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raoulted  
Le paracetamol contrairement à ce que certains disent ici ne soigne pas, ça diminue les symptomes

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20 à 30 k? Ces hyperboles Bientôt ce sera 50... A moins que tu aies des sources?  
 
En 2003 c'était 15 000 morts d'après des estimations (j'ai eu les docs officiels entre les mains l'année dernière), et la gestion a été catastrophique. Mais le premier bilan (qui a tenu un an) était de 3000 morts, et les gens étaient déjà ultra choqués. Quand on a su que ça avait fait environ 15000, on s'est bien gardés de communiquer dessus.  
 
En Italie du Sud et en Espagne, il y a tous les ans des canicules de l'ordre de ce qu'on a eu en 2017, et ils ont 0 mort. Bon, ils bossent pas l'après-midi aussi.    
 
La crise sanitaire, c'est justement quand tu n'arrives pas à gérer.

 
Déjà un grand merci pour vos messages de compassion, même si on est tous co-forumeurs, ça fait tout de même chaud au coeur.
 
Je vous tiens au courant : mon ami n'était pas en réa et n'était pas intubé, il était en grande difficulté respiratoire sous oxygène, désaturait et il été envisagé de l'intuber.  
Ce matin son épouse m'a informé qu'il allait mieux, elle a pu lui parler (et lui annoncer le décès de son père   ).  
 
Voilà voilà...faites attention à vous, et protégez vos anciens.

  je crois qu'on parle de 2 choses différentes

par contre, le nombre de décès risque de croître encore un bon moment...

 
 
Pour rappel un de mes meilleurs pote 36 ans, admit en réa à cause du COVID 19.
Aujourd'hui il va beaucoup mieux et est stable, il a juste 1L d'O2 donc rien du tout.
 
Histoire de sa maladie : 36, sédentaire non fumeur, ne boit pas, fait un peu de sport. Il a des hautes fonctions dans la préfecture de sa région et il a du bon gré mal gré organiser le premier tour des municipales et il préparait le second tour juste avant le confinement. A partir de ce moment il a déjà commencé à se sentir fébrile, mais ça allait, puis la fièvre montait vraiment, plus fatigue et courbature intenses, il m'a décrit de véritable myalgie hyper douloureuses et ne variant pas en intensité.
PLus un mal de crâne intense, fièvre toujours présente avec de la toux. Il appele les urgences , on lui fait un questionnaire et vu qu'il répond par la négative pour l'essouflement , on lui dit de patienter et que c'est probablement pas ça.
Deux trois jours après la situation est stable, il sort même jardiner avec ses enfants. Le lendemain rechute de l'état général, pareil appel , même chose, pas d'essouflement, on lui dit que c'est probablement pas ça et qu'il faut rappeler plus tard si la situation se dégrade.  
C'est ce qu'il fait ; et à l'admission aux urgences, toujours les mêmes questions sur l'essouflement sauf que là, quand il suit l'infirmière sur 200m pour changer de bâtiment, il est putain d'essouflé (en même temps il 'navait pas fait d'effort jusque là pour savoir si il avait de l'essouflement). Là elle comprend que c'est plus grave qu'ils n'ont estimé. Tout s'accelère ici, prise en charge particulière, à l'écart.  
Le TDM thoracique montre une une grande dissonance entre l'imagerie et la clinique, je n'ai pas vu les images mais en gros le médecin aurait dit que vu l'état du scanner, on se demande comment il peut être encore là éveillé encore que sous oxygène.
Les heures passent, sa saturation en o² devient excécrable, elle est tombé à 73 à un moment donné ! Mon pote souffrait le martyr et impossible de dormir avec les machines et le bruit ambiant. Il demande même à ce qu'on l'endort et qu'on l'intube. Le médecin lui fait bien comprendre que c'est envisagé vu son état mais qu'ils reculent au maximum cette échéance. Du coup mon pote se bat heure par heure pour conserver son état (je vous apprends rien sur le fait que le mental joue énormément).
Quelques jours (2, 3) passent et il va mieux, sa saturation s'améliore, il est passé de 10L à 4 L et aujourd'hui juste 1L et plus de scope de surveillance.
Entre le début des signes et aujourd'hui il s'est écoulé environ une dizaine de jours.
 
Dans ce cas précis, on comprend en quoi un dépistage massif est nécessaire, l'algorithme du questionnaire par téléphone est trop succint et trompeur, et si vous n'êtes pas essouflé on évince le diag de COVID 19, alors que c'est une mauvaise orientation clairement. Le scanner thoracique permet d'aider au dépistage, surtout chez les sujets sains et jeunes. Il a été traité également sous ATB car surinfection pulmonaire.
 
