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Auteur Sujet :

Islamophobie peut on l'assimilé a du racisme ?

n°4812344
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 21:40:58  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Sidorku a écrit :

On peut dire cela pour toutes les religions ;)


hs

mood
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Posté le 08-02-2005 à 21:40:58  profilanswer
 

n°4812369
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 21:43:35  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

D'une part l'homosexualité a été parfois acceptée voir pronée. (voir post plsu haut).
Ensuite je vois mal le lien direct avec la pédophilie, il me parait clair qu'une limite morale entre les deux est facile à placer, non ?


 
justement non , c'est simplement une question de morale et de contexte , la pédophilie est une pratique courante et considérée comme normale pour plusieures cultures , notamment aux iles Marquises .. ( comme elle l'était en Grèce , l'homosexualité était une pratique éducative )


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812397
show
Posté le 08-02-2005 à 21:46:10  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

justement non , c'est simplement une question de morale et de contexte , la pédophilie est une pratique courante et considérée comme normale pour plusieures cultures , notamment aux iles Marquises .. ( comme elle l'était en Grèce , l'homosexualité était une pratique éducative )


arf non je suis désolé;-(
c'est une pratique déviante
 
j'ignore si elle est "courante" dans d'autres cultures mais on ne juge pas les valeurs de cultures differentes avec les criteres servant a juger la notre

n°4812419
SH4 Origon​ X
Je ne vous hais pas.
Posté le 08-02-2005 à 21:48:42  profilanswer
 

TU pense que c'est une pratique déviante (ou plutot on te l'a mis dans le crane par ta religion).
Ca veut pas dire que C'EST un pratique déviante.
Et ca ne l'est pas. Laissez les gens libre d'aimer qui ils veulent et faire ce qu'ils veulent de LEUR corps.


---------------
/!\ DO NOT LOOK AT, TOUCH, INGEST OR ENGAGE IN CONVERSATION WITH ANY SUBSTANCES BEYOND THIS POINT. /!\
n°4812495
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 21:58:09  profilanswer
 

show a écrit :

arf non je suis désolé;-(
c'est une pratique déviante
 
j'ignore si elle est "courante" dans d'autres cultures mais on ne juge pas les valeurs de cultures differentes avec les criteres servant a juger la notre


 
 
ce qui est déviant et ce qui ne l'est pas est valable à un instant T et pas dans l'absolu
 
Au contraire , je ne pense pas qu'on puisse ériger des discriminations qui seraient universelles donc plus illégitimes ..
 
la discrimination est légitime moralement si elle s'exerce contre une personne ou un groupe considéré comme déviant socialement .
Dans le cas contraire , il ne m'apparait pas moral de hiérarchiser les discriminations ( injurier un juif parce qu'il est juif n'est pas plus ni moins grave que d'injurier un musulman parce qu'il est musulman , un portugais parce qu'il est portugais .. )


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812502
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 21:59:04  profilanswer
 

SH4 Origon X a écrit :

TU pense que c'est une pratique déviante (ou plutot on te l'a mis dans le crane par ta religion).
Ca veut pas dire que C'EST un pratique déviante.
Et ca ne l'est pas. Laissez les gens libre d'aimer qui ils veulent et faire ce qu'ils veulent de LEUR corps.


 
 
Faux , au contraire c'est déviant socialement , en soi ca ne l'est pas , mais nous ne pensons que relativement à notre environnement social et nous n'agissons jamais sans lui


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812509
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:00:13  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :


Non c'était pas précisément mon propos
 
relis toi
 
Oui je confirme,et tu le prouves à nouveau.
Tu ne cites que les parties qui t'arrange de mon message, et tu me fais le coup du témoin de jéhovah qui essaye d'entuber un futur disciple.
"Parle moi de ton expérience, le reste c'est de l'endoctrinement"
 
et bien oui, ton discours etait formaté donc sans intérèt
 
J'ai lu tes messages, c'ets pas la première fois que je suis sur un topic où tu es.
Et je le redis, pour moi tu n'es pas sain dans ta tête (pourri, ça marche aussi), t'as vraiment des manières de "dialoguer" en oubliant ce que dit l'autre, un prosélytisme dont j'ai déjà eu des aperçus nombreux et parfois approfondis.
Aussi bien chez les cathos, juifs ou musulmans, chose que j'avais précisée dans mon message,mais ça tu ne le cites pas, ce qui te permet de me soupçonner de xénophobie.
 
donc comme tu as déjà eu de tels discours,
tu penses que celui ci va se terminer de la même manière
c'est en ce sens que tu es xénophobe et plein de préjugé
car tu fais des raccourcis dans ton esprit

 
heureusement cette page du topic me donne beaucoup plus d'espoir en ce qui concerne la présence d'esprit progressistes chez les croyants.


n°4812512
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 22:00:30  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

Faut pas croire que je dis plus de choses que je n'en dis.
Je ne dis pas que sans la religion le monde serait tout beau et parfait, très loin de là.
Je n'accable pas la religion de tous les maux de l'humanité.
Je dis qu'elle en a entretenu un certain nombre, assez graves et assez gravement.


