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Auteur Sujet :

La robotisation va-elle détruire l'emploi ?

n°37476581
-louve-
Posté le 16-03-2014 à 11:34:45  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

spocki a écrit :

pour rappel les luddites voulaient détruire les métiers à tisser mécanique au début de la révolution industriel ,
j'imagine aujourd'hui les gens devant aller chez un tisserand  pour le moindre vêtement, je pense que la plupart garderait leur peau de mouton [:albounet]  


 
Les luddites ne refusaient pas toute évolution technologique en bloc et participaient à l'amélioration des techniques et des machines, mais ils voulaient garder dans l'atelier et aux mains des premiers concernés la maîtrise de l'évolution des machines qui s'y introduisaient, si on veut leur rendre justice un peu, ne pas perpétuer les clichés, et être un peu précis. Rien à voir avec un refus du progrès tel qu'on l'imagine trop souvent, mais tout à voir avec le refus de la dépossession de son savoir-faire.
 
Pour moi, ça change tout.


Message édité par -louve- le 16-03-2014 à 13:00:46

---------------
luxe - école - aad - http://tinyurl.com/jlnd7ae
mood
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Posté le 16-03-2014 à 11:34:45  profilanswer
 

n°37479292
Fantryt
Posté le 16-03-2014 à 16:53:04  profilanswer
 

J'aime bien l'article de Wikipédia à propos du progrès et de ses controverses.
 
L'article distingue le progrès processif et le progrès récessif. Le progrès processif permet de faire plus avec autant de moyens tandis que le progrès récessif permet de faire autant avec moins de moyens. Dans le premier cas, ça profite théoriquement à tout le monde et dans le deuxième, surtout au patron puisque des moyens sont éliminés (c'est-à-dire que la main-d'oeuvre est licenciée et potentiellement remplacée par des robots, des ordinateurs ou des sous-traitants étrangers selon la nature des métiers).
 
Il va sans dire que le progrès récessif est dangereux

n°37480324
Ciler
Posté le 16-03-2014 à 18:23:01  profilanswer
 

Fantryt a écrit :

J'aime bien l'article de Wikipédia à propos du progrès et de ses controverses.
 
L'article distingue le progrès processif et le progrès récessif. Le progrès processif permet de faire plus avec autant de moyens tandis que le progrès récessif permet de faire autant avec moins de moyens. Dans le premier cas, ça profite théoriquement à tout le monde et dans le deuxième, surtout au patron puisque des moyens sont éliminés (c'est-à-dire que la main-d'oeuvre est licenciée et potentiellement remplacée par des robots, des ordinateurs ou des sous-traitants étrangers selon la nature des métiers).
 
Il va sans dire que le progrès récessif est dangereux


Donc pour toi il faut continuer la course au productivisme effréné (produire plus) tout en gaspillant nos ressources (autant de moyens) ?  
 
C'est pas très eco-friendly comme point de vue  [:figti]

n°37480373
Fantryt
Posté le 16-03-2014 à 18:28:23  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Donc pour toi il faut continuer la course au productivisme effréné (produire plus) tout en gaspillant nos ressources (autant de moyens) ?  
 
C'est pas très eco-friendly comme point de vue  [:figti]


 
Je ne faisais qu'une comparaison entre deux types de progrès en précisant que le récessif était dangereux, point barre :D  
 
L'écologie c't'un autre problème, ça, et c'est pas l'objet du topic :o
 
(ah tiens y a pas de topic écologie dans discu ? [:mlc] )

n°37480446
Ciler
Posté le 16-03-2014 à 18:36:02  profilanswer
 

Fantryt a écrit :


Je ne faisais qu'une comparaison entre deux types de progrès en précisant que le récessif était dangereux, point barre :D  
 
L'écologie c't'un autre problème, ça, et c'est pas l'objet du topic :o


Et bien si. Parce-que si la robotisation affecte l'emploi, elle affecte aussi la consommation de matière première. La robotisation à permis d'énormes optimisation dans l'utilisation des matières premières avec beaucoup moins de gaspillages que le travail tout-manuel.
 
On ne peut pas éluder les aspects environnementaux dans une discussion sur l'automatisation de la production.  
 
Et donc affirmer que le "progrès récessif" est "dangereux", c'est prendre le problème par le petit bout de la lorgnette.  

n°37481103
Fantryt
Posté le 16-03-2014 à 19:43:36  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Et bien si. Parce-que si la robotisation affecte l'emploi, elle affecte aussi la consommation de matière première. La robotisation à permis d'énormes optimisation dans l'utilisation des matières premières avec beaucoup moins de gaspillages que le travail tout-manuel.

 

On ne peut pas éluder les aspects environnementaux dans une discussion sur l'automatisation de la production.

 

Et donc affirmer que le "progrès récessif" est "dangereux", c'est prendre le problème par le petit bout de la lorgnette.  

 

On peut ignorer cette problématique compte tenu que le sujet c'est le rapport entre la robotisation et l'emploi. Mais si tu y tiens : le "progrès récessif" a aussi pour effet de réduire les équipes, ce qui transfère la charge aux quelques-uns restants après une vague de licenciements. Ce qui peut parfois conduire à des burn-out voire des suicides, plus rarement. Dans une perspective humaine, le progrès récessif est donc dangereux.

 

Je ne dis pas que ce que tu dis est faux ou inintéressant. Je n'avais pas perçu l'intérêt du progrès récessif dans une perspective écologique, seulement dans une perspective d'emploi où il permet de dégager des gens en les remplaçant par des machines/ordinateurs. Si tu veux en discuter ailleurs, ma boîte à MP t'es ouverte ou alors tu peux créer un topic écologie.

Message cité 1 fois
Message édité par Fantryt le 16-03-2014 à 19:45:29
n°37481163
Ciler
Posté le 16-03-2014 à 19:48:24  profilanswer
 

Fantryt a écrit :

On peut ignorer cette problématique compte tenu que le sujet c'est le rapport entre la robotisation et l'emploi.


Non. Tu choisis de le faire parce-que l'argument ne vas pas dans ton sens, ce n'est pas la même chose [:aloy]

n°37481268
Fantryt
Posté le 16-03-2014 à 19:58:24  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Non. Tu choisis de le faire parce-que l'argument ne vas pas dans ton sens, ce n'est pas la même chose [:aloy]


 
Il y a de ça ( :D ) dans le sens où tu m'as pris au dépourvu, mais au-delà de ça, tu n'as fait que poser les prémisses d'une réflexion.
 
