Reprise du message précédent :

 
Je ne peux pas répondre sur les questions voiture-famille-crédit mais sur la partie en gras, j'ai des trucs à dire.  
 
J'avais la con-vic-tion que mon cerveau était tout moisi et que je ne pourrais rien en faire, sérieusement, mon travail était si abrutissant à certains moments (et je glandais beaucoup aussi) que j'avais l'impression que c'était tout racorni dedans. Hé ben dès le retour à l'école c'était comme un de ces petits jouets que tu mets dans l'eau et ça gonfle et ça fait un dinosaure en mousse. En deuxième round, j'ai été mille fois plus efficace que la première fois, et c'est vachement plaisant de se rendre compte qu'on a toujours les neurones qui font pshh dans tous les sens dans le cerveau.
 
Edit :
 

 
Documenter c'est douter  
 
Écris plein de trucs si tu peux, quand tu quitteras ton poste les gens qui te remplacent te verront comme le Messie.

En reconversion ou t'étais jeune quand tu as fait ces études ?

C'est rassurant, reste à régler le problème des revenus  

 
Pas de souci donc pour ton avenir, on manque d'agriculteurs pauvres.

 
Tu t'es fait mettre ?

 
Sur rennes les salaires d'embauche dev "de base" ingé JD en ESN c'est entre 26 et 28k bruts.
 
C'est plus sur des sujets sécu / virtu infra de haut niveau, mais il faut la formation ou l'XP.

 
J'ai fait une doc pour la migration des serveurs sur site distant, car il y a environ 20 déménagements /ans.
Dans la doc je parle de la création du serveur ( achat matos/Vmware/ nombre de VM)
migration des données/ robot copie / réplication et tout le blabla
 
Enfin ya 80 pages, et on mon bosse (zero connaissance en info c'est un manager) m'a dit, y a pas trop truc dans la doc?    
Ben, je comprends pourquoi ya pas de doc xD.
Après s'il veulent laissé place à l'erreur tanpi pour eux    

 
26-27 ans j'ai trouvé l'IPI à Paris (les cours sont plutôt complet, mais ça reste du débutant, c'est suffisant pour être admin après). zero devoir maison juste un mémoire de 60 pages avec oral en fin d'année.  
 
 

 
j'avoue le mettais à la place du m'étais est bien dégelasse    
 

 
Ayant eu le nez dans les deux l'info c'est plus simple clairement, en train de vie comme en revenu sans trop de stress.
Et des agriculteurs qui mettent la clé sous la porte il y en a   .
en tous cas dans la région seine et marne, car chaque région est différente je crois de mémoire c'est tout 160km (direction nord ==> SUD) que l'agriculture change on prend 1 ou 2° et c'est plus la même terre, culture etc... donc plus le même porte monnaie .
 
Surtout avec notre climat étrange en ce moment.

 
Avant de partir d'un poste où j'avais passé des anneés et formé tout le monde, j'ai écrit un manuel, genre 300-350 pages avec une description de la partie du SI sur laquelle on travaillait, des schémas, des explications du général au particulier, des cas d'école particuliers intéressants, des descriptions de problèmes récurrents, etc. Des années après, y a des gens que j'avais jamais vus de ma vie qui sont venus m'en reparler

 
j'avoue ça doit faire drôle, encore moi j'ai mon ancien patron qui m'appel mais pour le coup sur de la doc de précision.
ça devait être de bonnes heures de taff  

Moi je viens de changer de boulot et on me met dans mes objectifs de faire un docs de capitalisation métier ...

Un management qui réfléchit au knowledge management, c'est un bon point Souvent, c'est le truc qu'on fait « quand on a le temps » donc jamais.

Dans le principe c'est bien, c'est clair. Dans les faits c'est malfoutu car cela n'a pas été fait lorsque l'équipe était composée de personnes avec de la bouteille.
Là on est à 80% de personnes qui viennent d'être embauchées donc on a pas encore de visibilité sur les bonnes pratiques sur des projets dont on a les résultats sur 4/5ans.
On va rédiger quelque chose à plusieurs ce sera une base mais je me sent pas légitime pour y mettre des choses.