 
 
Plus que la religion le problème c'est la croyance ( c'est à dire le fait de dire qu'il existe quelque chose qui soit absolument vrai )  
Et ca c'est constitutif de toute societés humaines , quelque soit la forme que prenne cette croyance ( la croyance est une disposition et pas un contenu )


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812558
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 22:10:17  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

Pas universelles dans leur essence, c'est sûr, mais universelles historiquement (dans le sens où l'histoire reconnait à certaines catégories d'avoir été quasi-partout quasi-tout le temps persécutées) ;)


 
 
à la limite , mais ca ne légitime pas davantage une hiérarchie des transgressions des droits fondamentaux


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812585
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:13:48  profilanswer
 

Tyl a écrit :


 
Pour moi la réponse est non.  
L'islam est une religion et n'a rien a voir avec une race.  
Un islamiste, qu'il s'appelle Mouloud, ou Jean-Pierre, reste un islamiste.  
Si l'islam est décrié c'est à mon avis pour deux raisons :  
- le coran contient des ordres directs à accomplir des actions réprehensibles comme la soumission brutale des femmes ("Les hommes ont autorité sur les femmes .../... frappez les" ) et le meutre des non musulmans ("tuez-les où que vous les trouviez" ) et ceci est de plus en plus porté à la connaissance des français.  
 
- le peuple français prend doucement concience que de nombreux problèmes de délinquance viennent de la non acceptation par certaines franges de la population musulmane des lois en vigueurs dans la république, incompatibles avec les lois religieuses islamiques.  
A ce titre, les musulmans modérés sont effectivement victimes des agissements des moins modérés.  
 
 
Je ne m'appuie pas sur des préjugés mais sur des faits (mon précédent message est pourtant clair).  :??:  
Et les faits ne manquent malheureusement pas.
 
c pas des faits c de la propagande
 
En ce qui concerne les autres religions, je n'ai jamais lu dans leurs textes le genre de choses que l'on trouve dans le coran et qui me semblent discutables (qui oserait dire le contraire ?  
 
normal tu ne les as pas lu
ou alors tu n'as pas compris

 
Il est vrai également que les autres communautés religieuses sont quand même plus discrètes. On n'y voit pas d'egorgements d'occidentaux  
 
elles n'ont pas subi d'invasion non plus
 
Encore une fois, mon blame s'adresse d'une part aux actions des extrémistes et d'autre part aux délinquants qui refusent les lois de la république française sous prétexte qu'elles sont contraires à la charia.
 
ca c de l'amalgame
 
Je respecte complètement les musulmans modérés qui pratiquent tranquillement leur religion sans vouloir l'imposer aux autres.
 
J'espère que ma position t'apparait plus clairement.


mood
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Posté le 08-02-2005 à 22:13:48  profilanswer
 

n°4812603
show
Posté le 08-02-2005 à 22:17:13  profilanswer
 

-arnadul- a écrit :

Je pense que show parlait de pédophilie. il s'agit alors d'enfants qui ne sont pas en page d'exercer une responsabilité sur leur corps.


c'est ça ;)
c'est d'ailleurs à mettre dans le même sac que l'inceste puisque la pedophilie et l'inceste mènent systematiquement à la "destruction" du groupe d'individus qui les pratiquent...

n°4812612
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 08-02-2005 à 22:18:52  profilanswer
 

show a écrit :

c'est ça ;)
c'est d'ailleurs à mettre dans le même sac que l'inceste puisque la pedophilie et l'inceste mènent systematiquement à la "destruction" du groupe d'individus qui les pratiquent...


 
 
non ce n'est pas vrai anthropologiquement ( pas question d'excuser la pédophilie dans nos sociétés hein ) mais la pratique de la pédophilie ne pose pas de probleme à la structure de l'atome de parentée , contrairement à l'inceste


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°4812643
Profil sup​primé
Posté le 08-02-2005 à 22:24:28  answer
 

lorelei a écrit :

ayant bossé en lycée à Garges les Gonesse, je n'étais pas pour la loi sur la laïcité (mes couilles, ouais, elle était effectivement surtout destinée à stigmatiser le voile). Mais c'est pas pour ça que j'approuve le voile. Je dis simplement que c'est pas par la répression idiote (et interdire à une fille d'avoir accès à l'école est une répression) qu'on risque de faire évoluer les choses.


 
 
 
Bonsoir Lorelei, je viens de voir cette réponse, je serai curieux d'avoir ton opinion sur l'argumentation suivante (désolé, c'est un peu long, mais j'avais cherché à être exhausitif ). Il s'agit d'une réponse que j'avais préparée suite à la parution d'un article dans Le Monde (article reproduit à la fin de mon post) :
 
 
 
Au-delà de la laïcité, le bon sens historique
Réponse à Monique Canto-Sperber et à Paul Ricœur

 
 
Après des mois de réflexion, le consensus autour de la question de la laïcité paraissait établi : « Oui, se disait-on, il faut légiférer, et interdire le port de tout signe visible d'appartenance religieuse ou politique à l’école. » Quelle n'a pas due être la surprise de nombreux lecteurs du Monde en découvrant le très récent Point de vue de madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur. La contestation d'un recours à la loi détonne dans le paysage, et mérite une analyse détaillée de son argumentation.
 
Celle-ci commence par une présentation des parties en présence : ceux qui sont plutôt pour une loi, et ceux qui sont plutôt contre. Ceux qui sont pour sont présentés comme des gens agissant au nom de principes : l'école lieu de neutralité, l'égalité homme-femme ; mais aussi par crainte que la situation ne devienne incontrôlable ; enfin, pour fixer aux chefs d'établissements un repère clair et distinct. D'un autre côté, les réticences à la loi sont diverses, allant du refus de toute interdiction à la volonté de ne pas exclure des jeunes filles des écoles, en passant par la suspicion à l'égard de l'efficacité voire de la légitimité de la solution législative.
 