En attendant ce n'est effectivement pas le topic idoine, et le progrès récessif, à défaut d'être dangereux pour tout, peut au moins l'être pour le salarié et pour l'emploi. :o

n°37492753
Guignolo
éternel newbie
Posté le 17-03-2014 à 17:44:16  profilanswer
 

C'est quoi ces foutaises de progrès recessif et progressif ?
 
Si on produit plus avec autant, ça revient exactement au même que produire autant avec moins ?
 
Ou alors il y a un truc que je capte pas quelque part...

n°37493251
lehman bro​thers
Aw noes, not this shit again
Posté le 17-03-2014 à 18:26:31  profilanswer
 

Guignolo a écrit :

C'est quoi ces foutaises de progrès recessif et progressif ?
 
Si on produit plus avec autant, ça revient exactement au même que produire autant avec moins ?
 
Ou alors il y a un truc que je capte pas quelque part...


 
Si, c'est ca.
 
Ca peut avoir de la pertinence quand on est soumis a des contraintes particulieres mais c'est pas tellement pertinent dans le cas general.


---------------
Contrairement a une croyance repandue, reveler des contenus de MP n'est pas contraire a la charte. Le secret des correspondances n'est pas opposable au destinataire.
mood
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Posté le 17-03-2014 à 18:26:31  profilanswer
 

n°37493896
Fantryt
Posté le 17-03-2014 à 19:27:00  profilanswer
 

Guignolo a écrit :

C'est quoi ces foutaises de progrès recessif et progressif ?

 

Si on produit plus avec autant, ça revient exactement au même que produire autant avec moins ?

 

Ou alors il y a un truc que je capte pas quelque part...

 

Progrès récessif et progrès processif ;)

 

L'un et l'autre reviennent au même, au final, mais ça c'est une évidence, compte tenu que le progrès c'est avant tout l'amélioration/l'apparition de nouvelles techniques/technologies qui concourent à doper la rentabilité d'une activité. Mais ce progrès peut avoir deux sortes de conséquences selon la manière dont on l'utilise, et c'est là qu'interviennent les notions de récessif et de processif.

 

Cette distinction peut être intéressante au regard de la question "La robotisation va-t-elle détruire l'emploi ?", puisqu'en assimilant robotisation et progrès, on peut donc développer deux types de réponse, où dans un cas la robotisation est un fléau et dans l'autre elle est une chance.


Message édité par Fantryt le 17-03-2014 à 19:34:07
n°37493959
Ciler
Posté le 17-03-2014 à 19:31:39  profilanswer
 

Guignolo a écrit :

Si on produit plus avec autant, ça revient exactement au même que produire autant avec moins ?


Pas exactement.  
 
Tu vois il y a le bon progrès et le mauvais progrès [:xqwzts:1]

n°37497215
Fantryt
Posté le 17-03-2014 à 22:57:55  profilanswer
 

[:midnaite:4]

n°37498524
Guignolo
éternel newbie
Posté le 18-03-2014 à 03:47:58  profilanswer
 

Non mais le truc c'est que c'est pas le méchant patron qui décide ce qu'il faut faire si un progrès technique permet un gain de productivité (puisque c'est de ça qu'il s'agit).
 
Soit il a un marché suffisant et il garde la même quantité de personnel pour produire plus, soit il l'a pas, et il vire du monde en produisant autant.

n°37498531
python
Posté le 18-03-2014 à 04:03:15  profilanswer
 

Guignolo a écrit :

Non mais le truc c'est que c'est pas le méchant patron qui décide ce qu'il faut faire si un progrès technique permet un gain de productivité (puisque c'est de ça qu'il s'agit).
 
Soit il a un marché suffisant et il garde la même quantité de personnel pour produire plus, soit il l'a pas, et il vire du monde en produisant autant.


 
cercle vicieux il vire du monde en produisant autant tout en vendant moins donc moins de benef il vire encore plus de monde... etc...
 
les biens durables n'obéissent pas à la même réalité économique que les biens périssables....

n°37499063
lehman bro​thers
Aw noes, not this shit again
Posté le 18-03-2014 à 09:05:02  profilanswer
 

python a écrit :


 
cercle vicieux il vire du monde en produisant autant tout en vendant moins donc moins de benef il vire encore plus de monde... etc...
 
les biens durables n'obéissent pas à la même réalité économique que les biens périssables....


 
Leur taux de renouvellement est beaucoup plus faible : ce qui change avec les biens durables, c'est qu'il y a une phase d'expansion tres forte (tout le monde s'equipe au debut) et il ne faut pas croire que cette periode a vocation a durer - meme si la production peut rester au meme niveau si la phase de montee du taux d'equipement est progressive.
 
Mais la realite economique reste quand meme similaire : une offre, une demande, un pouvoir d'achat limite, des contraintes de production.


---------------
Contrairement a une croyance repandue, reveler des contenus de MP n'est pas contraire a la charte. Le secret des correspondances n'est pas opposable au destinataire.
n°37500918
Fantryt
Posté le 18-03-2014 à 11:20:13  profilanswer
 

Guignolo a écrit :

Non mais le truc c'est que c'est pas le méchant patron qui décide ce qu'il faut faire si un progrès technique permet un gain de productivité (puisque c'est de ça qu'il s'agit).
 
Soit il a un marché suffisant et il garde la même quantité de personnel pour produire plus, soit il l'a pas, et il vire du monde en produisant autant.


 
Je ne pense pas que ce soit aussi simple !
 
Les entreprises sont dans un contexte de concurrence globalisée donc elles se donnent toutes pour objectif de rentabiliser leur activité au maximum, c'est-à-dire investir le moins de moyens en entrée et obtenir le plus résultats en sortie. Donc le patron il n'a pas à être bon ou mauvais, il essaie de faire son travail pour que son entreprise survive, et c'est là qu'intervient le choix, par exemple, de remplacer une partie des employés par des robots.
 
C'est-à-dire que s'il a un "marché suffisant" il va chercher à réduire ses dépenses et s'il n'a pas un "marché suffisant" il va chercher à augmenter sa productivité. (par "marché suffisant" tu entends bien "suffisant à la survie de l'entreprise" ?)

n°37501553
daftboy-69
Posté le 18-03-2014 à 12:00:23  profilanswer
 

Fantryt a écrit :


 
Je ne pense pas que ce soit aussi simple !
 