 
+1 ou sortir de la bonne école
 

 
Tu peux retourner le problème dans l'autre sens sinon Est-ce que, étant une personne arrivée de l'extérieur sur ce périmètre, tu n'es pas au contraire très bien placé pour savoir quelles informations sont cruciales ? En tout cas, ça peut te donner une qualité « pédagogique » qu'ils n'auront pas, parce qu'ils ont vu le truc se construire devant eux et savent que ce truc bizarre c'est parce que Michel a fait une MEP foireuse un vendredi de 2004 et que François avait un patch qu'il n'a jamais déployé, mais ils ne vont pas forcément penser à faire un paragraphe pour signaler le comportement inattendu.

+1

Je suis actuellement dans un groupe où je dois tout construire et c'est cool parce que t'as justement les moyens de tout construire.

Bonjour à tous,
 
J'ai un métier plutôt "tendance", je suis data scientist. Sauf que malgré l'effet de mode qu'il y a autour de ça, c'est, à mes yeux, un bullshit job.  
J'aime bien code, réfléchir au problème, me retourner le cerveau mais quand je pense à la finalité... ben finalement, je me dis que je pourrais être beaucoup plus utile ailleurs. ça fait des années que je songe à une reconversion (dès ma première année de boulot...) mais bon, le confort du CDI bien payé et d'un milieu où on trouve du taff facilement retiennent de sauter le pas.
 
Mais à l'approche des 30 ans, je me dis que, plus tard, je m'en voudrais de ne pas avoir au moins essayer de faire autre chose (quitte à ce que ça foire et que je doive revenir en arrière) et de me sortir de ce quotidien vide de sens. J'ai pas de gosses, pas de crédit, c'est le moment.
 
Je veux faire quelque chose d'utile et de concret. Je n'ai pas peur de moins gagner, en revanche, je veux pouvoir trouver du boulot "facilement" (et ne pas faire une reprise d'études pour me retrouver ensuite sans rien...).
 
J'ai pensé à infirmière (mais études "longues" à mon âge) donc peut-être plus aide-soignante. Ou alors à des métiers manuels comme plombier ou électricien.  
 
J'avais aussi penser à développeur web-> Pour le côte "je construis un site" et à la fin, je peux voir le résultat de mon taff. A voir si cette vision est utopiste ou pas.
 
Pour l'instant, ce ne sont que des idées qu'il faut que je creuse.
 
Je n'ai pas relu toutes les pages mais est-ce que certains ont sauté le pas de se reconvertir dans quelque chose de vraiment différent ?
 

Est-ce que tu peux préciser ce qui t'inquiète ? (tes capacités à toi, les attentes des autres ?)

Une recherche rapide indique que c'est un bac+3 (donc c'est pas comme si tu t'embarquais dans licence+master+doctorat), et à moins de trente ans tu es méga jeune, donc ça m'étonne un peu comme remarque. Tu as peur de « ne pas y arriver » ? Ou d'être « trop vieux » ou « trop vieille » pour le marché du travail ensuite ? Tu auras moins de trente-cinq ans, ça serait étonnant tout de même, surtout si tu choisis un secteur en tension.

 
As-tu exercé ce travail dans plusieurs COGIP différentes (que ce soit en SSII ou en interne) ?  
Le côté "bullshit job" vient potentiellement de la finalité recherchée par ton employeur actuel (manque d'ambition ? N'a pas compris en quoi ça consistait réellement ?). A toi aussi d'être force de proposition pour t'auto-motiver sur des projets qui pourraient apporter de la valeur (aussi bien à ta COGIP qu'à toi-même).
Peut-être que d'autres employeurs ont une vision un peu plus intéressante pour toi de ce job.
 
Faire infirmière paraît très compliqué (3 ans d'études sans salaire), mais surtout, c'est un job qui n'est pas valorisé (heures de garde, stress, vision comptable de l'hopital, etc.). Pas pour rien qu'on voit à la télé des infirmières lessivées qui songent à changer de taf.
 