Une phrase forte conclut cet exposé : « Reconnaître la force du principe de laïcité ne dispense pas de s'interroger sur l'interprétation à en donner et sur les conditions de son application. » On ne peut que souscrire à tant de bon sens.
 
A partir de là, pourtant, l'argumentation devient fragile. Les auteurs estiment en effet que le port du voile n'est pas aussi grave qu'on a voulu le présenter, parce qu’ "un bout de tissu" ne constitue pas "de manière raisonnable et non contestée" une "intrusion" et un "élément de pression" venant "perturber l'enseignement". Ils avancent même que son interdiction ne serait acceptable que s'il constituait, "dans tous les cas", une "menace beaucoup plus générale sur l'école ou la République" !
 
On comprend l'objection philosophique dans laquelle se drapent madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur, et les précautions langagières employées le montrent bien : il s'agit pour eux de ne surtout JAMAIS porter atteinte à la liberté d'expression d'une religion librement consentie. Pour justifier l'interdiction d'une pratique, la contrainte que reflète celle-ci doit être systématique et inévitable ; mais pour invalider cette même interdiction, un seul acte de liberté serait suffisant. Si l'idée est séduisante, son application l’est moins : exiger des conditions à ce point restrictives pour légitimer l’interposition de l’Etat condamne à l’immobilisme, et n’aurait par exemple jamais permis aux femmes d’obtenir le droit de vote, encore moins celui de disposer de leur corps. Par ailleurs, réduire le voile à "un bout de tissu", c'est réduire une arme à un morceau de métal. C'est oublier que le danger n'est pas dans la matière, mais dans la finalité. Enfin, réduire l'école à un lieu d'instruction en prétendant que le voile n'est gênant que s'il perturbe l'enseignement, c'est oublier qu'elle est aussi le lieu d'apprentissage de la vie en commun et des valeurs républicaines. Si l'égalité homme-femme n'est pas même respectée à l'école, comment espérer sincèrement qu'elle le soit jamais ailleurs ?
 
Madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur objectent encore qu'une loi interdisant le port de tout signe religieux visible va conduire à l'exclusion de nombreuses jeunes filles des écoles publiques. Ils oublient toutes celles que cela va soulager du poids d'une tradition religieuse intégriste et sexiste. Ils oublient également que de nombreux élèves sont déjà soustraits à la laïcité, au sein d'écoles confessionnelles. Si un nouveau débat sur l'école privée doit être ouvert, fort bien ! Mais ne confondons pas tout. Enfin, penser que l'expérience de l'égalité de traitement à l'école entre filles et garçons permettra aux jeunes filles voilées de se battre pour obtenir leur émancipation, en comptant sur le pouvoir de l'éducation, c'est encore une fois théoriquement très beau, et même possible à long terme. Mais en attendant, que fait-on ? Rien ? Ce serait oublier toutes celles et tous ceux qui ont combattu pour l'égalité des sexes, reconnue par notre République. Ce serait admettre que l'on ne veut plus affirmer aussi fort aujourd'hui ce que l'on proclamait hier. Ce serait renoncer et se défausser. Que penseront celles qui, sous le voile, aspirent à autre chose et attendent, muettes, le soutien de la République pour obtenir enfin des droits qu'elles n'ont peut-être même jamais osés espérer ?
 
Quand madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur mettent en garde contre une laïcité d'exclusion, présentée comme la meilleure ennemie de l'égalité, ils oublient encore que la laïcité ne s'est pas imposée sans contrainte, et que la République a toute légitimité pour faire respecter les règles de vie en commun. Ils se raccrochent à un principe d'égalité potentielle – d'égalité à venir –, pour accepter une inégalité présente. Ce faisant, ils voilent la République, et se contentent d'espérer qu'elle finira par s'émanciper de nouveau. Formidable retour en arrière !
 
A cet égard, il est fécond de citer deux passages du livre Bas les voiles ! publié récemment par Djavann Chahdortt : « Qu'est-ce que cela signifie, voiler les filles ? Cela signifie en faire des objets sexuels : des objets, puisque le voile leur est imposé et que sa matérialité fait désormais partie de leur être, de leur apparence, de leur être social ; et des objets sexuels : non seulement parce que la chevelure dérobée est un symbole sexuel et que ce symbole est à double sens (ce que l'on cache, on le montre, l'interdit est l'envers du désir), mais parce que le port du voile met l'enfant ou la jeune adolescente sur le marché du sexe et du mariage, la définit essentiellement par et pour le regard des hommes, par et pour le sexe et le mariage. » (p.12) Et aussi : « Autoriser le voile à l'école replace les adolescentes vivant dans les cités et les banlieues sous le joug des dogmes islamiques et rend leurs légitimes aspirations à l'émancipation encore plus difficiles. » (p.38) La République peut-elle complètement ignorer de tels témoignages de désespoir et de souffrance ?
 