Les entreprises sont dans un contexte de concurrence globalisée donc elles se donnent toutes pour objectif de rentabiliser leur activité au maximum, c'est-à-dire investir le moins de moyens en entrée et obtenir le plus résultats en sortie. Donc le patron il n'a pas à être bon ou mauvais, il essaie de faire son travail pour que son entreprise survive, et c'est là qu'intervient le choix, par exemple, de remplacer une partie des employés par des robots.
 
C'est-à-dire que s'il a un "marché suffisant" il va chercher à réduire ses dépenses et s'il n'a pas un "marché suffisant" il va chercher à augmenter sa productivité. (par "marché suffisant" tu entends bien "suffisant à la survie de l'entreprise" ?)


 
 
Pour le coup, ça ne colle pas avec le fait d'investir le moins de moyens en entrée...
L'achat et la mise en service de robots est toujours un projet couteux et lourd pour une entreprise entre l'achat des machines, la formation des employés, l'adaptation de la chaine de production et les réglages avant la mise en production qui vont entrainer des pertes nettes dues au rebut et à la réduction de la production à cause des employés réquisitionnés pour la formation et le réglage...
 
Pour peu qu'on parte dans l'optique défendue ici du vilain patron qui veux remplacer ses employés par des robots et non augmenter sa production, il faudra rajouter à l'équation les indemnités de licenciement.
 
Si l'entreprise n'a pas un marché suffisant ou les hanches assez solides avec un plan bien défini, elle ne va pas investir des sommes collossales juste pour faire des économies de bout de chandelle sur 10 ou 20 ans (ou alors, dans tous les cas, la boite coulera peu après et du coup les licenciements étaient donc inévitables).

n°37502123
Fantryt
Posté le 18-03-2014 à 12:42:04  profilanswer
 

daftboy-69 a écrit :


 
 
Pour le coup, ça ne colle pas avec le fait d'investir le moins de moyens en entrée...
L'achat et la mise en service de robots est toujours un projet couteux et lourd pour une entreprise entre l'achat des machines, la formation des employés, l'adaptation de la chaine de production et les réglages avant la mise en production qui vont entrainer des pertes nettes dues au rebut et à la réduction de la production à cause des employés réquisitionnés pour la formation et le réglage...


 
Le remplacement a un coût, je ne dis pas le contraire... Mais si ça n'avait pas d'intérêt, comment expliquer le nombre croissant d'entreprises qui en achètent ?
 
Un robot a le double avantage qu'il coûte moins cher à long terme et qu'il est plus productif qu'une équipe d'employés. Ce qui va décider du licenciement ou non des employés, ou la cohabitation entre machine et humain, c'est le contexte économique. Je postule à ce stade qu'il n'y a pas de marché suffisant et que la concurrence est rude partout, et que par conséquent il est nécessaire pour les entreprises de proposer des produits toujours plus attractifs. Le fait est que j'observe ensuite, moi, une guerre des prix plus qu'une guerre de l'innovation ou de la qualité : cela implique donc de réduire les coûts en entrée. Que ça implique plutôt de la robotisation ou des délocalisations j'en sais rien, tout dépend de la nature de l'activité. Pour parler généralement, la robotisation doit en faire partie. Le nerf de la guerre il est là.
 

daftboy-69 a écrit :

Pour peu qu'on parte dans l'optique défendue ici du vilain patron qui veux remplacer ses employés par des robots et non augmenter sa production, il faudra rajouter à l'équation les indemnités de licenciement.


 
Ajouter aussi le fait que le robot ne peut pas faire grève, qu'il ne réclame jamais d'augmentation, ne se plaint jamais des conditions de travail, ne demandera aucune indemnité pour être jeté à la casse, n'a pas besoin d'avoir sa retraite financée, etc. Je le dis encore une fois : y a pas de vilain patron, y a que des types qui essaient de mener au mieux leur entreprise.

n°37503591
daftboy-69
Posté le 18-03-2014 à 14:23:37  profilanswer
 

Fantryt a écrit :


 
Le remplacement a un coût, je ne dis pas le contraire... Mais si ça n'avait pas d'intérêt, comment expliquer le nombre croissant d'entreprises qui en achètent ?
 
Un robot a le double avantage qu'il coûte moins cher à long terme et qu'il est plus productif qu'une équipe d'employés. Ce qui va décider du licenciement ou non des employés, ou la cohabitation entre machine et humain, c'est le contexte économique. Je postule à ce stade qu'il n'y a pas de marché suffisant et que la concurrence est rude partout, et que par conséquent il est nécessaire pour les entreprises de proposer des produits toujours plus attractifs. Le fait est que j'observe ensuite, moi, une guerre des prix plus qu'une guerre de l'innovation ou de la qualité : cela implique donc de réduire les coûts en entrée. Que ça implique plutôt de la robotisation ou des délocalisations j'en sais rien, tout dépend de la nature de l'activité. Pour parler généralement, la robotisation doit en faire partie. Le nerf de la guerre il est là.
 


 
Les entreprises qui en achètent, le font dans un but d'augmenter leur productivité et leur rentabilité mais certainement pas de diminuer leurs charges. L'investissement à long terme est l'intéret principal mais certainement pas l'économie.  
 
Pour ce qui est de la guerre des prix, elle passe avant tout par une sélection au rabais des matières premières plutôt que d'injecter des centaines de miliers dans une chaine robotisée qui mettra des années atteindre son point de rentabilité
 

Fantryt a écrit :


 
Ajouter aussi le fait que le robot ne peut pas faire grève, qu'il ne réclame jamais d'augmentation, ne se plaint jamais des conditions de travail, ne demandera aucune indemnité pour être jeté à la casse, n'a pas besoin d'avoir sa retraite financée, etc. Je le dis encore une fois : y a pas de vilain patron, y a que des types qui essaient de mener au mieux leur entreprise.


 
En mettant de côté l'entretien régulier nécessaire, les pannes, les formations pour le faire marcher, les conditions nécessaires pour son bon fonctionnement suivant les cas (pas d'humidité, pas de grosses chaleurs, pas de poussières,... ) et le cout de son démantellement et son traitement (et remplacement quasi obligatoire si on ne veux pas remanier toute la chaine de production à nouveau).
 
