Reprise du message précédent :

J'attends de te lire, alors

Alors? C'est mieux???
 
Les nuages noirs noyaient le ciel, et l’orage tombait avec furie sur les collines. Deux silhouettes grimpaient à vive allure à travers les bois. La première était petite et large, la seconde élancée, toutes deux recouvertes de capes. Un éclair, déchirant l’obscurité, dévoila les joues épaisses et barbues d’un vieux Nain, et le visage délicat d’un Elfe aux longues oreilles pointues. Ils atteignirent la cime, découvrant un village au creux des collines.
— Nous sommes arrivés.
Dans la voix rauque du Nain sonnait une intrigante sagesse.
L’Elfe, qui voyait comme en plein jour, scrutait les demeures avec insistance. Il n’en comptait que seize, dont les hauteurs variaient de deux à trois étages. La pluie claquait contre les murs de pierres. Une légère brume couvrait les tuiles d’ardoises, et de la fumée s’échappait des cheminées. Il y avait un édifice plus grand que les autres, sans doute une auberge. Sur le flanc d’une colline, la forêt disparaissait.
— Ils ont déboisé au profit d’une simple ferme …, dit l’Elfe pensant à voix haute. Quelle barbarie !
— Il faudra éviter ce discours une fois là-bas ! Nous serons discrets ! Les gens ne voit que rarement des Nains par ici, et encore moins d’Elfes !

euh.... phonétiquement ça le fait pas "nuages noirs noyaient" non???

Allitération. J'irais même plus loin.
 
Les nuages noirs noyaient la nuit.

pourquoi pas... c bien, c la première phrase, et donc si elle est poétique, ça exprime bien mon idée d'un livre poétique... mais j'attends de savoir si les autres trouvent pas ça trop lourd... merci beaucoup en tout cas, et si j'en ai besoin, j'espère que tu me permettras d'utiliser NOTRE phrase (on y a participé tous les deux lol).

c'est pas bien le "il y avait un édifice plus grand que les autres, SANS DOUTE UNE AUBERGE....." alors je mets ça à la place (j'ai aussi changé la réplique du Nain) :
"Au cœur du village, il y avait une grande bâtisse entourée de jardins clôturés, où les arbres avaient disparu.
— Ils ont déboisé au profit d’une simple ferme …, dit l’Elfe pensant à voix haute. Quelle barbarie !
— Il faudra éviter ce discours une fois là-bas, et être discret ! Les gens ne voit que rarement des Nains par ici, et encore moins d’Elfes !"

du coup, je supprimerai cette phrase "Dans la voix rauque du Nain sonnait une intrigante sagesse."
La réplique du nain à l'Elfe étant empreinte de sagesse, ça fait un peu redondant.
 
deuxieme point, quand on scrute, c'est toujours avec insistance? sinon on regarde? non?
 
bon pi y'a toujours la cime, mais je crois que le combat est perdu d'avance
 
m'enfin bon ce n'est que mon avis

regarder avec insistance = scruter, c'est clair, donc scruter avec insistance = regarder avec insistance avec insistance... c'est sûr y'a un hic lol... le verbe que je cherchais avait un sens comme "regarder de gauche à droite", c'est l'image que j'avais de l'Elfe... il existe ce verbe svp?
 
[du coup, je supprimerai cette phrase "Dans la voix rauque du Nain sonnait une intrigante sagesse."  
La réplique du nain à l'Elfe étant empreinte de sagesse, ça fait un peu redondant.] que pensez vous de ce commentaire vous autres?

au fait... cime=sommet de quelque chose de pointu ou de conique, genre la cime d'un toit!!! Je maintiens alors que cime peut s'employer pour une colline, mais de plus grands connaisseurs peuvent toujours me faire détromper!

pour l'histoire de dire que la voix d'un Nain sonne avec sagesse, c'est pas pour rien...
ATTENTION, dans les lignes suivantes je vais donner l'explication et donc ôter un des grands mystères de mon histoire, donc si jamais je devais vraiment afficher toute mon histoire ici, à vous de faire le choix de lire la suite ou non...
 
Explication : Ce Nain est vraiment très sage dans mon histoire, c'est presque le prêtre le plus puissant de mon monde...

ah ben voilà, qu'est-ce que je disais, on retombe dans un poncif de la fantasy : les prêtres, la puissance...
 
ce n'est pas pour te décourager (de toute façon tu as l'air de savoir ce que tu veux écrire), mais je trouve tout de même que la fantasy est un genre qui souffre d'un certain manque de créativité et de principes trop rigides...