Alors oui, demander à tous les élèves de s'abstenir de tout signe religieux visible, c'est leur demander, à eux et à leurs parents, de faire un effort. Mais contrairement à ce que sous-entendent madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur, cet effort n'est pas vide de sens. Il s'agit d'un geste symbolique d'ouverture, et la reconnaissance d'un primat du savoir sur la foi. La question des signes religieux à l'école déborde en effet la question de la laïcité. Elle touche à notre conception de la société et à l'indépendance du savoir, et c'est pourquoi elle doit s'appliquer aussi aux élèves pour les aider à s'émanciper. Il ne s'agit pas là d'anticléricalisme : la religion, ou la spiritualité, ne sont pas nécessairement synonymes d'obscurantisme. Mais chaque fois que la sphère du religieux et celle du savoir se sont croisées, des scientifiques ont été muselés, et la science comme la religion en ont souffert : la science, sur le moment ; la religion, à long terme. Evitons que cela ne se reproduise. Pour cela, il faut distinguer clairement lieu d'expression religieuse et lieu d'apprentissage du savoir. C'est une question de bon sens historique.
 
L'ultime rempart dressé par madame Canto-Sperber et monsieur Ricœur relève de la hiérarchie des normes : une loi serait inadaptée, et seul un décret permettrait aux chefs d'établissements de conserver la marge de manœuvre nécessaire pour exercer leur responsabilité et leur autorité, en distinguant 'foulard-expression de la liberté religieuse' et 'foulard-provocation'. Le statu quo, donc, puisque c'est déjà ce qui se passe, avec les problèmes que l'on connaît. Or, non seulement il n'est pas évident que cette distinction doit être maintenue, car l'école n'est tout simplement pas un lieu d'expression religieuse, et les chefs d'établissements ont d'ailleurs autre chose à faire que délibérer constamment pour savoir si tel ou tel signe relève de l'expression ou de la provocation ; mais surtout, une loi se termine fréquemment par la mention "Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application de la présente loi", et ce décret peut lui même encore laisser de la souplesse aux chefs d'établissements en renvoyant aux règlements intérieurs pour préciser certains points. L'argument de la rigidité de la loi n'est donc pas valide, puisque tout ne sera pas déterminé par le texte législatif. Par contre, celui-ci permettrait de clarifier enfin des principes mis à mal par l'imprécision de la loi de 1905, par l'application difficile d'un arrêt du Conseil d'Etat, et par l'évolution du paysage religieux français.
 
Pour finir, et si l'on a beaucoup parlé du voile, il faut rappeler que la loi à venir sur la laïcité concerne bel et bien toutes les religions et tous les signes politiques. Le voile n'a été que l'initiateur d'une réflexion plus large sur les fondements et l'utilité de la laïcité. De tels débats sont nécessaires en démocratie, parce qu'ils nous permettent de repenser tous ensemble les principes de notre République. Une fois par siècle, ce n'est pas de trop.
 
 
 
 
 
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texte de référence :  
 
POINT DE VUE
Une laïcité d'exclusion est le meilleur ennemi de l'égalité, par Monique Canto-Sperber et Paul Ricœur
LE MONDE | 10.12.03 | 13h35
 
On débat aujourd'hui de l'éventualité d'une loi interdisant le port des signes religieux à l'école.
 
Les arguments qui plaident en faveur d'une telle loi sont bien connus. Ils visent à montrer que la loi est nécessaire pour des raisons de principe.
 
Il faut préserver l'école des appartenances religieuses en affirmant haut et fort qu'elle est un lieu de neutralité, où nul ne doit se singulariser en fonction de sa religion. Par ailleurs, l'école ne peut admettre aucun signe, tel le foulard, qui distinguerait les femmes et symboliserait leur statut d'infériorité par rapport à l'homme.
 
D'autres arguments portent sur les conséquences. Ils soulignent qu'il faut agir avant que la situation ne devienne incontrôlable. Une interdiction suscitera sans doute un ajustement des comportements. Si le foulard, la kippa ou la croix visible sont interdits à l'école, les enfants, et leurs familles, sauront qu'il est inutile de chercher à créer un rapport de force.
 
D'autres arguments enfin ont trait aux moyens d'action. Seule une loi peut donner l'autorité nécessaire à l'affirmation des valeurs laïques et un cadre clair aux décisions des chefs d'établissement : ces derniers ne feront qu'appliquer la loi.
 
Sur le bord opposé, réticent à l'égard d'une telle loi, les arguments sont plus hétérogènes. Certains contestent le principe même d'une interdiction. D'autres, qui ne sont pas nécessairement hostiles à une telle interdiction, considèrent toutefois que la loi n'est pas le meilleur moyen de la mettre en œuvre. C'est le scepticisme à l'égard des effets dissuasifs des interdictions, surtout quand leur légitimité est incertaine, qui caractérise ce point de vue. Le souci aussi de ce que deviendront les enfants exclus de l'école. Reconnaître la force du principe de laïcité ne dispense pas de s'interroger sur l'interprétation à en donner et sur les conditions de son application. Dans la mesure où cette position prend acte de la difficulté qu'il y a à accorder, dans nos sociétés, les principes de laïcité et de neutralité avec celui de libertés, il vaut la peine de détailler les raisons qui la justifient.
 
Le rappel de la liberté religieuse, d'abord. Chacun est libre d'exprimer sa religion, non seulement dans le lieu privé, mais aussi dans l'espace commun, à condition qu'une telle expression ne porte atteinte ni aux autres personnes ni aux institutions sociales. Puisque les polémiques se concentrent sur le foulard, la question est donc de savoir s'il est vrai qu'un foulard, même discret, choque, fasse intrusion, introduise un élément de pression et perturbe l'enseignement.
 