Et si on pars du principe que le robot est acheté dans l'optique de diminuer le nombre d'employés (qui, pour moi, n'existe pas), il y a bien des indemnités à verser.
 
C'est pour ça qu'une boite "saine" n'achètera jamais un robot dans l'optique de diminuer le personnel mais plutôt dans celle d'augmenter sa productivité ainsi que sa rentabilité. Quitte à, plus tard, ne pas remplacer certains postes suite à des démissions ou des départs en retraite si l'activité diminue.
 
Dans tous les cas, pour moi, les robots ne font pas virer les gens. C'est tout simplement la mauvaise santé d'une entreprise qui le fait, Robot ou pas.

n°37507459
shamatoo
Posté le 18-03-2014 à 18:22:03  profilanswer
 

N'importe quel marchand de produit automatisé, et pas conséquent de robots, presentera avec son produit un "Business plan" démontrant que la machine "se paie toute seule" par les économies de main d'œuvre.
C'est normal, c'est la raison d'être d'une machine automatisée, travailler toute seule.
La seule raison qui empêcherait l'entreprise d'acheter pourrait être le fait qu'elle ne dispose pas du financement pour un investissement élevé.
Je me suis occupé un temps de ces achats, et je n'ai jamais eu de problème pour faire acheter une machine par une direction pourtant particulièrement radine.
Il suffisait de faire valoir l'économie de main d'œuvre.
 Et bien sûr que oui, les machines font virer les gens.
Au mieux, si la boite est en expansion, elle les reclasse dans un autre secteur, mais ils sont bien soit virés du service, soit maintenus sans l'embauche qui aurait été nécessaire en l'absence de machine.

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 18-03-2014 à 18:26:35
n°37512959
daftboy-69
Posté le 19-03-2014 à 10:28:58  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

N'importe quel marchand de produit automatisé, et pas conséquent de robots, presentera avec son produit un "Business plan" démontrant que la machine "se paie toute seule" par les économies de main d'œuvre.


Quel que soit le business plan, si une boite cherche à réduire ses charges plutôt qu'à augmenter son marché, c'est qu'elle est en mauvaise passe. Et dans ce genre de moment, il est complètement débile de faire des investissements lourds dont la rentabilité ne se fait sentir que bien plus tard.
Rien que pour l'achat d'un micro parc de PDA pour de l'assistance de saisie (environ 5pda disons), on tape déjà dans un budget de 20 à 30 000€. Preuve que les investissements pour des systèmes tout automatisés ne se paient pas "tout seul"...

shamatoo a écrit :


C'est normal, c'est la raison d'être d'une machine automatisée, travailler toute seule.


Un automate, un robot ou n'importe quelle machine automatisée n'aura jamais vocation à travailler seule. Elle devra toujours être pilotée/contrôlée/surveillée/alimentée en matière première/whatever. Ne serais-ce que pour la sécurité des personnes avoisinantes et aussi pour un contrôle qualité du produit en sortie sur des chaines hautement automatisées.
 

shamatoo a écrit :


La seule raison qui empêcherait l'entreprise d'acheter pourrait être le fait qu'elle ne dispose pas du financement pour un investissement élevé.


Ou qu'elle n'en a tout simplement pas le besoin car toutes les taches ne sont pas automatisables et toutes les taches automatisables ne sont pas forcément plus rentables une fois automatisé. Une entreprise qui veux moderniser sa chaine, ne le fait pas en vue de réduction du personnel (qui est le signe d'une entreprise en déclin => qui n'investira pas faute de trésorerie). Au mieux, tu peux dire que l'achat d'un robot limitera les futures embauches.

shamatoo a écrit :


Je me suis occupé un temps de ces achats, et je n'ai jamais eu de problème pour faire acheter une machine par une direction pourtant particulièrement radine.
Il suffisait de faire valoir l'économie de main d'œuvre.
 Et bien sûr que oui, les machines font virer les gens.
Au mieux, si la boite est en expansion, elle les reclasse dans un autre secteur, mais ils sont bien soit virés du service, soit maintenus sans l'embauche qui aurait été nécessaire en l'absence de machine.


 
Pour avoir bosser dans la conception de systèmes automatisés, l'achat d'un système de ce type par une entreprise était toujours voué à augmenter la qualité de sortie d'un produit, augmenter la vitesse de production, diminuer la pénibilité d'une tâche, augmenter la sécurité d'une chaine de production ou simplement d'effectuer des tâches impossibles à faire manuellement comme de la découpe au laser, de la soudure de micro-composants, de la gravure de puces, de l'écriture sur puce... Jamais pour supprimer du personnel et au final, rarement pour diminuer les coûts de fonctionnement (où dans ce cas là, on est sur des plans de plusieurs années). L'augmentation de la qualité produit et l'augmentation de la vitesse de traitement étant les 2 causes majoritaires.
 
Après, si pour toi, dans le cas d'une machine réduisant l'effectif nécessaire sur une tache et que le fait que l'effectif restant soit affecté à une autre tâche s'assimile à du licenciement, je pense que le sujet risque de vite tourner en rond...
 
De plus, les employés impactés sont pour la plupart maintenus à leur postes et formés afin de monter en compétence.
 
Surtout que, dans ce genre de cas, l'industriel préfèrera augmenter le nombre de machines afin d'augmenter drastiquement sa production grâce à l'optimisation faite.
 
 
Après, certes c'est la vision que j'ai eu de part mon travail. Mais pour avoir touché à pas mal de systèmes allant de systèmes automatisés complexes à de simples postes d'assistance de mesure et de saisie, je pense mon point de vue assez représentatif.

n°37521288
shamatoo
Posté le 19-03-2014 à 19:17:48  profilanswer
 

Tu n'as qu'à prendre, chez n'importe quel fabriquant de voiture, le ration nombre d'employés par nombre de voitures produites, depuis quarante an jusquà maintenant.
La robotisation des chaines a réduit le nombre d'employés, ça ne se discute même pas, les chiffres parlent tout seuls.

n°37525973
daftboy-69
Posté le 20-03-2014 à 10:08:46  profilanswer
 

Le ratio nombre d'employé/voitures produites prouve une seule chose : une augmentation de la productivité que je n'ai jamais nié.  
 