La question c'est de savoir si tu serais capable ou non de faire ce boulot jusqu'à la retraite. Ca vaut aussi pour data scientist d'ailleurs

 
 
Ce qui m'inquiète, c'est de me retrouver 3 ans sans "vrais" revenus. Il existe des aides mais le montant n'est pas énorme. Il faut que je creuse ce point. J'ai des sous de côté, je pense que ça serait envisageable mais ça m'effraie quand même un peu. L'autre chose qui me fait peur serait de passer 3 ans et de me rendre compte à la fin que ça ne me convient pas mais en t'écrivant cela, je me dis que si c'est le cas, je m'en rendrais sans doute compte rapidement puisqu'il y a des stages dès la première année.
 
Bon, après, j'ai évidemment aussi beaucoup de "freins" à cause du regard de autres mais je sais que je dois en faire abstraction (même si c'est pas facile).  

Merci pour les précisions

Pour le regard des autres, j'ai l'impression que c'est une idée qu'on se fait.

En ce qui concerne l'âge en particulier : quand j'ai repris mes études (à plus de 32 ans avec un redémarrage en BAC+1, donc au contact de gens TRÈS jeunes pour certains), ça ne m'était pas venu à l'idée que ça pourrait être un problème, je ne me suis pas du tout posé cette question. C'est plus tard que j'ai lu (entre autres ici) des commentaires de gens qui s'interrogeaient là-dessus. Au final, j'ai atterri avec des gens qui avaient dix à quinze ans de moins que moi, et quelques plus âgés. Il n'y avait personne de mon âge, il y avait quelques quarantenaires avec une famille, et quelques préretraités ou retraités. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit faire des commentaires négatifs sur aucun des « vieux » qu'on était, et on n'a jamais eu l'impression d'être traités différemment, d'avoir du mal à trouver un groupe de travail, etc. Donc voilà, d'une part, il y avait un peu plus de personnes qui étaient là pour un deuxième round d'études que ce à quoi je m'attendais, d'autre part, je n'ai pas du tout ressenti le poids du « regard des autres ».

Ou alors tu penses à un jugement sur le fait d'admettre qu'on s'est trompé et de changer de voie comme un gros hippie qui veut élever des chèvres dans l'Ariège ? Là aussi, je n'ai eu que deux sortes de messages : soit « ohlala c'est trop bien de retourner à l'école / changer de vie / trouver sa voie / je voudrais trop faire ça moi aussi », et « ohlala tu as trop de chance / quel courage / ohlala / je voudrais trop faire ça moi aussi ».

(Ou alors tu penses encore à autre chose mais là je vois pas.)

Pour le reste : tu as l'air d'être très désorienté(e) et de ne pas bien savoir vers où tu as envie d'aller. Ne te précipite pas, comme dit wainwain, il faudrait que tu puisses avoir des retours d'expérience de gens qui font les métiers auxquels tu penses. Perso, je suis plutôt nihiliste, j'aurais tendance à dire que si ton métier te fait chier, c'est peut-être pas la peine de perdre cinq ans à tester toutes les COGIP du secteur, mais c'est que mon opinion

Je pense que le premier truc à faire c'est de prendre du temps pour te renseigner, parler à des gens, lire des trucs. Profite de ce que tu es dans une entreprise pour dépouiller le catalogue de formations et apprendre des trucs qui n'ont rien à voir, pour pouvoir respirer un peu. Lis les guides des métiers des secteurs qui t'intéressent (genre les guides de l'étudiant) pour voir les formations, les organismes à qui s'adresser, etc. Si tu penses à des formations qui ont un test d'entrée ou un concours, regarde des annales pour t'essayer et voir si tu penses que ça vaut le coup. Économise plein de sous si tu peux, ça sera toujours ça de moins comme soucis. Mais tu peux toujours te dire que, vu que tu as un métier qui marche pas trop mal et que tu connais des gens, tu pourras retomber sur tes pattes en cas d'imprévu, et c'est rassurant aussi.

Merci pour vos réponses.
 
Alors en fait, j'ai des "doutes" sur mon choix de métier depuis mon entrée dans la vie professionnelle. (J'ai 29 ans).
 