Mais peut-on vraiment espérer démontrer de manière raisonnable et non contestée qu'un bout de tissu ait un tel effet ? Non. C'est donc autre chose qui justifierait le bien-fondé des décisions d'exclusion des jeunes filles à foulard. On ne considérerait pas le foulard seulement comme un signe d'expression religieuse, mais comme portant une menace beaucoup plus générale sur l'école ou la République. Or personne n'a encore établi que le foulard à lui seul incarnait dans tous les cas une telle menace. Et si celle-ci était avérée, ne faudrait-il pas alors interdire le foulard en tous lieux, y compris dans la rue ?
 
On peut être hostile au fait que des jeunes filles portent le foulard dans l'enceinte scolaire, mais encore plus hostile à l'éventualité de les exclure pour cette raison. La tolérance religieuse est un principe fondateur de nos sociétés. Et quand il est nécessaire de la restreindre, ce ne peut être que pour des raisons dont la légitimité ne fait pas de doute. C'est au nom de faits et de menaces incontestables qu'on limite la liberté, pas au nom d'inquiétudes ou d'idées de dérives possibles.
 
Par ailleurs, comment interpréter l'exigence de neutralité à l'école publique ? Neutralité, cela signifie d'abord absence de traitement préférentiel et refus des privilèges pour quelque religion que ce soit. Les locaux sont neutres. L'enseignement dispensé à l'école est affranchi de toute référence religieuse. C'est précisément pour cette raison qu'il n'existe pas de motif d'incompatibilité qui remette en cause l'obligation de suivre les cours en totalité, sciences de la vie et éducation physique incluses.
 
Quant aux professeurs qui se sont engagés volontairement dans cet espace de neutralité, ils sont tenus, comme tous les autres agents de l'Etat ou employés des services publics, de ne manifester dans l'exercice de leurs fonctions aucune appartenance religieuse. Pas de professeurs à foulard, à kippa ou avec une croix visible, que ce soit dans les cours ou pour les examens. La même exigence devrait du reste être inscrite explicitement, à titre de réquisit de la déontologie, dans les professions qui sont au service du public, au premier rang desquelles la médecine.
 
Mais les élèves ? Y a-t-il un sens à exiger d'eux la même neutralité, la même laïcité "sans qualités" requises des professeurs et de l'administration ? Doivent-ils souscrire un engagement à la laïcité lorsqu'ils entrent à l'école ? Doivent-ils s'abstraire de ce qu'ils sont ? de leur milieu familial ? de leur religion ? Les élèves ne sont pas des agents de l'Etat, ils viennent d'une société tissée de liens et d'habitudes. Faut-il, pour les éduquer, commencer par les désincarner ?
 
La laïcité, c'est l'engagement de garantir à chacun la possibilité de s'émanciper de ses appartenances et de ses origines. L'école peut conduire l'enfant à un tel affranchissement, non l'exiger de lui au départ. L'école, assurément, est un lieu de formation. Elle n'a pas pour fonction de refléter la société, mais d'affirmer ses propres normes. Mais ces valeurs qui la distinguent du monde extérieur, elle doit les mettre en œuvre par son mode de fonctionnement, non par des conditions d'entrée. L'école donne l'expérience concrète des valeurs du dialogue et de la connaissance, libres de toute autorité religieuse. C'est une telle expérience qui forme les esprits à la laïcité, plus efficacement qu'une obligation préalable souscrite sans adhésion aucune.
 
Enfin, que répondre à l'observation pleine de sens : le foulard, ce n'est pas quelques centimètres carrés de tissu sur la tête, c'est une marque, la marque de l'asservissement de la femme, c'est un signe, le signe du rapport de forces que des groupes de pression veulent créer au sein de l'école ? C'est vrai, incontestablement, pas dans tous les cas, mais parfois. Et après ?
 
Dans l'enceinte scolaire, le principe de la non-discrimination entre fille et garçon est fondateur. Le foulard y porte directement atteinte. Peut-on déduire de ce constat qu'il faut l'en bannir ainsi que les filles qui le portent ? L'école n'est-elle pas le lieu où ces jeunes filles pourront faire l'expérience de l'égalité entre filles et garçons ? Le foulard les stigmatise comme femmes, mais les professeurs et les autres élèves les traitent comme égales. Ce seul rappel suffit à convaincre qu'il est d'autant plus nécessaire qu'elles suivent le même enseignement que les autres enfants de leur âge. Car le sens le plus profond de l'exigence d'égalité à l'école est bien là : permettre aux jeunes filles voilées d'accéder à cette forme de vie où elles sont traitées pareillement aux garçons. Si elles doivent un jour se battre pour être égales, c'est à partir de ce vécu qu'elles le feront. La chance d'avoir pu vivre l'expérience d'une laïcité de confrontation, de confrontation bienveillante, les y aidera. Les exclure, c'est les priver d'une telle chance, c'est décider délibérément de ne pas les traiter comme les autres.
 
N'oublions pas non plus que si des jeunes filles sont contraintes à porter le foulard ou même incitées à cela depuis l'enfance, il arrive aussi que d'autres décident de le porter par engagement personnel ou pour se démarquer de leur famille. Ces dernières acquiescent sans doute à une forme de soumission de la femme, mais elles y acquiescent à première vue librement. Il faut le reconnaître et se rappeler qu'on n'émancipe pas les personnes contre leur gré en leur demandant de renoncer d'abord à ce qu'elles ont librement choisi. Si l'école a une mission, c'est de faire valoir le sens de l'égalité, c'est de donner une occasion concrète de liberté, soumise à la loi, et affranchie de l'arbitraire comme des autorités abusives.
 