Par contre, c'est l'exemple parfait pour montrer que les chaines robotisées ne mettent pas au chômage les gens! Compare depuis 40 ans le nombre d'employés, le nombre n'a fait qu'augmenter sauf pendant la crise automobile (où les robots n'ont rien à voir avec les licenciement pour le coup. Il s'agit juste d'une forte diminution de la demande... Il y a même fort à parier que si les chaines n'étaient pas un minimum robotisées, c'est des groupes entiers qui auraient fait faillite à cause de la rentabilité). Pour le coup, comme tu dis, les chiffres parlent tout seuls! Les seuls licenciements sont dus à la crise...
 
Je dis que l'automobile est un domaine parfait car il valide exactement chaque point que je disais au dessus:
-Les robots diminuent la pénibilité du travail : un mec va pouvoir trimbaler des pièces de plusieurs dizaines de kg sans aucun effort et sans se blesser.
-Les robots augmentent la qualité des pièces usinées grâce au découpage laser
-Les robots permettent de faire ce qu'un homme ne peux pas faire : soudure et programmation des systèmes électroniques
-Les robots augmentent la productivité car il réduit le nombre d'employé par voiture. Ce qui permet de construire plus de véhicule avec le même nombre d'employé (et non pas de virer le reste...).

n°37533978
shamatoo
Posté le 20-03-2014 à 18:20:12  profilanswer
 

Du moment qu'il réduit le nombre d'employés, peu importe qu'on vire ceux qu'on a, ou qu'on évite d'en embaucher, le résultat est le même:
Une entreprise qui pour produire 1000 voitures aurait employé X ouvriers n'en emploie plus que X/n, l'emploi est détruit par l'achat de robots,et ça fait autant de chômeurs en plus..

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 20-03-2014 à 18:21:11
n°37540687
daftboy-69
Posté le 21-03-2014 à 11:21:39  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

Du moment qu'il réduit le nombre d'employés, peu importe qu'on vire ceux qu'on a, ou qu'on évite d'en embaucher, le résultat est le même:
Une entreprise qui pour produire 1000 voitures aurait employé X ouvriers n'en emploie plus que X/n, l'emploi est détruit par l'achat de robots,et ça fait autant de chômeurs en plus..


 
Non le résultat n'est pas le même. Dans un cas, il y a effectivement destruction de l'emploi mais on achète jamais un robot pour se débarrasser d'employés..  
Dans l'autre cas, il y a conservation de l'emploi voir même transformation en un emploi plus qualifié et/ou moins pénible.  
Ce qui entraine de meilleures conditions de vies pour l'employé en question.  
Il n'y a pas de chômeur en plus. Et la construction du robot, sa programmation, son installation, sa manipulation ainsi que son contrat de maintenance et son financement bancaire permettront de faire bosser des centaines de personnes.
 
Mais bon c'est vrai que c'est complètement con de vouloir augmenter la rentabilité et la productivité face aux marchés émergeant qui sont souvent à très bas prix et ça ne sert a rien de soulager un peu ces gros cons d'ouvriers! D'ailleurs, dans le BTP, on devrais interdire les bétonneuses! ces machines qui détruisent des milliers de postes de mélangeurs de bétons! Des tas d'ouvriers seraient super heureux de passer leur journée à remuer du ciment dans des cuves à la force de leurs bras pour être payés à un SMIC rabaissé dû à une rentabilité beaucoup moins élevée...
 
Dans les usines d'assemblage de voitures, ils ont qu'à se péter le dos à lever des centaines de kg de ferraille! Après tout, ils sont là pour bosser ces fainéants!  :o  
 
Fini la découpe laser! On y fera à la lime! Bon d'accord, il y aura du rebut et les moteurs seront moins fiables. Mais on s'en fout!  
Et puis bon comme on ne peux plus faire de circuit électronique, tant pis pour l'ABS et les autres organes de sécurité!  
Le consommateur paiera sa voiture 3 fois plus cher pour un produit de moins bonne qualité, plus polluant et plus dangereux mais bon faut savoir ce qu'on veux!  
Ce n'est pas grave si les basses/moyennes classes ne peuvent plus en acheter et voient leur pouvoir d'achat et leur confort diminuer. Au moins, ils auront un boulot! Bon d'accord, il sera abrutissant et épuisant mais on peux pas tout avoir hein!  
Et puis bon, tant pis si ils ne peuvent pas acheter de télé. De toute façon, ils rentreront trop crevés pour la regarder.
Ah mais merde! Du coup la demande va diminuer drastiquement si personne n'a les moyens d'acheter ce qui est produit non?  
Ah mais merde! Du coup la production va énormément diminuer non?
Ah mais merde! Du coup, on aura besoin de beaucoup moins d'ouvriers non?
Ah mais merde! Du coup des usines risques de fermer non?
Ah mais merde! Du coup des gens vont se retrouver au chômage non?...
 
 
En fait, les robots ne favoriseraient-ils pas le système sur lequel se base toute notre économie en augmentant le pouvoir d'achat? Vous savez? Celui qu'on appelle le système de consommation! Celui qui dis que plus les gens consomment, plus les entreprises emploient et plus les employés peuvent acheter.

n°37540988
Fantryt
Posté le 21-03-2014 à 11:37:29  profilanswer
 

Si un robot peut remplacer 10 employés et qu'ils ne sont pas licenciés immédiatement pour faire place au robot, ça ne signifie pas qu'ils seront remplacés une fois qu'ils seront partis à la retraite ni que leurs conditions de travail s'amélioreront. Dans une usine qui utilise des unités de travail de plus en plus spécialisées, on finit par demander aux humains d'avoir le même comportement que les robots, c'est-à-dire de répéter les mêmes mouvements des centaines de fois chaque jour. Si on s'en tient là oui, la robotisation peut nuire à l'emploi et plus largement aux personnes employées. Il n'est pas du tout évident que les employés soient amenés vers un poste moins pénible et plus qualifié.

 

Je ne sais pas vraiment si les emplois créés par la vente de tels robots peuvent être pris en compte dans l'équation. Cela requiert une précision de la question : est-ce qu'on parle des emplois détruits par la robotisation dans le cas où les robots accomplissent les mêmes tâches que les employés concernés, ou est-ce qu'on vise plus large ? Moi j'étais parti du postulat qu'on parlait des emplois où l'homme était remplaçable, c'est-à-dire là où on peut techniquement le remplacer et qu'on peut avoir un intérêt à le faire.