Voili voilà. Encore une fois, prenez soin de vous.

Franchement y en a qui ose parler de la qualité de nos urgences ?
 
Je me suis fait hospitaliser y a deux ans , sans crise , ils ont trouvé le moyen de prendre 2 fois mes prises de sang (délais dune prise de sang :3 heures) avec le chirurgien qui conclut par un : a quelques minutes pret vous étiez mort monsieur, faut pas hésiter a venir
 
 
Non, nos urgences c est le tiers monde. J espere qu'on va y mettre les moyens apres cette crise...

Pour rappel un de mes meilleurs pote 36 ans, admit en réa à cause du COVID 19.
Aujourd'hui il va beaucoup mieux et est stable, il a juste 1L d'O2 donc rien du tout.

Histoire de sa maladie : 36, sédentaire non fumeur, ne boit pas, fait un peu de sport. Il a des hautes fonctions dans la préfecture de sa région et il a du bon gré mal gré organiser le premier tour des municipales et il préparait le second tour juste avant le confinement. A partir de ce moment il a déjà commencé à se sentir fébrile, mais ça allait, puis la fièvre montait vraiment, plus fatigue et courbature intenses, il m'a décrit de véritable myalgie hyper douloureuses et ne variant pas en intensité.
PLus un mal de crâne intense, fièvre toujours présente avec de la toux. Il appele les urgences , on lui fait un questionnaire et vu qu'il répond par la négative pour l'essouflement , on lui dit de patienter et que c'est probablement pas ça.
Deux trois jours après la situation est stable, il sort même jardiner avec ses enfants. Le lendemain rechute de l'état général, pareil appel , même chose, pas d'essouflement, on lui dit que c'est probablement pas ça et qu'il faut rappeler plus tard si la situation se dégrade.
C'est ce qu'il fait ; et à l'admission aux urgences, toujours les mêmes questions sur l'essouflement sauf que là, quand il suit l'infirmière sur 200m pour changer de bâtiment, il est putain d'essouflé (en même temps il 'navait pas fait d'effort jusque là pour savoir si il avait de l'essouflement). Là elle comprend que c'est plus grave qu'ils n'ont estimé. Tout s'accelère ici, prise en charge particulière, à l'écart.
Le TDM thoracique montre une une grande dissonance entre l'imagerie et la clinique, je n'ai pas vu les images mais en gros le médecin aurait dit que vu l'état du scanner, on se demande comment il peut être encore là éveillé encore que sous oxygène.
Les heures passent, sa saturation en o² devient excécrable, elle est tombé à 73 à un moment donné ! Mon pote souffrait le martyr et impossible de dormir avec les machines et le bruit ambiant. Il demande même à ce qu'on l'endort et qu'on l'intube. Le médecin lui fait bien comprendre que c'est envisagé vu son état mais qu'ils reculent au maximum cette échéance. Du coup mon pote se bat heure par heure pour conserver son état (je vous apprends rien sur le fait que le mental joue énormément).
Quelques jours (2, 3) passent et il va mieux, sa saturation s'améliore, il est passé de 10L à 4 L et aujourd'hui juste 1L et plus de scope de surveillance.
Entre le début des signes et aujourd'hui il s'est écoulé environ une dizaine de jours.

Dans ce cas précis, on comprend en quoi un dépistage massif est nécessaire, l'algorithme du questionnaire par téléphone est trop succint et trompeur, et si vous n'êtes pas essouflé on évince le diag de COVID 19, alors que c'est une mauvaise orientation clairement. Le scanner thoracique permet d'aider au dépistage, surtout chez les sujets sains et jeunes. Il a été traité également sous ATB car surinfection pulmonaire.

Voili voilà. Encore une fois, prenez soin de vous.

 
Et tu penses que c'est le gvt qui s'occupe de ça?  
 
Non, la responsabilité du gvt c'était d'acheter des masques. De nous inciter à ne pas sortir. D'annuler ou de reporter les élections.  

Franchement je trouve qu'on ne s'en sort pas si mal.
 
L'ordre est assuré, il n'y a pas trop de morts (en comparaison de la canicule de 2003). Les hôpitaux tiennent le coup. Un traitement est en route.
 
je mets au gouvernement 16/20

Faut ajouter le temps moyen passé entre l'hospitalisation et le décès, mais je pense pas qu'il soit si élevé que ça (on le connait d'ailleurs?)

 
 
Pour rappel un de mes meilleurs pote 36 ans, admit en réa à cause du COVID 19.
Aujourd'hui il va beaucoup mieux et est stable, il a juste 1L d'O2 donc rien du tout.
 