On peut souhaiter que les jeunes filles finissent par renoncer au foulard. Elles ne le feront que pour autant que l'école leur aura permis de vivre jour après jour l'égalité entre les sexes et une forme de respect mutuel. Prononcer l'exclusion, c'est les priver du seul accès qu'elles peuvent avoir à cette expérience de liberté. Il est contradictoire de souhaiter que les jeunes filles trouvent en elles de vraies ressources d'autonomie alors qu'on commence par leur imposer, contre leur gré, de renoncer à leur choix religieux.
 
Dernier argument qui porte cette fois sur le recours à la loi. La loi est générale dans ses objets, universelle dans sa portée. Une loi sur le foulard ne risque-t-elle pas de discréditer son effet à vouloir régler des situations où le sens même de son application sera constamment contesté ? On ne peut y recourir en la matière qu'en cas de danger certain et grave. La loi de 1905 définit les valeurs de la laïcité. La future loi d'orientation scolaire formulera les principes fondateurs de la neutralité et de l'égalité des sexes à l'école. Il existe de nombreux types de normes à côté des lois. C'est aux décrets de donner une interprétation détaillée des principes et des conditions d'application et aux responsables des communautés scolaires d'apprécier, à l'aide des règlements intérieurs, les cas qui tombent sous ces conditions. Comment plaider pour une société autonome et active si ceux qui sont en position d'autorité ne peuvent exercer les responsabilités qui y sont liées ? Aucune loi, sous une apparente simplification du problème, ne saurait se substituer à un tel exercice.
 
Il faut distinguer entre le foulard-expression de la liberté religieuse, qui doit rester discret, et le foulard-provocation, souvent associé à des comportements activistes et prosélytes. Ce dernier est inadmissible, et à exclure, non parce qu'il s'agit d'un foulard à signification religieuse, mais parce qu'il serait jugé par les responsables d'établissement être une perturbation avérée à l'ordre scolaire. Les groupes de pression qui pourraient chercher à établir un rapport de forces au sein de l'école ou à l'égard des jeunes filles maghrébines sans foulard devraient par là être dissuadés.
 
Certains se gausseront : admettre que persiste une part irréductible d'appréciation, n'est-ce pas confondre les principes avec les centimètres de tissu ? Mais aucun énoncé d'un principe ne dispense d'une réflexion sur les cas où il s'applique. Dans toutes les solutions sociales stables, il y a une part de convention. Telle est la formule générale sous laquelle la société moderne règle le rapport des libertés. Nous définissons sans cesse des limites, conventionnelles certes, quoique non arbitraires, et contraignantes. La conciliation entre l'intérêt public, les normes communes et le principe des libertés est parfois difficile, mais c'est ainsi que nos sociétés éprouvent la force de leurs valeurs et la confiance qu'elles y placent.
 
 
Monique Canto-Sperber et Paul Ricœur sont philosophes.
 
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 11.12.03

n°4812649
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:24:55  profilanswer
 

kalex a écrit :

Plus je lis les intervenants musulmans sur ce topic, plus j'ai l'impression que la question qu'ils pausent n'est pas "Islamophobie peut on l'assimilé a du racisme ?", mais "A t-on le droit de critiquer l'islam ?".
Dans ce cas-là, la réponse est oui, et mille fois oui. Que cette critique s'appuie sur une étude solide du Coran ou des ouï-dire, ne fait aucune différence. Si vous demandez à l'Etat de faire une différence, vous lui demandez par la même occasion d'interpréter des textes religieux : inconcevable !
 
Qu'est-ce que ça peut vous foutre que certains n'aiment pas l'islam ?


tu penses ce que tu veux sur l'islam
c Allah qui choisit qui il éclaire  
par contre quand il y a discrimination et ségrégation
permet nous, tout de même, de ne pas nous en foutre
comme quand des intolérents empèchent des filles d'aller à l'école
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?

n°4812661
korrigan73
Membré
Posté le 08-02-2005 à 22:27:05  profilanswer
 

salladin a écrit :

tu penses ce que tu veux sur l'islam
c Allah qui choisit qui il éclaire  
par contre quand il y a discrimination et ségrégation
permet nous, tout de même, de ne pas nous en foutre
comme quand des intolérents empèchent des filles d'aller à l'école
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?


perso ca m'emmerde. :jap:


---------------
El predicator du topic foot
n°4812722
Profil sup​primé
Posté le 08-02-2005 à 22:36:38  answer
 

Artus_900 a écrit :


 exiger des conditions à ce point restrictives pour légitimer l’interposition de l’Etat condamne à l’immobilisme, et n’aurait par exemple jamais permis aux femmes d’obtenir le droit de vote, encore moins celui de disposer de leur corps.


 

-arnadul- a écrit :

En te relisant t'as pas trouvé ça foireux comme comparaion ? :whistle:


 
 
Pourtant il s'agit bien de ça : du droit à être aussi un corps et à en disposer librement.
 
 
Par ailleurs, mon argument posait la question du degré suffisant pour que le politique intervienne. Et là encore, c'est pertinent : fallait-il interdire l'avortement sous prétexte que quelques-unes s'en servent comme d'un contraceptif, ou du moins sans faire suffisamment attention ?
 