Message édité par Fantryt le 21-03-2014 à 11:45:27
n°37543848
daftboy-69
Posté le 21-03-2014 à 14:19:22  profilanswer
 

Ah ben après moi je voyais la robotisation au sens large du terme :
Machine outil, automates, programmes informatiques, ...  
 
Je suis parti sur le sens large parce que le topo de départ était qu'au fur et à mesure, les robots pourront tous nous remplacer pour finir dans une société tout automatisé. Donc pour moi ça incluais toutes les formes d'automatisation utilisés pour le travail.
 
Après effectivement, si on parle d'une chaine manuelle où chaque action est progressivement remplacée pour en faire une chaine automatisée. Là les emplois sont voués à diminuer.
 
Mais on reste dans des cas très précis à ce moment là et il n'est pas possible de parler de destruction de l'emploi tellement ça reste marginal face à la masse d'emplois n'entrant pas dans cette catégorie.
 
Les domaines visés seraient principalement certaines chaines d'assemblage et d'agroalimentaire je pense.
 
Pour le coup, si on part là dessus, remplacer un mec qui va passer ses journées à visser une pièce A sur une pièce B ou un mec qui va égorger des poulets à la chaine par des robots qui iront plus vite pour la même tâche , c'est pas un mal à mes yeux...
Ça reste des boulots abrutissants et fatiguant psychologiquement.
 
Et ma démonstration sur la société de consommation reste vrai à priori.
A savoir que ça augmentera la productivité et la rentabilité et donc un produit final moins cher. Ce qui renforcera le pouvoir d'achat général.

n°37549120
shamatoo
Posté le 21-03-2014 à 21:19:52  profilanswer
 

"Augmenter la productivité", en langage de "consulting" ça veut dire deux choses:
1)Faire trimer plus le personnel pour qu'il produise plus avec le même nombre d'employés, en jouant sur les cadences ,les horaires, etc .
Ça s'appelle "saturer les moyens de production", et en aucun cas ça ne peut améliorer les conditions de travail, bien au contraire.
2)Produire autant ou plus, mais en réduisant les couts de personnel, que ce soit en les virant, ou en les payant moins, à quoi on arrive en remplaçant le personnel qualifié et ancien par des stagiaires ou des débutants moins payés,ou des "polonais".
  Le stade ultime du "gain de productivité" étant de remplacer le personnel par des robots.
Le seul souci de tout chef d'entreprise est de réduire ses coûts pour maximiser ses profits, et le poste "salaire" est généralement le plus important de ces coûts.
Le robot n'est qu'un alternative future pour ça, pour l'instant ils sont bien trop coûteux et limités dans leurs tâches, on remplace donc le personnel par des pseudo-robots, des esclaves sous payés en transferant la production dans des pays à faible coût de main d'œuvre.
Pourquoi acheter et maintenir un robot coûteux si on peut faire faire le travail par des chinois à moindre prix?
 
(Et pas la peine de nous entonner le cantique patronal de la pénibilité qui diminue quand on fout les ouvriers à la porte, la pénibilité et la dangerosité n'ont jamais soucié aucun patron, du moment que ça lui rapporte.)

Message cité 3 fois
Message édité par shamatoo le 21-03-2014 à 21:20:52
n°37549128
Ciler
Posté le 21-03-2014 à 21:21:09  profilanswer
 

shamatoo a écrit :


Le seul souci de tout chef d'entreprise est de réduire ses coûts pour maximiser ses profits, et le poste "salaire" est généralement le plus important de ces coûts.


Dans le tertiaire, oui. Seulement voila, la robotisation dans le tertiaire...

n°37549201
shamatoo
Posté le 21-03-2014 à 21:29:41  profilanswer
 

Bien plus que tu ne crois, j'ai vécu l'arrivée de l'informatique dans les assurances (avec supression des emplois de dactylos et toute une population d"employés de bureau" style Gaston Lagaffe) et automatisation de certaines tâches comme l'édition automatique de lettres de rappel ou autre, je peux te dire que entre 1980 et 2010 ça a drôlement bougé.
Pareil pour les banques, avec le remplacement des personnels d'agence par les distributeurs automatiques.
Et la réduction des chèques remplacés par des carte bleue ou des virements internet.
Et aussi les boulots de comptabilités des "employés aux écritures" et de statistiques traitées maintenant par "Business Objects"


Message édité par shamatoo le 21-03-2014 à 21:37:53
n°37549783
lehman bro​thers
Aw noes, not this shit again
Posté le 21-03-2014 à 22:26:43  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

"Augmenter la productivité", en langage de "consulting" ça veut dire deux choses:
1)Faire trimer plus le personnel pour qu'il produise plus avec le même nombre d'employés, en jouant sur les cadences ,les horaires, etc .
Ça s'appelle "saturer les moyens de production", et en aucun cas ça ne peut améliorer les conditions de travail, bien au contraire.
2)Produire autant ou plus, mais en réduisant les couts de personnel, que ce soit en les virant, ou en les payant moins, à quoi on arrive en remplaçant le personnel qualifié et ancien par des stagiaires ou des débutants moins payés,ou des "polonais".


 
Je me demande dans quel monde tu vis.
 
Les gains de productivite viennent de l'optimisation de l'organisation et des moyens mis a disposition (notamment par l'automatisation). S'imaginer qu'on remplace du personnel experimente par des stagiaires est du delire pur et simple [:cerveau manust]  


---------------
Contrairement a une croyance repandue, reveler des contenus de MP n'est pas contraire a la charte. Le secret des correspondances n'est pas opposable au destinataire.
n°37551239
python
Posté le 22-03-2014 à 04:40:21  profilanswer
 

lehman brothers a écrit :


 
Je me demande dans quel monde tu vis.
 
Les gains de productivite viennent de l'optimisation de l'organisation et des moyens mis a disposition (notamment par l'automatisation).

