Selon des emails révélés par le site 'the middle east eye", Mohammed ben Salmane, nouvel homme fort du Royaume, souhaiterait mettre fin au conflit au Yemen.

Alors comment comprendre ces revirements ? Et bien, lorsque les vents sont contraires, on perd son temps et son énergie à naviguer à contre-courant. Les Saoudiens ont fini par l’accepter. Car au final, ils ont bel et bien perdu leur bras de fer avec l’Iran (perte d’influence au Liban, en Syrie et en Irak…) et l’échec de leur politique régionale est patent (déconvenue au Yémen, fiasco total de sa politique régionale de soutien aux salafistes et aux jihadistes, limites de sa diplomatie du chéquier, discrédit dans les opinions du monde arabe…).

Or, malgré l’ardeur et les millions dépensés, les Saoudiens n’arrivent toujours pas à venir à bout des Houthis. Véritablement enlisé jusqu’au cou, le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, ministre de la Défense et grand superviseur de l’opération Tempête décisive, cherche dorénavant une sortie diplomatique à cette guerre. Pour cela, je pense que le prince Salmane espère une sorte d’« internationalisation » quant à l’issue du conflit en sollicitant davantage les Etats-Unis et les Nations Unies.
 
Un peu comme l’avaient fait les Israéliens lors de la seconde guerre du Liban en 2006.

 la monarchie saoudienne est également confrontée à des crises internes. D’abord, et on en parle peu, l’est du royaume, là où la minorité chiite est importante, est le théâtre de graves troubles et de violences et ce, depuis plusieurs mois, notamment près de la ville de Aouamia. Ensuite et surtout, les tensions et les rivalités, entre les diverses tribus et jusqu’au sein du pouvoir et de la famille royale, n’ont jamais été aussi vivaces.

In developed countries, cholera is not life-threatening and can be easily treated, with antibiotics if severe. But in Yemen, rampant malnutrition has made many people, particularly children, especially vulnerable to the disease.
 
“With the malnutrition we have among children, if they get diarrhea, they are not going to get better,” said Meritxell Relano, the United Nations Children’s Fund representative in Yemen.

« Au Yémen, les actions de la coalition ont provoqué en 2016 lors d’attaques d’écoles ou d’hôpitaux 683 victimes enfants lors de 38 événements vérifiés », précise le rapport du secrétaire général de l’ONU.

VIDEOS. Un missile tiré depuis le Yémen abattu au-dessus de l'Arabie saoudite
 
C'est la première fois qu'un missile balistique des rebelles chiites yéménites est intercepté aussi près de la capitale saoudienne, Riyad.
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Un missile tiré à environ 750 km de là
Des fragments sont tombés dans l'enceinte de l'aéroport, mais le trafic aérien n'a pas été perturbé, indique quant à elle l'Aviation civile saoudienne sur Twitter.

Saudi airstrikes hit Yemen's capital following Houthi ballistic missile
 
Saudi-led coalition warplanes waged a series of airstrikes on military targets in the Yemeni capital Sanaa overnight and early Sunday morning, just few hours after Yemen's Houthi rebels fired ballistic missile towards Saudi capital Riyadh and hit its main airport.
 
The warplanes hit several military targets inside Sanaa, including the platform of al-Sabeen square, the nearby presidential palace, the national security headquarters, the interior ministry and the air-defence bases in the capital's mountains of Attan and Noqom, according to residents and Houthi-run Saba news agency.
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Resident houses and properties nearby the targeted places in Sanaa were slightly damaged. There were no reported casualties from the airstrikes overnight and early Sunday morning.

Yémen: La famine pourrait faire «des millions de morts»
 
Le Yémen, soumis depuis lundi à un blocus par l’Arabie saoudite, fait face à « la plus grande famine » de ces dernières décennies, qui pourrait faire des « millions de victimes », a averti mercredi le secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcock.
 
Mercredi soir, le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen la fin du blocus. Lors d’une réunion à huis clos, les 15 membres du Conseil de sécurité ont exprimé « leur inquiétude » et ont souligné « l’importance de garder tous les ports et aéroports du Yémen en état de fonctionnement ».
 
Le blocus des ports, aéroports et accès routiers au Yémen est le résultat d’un conflit entre l’Arabie saoudite, soutenue par les Etats-Unis, et l’Iran, déclenché par un tir de missile ce week-end de rebelles houthis yéménites pro-iraniens intercepté près de Ryad.

L'alliance entre les deux composantes de la rébellion semble avoir volé en éclats samedi au Yémen au quatrième jour d'affrontements meurtriers et une ouverture de l'ex-président Ali Abdallah Saleh qui s'est dit prêt à "tourner la page" avec l'Arabie saoudite.
 
De violents affrontements se sont poursuivis samedi dans la capitale yéménite Sanaa entre ces factions de la rébellion, les Houthis dénonçant un "coup de force" et une "grande trahison" de leur allié, M. Saleh, qui a fait des appels du pied aux Saoudiens, ennemis jurés des Houthis accusés de liens avec l'Iran.

Ammar Aulaqi‏
@ammar82

A source told me that around 1000 Saleh elite forces are fighting the last battle in and around Saleh palaces and houses in Sanaa now, and that M. Ali Al-Houthi has given strict orders to raid all homes and hideouts and kill Saleh on the spot.

DUBAI (Reuters) - The radio station of Yemen’s Houthi-controlled Interior Ministry said on Monday that the group’s rival, ex-president Ali Abdullah Saleh had been killed, but there has been no independent confirmation of his death.