 
Ma réponse est non. Il fallait légiférer pour autoriser l'avortement, et il fallait légiférer pour réaffirmer la laïcité en en clarifiant l'application à l'école.


Message édité par Profil supprimé le 08-02-2005 à 22:50:47
n°4812758
Ren'
Posté le 08-02-2005 à 22:43:00  profilanswer
 

salladin a écrit :

tu penses ce que tu veux sur l'islam
c Allah qui choisit qui il éclaire  
par contre quand il y a discrimination et ségrégation
permet nous, tout de même, de ne pas nous en foutre
comme quand des intolérents empèchent des filles d'aller à l'école
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?


 
Signe ostentatoire, la loi est la même pour tous, pas de signes religieux à l'école, point-barre.

n°4812762
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:43:16  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :

Tu n'admets donc pas qu'une partie des noirs et des arabes soient racistes anti-blancs? Pour toi le racisme aurait-il un seul sens?
C'est Allah qui t'a dit ça je parie :o


 
j'ai parlé du racisme anti noirs et anti arabes  
je n'ai pas dit qu'il était le seul
tu veux le comparer au racisme anti-blancs, c pas honnète de faire ça
vu les conséquences sur le travail, logement etc  
de celui dont je parles
quand à ta conclusion
" C'est Allah qui t'a dit ça je parie "
voilà un bel exemple d'islamophobie

n°4812780
Ren'
Posté le 08-02-2005 à 22:45:31  profilanswer
 

salladin a écrit :

j'ai parlé du racisme anti noirs et anti arabes  
je n'ai pas dit qu'il était le seul
tu veux le comparer au racisme anti-blancs, c pas honnète de faire ça
vu les conséquences sur le travail, logement etc  
de celui dont je parles
quand à ta conclusion
" C'est Allah qui t'a dit ça je parie "
voilà un bel exemple d'islamophobie


 
Le racisme anti-blanc existe, mais on en parle pas...

n°4812810
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 22:48:41  profilanswer
 

Khallidor a écrit :

Regarder vous ! Vous êtes là a faire le procés de l'Islam vous tous les HMAR ,mais de quel droit?!Balayés devant vôtre porte d'habord !
 
Les civilisations occidentale sont décadentes ,corrompus ,perversses ,d'une lachetée incroyable,aucune solidaritée ,hypocrisie totale!Aucun honneur ni fierté! tout sa causera leur fin dans un futur a moyen long terme .
 
Vous êtes les investigateurs du chaos que vôtre civilisation subira
!


 
Et tu t'étonne qu'après ça il y aie de "l'islamophobie" en France :sarcastic:  
 
Massamu> Ce mec là par exemple, est-ce que tu le soutiens et tu es d'accord avec lui ou est-ce que tu trouve que c'est un intégriste à la con comme l'était l'Immam de Lyon?  :??:  
 
 

n°4812811
vyse
Yaissssseee
Posté le 08-02-2005 à 22:48:43  profilanswer
 

salladin a écrit :

tu penses ce que tu veux sur l'islam
c Allah qui choisit qui il éclaire  
par contre quand il y a discrimination et ségrégation
permet nous, tout de même, de ne pas nous en foutre
comme quand des intolérents empèchent des filles d'aller à l'école
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?


 
perso, ça me dérange qu'on montre comme ça sa religion au grand jour. De plus je trouve que c'est une tenue inapropriée pour aller à l'école  [:spamafote]  
 
au même titre que le gars qui mettra son bonnet "babacool" ou celui qui aura sa casquette des Knicks en cours, je trouve ça moche et inaproprié :o (et sur ce point, je parle même pas de religion)
 
et puis bon, à part stigmatiser les gens...
 
Ce n'est même pas inscrit dans le Coran apparemment, c'est une tradition qui vient d'autres pays que la France, et je vois pas en quel honneur elle serait importée ici :/
 
surement grâce aux discours d'intégration si accueillant limite "faites comme chez vous, de toute façon Paris = Alger = Bagdad donc on fait comme chez soi et la vie est belle"
 
Pour moi l'intégration c'est pas ça, mais encore une fois on dévie de ce topic (décidemment)

n°4812843
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 22:52:05  profilanswer
 

vrossi1 a écrit :

je sens que ça va créer la polémique mais c'est justement ce que fait un intellectuel comme tariq ramadan
il dit aux musulmans français qu'ils peuvent très bien être des citoyens et des musulmans et il les encourage à cela.
il les informe de ce qu'est l'islam, de dissocier la culture maghrebinne de l'islam, etc


 
 
T'en penses quoi du discours de ton collègue Khallidor, créateur du topic?  :ange: Tu le met sur le même plan que Ramadan?

n°4812861
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:54:02  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :


Certains comme l'auteur du topic ou encore Salladin voudraient qu'on se plonge dans l'étude du Coran pour se plier à leur vision des choses


faux ... j'ai jamais demandé
de plus, tu n'es pas prèt

n°4812884
Khallidor
Posté le 08-02-2005 à 22:56:27  profilanswer
 

salladin a écrit :

tu penses ce que tu veux sur l'islam
c Allah qui choisit qui il éclaire  
par contre quand il y a discrimination et ségrégation
permet nous, tout de même, de ne pas nous en foutre
comme quand des intolérents empèchent des filles d'aller à l'école
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?


