 15 pages, je comprends que ça passe mal de nos jours.

- L'élégance du Hérisson, de Muriel Barbery.
- La planète des ouragans, de Serge Brussolo.

 
Gros succès, bien écrit, en tous cas, ça se lit très facilement. Pourtant, au bout de 150 pages, ça m'est tombé des mains. Est-ce que ça vaut le coup que j'insiste ?

Pour moi oui, mais il ne m'est jamais tombé des mains, au contraire : je l'ai dévoré ! Si mes souvenirs sont bons, il y a peut-être des longueurs vers le milieu, mais rien de rédhibitoire à mes yeux !

L'enfant de Valles ( classe de 3e): je sais pas si il est déja passé mais quelle purge ... 350 pages de descriptions. Si encore il y avait un semblant d'histoire mais nan, tu attend tout le livre que quelque chose se passe et plus la fin arrive, pus tu te sens mal.
J'ai craqué pas trop loin de la fin, de crise de nerf.
 
La cloche d'Islande de Laxness ( libraire) : " Un ouvrage grisant sur l'histoire de l'Islande" écrit par un prix nobel de littérature, ça semblait poutrer. J'ai laissé tomber au bout de 150 pages de non-sens absolus sur un paysan alcoolique.
 
Seigneurs des anneaux ( ma mère, qui considérait que je devais absolument le lire car c'est génial) : Bon, le sujet semble avoir été traité, j'ai du faire une trentaine de pages.
 
Le bonheur des dames ( classe de 4e) : Imbuvable, arrêt à la moitié environ.
 
Harry Potter :" Coucou, tu es admis dans une école de sorcier petit Harry " Une dizaine de pages
 
 

 
Le Silmarillion c'est de la Poésie    

Jusqu'à présent il n'y a que trois livres que je n'ai pas réussi à finir :
Le violon d'Anne Rice. J'ai tenu une cinquantaine de pages. C'est affligeant. Même un mauvais conte de la crypte a au moins l'avantage d'être drôle. Là c'était simplement énervant.
Le trône de fer. Là j'ai tenu une centaine de pages. Pas ma came du tout.
Du côté de chez Swan de Proust. J'ai voulu le lire trop jeune. Je recommencerai un jour ou l'autre.

au bonheur des dames....les descriptions interminables. Comme d'autres, à étudier au collège, pour le "terminer" je lisais une page sur 30 et j'avais l'impression que ça se suivait parfois....
Putain, imbéciles de prof qui nous filent aucun choix dans les bouquins, comme je vous haie de m'avoir dégouté de la lecture.
J'ai mis des années à me mettre à lire des trucs réellements intéressants grrr.

c'est quoi le problème avec les descriptions?  

"Le rouge et le noir" de Stendhal. Le premier bouquin que je n'ai pas pu finir. J'adore les classiques et le début m'avait plutôt emballé, mais quand il commence son séminaire j'ai décroché.

"Le bûcher des vanités", mais c'est temporaire. Je venais de finir American Psycho quand je l'ai commencé et ce n'était peut-être pas une bonne idée d'enchaîner deux livres qui se passent dans le même univers.

Concernant Millenium, je me suis fait chier comme un rat mort pendant les 300 premières pages. Mais sans la trouver transcendante, la fin se laisse lire. Le deuxième tome est bien meilleur selon moi.

Ah l'époque j'aimais pas ce genre de bouquin et j'avais pas du tout percuté sur l'intérêt réel vu qu'on lisait pour terminer un devoir. Du coup les listings de tissus et descriptions détaillés sur des pages et des pages j'en ai cauchemardé. Peut être un jour je retenterai parce que le thème est intéressant mais c'est pas ma priorité...

Dernièrement : "Lame de fond" de Linda Lê (qui fait partie de la dernière séletion du prix Goncourt de cette année). C'est écrit de façon hyper pompeuse et pas naturelle. Et l'histoire ne m'a pas du tout accrochée.

De mon côté :
- L'éducation sentimentale de Flaubert. J'ai tenté deux fois, et au bout de trente pages il retournait à la bibliothèque.
- La phénoménologie de l'esprit, mais parce que c'était une traduction moisie
- De manière générale, j'ai du mal avec Zola. Enfin je n'ai pas retenté depuis une dizaine d'année aussi... il y a des oeuvres qu'on ne peut comprendre qu'avec un peu de vécu aussi.

La Route, de McCarthy, j'aime beaucoup le thème apocalyptique/derniers survivants mais j'arrive pas à dépasser les 40 pages... c'est leeeeent, long, j'ai posé le bouquin et j'suis pas motivé pour le rouvrir.

Cosmopolis de Don Delillo. Je ne comprends pas ce qui se passe, je ne vois pas ou ça mène. J'ai du arrêter à la 80eme page.

 
j'ai du en lire 40 mots    
pas de ponctuation, les dialogues sont mélangés dans les phrases, ça m'avait l'air complétement indigeste à lire j'ai pas été plus loin que la première page.

Pourtant c'est excellent McCarthy, No country for old men, Suttree. La Route est moins bon cependant.

 
peut être la traduction qui a été chiadée pour la route mais quand j'ai vu les pages/pavés, comme j'ai déjà eu à faire avec des bouquins comme écrit ça, ça m'a bien refroidit.

Ouaip complètement, c'est indigeste, et j'ai eu l'impression de me forcer à le lire. J'le rouvrirai pas je pense, tellement le reste du livre a a l'air chiant, plat et linéaire.
 
Pour les dialogues mélangés dans les phrases, y a ça dans tous les bouquins d'Hubert Selby Jr., et pourtant c'est tout sauf décousu, au contraire ça apporte du dynamisme au récit. L'effet inverse de La Route, donc.  
 
J'rajoute Bilbo le Hobbit à la liste des bouquins entamés et reposés avant la fin. Autant j'ai accroché à la trilogie du SDA, autant celui-là j'me suis rapidement emmerdé, chais pas c'est peut-être à cause de la traduction qui est moins bonne, en tout cas pareil j'ai pas dépassé les 30-40 pages.
 
Journal Intime et Peste de Chuck Palahniuk : lu 20 pages puis remis sur l'étagère. On est loin de Fight Club, Survivant ou Monstres Invisibles...

Les lisières, d'Olivier Adam. J'ai abandonné au milieu, par pur manque d'intérêt.

 
C'est Katt Mosse, pas le mannequin Kate Moss    
 

Le seigneur des anneaux.
 
J'ai paumé le Kindle en allant (même pas bourré, et même pas volé je pense) en allant au nouvel an    

Personnellement, il y a très peu de livres que je n'ai pas pu finir. Je me rappelle d'a peu près tout :  
- Le seigneur des anneaux. Je ne suis pas fan de l'Heroic Fantasy, j'avais acheté ce livre sur les conseils d'un ami. Résultat, j'ai eu beau me forcer, j'ai jamais réussi à dépasser le tiers du premier tome. C'est peut être super bien documenté, travaillé, tout ce qu'on veut... Ca reste manichéen, linéaire sans surprise et chiant comme tout. Même gamin, ça ne m'aurait pas plus : ces elfes, ces nains, ces trucs, c'est à la limite du neuneu, pire que le club des cinq. Pour comparer, j'ai réussi à me farcir la trilogie de la Bicyclette Bleue sans problème étant ado, c'est pour dire!
- Colomba, une nouvelle sur les vendettas que l'on a tenté de m'imposer au collège, mais c'est limite HS, ca j'ai du lire que les 2 premières pages
 
Ca doit être à peu près tout !