Histoire de sa maladie : 36, sédentaire non fumeur, ne boit pas, fait un peu de sport. Il a des hautes fonctions dans la préfecture de sa région et il a du bon gré mal gré organiser le premier tour des municipales et il préparait le second tour juste avant le confinement. A partir de ce moment il a déjà commencé à se sentir fébrile, mais ça allait, puis la fièvre montait vraiment, plus fatigue et courbature intenses, il m'a décrit de véritable myalgie hyper douloureuses et ne variant pas en intensité.
PLus un mal de crâne intense, fièvre toujours présente avec de la toux. Il appele les urgences , on lui fait un questionnaire et vu qu'il répond par la négative pour l'essouflement , on lui dit de patienter et que c'est probablement pas ça.
Deux trois jours après la situation est stable, il sort même jardiner avec ses enfants. Le lendemain rechute de l'état général, pareil appel , même chose, pas d'essouflement, on lui dit que c'est probablement pas ça et qu'il faut rappeler plus tard si la situation se dégrade.  
C'est ce qu'il fait ; et à l'admission aux urgences, toujours les mêmes questions sur l'essouflement sauf que là, quand il suit l'infirmière sur 200m pour changer de bâtiment, il est putain d'essouflé (en même temps il 'navait pas fait d'effort jusque là pour savoir si il avait de l'essouflement). Là elle comprend que c'est plus grave qu'ils n'ont estimé. Tout s'accelère ici, prise en charge particulière, à l'écart.  
Le TDM thoracique montre une une grande dissonance entre l'imagerie et la clinique, je n'ai pas vu les images mais en gros le médecin aurait dit que vu l'état du scanner, on se demande comment il peut être encore là éveillé encore que sous oxygène.
Les heures passent, sa saturation en o² devient excécrable, elle est tombé à 73 à un moment donné ! Mon pote souffrait le martyr et impossible de dormir avec les machines et le bruit ambiant. Il demande même à ce qu'on l'endort et qu'on l'intube. Le médecin lui fait bien comprendre que c'est envisagé vu son état mais qu'ils reculent au maximum cette échéance. Du coup mon pote se bat heure par heure pour conserver son état (je vous apprends rien sur le fait que le mental joue énormément).
Quelques jours (2, 3) passent et il va mieux, sa saturation s'améliore, il est passé de 10L à 4 L et aujourd'hui juste 1L et plus de scope de surveillance.
Entre le début des signes et aujourd'hui il s'est écoulé environ une dizaine de jours.
 
Dans ce cas précis, on comprend en quoi un dépistage massif est nécessaire, l'algorithme du questionnaire par téléphone est trop succint et trompeur, et si vous n'êtes pas essouflé on évince le diag de COVID 19, alors que c'est une mauvaise orientation clairement. Le scanner thoracique permet d'aider au dépistage, surtout chez les sujets sains et jeunes. Il a été traité également sous ATB car surinfection pulmonaire.
 
Voili voilà. Encore une fois, prenez soin de vous.

Bon à savoir, je dirai direct que je suis essoufflé si diagnostic.

Mais c'est pas con de le noter : quand tu es confiné, tu ne te rends pas forcément compte que tu es essoufflé...

 
Mais c'est pas con de le noter : quand tu es confiné, tu ne te rends pas forcément compte que tu es essoufflé...  

 
https://twitter.com/xbrother/status [...] 14848?s=19

 
 
Et encore, toutes les familles ne publient pas d'acte de décès.
Dans les Vosges, la moyenne est de 12 décès par jour (4300 décès / 365 jours).
Aujourd'hui, il y avait 26 actes de décès.
Déjà hier, il y avait 26 actes de décès.
Donc là, ça fait 2 jours qu'on a une hausse de la mortalité supérieure à 100% par rapport à la moyenne.
Le site du gouvernement annonce 88 décès covid à l'hôpital pour les Vosges.
Je pense qu'on peut rajouter un bon tiers de décès supplémentaires dans les ehpad du département.
Et il y a aussi les décès à domicile...
 
Avant, le covid, il n'y avait que 8 lits de réanimation pour l'ensemble des Vosges (pour 360 000 habitants).
 