 
 
As-salamou alaykoum wa ramahtullahi wa barakatouh  :)  
 
 :jap:  :jap:  :jap:  
 
Mais eux ne peuvent pas comprendre  :pfff:  nous sommes pour eux des "intégristes ,fanatiques ,rétrogrades ..etc.."
 
Un hmar resteras un hmar et non un cheval de course .
 
As-salamou alaykoum wa ramahtullahi wa barakatouh  :hello:  :hello:  
 
 

n°4812905
SH4 Origon​ X
Je ne vous hais pas.
Posté le 08-02-2005 à 22:58:25  profilanswer
 

salladin a écrit :

faux ... j'ai jamais demandé
de plus, tu n'es pas prèt


 
:lol: de quel droit tu te permet de dire que quelqu'un n'est pas pret a lire ton torchon? :lol:


---------------
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n°4812907
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 22:58:27  profilanswer
 

salladin a écrit :

tu penses ce que tu veux sur l'islam
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'elles aient un foulard ?


 
Qu'est-ce que ça peut vous foutre que les gamins sikh amènent leur sabre rituel à l'école?
 
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'on doive installer des salles de prière dans les universités et dans les lycées ?
 
Qu'est-ce que ça peut vous foutre qu'on doive adapter la loi aux musulmans et les faire bénéficier d'exceptions qui ouvrent la porte au communautarisme et ferme celle de l'intégration?
 
Ca peut nous foutre beaucoup de choses...
 
 
 

n°4812912
Salladin
Maître de Guerre /Jihad Master
Posté le 08-02-2005 à 22:58:43  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :

Ce que t'appelle extremisme athée c'est tout simplement le droit de ne pratiquer aucune religion et de vouloir que la religion soit essentiellement du domaine du privé. Ca empêche absolument pas aux croyants d'exercer leur religion dans leur coin. C'est progressiste, moderne et humaniste, tout en étant juste, équitable et de bon sens.
Ok, dans ce cas je suis pour l'extrêmisme athée alors. [:spamafote]


comme les extrêmistes athées ne pratiquent pas
ils occupent leur temps à empécher les autres de pratiquer
c'est l'histoire du borgne qui passe son temps a crever l'oeil du voisin

n°4812927
SH4 Origon​ X
Je ne vous hais pas.
Posté le 08-02-2005 à 22:59:50  profilanswer
 

salladin a écrit :

comme les extrêmistes athées ne pratiquent pas
ils occupent leur temps à empécher les autres de pratiquer
c'est l'histoire du borgne qui passe son temps a crever l'oeil du voisin


 
Dans ton cas t'es plus aveugle que borgne :D


---------------
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n°4812937
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 23:00:28  profilanswer
 

salladin a écrit :

j'ai parlé du racisme anti noirs et anti arabes  
je n'ai pas dit qu'il était le seul
tu veux le comparer au racisme anti-blancs, c pas honnète de faire ça
vu les conséquences sur le travail, logement etc  
de celui dont je parles
quand à ta conclusion
" C'est Allah qui t'a dit ça je parie "
voilà un bel exemple d'islamophobie


 
Ah et pourquoi ce serait pas honnête de comparer le racisme anti-blanc au racisme anti-arabe ou anti-noir? Y'a deux poids deux mesures? Y'a un "vrai" racisme et un "faux", ou un "pas grave"?
 
Le racisme est ce qu'il est, et en continuant à accuser de racisme les gens à tort et à travers, tu vas vraiment finir par les rendre racistes pour de vrai... :o

n°4812983
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 23:04:16  profilanswer
 

salladin a écrit :

comme les extrêmistes athées ne pratiquent pas
ils occupent leur temps à empécher les autres de pratiquer
c'est l'histoire du borgne qui passe son temps a crever l'oeil du voisin


 
Si pratiquer consiste à enfreindre la loi, alors oui, il faut les empêcher de pratiquer.
Encore une fois je le répète, la pratique ne pose pas de problème tant qu'elle est légale et qu'elle n'est pas ostentatiore/revendicatrice/empreinte de proséltytisme... Je pense pas que l'Islam se positionne très bien à ce niveau tu vois...

n°4813009
massamu
Posté le 08-02-2005 à 23:06:27  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :

Si pratiquer consiste à enfreindre la loi, alors oui, il faut les empêcher de pratiquer.
Encore une fois je le répète, la pratique ne pose pas de problème tant qu'elle est légale et qu'elle n'est pas ostentatiore/revendicatrice/empreinte de proséltytisme... Je pense pas que l'Islam se positionne très bien à ce niveau tu vois...


 
Je te laisse tout seul corrigé, la phrase que j'ai mise en gras.


---------------
Selon les dernières sources, il y aurait de plus en plus d'étrangers dans le monde...
n°4813029
_Shaft_
Fais pas chier
Posté le 08-02-2005 à 23:08:25  profilanswer
 

massamu a écrit :

Je te laisse tout seul corrigé, la phrase que j'ai mise en gras.


 
T'as pas répondu à la question que je t'ai posé plus haut :o

n°4813069
massamu
Posté le 08-02-2005 à 23:11:55  profilanswer
 

_Shaft_ a écrit :

T'as pas répondu à la question que je t'ai posé plus haut :o


 
Laquelle ?
 
Je viens d'arrivé, mais j'ai remarqué que y'a eut un severe partage en couille apres une lecture diagonale.


---------------
Selon les dernières sources, il y aurait de plus en plus d'étrangers dans le monde...
mood
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