qui acceptez vous d'accueillir en France ?1. on accorde le séjour à ceux qui risquent leur vie ou des maltraintances non justifiée (peine de mort, Excision, emprisonnement)
2. on refuse le séjour même s'il risquent leur vie ou des maltraintances non justifiée (peine de mort, Excision, emprisonnement)
3. on accorde le séjour à ceux qui peuvent être utiles pour la France (bon diplome, souhaite étudier/travailler dans un domaine où on manque de main d'oeuvre)
4. on refuse le séjour même s'il peuvent être utiles pour la France (bon diplome, souhaite étudier/travailler dans un domaine où on manque de main d'oeuvre)
5. on accorde le séjour à ceux qui sont dans la misère dans leur pays d'origine
6. on refuse le séjour même s'il sont dans la misère dans leur pays d'origine
7. on accorde le séjour aux membres de la famille d'un immigré déjà résident en France
8. on refuse le séjour aux membres de la famille d'un immigré déjà résident en France
9. on accorde le séjour que si le candidat a une vision des lois compatible avec les lois françaises (parité homme-femme, non-islamiste, non nazi ...)
10. on accorde quand même le séjour si le candidat a une vision des lois incompatible avec les lois françaises (parité homme-femme, non-islamiste, non nazi ...)
Total : 306 votes (19 votes blancs)
Sondage à 5 choix possibles.
babeth01 Claudette" et fière de l'être! | kung a écrit :
La reflexion de chacun est propre à sa condition et pour ce qui est de la maniere de s'exprimer elle va varier suivant certains paramètres, chacun son histoire, mais dire "moi aussi j'ai de problemes et pourtant je brule pas de caisse" ne fait rien avancer. Pour ceux qui pense que c'est ridicule de pas croire à l'égalité de vie, je reve plus, la prise de conscience a pas eu lieu pendant des dixaines d'années ca va pas changer du jour au lendemain. En attendant, tout le monde a son lot, sauf que dans le cas présent il est commun à des millions de personnes ce qui crée le regroupement et les violences. Certains ont la chance d'avoir l'éloquence, la réthorique (et d'autres choses plus adaptées pour être acceptés) tant mieux pour eux. En attendant d'autres n'ont trouvé que des écoles et des voitures, c'est clair que c'est nul et déplorable, ces jeunes sont limités c'est vrai et n'ont pas la même capacité d'expression et donc pas les memes façons d'exprimer un ras le bol. Ca dérange c'est clair, mais déranger n'est ce pas la meilleure facon de s'exprimer quand on est à l'ecart ?
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il y a un moment que je lis toutes ces conneries qui sont ditent ; les gens dont tu parles, la France les a mis sur les bancs d'école... comme les autres ; mais à la seule différence, c'est qu'ils n'en ont rien à foutre ! ils ont eu les mêmes chances d'apprendre et de s'instruire....! mais ils crachent dans la soupe... et la seule chose qu'ils soient capables de faire: c'est détruire. je parle là, des mineures... et c'est scandaleux...! |
Profil supprimé | kung a écrit :
La reflexion de chacun est propre à sa condition et pour ce qui est de la maniere de s'exprimer elle va varier suivant certains paramètres, chacun son histoire, mais dire "moi aussi j'ai de problemes et pourtant je brule pas de caisse" ne fait rien avancer. Pour ceux qui pense que c'est ridicule de pas croire à l'égalité de vie, je reve plus, la prise de conscience a pas eu lieu pendant des dixaines d'années ca va pas changer du jour au lendemain. En attendant, tout le monde a son lot, sauf que dans le cas présent il est commun à des millions de personnes ce qui crée le regroupement et les violences. Certains ont la chance d'avoir l'éloquence, la réthorique (et d'autres choses plus adaptées pour être acceptés) tant mieux pour eux. En attendant d'autres n'ont trouvé que des écoles et des voitures, c'est clair que c'est nul et déplorable, ces jeunes sont limités c'est vrai et n'ont pas la même capacité d'expression et donc pas les memes façons d'exprimer un ras le bol. Ca dérange c'est clair, mais déranger n'est ce pas la meilleure facon de s'exprimer quand on est à l'ecart ?