L'ARS a multiplié les suppressions de personnel et les réductions de nombre de lits pour financer le nouvel hôpital d'Epinal (ce nouvel hôpital devait coûter 85 millions d'euros, au final ça sera 200 millions d'euros et déjà 6 mois de retard).
Ils ont été obligé de créer des lits de réanimation de toute urgence, donc avec 30 patients en réanimation, il y a une surcapacité de 375% en réa pour le département des Vosges...

bien mieux, la raoultine a bloqué la pneumonie naissante (c'est ça qui a agit ...ou rien car j'ai pas pris de paracetamol )
la toux est en train de s'atenuer et la derniere fois c'est ce qui m'empechait de respirer pas le temps de reprendre mon souffle entre 2 quintes.
 

 
 
Pour rappel un de mes meilleurs pote 36 ans, admit en réa à cause du COVID 19.
Aujourd'hui il va beaucoup mieux et est stable, il a juste 1L d'O2 donc rien du tout.
 
Histoire de sa maladie : 36, sédentaire non fumeur, ne boit pas, fait un peu de sport. Il a des hautes fonctions dans la préfecture de sa région et il a du bon gré mal gré organiser le premier tour des municipales et il préparait le second tour juste avant le confinement. A partir de ce moment il a déjà commencé à se sentir fébrile, mais ça allait, puis la fièvre montait vraiment, plus fatigue et courbature intenses, il m'a décrit de véritable myalgie hyper douloureuses et ne variant pas en intensité.
PLus un mal de crâne intense, fièvre toujours présente avec de la toux. Il appele les urgences , on lui fait un questionnaire et vu qu'il répond par la négative pour l'essouflement , on lui dit de patienter et que c'est probablement pas ça.
Deux trois jours après la situation est stable, il sort même jardiner avec ses enfants. Le lendemain rechute de l'état général, pareil appel , même chose, pas d'essouflement, on lui dit que c'est probablement pas ça et qu'il faut rappeler plus tard si la situation se dégrade.  
C'est ce qu'il fait ; et à l'admission aux urgences, toujours les mêmes questions sur l'essouflement sauf que là, quand il suit l'infirmière sur 200m pour changer de bâtiment, il est putain d'essouflé (en même temps il 'navait pas fait d'effort jusque là pour savoir si il avait de l'essouflement). Là elle comprend que c'est plus grave qu'ils n'ont estimé. Tout s'accelère ici, prise en charge particulière, à l'écart.  
Le TDM thoracique montre une une grande dissonance entre l'imagerie et la clinique, je n'ai pas vu les images mais en gros le médecin aurait dit que vu l'état du scanner, on se demande comment il peut être encore là éveillé encore que sous oxygène.
Les heures passent, sa saturation en o² devient excécrable, elle est tombé à 73 à un moment donné ! Mon pote souffrait le martyr et impossible de dormir avec les machines et le bruit ambiant. Il demande même à ce qu'on l'endort et qu'on l'intube. Le médecin lui fait bien comprendre que c'est envisagé vu son état mais qu'ils reculent au maximum cette échéance. Du coup mon pote se bat heure par heure pour conserver son état (je vous apprends rien sur le fait que le mental joue énormément).
Quelques jours (2, 3) passent et il va mieux, sa saturation s'améliore, il est passé de 10L à 4 L et aujourd'hui juste 1L et plus de scope de surveillance.
Entre le début des signes et aujourd'hui il s'est écoulé environ une dizaine de jours.
 
Dans ce cas précis, on comprend en quoi un dépistage massif est nécessaire, l'algorithme du questionnaire par téléphone est trop succint et trompeur, et si vous n'êtes pas essouflé on évince le diag de COVID 19, alors que c'est une mauvaise orientation clairement. Le scanner thoracique permet d'aider au dépistage, surtout chez les sujets sains et jeunes. Il a été traité également sous ATB car surinfection pulmonaire.
 
Voili voilà. Encore une fois, prenez soin de vous.

Si le covid-19 s'invite tous les ans avec une version+++ à chaque fois dans la variété de la souche, les années à venir vont être pas sympa  
Quels sont les secteurs qui ne connaissent pas la crise en période covid-19 (hormis les pompes funèbres qui doivent à tour de bras recruter comme au temps du plan Marshall)  
 
J'espère que les statisticiens ne se basent pas sur la courbe chinoise pour faire leur projection sur l'évolution en Europe.
On dira que les chinois se sont gourés dans la graduation des ordonnées.

 
Mais c'est pas con de le noter : quand tu es confiné, tu ne te rends pas forcément compte que tu es essoufflé...  

A la moyenne sur l'année.
Pour une comparaison cohérente faut aussi une fenêtre temporelle cohérente.

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Coronavirus : Les cotes d'Emmanuel Macron et Philippe en forte hausse
 
https://www.20minutes.fr/politique/ [...] rte-hausse
 
   2022  

Un HFR guérit à la Raoultine qu'est ce qu'il faut de plus à Nestor bon sang ?