"à vive allure à travers les bois"... j'ai remplacé par "vivement à travers les bois"

pour michounette... Mes Elfes par exemple sont selon les lois de la mythologie, à savoir "des esprits pouvant contrôler la nature" genre un tremblement de terre, un orage, mais aussi un arbre qui pousse, ce sont le genre de pouvoirs de mes Elfes. Je les ai donc séparé en sous-race pour chaque type de phénomènes. Ensuite, mon histoire est surtout une histoire d'amour, je voulais simplement avoir de bonnes raisons d'empêcher l'amour de se réaliser, donc j'ai choisi la fantasy qui me permet un pannel de raison variée en raison du peu de limites qu'elle donne à l'imagination.

donc je trouve que les principes ne sont pas trop rigides, c'est juste que trop d'écrivain du genre pense trop que les définitions de D&D sont obligatoires... C'est une grossière erreur en effet! Autre chose, chez moi, les mages n'existe quasiment pas, c'est une rareté (mais certains peuples comme les Elfes ont de petits pouvoirs qui peuvent sembler magiques, genre un Elfe des Bois peut se régénérer grâce aux rayons du soleil où grâce à l'eau.

 
 
 
tu devrais persévérer dans le comik

Mmmmhhh... je trouve justement que la fantasy est un "cadre" rassurant qui limite l'imagination justement, et permet à l'auteur de s'épargner la peine de construire un monde, puisque le monde de la fantasy est très bien connu de tous les jeunes lecteurs...
 
Enfin bon tu fais ce que tu veux bien entendu, déjà c'est très bien d'avoir la motivation et le courage d'écrire Je te souhaite bonne chance

  Moi en tout cas,, je préfère la fantasy classique, donc continue David !!

Ca fait 26 ans que je persévère dans le genre.

au fait, t'écris plus la même histoire que sur l'autre topic ?

merci karnh!
Pour michounette, dans la fantasy, les elfes n'ont pas d'anus c'est bien trop dégoûtant! lol c une blague, mais moins drôle que la tienne, ça c'est sûr, le comique c'est ton domaine! Au fait, tu le trouves comment mon extrait?
***
Les nuages noirs noyaient la nuit, et l’orage tombait avec furie sur les collines. Deux silhouettes grimpaient vivement à travers les bois. La première était petite et large, la seconde élancée, toutes deux recouvertes de capes. Un éclair, déchirant l’obscurité, dévoila les joues épaisses et barbues d’un vieux Nain, et le visage délicat d’un Elfe aux longues oreilles pointues. Ils atteignirent la cime, découvrant un village au creux des collines.
— Nous sommes arrivés.
Dans la voix rauque du Nain sonnait une intrigante sagesse.
L’Elfe, qui voyait comme en plein jour, porta la main à son front et scruta les demeures. Il n’en comptait que seize, dont les hauteurs variaient de deux à trois étages. La pluie claquait contre les murs de pierres. Une légère brume couvrait les tuiles d’ardoises, et de la fumée s’échappait des cheminées. Au cœur du village, il y avait une grande bâtisse entourée de jardins clôturés, où les arbres avaient disparu.
— Ils ont déboisé au profit d’une simple ferme …, dit l’Elfe pensant à voix haute. Quelle barbarie !
— Il faudra éviter ce discours une fois là-bas, et être discret ! Les gens ne voit que rarement des Nains par ici, et encore moins d’Elfes !
— Et que dire alors d’un Nain et d’un Elfe qui font route ensemble par une nuit de tempête ?
Le Nain leva la tête pour plonger son regard dans celui de l’Elfe.
— Vous m’avez compris ! dit il en riant.

pour karnh, c'est toujours la même histoire, mais vos critques m'ont beaucoup fait réfléchir, et m'ont permi de trouver des solutions aux problèmes que je rencontrais. L'intrigue principale n'a donc presque pas changer, mais le départ à l'aventure oui.

on abandonne pas 4ans de travail si vite tout de même!!!

quelle classe, ils se vouvoient !!