J'ai commencé par une ESN. J'ai travaillé chez 3 clients différents. A chaque fois, je me suis retrouvée intégrée aux équipes. Et c'était plus ou moins bien. Je crache pas sur tout ce que j'ai fait, j'ai quand même appris des trucs, j'ai bien aimé réfléchir etc... mais je crois que la seule chose qui m'a apporté une réelle satisfaction, c'est lorsque j'ai formé/aidé des stagiaires ou des collègues plus juniors que moi. Tout le reste, j'ai l'impression que c'est un peu du bullshit. Et sans doute qu'à ce moment-là, j'accordais beaucoup trop d'importance à mon taff mais c'était pour moi une "souffrance". J'avais juste l'impression de gâcher mon temps et je trouvais ça tellement déprimant de me dire que c'était parti pour 45 ans comme ça.
 
J'ai fini par démissionner sans rien derrière (mais en sachant que j'aurai pas de mal à retrouver du boulot) et j'ai pris une petite pause de 3 mois qui m'a fait le plus grand bien. Ensuite, j'ai recherché du boulot en me disant que je voulais avant tout maximiser mon temps perso, ma vie ne se résumant pas à mon travail. Je voulais quelque chose de proche de chez moi, avec des horaires cool et si possible beaucoup de congés (genre banque/assurance). J'ai trouvé ! Sauf que le temps passe et malgré des projets perso, l'idée de faire ça jusqu'à 65 ans me déprime. J'ai envie de pouvoir être fière de moi quand je serai vieille, de me dire que j'aurai fait des choses utiles et/ou qui m'auront procurées de la satisfaction.
 
Donc voilà, j'ai testé 4 entreprises différentes et j'ai vu. J'aurai aucun regrets à arrêter ça. Je n'ai plus la motivation pour "être force de proposition". J'ai conscience que certaines des métiers que j'ai cités s'exercent dans des conditions difficiles et qu'il faut que je me renseigne bien en amont.
 
@biezdommy, tu fais quoi maintenant ? J'ai retrouvé certains de tes messages où tu parles de ta reprise d'études après avoir été ingénieur mais je n'ai pas vu ce que tu faisais maintenant? Est-ce que tu travailles dans un musée ?
 

Je reconvertis ma reconversion Au sortir de mon master, j'ai fait quelques petites missions précaires pour des musées et des projets de recherche, projets qu'on n'a pas réussi à faire financer donc c'est un peu tombé à l'eau après. Puis j'ai eu une grosse opportunité avec un CDD pour deux ans, avec de gros inconvénients mais qui aurait fait MÉGA-BIEN sur mon CV. Ça m'a sacrément fait hésiter, c'était le moment raisonnable de dire OK, la reconversion est faite et on devient un professionnel de la profession. Sauf qu'à peu près au même moment j'ai eu une rentrée d'argent imprévue, donc la possibilité de continuer mes études, et au final je préfère ça que bosser donc je suis en doctorat là  
 
Évidemment, c'est dans un domaine complètement bouché, donc je ne me fais pas d'illusions. Mais j'en profite aussi pour me former et avoir un vrai profil polyvalent pratique en sciences humaines + informatique. Dans le meilleur des cas, ça me permettra d'avoir quelque chose d'attractif à vendre pour bosser pour des chercheurs, soit avec un vrai job soit en freelance crève la dalle. Dans le pire des cas, je retournerai vendre mon cul à une ESN jusqu'à ma mort, mais j'aurai bien profité de la vie entre temps.

Pareil, je suis en reconversion à 39 ans à l'AFPA, je me suis pas posée la question de l'âge, je pensais que c'était plus pour des gens de 35 ans et +
Bah en définitive, sur 14:
- on est 4 à avoir plus de 35 ans
- 4 ont entre 30 et 35 ans
- 6 entre 20 et 30 ans
 
Je connais quelqu'un également en reconversion, + de 50 ans, au GRETA. Même chose dans sa classe, on a le même ressenti: la philosophie de la reconversion n'est pas la même pour les plus de 30 ans que les - de 30 ans

 
Est-ce que devenir formateur ou prof par exemple, te semble plus valorisant à tes yeux ? La bascule semble beaucoup plus facile d'accès que de refaire 3 ans d'étude.
 

 
Quels seraient ces fameux projets que tu souhaites mener qui te semblent utiles et qui pourraient te procurer cette satisfaction ?  
Bosser en tant qu'infirmière me semble difficilement compatible avec tes aspirations : satisfaction visible à guérir des patients certes, mais horaires à rallonge, gardes, stress, devoir gérer des blessés/morts tous les jours, etc. Tu dois malheureusment prendre tout ça en considération.  
 