Gain de productivité ne siginifie pas que ça fait rouler l'économie.  
 
on ne produit pas pour rendre la vie plus facile du peuple.  On produit pour le confiner dans la pauvreté en d'autres mots empêcher le peuple d'être libre
 
Une étude a publié que les gens vivent au rythme de chaque paie et que 50% des comptes de banque sont à découvert à chaque mois.  Et qu'une seule paie qui manque rend vulnérable aux choc financier.

lehman brothers a écrit :


 S'imaginer qu'on remplace du personnel experimente par des stagiaires est du delire pur et simple [:cerveau manust]


 
tu délires.  C'est arrivé de demander à des expérimenter de former des stagiaires pour virer les expérimentés par la suite.  
 
ce genre de tactique a créé une indignation monstre

Message cité 1 fois
Message édité par python le 22-03-2014 à 04:50:34
n°37551553
lehman bro​thers
Aw noes, not this shit again
Posté le 22-03-2014 à 09:28:34  profilanswer
 

python a écrit :

Gain de productivité ne siginifie pas que ça fait rouler l'économie.  
 
on ne produit pas pour rendre la vie plus facile du peuple.  On produit pour le confiner dans la pauvreté en d'autres mots empêcher le peuple d'être libre
 
Une étude a publié que les gens vivent au rythme de chaque paie et que 50% des comptes de banque sont à découvert à chaque mois.  Et qu'une seule paie qui manque rend vulnérable aux choc financier.


 
On produit pour confiner le peuple dans la pauvrete ????
 
Pour ton information, le patrimoine median net en France est de 113 000 euros. C'est assez loin du decouvert ...
 

python a écrit :


 
tu délires.  C'est arrivé de demander à des expérimenter de former des stagiaires pour virer les expérimentés par la suite.  
 
ce genre de tactique a créé une indignation monstre


 
Non. Certaines entreprises abusent des stages, mais on n'a jamais remplace des experimentes par des stagiaires. Notamment parce que ca n'est pas possible.


---------------
Contrairement a une croyance repandue, reveler des contenus de MP n'est pas contraire a la charte. Le secret des correspondances n'est pas opposable au destinataire.
n°37555954
shamatoo
Posté le 22-03-2014 à 19:28:37  profilanswer
 

Bien sûr que c'est possible, le personnel d'une entreprise n'est pas composé que d'ingénieurs, il y a une quantité d'exécutants et d'administratifs, qu'on peut sans problème remplacer par des débutants/stagiaires/cdd, leur formation étant de toute façon rapide, et d'autant plus rapide que la tâche va être automatisée en partie.
Du coup, pas mal d'entreprises ne se gênent pas pour les "faire tourner".

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 22-03-2014 à 19:29:56
n°37555976
Ciler
Posté le 22-03-2014 à 19:31:38  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

Bien sûr que c'est possible, le personnel d'une entreprise n'est pas composé que d'ingénieurs, il y a une quantité d'exécutants et d'administratifs, qu'on peut sans problème remplacer par des débutants/stagiaires/cdd, leur formation étant de toute façon rapide, et d'autant plus rapide que la tâche va être automatisée en partie.
Du coup, pas mal d'entreprises ne se gênent pas pour les "faire tourner".


Faut ne pas avoir passé beaucoup de temps en entreprise pour croire qu'une bonne secrétaire (par exemple) se remplace par un stagiaire comme ça.

n°37556365
shamatoo
Posté le 22-03-2014 à 20:27:34  profilanswer
 

Qui a dit que tout peut se remplacer par un stagiaire?
J'ai connu une fille, maitre en droit voire DESS, qui faisait des photocopies chez Dassault, elle n'en pouvait plus de ce "stage" d'employée de bureau.

n°37574003
daftboy-69
Posté le 24-03-2014 à 15:13:15  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

"Augmenter la productivité", en langage de "consulting" ça veut dire deux choses:
1)Faire trimer plus le personnel pour qu'il produise plus avec le même nombre d'employés, en jouant sur les cadences ,les horaires, etc .
Ça s'appelle "saturer les moyens de production", et en aucun cas ça ne peut améliorer les conditions de travail, bien au contraire.


 
Le principe du travail à la chaine, c'est d'avoir une cadence maximum. Donc tu ne risque pas de pouvoir tirer plus de ce coté là. Sinon après, tu te retrouve avec des arrêts maladie, et ça, c'est pas super bon pour la productivité...
Au niveau horaires, c'est là aussi très limité. Surtout maintenant que notre cher président a décidé de taxer plus ceux qui travaillent plus (et aussi leurs patrons. Ce qui rend l'augmentation de la productivité par ce biais assez relatif...).  
 
Après, je ne dis pas que bosser 60h/semaine sous des coups de fouet n'existe plus. Mais, en France en tout cas, l'esclavage a été aboli depuis quelques années maintenant... Après si tu veux dénoncer certains cas extrêmes de maltraitance des employés, grand bien t'en fasse. Mais ne fait pas passer ça pour une généralité...
 

shamatoo a écrit :


2)Produire autant ou plus, mais en réduisant les couts de personnel, que ce soit en les virant, ou en les payant moins, à quoi on arrive en remplaçant le personnel qualifié et ancien par des stagiaires ou des débutants moins payés,ou des "polonais".
  Le stade ultime du "gain de productivité" étant de remplacer le personnel par des robots.
Le seul souci de tout chef d'entreprise est de réduire ses coûts pour maximiser ses profits, et le poste "salaire" est généralement le plus important de ces coûts.
Le robot n'est qu'un alternative future pour ça, pour l'instant ils sont bien trop coûteux et limités dans leurs tâches, on remplace donc le personnel par des pseudo-robots, des esclaves sous payés en transferant la production dans des pays à faible coût de main d'œuvre.
Pourquoi acheter et maintenir un robot coûteux si on peut faire faire le travail par des chinois à moindre prix?


Là on atteint un niveau de bullshit tellement élevé que ça en deviens presque magnifique. J'en ai la larme à l'oeil :)
 
Bon alors déjà là on est doucement en train de dévier du sujet de la robotique vers celui de la délocalisation.
 
T'arrives quand même à te contredire tout seul en quelques lignes! Tu nous dis que le robot est le summum du gain de productivité car on ne le paie pas et juste après, tu avoue que, mine de rien, ça coute quand même une sacrée blinde un robot et que c'est donc plus rentable de garder des employés...
 
Au passage, une petite citation que j'aime bien sur la plainte récursive du "Ils nous piquent notre travail!" (désolé pour les anglophobes) :
http://cdn-www.i-am-bored.com/media/fsyj.jpg
 
Après, je ne me lancerais pas dans un débat sur la délocalisation. Premièrement ce n'est pas le sujet et deuxièmement, je sens venir le WTF de compétition à base de culture PMU.
 

shamatoo a écrit :


(Et pas la peine de nous entonner le cantique patronal de la pénibilité qui diminue quand on fout les ouvriers à la porte, la pénibilité et la dangerosité n'ont jamais soucié aucun patron, du moment que ça lui rapporte.)