Je persiste à penser que c'est convenu (nain, elfe, nuit pluvieuse, pèlerin sur la route, petit village perdu etc.) et que je n'achèterai pas ton livre à la Fnac
 
Ceci dit, pour ce qui est du style, c'est plutôt agréable à lire
 
Pour ce qui est du comique : il s'agit d'un véritable genre, qui AMHA est de loin le plus difficile à maitriser. Je ne suis qu'un pâle adepte du genre. Kalon ou Morgoth l'Empaleur, CA c'est de la vraie fantasy comique, avec de sacrés scénarios, des personnages qui tiennent la route...
 
cf. : http://mapage.noos.fr/aspexpl/kalonbrw.htm
 
 
J'ai tout lu d'ASPexplorer, j'ai intégralement adoré. Si ce type sortait ses textes en bouquins, il ferait un malheur

je demande donc à tout le monde qui est ok de me faire une critique sur le dernier extrait que j'ai publié, mais surtout une critique sur le style!
***
Les nuages noirs noyaient la nuit, et l’orage tombait avec furie sur les collines. Deux silhouettes grimpaient vivement à travers les bois. La première était petite et large, la seconde élancée, toutes deux recouvertes de capes. Un éclair, déchirant l’obscurité, dévoila les joues épaisses et barbues d’un vieux Nain, et le visage délicat d’un Elfe aux longues oreilles pointues. Ils atteignirent la cime, découvrant un village au creux des collines.
— Nous sommes arrivés.
Dans la voix rauque du Nain sonnait une intrigante sagesse.
L’Elfe, qui voyait comme en plein jour, porta la main à son front et scruta les demeures. Il n’en comptait que seize, dont les hauteurs variaient de deux à trois étages. La pluie claquait contre les murs de pierres. Une légère brume couvrait les tuiles d’ardoises, et de la fumée s’échappait des cheminées. Au cœur du village, il y avait une grande bâtisse entourée de jardins clôturés, où les arbres avaient disparu.
— Ils ont déboisé au profit d’une simple ferme …, dit l’Elfe pensant à voix haute. Quelle barbarie !
— Il faudra éviter ce discours une fois là-bas, et être discret ! Les gens ne voit que rarement des Nains par ici, et encore moins d’Elfes !
— Et que dire alors d’un Nain et d’un Elfe qui font route ensemble par une nuit de tempête ?
Le Nain leva la tête pour plonger son regard dans celui de l’Elfe.
— Vous m’avez compris ! dit il en riant.

Voici ce que j'ai lu à propos des fenêtres au moyen-âge! Le mystère est résolu!!!
 
"Les fenêtres, souvent assez larges, pallient à l'étroitesse des rues en laissant entrer un maximum de lumière. Elles sont pourvues de papier ou de toiles huilés ou encaustiqués, ou bien de grillages en osier ou en bois. Des volets en bois complètent la fermeture, placés à l'intérieur aux étages, et à l'extérieur au rez-de-chaussée."
 
hélas, je ne peux donner la source de ce texte, car cela fait longtemps que je l'ai enregistré dans mon ordi, et je n'arrive pas à retrouver le site d'où il provient!!!

Ce texte vient d'ici :
 
http://lesroutesdavalon.free.fr/moyen/habitat.htm
 
Google est ton ami

en plus d'être drôle elle est intelligente... T'es sûre que t'es une femme? lol ce n'est qu'une boutade!

je ne sais pas si vous arrivez à voir l'image qui est sous mon pseudo, mais c'est un dessin de mon Nain qui figure sur l'extrait. Au cas où vous ne verriez pas bien, je vous décris un petit truc car j'ai un souci pour du vocabulaire spécifique... Dans mon esprit il n'a pas vraiment une cape ordinaire, elle part de l'épaule droite, s'enroule tout autour de lui, et se termine à nouveau sur l'épaule droite... Est-ce que ça s'appelle une cape quand même? y'a-t-il un nom spécifique pour désigner cette façon de la porter? Ce n'est pas une toge ou une robe? merci d'avance!

 
Toge correspondrait bien.

merci, c'est ce que j'ai choisi de mettre! ça me fait plaisir que l'on continue de me conseiller, et en retour, je te conseille de ne pas te décourager pour l'éditeur qui finalement ne s'intéresse plus à toi, j'ai lu l'interview d'un ancien directeur d'une maison d'édition, et il disait qu'il était déçu par la rapidité à laquelle les écrivains se décourageaient, alors que bien souvent ils étaient au bout du tunnel!

euh... "Son regard, appuyé de cils et sourcils blancs, était intensément clair, mêlant le bleu au vert."
 