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Le misere ne sera jamais une excuse au vandalisme.
Nous ne vivons pas dans une societe feodale ou aucune chance de s'en sortir n'est presente. L'ascenseur social existe et fonctionne, meme si pour certains, les difficultes seront plus importantes.
Mais nous savons tous le profil qu'ont les casseurs: ce ne sont pas des jeunes travailleurs, respectueux, volontaires et courageux, qui apres avoir mis toutes les chances de leur cote se sont retrouves face a un mur. Ceux la, oui, il faut les aider. Mais ceux la ne brulent pas les voitures, car cela fait bien longtemps qu'ils savent que la violence ne plaide pas leur cause mais leur nuit. D'ailleurs, ils en ont souvent ete eux meme victimes, de cette violence.
Ceux qui brulent, ce sont ceux qui refusent de travailler, veulent que tout leur soit acquis, et qui pensent que dealer et trafiquer est encore le meilleur moyen de s'en sortir. Ils sont tellement persuades que la societe ne veux pas d'eux qu'ils ont sciemment choisi de s'en mettre a la marge.
Rien n'est plus respectable qu'un gosse issu d'un environnement difficile et qui fait tout pour s'en sortir. Les profs d'ailleurs raffolent de ces gamins et bien souvent se defoncent pour eux.
Mais celui qui vient en cours pour empecher les autres de s'en tirer parce que lui a deja decide de ne rien foutre, celui la, c'est le cauchemar du prof. C'est l'emmerdeur professionnel. Non seulement il nuit a son propre avenir, mais il fait tout son possible pour rendre la vie des autres impossible. C'est celui la qu'on retrouve a bruler des caisses quelques annees apres, pas le premier. |
hephaestos Sanctis Recorda, Sanctis deus. | kung a écrit :
je suis entierement d'accord avec toi. ce que je dis depuis le debut, c'est qu'il va falloir trouver une solution. La repression n'a rien donné, on paye les pots cassé d'un laisser allé, des ces jeunes et surtout du manque de responsabilité des gens qui ont décidé ça. (immigration massive pour faire tourner les usines). Quand on deracines des milliers de personnes on met en place un programme d'integration dans la société. Mais n'est ce pas mieux d'avoir des jeunes que l'on veut pas voir dans l'élite dans l'illetrisme. Ces comportements sont des consequences et non des causes. Apres pour ceux qui tue, y'a la prison, ceux qui brule, des amendes voir la prison, faut que ça aussi ca fonctionne, mais droits et devoirs marchent ensemble, sinon ca marche pas.
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Il faut arrêter de considérer la répression comme une solution envisageable au problème.
La repression est une nécessité, elle doit être mise en oeuvre avec efficacité, il y a un compromis à trouver entre le pouvoir à donner aux forces de l'ordre et le taux de crimes impunis que l'on souhaite avoir.
Bien sure que la répression n'est pas là pour résoudre le problème, mais elle fait tout simplement partie du pacte social. Un pacte sans mesures coercitives en cas de transgression, ce n'est pas un pacte, c'est... rien du tout !
Quant à ceux qui reprochent à Sarkozy de ne s'occuper que de la répression, ben je rappelle qu'il est ministre de l'intérieur, et que, même si ça en a choqué beaucoup lorsqu'il l'a affirmé ouvertement, ce n'est pas le rôle de la police de régler les problèmes sociaux.