 
Le souci étant que ça ne lui rapporte rien...
 
Bref, merci d'avoir évité intégralement la réponse à mon post plus haut par un hors sujet de compétition sur la délocalisation quitte à te contredire sur l'usage de la robotique dans le travail pour en finir sur une affirmation gratuite. Du grand art vraiment  [:implosion du tibia]  
 
 

Citation :


Qui a dit que tout peut se remplacer par un stagiaire?
J'ai connu une fille, maitre en droit voire DESS, qui faisait des photocopies chez Dassault, elle n'en pouvait plus de ce "stage" d'employée de bureau.


Merci de confirmer ce que disais lehman brothers juste au dessus.
 

Citation :


Une étude a publié que les gens vivent au rythme de chaque paie et que 50% des comptes de banque sont à découvert à chaque mois.  Et qu'une seule paie qui manque rend vulnérable aux choc financier.  


 
ohh les beaux chiffres sortis du chapeau sans aucun contexte particulier avec la mention "ETUDE" pour leur donner une valeur irréfutable tout ça sous fond de conspiration contre le peuple!  
 

Citation :


Bien plus que tu ne crois, j'ai vécu l'arrivée de l'informatique dans les assurances (avec supression des emplois de dactylos et toute une population d"employés de bureau" style Gaston Lagaffe) et automatisation de certaines tâches comme l'édition automatique de lettres de rappel ou autre, je peux te dire que entre 1980 et 2010 ça a drôlement bougé.
Pareil pour les banques, avec le remplacement des personnels d'agence par les distributeurs automatiques.
Et la réduction des chèques remplacés par des carte bleue ou des virements internet.
Et aussi les boulots de comptabilités des "employés aux écritures" et de statistiques traitées maintenant par "Business Objects"


 
Donc on pars bien sur l'automatisation des tâches en général en incluant aussi programme informatique? Donc tout ce que je disais plus haut est finalement valable? Et donc je peux confirmer que dans 90% des cas, l'automatisation n'est qu'une assistance utilisateur afin de faciliter la vie de l'employé grâce à des systèmes de saisie.
Il y a donc de la pure création d'emploi dans ces cas là.
 
Et donc c'est vrai que les emplois de dactylo ont simplement été détruits sans aucune création d'emploi derrière! D'ailleurs les programmes, la gestion de parc, la fabrication du matériel informatique, son recyclage, tout ça se fait absolument tout seul par magie! Il n'y a besoin d'aucun employé! :o
 
C'est vrai que l'informatique n'est pas du tout passé de "marché en crise" à une explosion de la demande en quelques années... Les SS2I poussent comme des champignons sur un fromage pas frais! La demande est tellement forte dans ce domaine que beaucoup de boites sont obligées de se rabattre sur l'embauche de jeunes non qualifiés n'ayant aucune formation quitte à les faire former en interne...
 
Mais bon c'est clair que c'est horrible de remplacer un travail répétitif et non qualifié par un travail qualifié et diversifié et surement mieux payé...  
 
Tout ça à cause de ces putains de robots achetés par les méchants patrons qui sous-traitent en chine et qui embauchent des polonais pour les faire bosser 50h sous le SMIC pour pouvoir rendre le peuple plus pauvre et le garder esclave!  :o  

n°37574382
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 24-03-2014 à 15:30:54  profilanswer
 

Depuis le début dee années 90, le taux d'accident du travail va en diminuant dans tous les secteurs confondus (du moins dans les pays riches, France, USA, Canada). Que l'on compte en jours d'ITT ou en nombre de décès.
 
Les normes de sécurité augmentent, les charges horaires ne vont pas en s'empirant (l'usine, c'était déjà dur il y a 30 ans)...
 
Le seul truc qui augment ces dernières années c'est le chômage. Mais on ne peut pas dire qu'on travaille de plus en plus dans des conditions de pire en pire.  
PS : Il y a certainement aussi les abus de CDD et stages qui vont en s'empirant, mais j'ai pas vraiment de stats.

Message cité 1 fois
Message édité par Koko90 le 24-03-2014 à 15:35:09

---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°37576291
shamatoo
Posté le 24-03-2014 à 17:22:21  profilanswer
 

Le rêve de tout patron a toujours été de ne pas payer ses employés, ça c'était l'esclavage,ou de ne pas en avoir:usine automatisée, ou de les payer le moins possible, en employant:  
-des enfants (à partir de cinq ans dans les mines du 19ème en France, et actuellement dans le tiers monde)
-des femmes
-des immigrés,
 -des sous-traitants dans des pays du tiers monde,  
-et finalement des robots.
Le mot même de "Robot" vient du tchèque "rabota" qui veut dire travailleur", le robot n'existe que pour travailler à la place de l'humain, et pour la seule raison qu'il revient moins cher .
Si pour un travail donné, il revient plus cher, on ne l'achète pas et on garde une des solutions précédentes, en attendant une baisse du prix.
 La seule inconnue, c'est de savoir si les patrons pourront finir par robotiser la plus grande partie de la production, ou s'ils n'en auront pas besoin du moment qu'ils arriveront à faire baisser suffisamment les salaires.
 C'est là qu'intervient la concurrence des robots, sur le chantage patronal: "Ou vous acceptez des salaires de misère, ou on vous remplace par des robots", qui fait pendant au chantage actuel:" ou on délocalise".
La délocalisation s'inscrit toujours dans la même démarche: faire faire le travail à moindre coût.
Et peu importe par qui.

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 24-03-2014 à 17:31:24
n°37577042
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 24-03-2014 à 18:20:43  profilanswer
 

Ben oui, un robot c'est fait pour travailler moins cher qu'un homme. Sinon ça servirait à rien. Et souvent, en plus, il fait du meilleur travail (va graver un processeur avec une loupe et des outils).
 
Toutes les technique de productions humaines ont toujours servi à faire plus (ou mieux) avec moins de travail. Que ça soit l'invention du métier à tisser, de la meule, de la charrue ou de l'imprimerie.
 
Et c'est pareil avec les robots. Cela ne fait pas intrinsèquement d'eux des dangers pour notre niveau de vie.


Message édité par Koko90 le 24-03-2014 à 19:23:00

---------------
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