ça choque ou pas les cils et sourcils?

bouh
c'est nuuul
 
Il n'y a que moi pour se rendre compte que tu n'as aucun talent ?

c'est sérieux koin? je suis triste mais bon, toute critique est à entendre!

tu écris toi aussi? je veux bien voir... Je prends souvent plus à coeur les critiques de ceux qui font des chef-d'oeuvres, ne m'en veut pas.

si tu peux, fais une critique constructive... sinon il n'y a pas que mon texte qui est nul, faut pas faire de critique en l'air!

Je me demande si j'ai pas mal fait... lisez plutôt et je vous dis ce que je pense avoir raté...
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Les nuages noirs noyaient la nuit, et l’orage tombait avec furie sur les collines. Deux silhouettes grimpaient vivement à travers les bois. La première était petite et large, la seconde élancée, toutes deux recouvertes de capes. Un éclair, déchirant l’obscurité, dévoila les joues épaisses et barbues d’un vieux Nain, et le visage délicat d’un Elfe aux longues oreilles pointues. Ils atteignirent la cime, découvrant un village au creux des collines. Ils cessèrent leur course le temps de reprendre haleine. Le Nain s’appuya sur son bâton d’ébène, courbé sur toute sa longueur.
— Nous sommes arrivés.
Protégé par son capuchon, l’Elfe, qui voyait comme en plein jour, scruta les demeures. Il n’en comptait que seize, dont les hauteurs variaient de deux à trois étages. La pluie claquait contre les murs de pierres. Une légère brume couvrait les tuiles d’ardoises, et de la fumée s’échappait des cheminées. Au cœur du village, il y avait une grande bâtisse entourée de jardins clôturés, où les arbres avaient disparu.
— Ils ont déboisé…, dit l’Elfe pensant à voix haute. Des pins ont été abattus par la main de l’Homme. Quelle barbarie !
— Il faudra éviter ce discours une fois là-bas, et se faire discret ! Les gens ne voit que rarement des Nains par ici, et encore moins d’Elfes !
— Et que dire alors d’un Nain et d’un Elfe qui font route ensemble par une nuit de tempête ?
Le Nain leva la tête pour plonger son regard dans celui de l’Elfe.
— Vous m’avez compris ! dit-il en riant. Allons, je ne suis pas étanche, mes articulations et mes os seraient bien heureux de continuer le chemin !
Ils reprirent leur course, dévalant à grandes enjambées la colline. A chaque pas, leurs sacs, bondissant sur leurs dos, les projetaient en avant. La pluie s’alourdit et perça le feuillage des pins. Son rideau opaque occultait la forêt. Le Nain manquait régulièrement de tomber, ses pieds patinaient sur la boue et ses mains s’accrochaient aux buissons, tandis que l’Elfe avançait sans gêne. La pente s’adoucit et la végétation se fit moins dense, puis les maisons de pierres réapparurent, proches d’à peine quelques pas. Le Nain marcha lentement en s’aidant de son bâton.
— Ayons l’air naturel, et dirigeons-nous sans détour vers l’auberge. Cela fait longtemps que je ne suis pas venu ici, mais l’hospitalité m’a toujours été accordée.
Se faufilant dans le village, ils cheminèrent parmi les demeures. L’Elfe observait avec curiosité l’architecture. Les volets fermés ne présentaient aucune décoration. La clôture des potagers était sans charme. S’écartant du chemin, il frôla une maison et fit glisser sa main sur la roche mal taillée. Le Nain le rappela à l’ordre, lui demandant de le rejoindre. Il était au pied de la grande bâtisse, attendant à l’entrée. Au-dessus de la porte, il y avait une enseigne où était inscrit auberge des luths, et au-dessous, un rai de lumière passait timidement. Le Nain ôta son capuchon et fit signe à l’Elfe d’en faire autant. Il poussa la porte, et une cloche tinta. Une rumeur venait de l’intérieur, faite des bruits de vaisselles et de discussions.
— Il aurait été de courtoisie que vous passiez le premier, mais nous n’aurons que moins d’ennuis s’ils aperçoivent d’abord un visage connu.
Ils pénétrèrent dans l’auberge…
 
