Ebrahim Raisi et le pari de l'Inde sur l'Iran
 
La présence du ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, à l'investiture du président iranien Ebrahim Raisi à Téhéran cette semaine pourrait n'être qu'une simple question de protocole et une expression banale de bonne volonté mutuelle. Mais alors que l'Afghanistan s'enfonce dans la crise à la suite du retrait des forces américaines, les calculs à long terme de New Delhi sur l'équilibre des forces dans la région l'incitent à renforcer la coopération stratégique avec Téhéran.
 
L'Iran semble désireux de rendre la pareille. Lorsque Jaishankar s'est rendu à Téhéran le mois dernier, en route pour Moscou, Raisi l'a reçu - faisant de lui le premier ministre des affaires étrangères de n'importe quel pays à bénéficier de cette opportunité - et a signalé l'intérêt de l'Iran à renforcer sa coopération avec l'Inde. Et ces dernières semaines, New Delhi et Téhéran ont intensifié leurs consultations sur l'évolution rapide de la situation en Afghanistan.
 
https://foreignpolicy.com/2021/08/0 [...] ghanistan/

«Je me consacrerai au service du peuple, à l'honneur du pays, à la propagation de la religion et de la moralité, et au soutien de la vérité et de la justice», a-t-il juré.

Iran : Mitra Hejazipour, exclue de l’équipe d’échecs nationale après avoir refusé de porter le voile durant une compétition

G7 countries condemn Iran over oil tanker attack
 
In a joint statement on Friday, the foreign ministers of the G7 member states condemned the attack on the Mercer Street oil tanker last week and blamed Iran for orchestrating it.
 
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The statement was signed by the foreign ministers of Canada, France, Germany, Italy, Japan, the U.K., and the U.S. and the high representative of the European Union.
 
The statement came as the UN Security Council convened for a closed session in which members are expected to discuss the Iranian attack on the oil tanker, which killed one British national and one Romanian national.
 
(...)

Frère moudjahid, M. Ismail Haniyeh, Salam Alaykum
J'ai reçu votre lettre dans laquelle vous aviez analysé le récent djihad palestinien. Votre résistance est la résistance contre l'oppression, la mécréance et l'arrogance, entraînant la satisfaction de Dieu Tout-Puissant.

Un haut responsable des séparatistes Kurdes d'Iran retrouvé mort à Erbil en Irak
 
 
Le corps d'un haut responsable d'un parti d'opposition kurde iranien a été retrouvé mort samedi dans une chambre d'hôtel à Erbil portant des traces de torture, selon un communiqué du parti accusant l'Iran du meurtre.
 
Le responsable appartenait au Parti démocratique du Kurdistan d'Iran (PDK-I) et est un combattant peshmerga depuis 22 ans.
 
Mousa Babakhani, membre du comité central du parti « a été assassiné aux mains de la République islamique à Erbil », a publié samedi le média du parti.

Iranian President Raisi has appointed Ahmad Vahidi, former IRGC Quds Force commander wanted by Interpol for the 1994 AMIA attack, as his Interior Minister.

Toutefois, la tension reste vive relativement à cet évènement, lorsque l'Argentine apprend en 2009 que l'un des protagonistes qui serait peut-être impliqué dans l'attentat, Ahmad Vahidi, a été nommé ministre de la Défense d'Ahmadinejad

Restitutor Orientis
@RestitutorOrien

- L'Iran accuse l'Azerbaïdjan d'être une base avancée d'Israël face à l'Iran.
- L'Iran a mal prit la défaite de l'Arménie face aux Azéris et que ce pays soit écarté des négociations.
- L'Iran a peur que sa minorité azérie soit attirée par l'Azerbaïdjan

L'Iran mène des exercices.

Un dernier point, l'Iran ne veut pas l'ouverture du corridor du Zangavour entre l'Azerbaïdjan et le Nakhitchevan et donc avec la Turquie via le territoire arménien. L'Iran perdra le contrôle des échanges dans le nord du pays.