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Hermes le Messager Breton Quiétiste | kung a écrit :
Pour ce qui est de la police, ce serait bien que l'IGS est un peu plus de pouvoir. Apres le "pacte" est un accord qui doit avantager les 2 parties. Il reste quoi de l'état dans ces cités a part la police ? normal qu'elle finisse par faire du social et oui ce n'est pas son role. Bon exemple à marseille ou les quartiers nord n'ont pas eu de soucis de violence. Rappel, ils sont dans la ville pas à 50 km.. En fait, l'important c de changer le ressenti d'exclusion de ces millions de personnes, meme un peu.
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T'as pas lu ce que j'ai écrit concernant un pote qui a essayé de monté un studio d'enregistrement au coeur d'une citée toi ? On lui a tout cassé et volé en moins de 2 jours. Il était pas employé par l'Etat, il faisait ça bénévolement.
Idem pour les antennes sociales qu'on essayé d'installer les gouvernement de gauche, en particulier sous Jospin. Idem pour les antennes ANPE délocalisée, elles ont toutes été pillées et dévastées. Idem pour tout.
Alors, je te le redis, OUI il faut PLUS de social, mais si ce social n'est pas protégé 24h/24, ça ne servira à rien du tout. Tout sera détruit comme d'habitude. C'est bon ? C'est assez clair comme ça ?
Visiblement, tu n'as aucune conscience de ce qui se passe réellement dans les banlieues à l'heure actuelle.
Les caïds qui font leurs petits traffics n'ont aucun intérêt à ce que l'Etat réinvestisse la citée, que ce soit pour du social ou pour autre chose.
IL faut EFFECTIVEMENT passer les citées au karcher, même si l'expression est sans doute mal choisie, c'est une réalité. Il faut d'ABORD débarasser les citées des bandes et des individus nuisible et DANS LE MÊME TEMPS, réinvestir les citées en décentralisant plein de service dont des postes de police ouverts 24h/24.
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hephaestos Sanctis Recorda, Sanctis deus. | kung a écrit :
Pour ce qui est de la police, ce serait bien que l'IGS ait un peu plus de pouvoir. Apres le "pacte" est un accord qui doit avantager les 2 parties. Il reste quoi de l'état dans ces cités a part la police ? normal qu'elle finisse par faire du social et oui ce n'est pas son role. Bon exemple à marseille ou les quartiers nord n'ont pas eu de soucis de violence. Rappel, ils sont dans la ville pas à 50 km.. En fait, l'important c de changer le ressenti d'exclusion de ces millions de personnes, meme un peu.
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Mais oui, on doit discuter des solutions à apporter à ce problème, on est bien d'accord.
La répression ce n'est pas une solution, c'est une conséquence directe, immédiate et sur laquelle aucune concession ne peut être faite, au pacte social.
Un pacte doit avantager les deux parties, tu dis ? C'est évident, penses tu que ce n'est pas le cas ? Pour rappel, à chaque fois que ces jeunes personnes achètent une paire de baskets ou une baguette de pain, ils bénéficient pleinement du pacte social. Le seul moyen de s'en exclure (si l'on considère que l'on n'y est pas gagnant), c'est de prendre son indépendance. Il reste largement assez de place sur Terre pour cela. |
kung | Hermes le Messager a écrit :
T'as pas lu ce que j'ai écrit concernant un pote qui a essayé de monté un studio d'enregistrement au coeur d'une citée toi ? On lui a tout cassé et volé en moins de 2 jours. Il était pas employé par l'Etat, il faisait ça bénévolement.
Idem pour les antennes sociales qu'on essayé d'installer les gouvernement de gauche, en particulier sous Jospin. Idem pour les antennes ANPE délocalisée, elles ont toutes été pillées et dévastées. Idem pour tout.
Alors, je te le redis, OUI il faut PLUS de social, mais si ce social n'est pas protégé 24h/24, ça ne servira à rien du tout. Tout sera détruit comme d'habitude. C'est bon ? C'est assez clair comme ça ?
Visiblement, tu n'as aucune conscience de ce qui se passe réellement dans les banlieues à l'heure actuelle.