Je parie qu'on te dit rarement merci au taf, ou alors vite fait...  
Le truc avec les jobs de l'ombre comme informaticien, c'est que même si c'est un métier invisible, tu rends malgré tout - à ta manière - de grands services.
Suffit de voir le monde en 2020 pour voir que beaucoup de choses de la vie quotidienne tournent autour de ça (le fait de pouvoir travailler en VPN par exemple, grâce à des armées d'ingénieurs système et réseau    )

On a jamais été remerciés pour avoir su gérer le télétravail massif lors du premier confinement.
Les problèmes de reconnaissance, je connais.
C'est encore pire quand on te sabote tes projets/budget

 
Le problème, c'est que l'utilité est très diluée, et que tu peux passer des journées entières à produire des reportings à la con ou à niquer les mouches sur des points contractuels, certes, pour quelqu'un qui fournit des VPN à des gens, mais en faisant un job sans aucune valeur ajoutée.  
 
J'ai bossé dans les telecom, c'est pourquoi j'me permets Autant pendant un moment j'ai fait un job dans des conditions déplorables mais utile (et qui pourtant n'aurait pas dû exister si les choses avaient été bien organisées par ailleurs) et j'ai vraiment la conviction d'avoir fait progresser notre beau pays sur l'autoroute du numérique (tut-tuuuuut !), autant avec les fusions, ventes, rachats, sous-traitances à outrance des années suivantes, mon employeur a réussi à détruire tout ce que j'avais pu accomplir et à faire de mon travail une coquille vide de sens où, certes, de nombreux fichiers Excel ont été enculés, mais guère plus.

Quelle prose  

Han tu sais que le jour où j'ai assez de thune de côté je fais un doctorat aussi

Idéalement je gagnerai bien au loto pour faire des études de médecine.

Ne croyez pas trop fort au métier d'infirmier non plus, ou plutôt, n'imaginez pas que vous verrez nécessairement les bienfaits de vos actions : en pratique, on ne vous laissera jamais le temps ni les moyens de faire correctement le boulot. Les malades devront libérer les chambres, vous devrez faire des journées à rallonge et jongler avec le manque de ressource etc. Je doute que votre motivation tienne le coup jusqu'à la retraite C'est sans doute vrai pour tous les métiers : la réalité diffère pas mal de ce que les séries/films/animés laissent paraître

Ah mais j'en suis parfaitement conscient, spour ça que si j'ai les moyens, je retente la Paces pour faire psychiatrie

Reste donc informaticien, à terme ça conduit à la psychiatrie aussi

Tout à fait d'accord ! De plus en plus de boulot et de pression avec de moins en moins de monde...
Je ne suis plus qu'une boule de nerfs agressive.  
On devrait être minimum 6 pour faire le boulot, on est 3...!  
Aucune aucune volonté d'ouvrir des postes supplémentaires alors que si mon travail n'est pas fait, sans rentrer dans les détails, y a peut être des gens qui vont mourir ou seront mal soignés. Ça me rend furaaaaaaaax !!!!!!!!!!

Et avec le Covid, la région est à moitié sinistrée donc difficile de trouver ailleurs...

Hauts de France ?

Non, plutôt Sud de la France.

Moi aussi, j'avais un exutoire sportif plusieurs heures par semaine. Mais, avec le Covid, dans le cul Lulu ! --"

J'ai archi profité pendant l'été, j'étais tout le temps tout le temps dehors parce que je me doutais de comment allait être l'hiver...
Et du coup, je suis aigrie et agressive avec les collègues...

 
Je viens de commencer un CAP installateur thermique (donc plombier-chauffagiste) en alternance à 32 ans, c'est plutôt funky

 
Intéressant. T'étais déjà bricoleur avant, ou pas du tout ?  
 
Et ça se passe bien avec les ados ?

 
Un peu bricoleur oui, c'est une reconversion "voulue" donc il y a un intérêt personnel à être là.
 
Mes ados de promo sont immatures mais très gentils (vraiment), après, bon faut se mettre au niveau