Les deux pays ont multiplié les provocations ces dernières semaines. L’Azerbaïdjan a arrêté plusieurs chauffeurs routiers iraniens qui se rendaient à Stepanakert. L’Iran a pour sa part envoyé des troupes en nombre dans la région de l’Azerbaïdjan oriental.

Fin septembre, Téhéran a pour sa part procédé à des manœuvres militaires “assez importantes” à sa frontière nord-ouest, dans sa province d’Azerbaïdjan oriental, près des frontières avec l’Azerbaïdjan postsoviétique.

Saïd Khatibzadeh a fini par admettre la raison de la montée des tensions : son pays s’inquiète de “la présence manifeste du régime sioniste à ses frontières et prendra toutes les mesures nécessaires à sa sécurité nationale”. Bakou coopère en effet “activement avec Israël dans le domaine du complexe militaro-industriel, dans la fabrication de drones, par exemple”, dont une partie atterrissait sur le sol iranien pendant la guerre du Karabakh en 2020, explique Kommersant.
 
Par ailleurs, Téhéran craint que Bakou “ouvre les portes aux entrepreneurs israéliens qui participeraient à des projets d’infrastructures” dans le Caucase du Sud. Or “là où circule beaucoup d’argent se manifestent le soft power et les services secrets étrangers”, analyse pour sa part le site russe Rusonline.org.
 
Autre raison du “fort mécontentement de l’Iran” : l’influence croissante de la Turquie (sa rivale éternelle) en Azerbaïdjan depuis 2020, analyse Kommersant. Interrogé par le site Sputnik Armenia, le politologue iranien Puïa Hosseïni rappelle que l’Azerbaïdjan, la Turquie et le Pakistan ont effectué des manœuvres militaires conjointes en 2021, y compris dans la zone de la mer Caspienne, “alors que la Convention sur le statut de la mer Caspienne [signée en 2018] interdit la présence des armées de pays tierces dans la région”.

La rivière en question s'appelle Zayandeh-Rud et elle est censée couler notamment à Ispahan, la grande ville du centre du pays, théatre ces deux dernières semaines de manifestations inédites rassemblant dans le calme plusieurs milliers de personnes dont beaucoup d'agriculteurs contre l'assèchement de leur cours d"eau et aux cris par exemple de "Rendez-nous notre rivière".  
 
Des rassemblements notables par leur importance, leur dirée, et par le fait qu'ils ont été tolérés un temps, nous dit The New York Times, par le pouvoir iranien... lequel a tout de même fini vendredi par envoyer sur place des bataillons de pasdaran, les gardiens de la révolution islamique armés de bâtons, de boucliers et de fusils qui ont violemment dispersé la foule, arrêtant près de 70 personnes qualifiés de "contre-révolutionnaires", comme on peut le lire dans le journal émirati The National.  
 
Si le pouvoir a Téhéran a vu rouge, c'est parce que le mouvement né chez les agriculteurs de la région d'Ispahan principales victimes de la sécheresse, avait fini par s'attirer la sympathie des habitants de la métropole et des villes voisines. Surtout, complète The Middle East Eye, plus les jours passaient et plus la foule accusait les décideurs politiques d'avoir causé l'assèchement de la rivière, principale source d'eau potable de la région, en en détournant les eaux vers une autre région voisine.
 
Quoi qu'il en soit, cela dénote clairement, pour le quotidien iranien réformiste Etemad, d'un "manque de confiance de la population envers le gouvernement" exprimé pour une fois à haute voix ce qui ne pouvaitr être toléré plus longtemps ; pour le journal ultra-conservateur Kayhan, il ne s'agissait là que d'une opération de destabilisation menée par des "bandits mercenaires" qui ne méritaient rien d'autre que la manière forte.
 
Ce qui est sûr c'est que ce sont des questions environnementales, la sécheresse et la manque d'eau, qui ont nourri cet épisode on l'a dit très rare de contestation publique et massive en Iran... et que c'est sans doute un avertissement, pour d'autres régimes autoritaires à travers le monde.