US generals: Saudi intervention in Yemen ‘a bad idea’
 
that many in SOCOM “favor the Houthis, as they have been successful in rolling back AQ [Al-Qaeda] and now IS [the Islamic State in Iraq and the Levant, or ISIL] from a number of Yemeni governorates” — something that hundreds of U.S. drone strikes and large numbers of advisers to Yemen’s military had failed to accomplish.
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They’ve been fighting Al-Qaeda since at least 2012, and they’ve been winning. Why are we fighting a movement that’s fighting Al-Qaeda?”
 
http://america.aljazeera.com/artic [...] -idea.html

Human Rights Watch has documented the cases of 49 people, including four children, who have been arbitrarily detained or forcibly disappeared in the Aden and Hadramawt governates of Yemen over the last year. At least 38 appear to have been arrested or detained by UAE-backed security forces. Multiple sources, including Yemeni government officials, have reported the existence of numerous informal detention facilities and secret prisons in Aden and Hadramawt, including at least two run by the UAE and others run by UAE-backed Yemeni security forces. Human Rights Watch documented people held at 11 such sites in the two governorates.

Senior American defense officials acknowledged Wednesday that U.S. forces have been involved in interrogations of detainees in Yemen but denied any participation in or knowledge of human rights abuses. Interrogating detainees who have been abused could violate international law, which prohibits complicity in torture.

Several U.S. defense officials, speaking on condition of anonymity to discuss the topic, told AP that American forces do participate in interrogations of detainees at locations in Yemen, provide questions for others to ask, and receive transcripts of interrogations from Emirati allies. They said U.S. senior military leaders were aware of allegations of torture at the prisons in Yemen, looked into them, but were satisfied that there had not been any abuse when U.S. forces were present.

None of the dozens of people interviewed by AP contended that American interrogators were involved in the actual abuses. Nevertheless, obtaining intelligence that may have been extracted by torture inflicted by another party would violate the International Convention Against Torture and could qualify as war crimes, said Ryan Goodman, a law professor at New York University who served as special counsel to the Defense Department until last year

Ces États-Unis qui encouragent aussi le blocus sur le Qatar

les Etats-Unis appellent à alléger le blocus contre le Qatar
 
Il faut dire que cette crise provoque l'embarras des Etats-Unis qui disposent d'une immense base militaire au Qatar, pièce maîtresse du dispositif des Etats-Unis au Moyen-Orient, notamment pour intervenir en Irak et Syrie. Après avoir initialement soutenu l'isolement du riche émirat, le président Donald Trump a proposé «d'aider les différentes parties à régler leurs différends, y compris à travers une rencontre à la Maison Blanche si nécessaire».

Le raid au Yémen n'avait aucun objectif militaire
 
L'ONU a accusé vendredi la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite d'être responsable d'une frappe aérienne contre des civils cette semaine au Yémen, en soulignant qu'il n'y avait pas d'objectifs militaires dans la région visée.
 
Une vingtaine de civils ont trouvé la mort dans un camp de déplacés dans la région de Mawza, près de Taëz, la grande ville du sud-ouest du Yémen aux mains des rebelles chiites Houthis.
 
Le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU, qui estime lui à 18 le nombre de morts, a indiqué que les frappes ont touché trois familles réfugiées dans des huttes après avoir dû quitter leur foyer il y a trois mois en raison des combats.  
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Les civils constituent plus de la moitié des 8.000 morts du conflit depuis l'intervention arabe, selon l'ONU.

La crise humanitaire au Yémen est "une honte pour l'humanité"
 
Le chef de l'ONG Care International a estimé samedi que la crise humanitaire au Yémen, un pays pauvre déchiré par la guerre et frappé par une épidémie de choléra, est "une honte pour l'humanité".
 
"Des milliers de civils ont été tués depuis le début du conflit et des millions d'autres ont été déplacés", a indiqué M. Jamann. "De nombreuses régions sont au bord de la famine (...), 60% du pays est en situation d'insécurité alimentaire et plus de la moitié de la population n'a pas accès à l'eau potable", a-t-il ajouté.
 
Il a exhorté la communauté internationale à "se solidariser avec le Yémen" pour "mettre fin aux souffrances" de ses quelque 27 millions habitants.

Dans la foulée des printemps arabes le président Saleh signe le 23 novembre 2011 un accord prévoyant de céder le pouvoir à son vice-président, Hadi. Le 21 février 2012 ce dernier est élu à l'issu d'un vote boycotté par une rébellion issue du Nord du Yémen, les Houthistes. En février 2015 Hadi fuit à Riyad, en Arabie Saoudite. Mohammed Ben Salman, ministre de la Défense et prince héritier d'Arabie Saoudite, met en place l'opération "Tempête décisive": entourée d'une coalition de dix pays, l'Arabie Saoudite soutient Hadi pour contrer les rebelles Houthistes en bombardant leurs positions au Yémen, et depuis 2015 les combats n'ont été interrompus qu'à l'occasion de rares cessez-le-feu parrainés par l'ONU.