Les caïds qui font leurs petits traffics n'ont aucun intérêt à ce que l'Etat réinvestisse la citée, que ce soit pour du social ou pour autre chose.
IL faut EFFECTIVEMENT passer les citées au karcher, même si l'expression est sans doute mal choisie, c'est une réalité. Il faut d'ABORD débarasser les citées des bandes et des individus nuisible et DANS LE MÊME TEMPS, réinvestir les citées en décentralisant plein de service dont des postes de police ouverts 24h/24.
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Je pensais que regarder banlieue 13 me suffirait... pour le reste je suis assez d'accord. Mais il rest encore pas mal de choses à avouer et à faire rentrer dans la tête du français moyen. D'ou vienne ses populations, pourquoi sont elles mal insérées socialement, pourquoi les jeunes refusent les seuls avantages qu'il pourrait avoir où ils vivent, certains me diraient parce qu'il sont cons, moi je dirais parce qu'ils ne sont plus aussi utiles que dans les années 70-80. Apres les violences pour moi c'est la forme de cet échec, le probleme se resoudra dans le fond. |
xla99 | Lu ici : http://www.courrierinternational.c [...] il&bloc=02
INTERVIEW - "La religion n'a rien à voir avec les émeutes"
Pour le sociologue Eric Marlière, chercheur au CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales) et auteur notamment de Jeunes en cité, diversité des trajectoires ou destin commun ? (L'Harmattan, 2005), il n'y a pas de rapport entre les émeutes qui secouent les banlieues et le fait que des jeunes casseurs sont de culture musulmane.
On a lu à plusieurs reprises, ces jours-ci, notamment dans la presse européenne, que les émeutes ayant éclaté dans nos banlieues sont le fait essentiellement de groupuscules de jeunes musulmans qui souhaitent ainsi mener leur djihad personnel contre les symboles honnis de la République laïque. Est-ce que cela correspond à la vérité ?
ERIC MARLIÈRE On ne peut pas dire cela. Les violences sont déclenchées par des motivations sociales et non religieuses, même si de nombreux jeunes qui les provoquent sont effectivement d'origine maghrébine, donc on peut supposer car il n'y a pas de statistiques en la matière qu'ils sont de religion musulmane. Ce sont des fils d'immigrés ouvriers qui sont frustrés de ne pouvoir un jour devenir à leur tour des travailleurs, à cause d'une mise à l'écart sociale qui dure depuis vingt-trente ans, des discriminations et du racisme dont ils sont victimes tous les jours. Le fait qu'ils soient musulmans n'est vraiment pas important, ce n'est pas le débat.
Quel est le rôle des autorités religieuses musulmanes dans les émeutes ?
Les religieux tendent à se tenir à l'écart des violences, ils ne les partagent pas et ne s'immiscent dans le débat politique. Même les plus extrémistes, une toute petite minorité, font profil bas ces jours-ci, et ils sont de toute façon marginalisés par l'essentiel de la population musulmane. Parfois, il arrive que les responsables politiques locaux fassent appel aux imams pour intervenir, mais c'est essentiellement pour qu'ils usent de leur autorité morale pour calmer les jeunes et leur rappeler que l'islam condamne la violence et l'anarchie, comme les autres religions monothéistes.
Quel est le profil des jeunes ?
Ce ne sont pas que des voyous. Le malaise est exprimé aussi par de jeunes diplômés qui voudraient s'insérer mais qui n'y parviennent pas, parce que les portes du monde du travail demeurent fermées pour eux. Ces jeunes éprouvent un profond sentiment d'injustice économique, qui se cristallise dans les émeutes. Ils se sentent socialement en insécurité en France, comme s'ils étaient un ennemi intérieur dans leur propre pays. C'est pour cela que je pense que nous ne sommes pas face à un conflit ethnique, mais à un conflit social, animé par des jeunes des classes populaires qui n'ont aucune perspective pour l'avenir. La religion n'a vraiment rien à voir avec cela." |