Herret Priarc vit débarquer chez lui deux étrangers. Il finit de servir une bière à un client, pressé de recevoir les nouveaux venus. Dans l’éclairage vacillant d’un feu, il crut voir un homme et son enfant.
— L’orage est un don du ciel ! pensa-t-il. Il y a tout ce qu’il faut pour chasser le froid ici : du vin chaud, la douce musique des marmites, et surtout, de belles flammes !
Il jeta un rapide coup d’œil sur sa salle à manger. La fierté se lut dans ses yeux bruns. Sur les six tables rondes, il n’y en avait plus qu’une de vide. Une vingtaine d’hommes festoyait immodérément, tantôt trinquant, tantôt riant. Herret trouvait qu’il avait eu bon goût pour la décoration. Sur les larges colonnes de bois, il avait accroché sa collection de luths, son orgueil. Ses propres peintures ornaient les murs, et des flacons aux formes fantaisistes s’alignaient avec précision sur le comptoir ciré. Devant le comptoir, sur de grands tabourets, les deux visiteurs du soir patientaient.
Soudain, Herret eut un sursaut, et son visage, d’ordinaire teinté de rose, blêmit. De toute sa vie d’aubergiste, c’était la première fois qu’il recevait un Elfe accompagné d’un Nain. Désemparé, il roula des yeux et gratta ses cheveux roux. Il osait à peine lancer de brefs regards sur les deux étrangers.
L’Elfe était habillé d’une cape bleu nuit, au tissu chatoyant, où retombaient ses longs cheveux noirs. Ses yeux noisette et pétillant faisaient le tour de la salle. Les gouttelettes qui ornaient son visage disparurent peu à peu, comme absorbées par sa peau claire. Le Nain portait une toge brune par-dessus une robe de soie blanche. Sa peau mate reflétait l’éclat du bronze. Ses cheveux et sa barbe étaient couleur neige, longs et raides, mais son crâne était nu sur le dessus. Ses yeux cerclés de rides, ses joues et son nez charnus, lui donnaient un air souriant. Son regard, appuyé de cils et sourcils blancs, était intensément clair, mêlant le bleu au vert.
— J’ai déjà vu ce Nain ! pensa Herret.
Il avança lentement, à la fois impressionné et poussé par la curiosité.
— Bonsoir…, bredouilla-t-il.
— Bonsoir, Monsieur Priarc, répondit le Nain d’un ton aimable.
La mémoire revînt soudain à l’aubergiste.
— Seigneur Hulyss Forgenain ! Je ne vous avais pas reconnu avec les années ! La dernière fois, vous aviez plus de cheveux et ils étaient gris. Et votre peau n’était pas si bronzée ! Vous avez encore du voyager vous, il faudra raconter !
— J’ai emprunté de nombreuses routes, et j’y ai croisé ce noble et jeune Elfe des Bois, Seigneur Deelow Laedeehen.
— Enchanté Seigneur, je suis Herret Priarc, votre hôte pour la soirée.
L’Elfe inclina la tête.
— C’est une sacrée tempête dehors, je me demande ce qui a bien pu vous attirer par ici ! reprit Herret.
— Nous en discuterons à l’instant autour d’un bon plat, si vous le voulez bien. Voudriez-vous nous servir deux assiettes ?
— Très bien, il y a un peu de monde ce soir, des Tolrésiens surpris par l’orage, alors qu’ils rentraient à la cité. On sera ravi de vous écouter, je ne connais rien de meilleur par temps de pluie que les récits d’un vieil aventurier !
***
Mon problème, c'est qu'en arrivant dans l'auberge, je passe soudain sur l'aubergiste, et c'est à travers lui qu'on voit la scène. J'aime ce genre de changement, mais je me demande si je n'en ai jamais vu ailleurs qu'en début de nouveau chapitre... Vous trouvez que ça passe ou pas?
(n'oubliez pas de me dire aussi si "Son regard, appuyé de cils et sourcils blancs, était intensément clair, mêlant le bleu au vert." fait lourd.
PS dsl si j'ai pas soutenu le même niveau d'écriture partout, j'ai pas encore fini les recorrections...

Vu l'appendice génital externe qui trône dans mon slip, oui, j'ai un sérieux doute sur ma féminité

N'empeche, si tu fais ça pour chaque paragraphe, il va pas avancer vite ton roman...

c'était une boutade, pour bien souligner que c'était impossible que tu sois une fille... c'est moi qui t'ai eu!!! hahahaha!!! et dis donc toi, tu penses aussi que je n'ai aucun talent?