 
 
Pour rappel un de mes meilleurs pote 36 ans, admit en réa à cause du COVID 19.
Aujourd'hui il va beaucoup mieux et est stable, il a juste 1L d'O2 donc rien du tout.
 
Histoire de sa maladie : 36, sédentaire non fumeur, ne boit pas, fait un peu de sport. Il a des hautes fonctions dans la préfecture de sa région et il a du bon gré mal gré organiser le premier tour des municipales et il préparait le second tour juste avant le confinement. A partir de ce moment il a déjà commencé à se sentir fébrile, mais ça allait, puis la fièvre montait vraiment, plus fatigue et courbature intenses, il m'a décrit de véritable myalgie hyper douloureuses et ne variant pas en intensité.
PLus un mal de crâne intense, fièvre toujours présente avec de la toux. Il appele les urgences , on lui fait un questionnaire et vu qu'il répond par la négative pour l'essouflement , on lui dit de patienter et que c'est probablement pas ça.
Deux trois jours après la situation est stable, il sort même jardiner avec ses enfants. Le lendemain rechute de l'état général, pareil appel , même chose, pas d'essouflement, on lui dit que c'est probablement pas ça et qu'il faut rappeler plus tard si la situation se dégrade.  
C'est ce qu'il fait ; et à l'admission aux urgences, toujours les mêmes questions sur l'essouflement sauf que là, quand il suit l'infirmière sur 200m pour changer de bâtiment, il est putain d'essouflé (en même temps il 'navait pas fait d'effort jusque là pour savoir si il avait de l'essouflement). Là elle comprend que c'est plus grave qu'ils n'ont estimé. Tout s'accelère ici, prise en charge particulière, à l'écart.  
Le TDM thoracique montre une une grande dissonance entre l'imagerie et la clinique, je n'ai pas vu les images mais en gros le médecin aurait dit que vu l'état du scanner, on se demande comment il peut être encore là éveillé encore que sous oxygène.
Les heures passent, sa saturation en o² devient excécrable, elle est tombé à 73 à un moment donné ! Mon pote souffrait le martyr et impossible de dormir avec les machines et le bruit ambiant. Il demande même à ce qu'on l'endort et qu'on l'intube. Le médecin lui fait bien comprendre que c'est envisagé vu son état mais qu'ils reculent au maximum cette échéance. Du coup mon pote se bat heure par heure pour conserver son état (je vous apprends rien sur le fait que le mental joue énormément).
Quelques jours (2, 3) passent et il va mieux, sa saturation s'améliore, il est passé de 10L à 4 L et aujourd'hui juste 1L et plus de scope de surveillance.
Entre le début des signes et aujourd'hui il s'est écoulé environ une dizaine de jours.
 
Dans ce cas précis, on comprend en quoi un dépistage massif est nécessaire, l'algorithme du questionnaire par téléphone est trop succint et trompeur, et si vous n'êtes pas essouflé on évince le diag de COVID 19, alors que c'est une mauvaise orientation clairement. Le scanner thoracique permet d'aider au dépistage, surtout chez les sujets sains et jeunes. Il a été traité également sous ATB car surinfection pulmonaire.
 
Voili voilà. Encore une fois, prenez soin de vous.

 
 
Et encore, toutes les familles ne publient pas d'acte de décès.
 
Dans les Vosges, la moyenne est de 12 décès par jour (4300 décès / 365 jours).
Aujourd'hui, il y avait 26 actes de décès.
Déjà hier, il y avait 26 actes de décès.
 
Donc là, ça fait 2 jours qu'on a une hausse de la mortalité supérieure à 100% par rapport à la moyenne.
 
Le site du gouvernement annonce 88 décès covid à l'hôpital pour les Vosges.
Je pense qu'on peut rajouter un bon tiers de décès supplémentaires dans les ehpad du département.
Et il y a aussi les décès à domicile...
 
Avant, le covid, il n'y avait que 8 lits de réanimation pour l'ensemble des Vosges (pour 360 000 habitants).
 
L'ARS a multiplié les suppressions de personnel et les réductions de nombre de lits pour financer le nouvel hôpital d'Epinal (ce nouvel hôpital devait coûter 85 millions d'euros, au final ça sera 200 millions d'euros et 6 mois de retard, ouverture normalement prévue à l'été 2020).
 
Ils ont été obligé de créer des lits de réanimation de toute urgence, donc avec 30 patients en réanimation, il y a une surcapacité de 375% en réa pour le département des Vosges...

C'était une blague (Comme il parait que la Raoultine c'est du pipeau)