Here are the people who are confirmed to have been killed, according to Iranian state media:
 
Hossein Salami, the commander-in-chief of the Islamic Revolutionary Guards
Gholamali Rashid, the commander of Khatam-al Anbiya Central Headquarters
Fereydoon Abbasi, nuclear scientist and former head Iran's Atomic Energy Organization
Mohammad Mahdi Tehranchi, another nuclear scientist involved in Iran's nuclear weapons programme
Mohammad Bagheri, Chief of Staff of Iran's armed forces

I’ve been hearing from a 40-year old mother in Iran who was given a two-year suspended jail sentence last year after speaking out against the theocratic leadership and defying Iran’s dress codes.  
 
“I’ve found myself in a situation I never imagined. Even now I can’t believe the ignorance and recklessness of this regime has brought us to this point.”
 
“The shadow of war and bombing is terrifying,” she says. “But honestly, now that we’ve come this far, I’m just praying that at the very least, they take out the head of the snake. Because if they don’t, we’ll be stuck in a deep, dark misery. If this snake survives the war, we’ll have lost everything.”

“Do you know what the most psychologically devastating thing in the world is?” she asks.
 
“It’s that I’ve reached a point in history, in this land, where I’m placing my hopes in a country that is bombing us and attacking us - just so they might cut off the head of the snake! That’s the most bitter feeling a person can experience: to be clinging to a second occupier for hope.”
 
She adds: “To be honest, these are the most hopeless days of my life."

Si les Israéliens possèdent une qualité de renseignement incomparable sur l’appareil sécuritaire et le programme nucléaire, le régime iranien lui-même demeure une sorte de boîte noire, y compris pour les spécialistes occidentaux les plus avisés. « On sait que c’est la République démocratique d’Allemagne, mais on ne sait pas si on est en 1982 ou en 1989 », soit à la veille de la chute du mur de Berlin, résume drôlement un diplomate français. Pour l’instant, aucun mouvement populaire de contestation ne se dessine. En somme, la résilience, la cohésion et les ressources humaines du pouvoir – dans le triangle constitué par le gouvernement, le guide suprême et le corps des gardiens de la révolution – demeurent incertaines. La théocratie répressive iranienne ne tient pas qu’à un homme, même si ses équilibres internes pourraient être bouleversés en cas d’assassinat d’Ali Khamenei.
 
Benyamin Nétanyahou a longtemps été connu pour sa main qui tremble, au moment de lancer une action militaire majeure. L’attaque du 7-Octobre conduite par le Hamas l’a transformé. Israël ne sait plus s’arrêter, alors qu’aucun objectif opérationnel ne demeure dans la bande de Gaza. En Iran, l’Etat hébreu se frotte les yeux devant sa propre réussite : il a acquis une liberté de vol complète dans le ciel de ce pays éloigné qui l’autorise à envisager des raids répétés dans les mois, voire les années qui viennent. Mais cela signifie, là encore, un risque de guerre sans fin, outre un coût financier énorme. En 2015, déjà, Benyamin Nétanyahou formulait cette prédiction : Israël vivra toujours « l’épée à la main ».

[…]
 
Le régime instrumentalise-t-il le contexte actuel pour reprendre le contrôle sécuritaire intérieur ?
 
Le régime iranien cherche avant tout à survivre. Et il sait qu’il a aujourd’hui une occasion en or de réprimer encore plus durement la population qu’il ne l’a fait auparavant. Pendant le mouvement « Femme, Vie, Liberté », il y a eu des manifestations. Plus de 500 personnes ont été tuées, y compris des femmes et des enfants, dans les rues. Des centaines ont été blessées aux yeux et ont perdu la vue. Des milliers ont été emprisonnées et torturées. Mais malgré cela, le régime n’a pas réussi à rétablir la police des mœurs, ni à retrouver le même niveau de contrôle qu’il avait avant.
 
Aujourd’hui, il voit dans cette situation une opportunité. D’un côté, bien sûr, il se sent menacé – il craint que les bombardements ne provoquent une perte de contrôle sur la situation sécuritaire dans les villes. Mais de l’autre, il pense aussi que renforcer la répression en ce moment a un coût politique moindre. En gros, il peut désormais arrêter qui il veut, les exécuter, et dire qu’il s’agissait d’espions israéliens.

Sur les toits de Téhéran, Aidin Nazemi interprète la célèbre chanson "Zombie" des Cranberries, tandis qu'en arrière-plan résonnent les bruits de la défense anti-aérienne.

Today, the prosecutor of Kermanshah province announced that 115 people have been arrested for “disturbing security”. That includes a European citizen charged with espionage.
 
Hamidreza Karimi said “a small number” of the detainees face spying accusations, while most are accused of “propaganda against the system.”
 
At least three people have been executed in recent days.
 
Dozens more have been detained across multiple cities on similar charges, often linked to social media activity or suspected espionage.

L'Iran pourrait recommencer à enrichir de l'uranium d'ici «quelques mois», alerte le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique
 
Les frappes américaines sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan ont provoqué des dommages «importants, mais pas complets», a déclaré vendredi Rafael Grossi dans une interview qui sera diffusée dimanche par CBS.