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Auteur Sujet :

[Politique LR ] Nicolas Sarkozy le Mandela français

n°14753072
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 01-05-2008 à 16:15:21  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

cedric1973 a écrit :


Oui, sur mes derniers investissements, 30% on fait faillite. Perte totale pour moi.
 
Heureusement, j'en ai d'autres qui se sont bien développées !


 
C'est pour cela qu'il ne faut pas prendre la Bourse pour l'eldorado mais qu'il faut l'utiliser avec parcimonie et diversifier ses actions, et avoir assez pour se retourner en cas de problèmes financiers. Et surtout davantage privilégier l'investissement comme le FCPI et autres microcrédits. Parce que l'on parle de favoriser l'entrepeneuriat. Le problème l'entrepeneuriat, n'est pas si facile, marché toussa...


Message édité par FranceDenBas le 01-05-2008 à 16:21:20

---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
mood
Publicité
Posté le 01-05-2008 à 16:15:21  profilanswer
 

n°14753077
Absolument​ Fabuleux
Et en plus, je suis immortel.
Posté le 01-05-2008 à 16:16:39  profilanswer
 

je ne sais pas si vous avez vu cet article du monde ici : http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
je vous le reproduit. J'aime particulièrement la fin !  [:tieumlar]  
 

Citation :


Analyse
Greenspan, Reagan : la chute des idoles, par Sylvain Cypel
LE MONDE | 30.04.08 | 13h34  •  Mis à jour le 30.04.08 | 13h35
New York, correspondant
 
epuis vingt ans, l'Amérique de la politique et des affaires avait deux héros : Ronald Reagan, son président de 1981 à 1989, et Alan Greenspan, qui aura présidé la banque centrale plus de dix-huit ans, et ce jusqu'à 2006.
 
Le premier était considéré comme le rénovateur de l'économie américaine telle qu'elle avait émergé de l'époque rooseveltienne, après la Grande Dépression des années 1930. En déréglementant massivement, il avait inauguré une ère de prospérité pour les marchés financiers et de croissance longue inégalée, malgré les contrecoups momentanés. Le second apparaissait comme le grand ordonnateur de cette nouvelle économie. Leur idée était qu'il n'y avait pas de meilleur régulateur que les marchés et les entrepreneurs eux-mêmes, dès lors qu'ils sont les premiers intéressés à la bonne santé de l'économie.
 
 
"L'héritage terni de Greenspan", titrait The Wall Street Journal, le 8 avril. L'aura de l'ex-président de la Fed a commencé de décliner avec l'explosion, à l'été 2007, de la bulle du crédit hypothécaire. Dans la dernière livraison de Foreign Policy (avril 2008) sous le titre "Les folies de Greenspan", le président de la banque Morgan Stanley en Asie, Stephen Roach, plante ses clous dans le cercueil de "l'idéologie" qu'a représentée M. Greenspan. Celle-ci reposait sur trois piliers : le soutien jusqu'à l'extrême limite apporté aux marchés financiers, la conviction que "toute intrusion réglementaire ralentit l'économie" et la gestion d'une croissance fondée sur l'augmentation de la consommation des particuliers, soutenue par le recours grandissant à l'endettement. "Cette croissance, conclut-il, était de plus en plus basée sur de la fumée."
 
Personne encore n'enterre M. Reagan, mais l'image pieuse de ce héros commence aussi à se craqueler. Tant que la crise est apparue circonscrite à l'immobilier, les candidats républicains à la Maison Blanche - Rudolf Giuliani, Mitt Romney, John McCain - ont continué d'invoquer en chaque occasion les mânes de l'ancien président - l'héritage de George Bush étant plus difficile à assumer. Mais avec le début de récession, la confiance de l'opinion dans l'économie tombée à son plus bas niveau historique (29,5 % en avril), le recul de la consommation et les pertes d'emplois, avec enfin deux millions de familles menacées de saisie de leur logement, M. Reagan a disparu des discours républicains.
 
Mieux : leur candidat, John McCain, dont les propositions budgétaires restent fondées sur des réductions d'impôts drastiques, dans la "ligne" républicaine, a changé son fusil d'épaule sur l'aide aux victimes des subprimes. Jusque-là, il ne jurait que par des allégements fiscaux accrus aux particuliers et aux entreprises pour "relancer la croissance" et il n'avait cessé de promouvoir la "non-intervention" de l'Etat dans les déboires des emprunteurs. Mais le 10 avril, il a appelé son gouvernement à intervenir directement pour soutenir les plus solvables d'entre eux en défaut de paiement. Ses adversaires démocrates, Hillary Clinton et Barack Obama, ont applaudi ce revirement, tout en stigmatisant la portée "insignifiante" du soutien financier de l'Etat qu'il propose.
 
L'essentiel n'est pas là : si même M. McCain en vient, du bout des lèvres, à prôner l'engagement de fonds publics pour conjurer la crise du crédit, c'est que quelque chose se meurt dans l'héritage reaganien. De fait, le reaganisme fait l'objet de multiples remises en cause. Sous le titre "La peur de réguler", l'éditorial du New York Times dénonçait, le 3 avril, la trop grande timidité des mesures prévues par le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, pour réglementer les marchés financiers afin d'éviter qu'une nouvelle frénésie spéculative entraîne toute l'économie dans la tourmente.
 
REVENIR À LA POLITIQUE DES GRANDS CHANTIERS
Un Bill Gates déplore l'état désolant de l'éducation publique et ses conséquences néfastes sur le nombre et le niveau des scientifiques et des techniciens américains. Les Etats-Unis, clame-t-il, sont en train de "perdre leur suprématie technologique". Education, mais aussi santé, communications... La situation d'infrastructures essentielles, jugée très inquiétante, fait l'objet d'un constat sévère et d'un regard neuf. Campagne électorale oblige, son expression la plus visible, du côté démocrate, consiste à proposer une accession facilitée à l'assurance médicale et une aide au financement des études supérieures pour les jeunes.
 
Mais de plus en plus d'économistes évoquent l'idée que la sortie de crise ne se fera pas sans recours à une régulation renforcée ni investissements massifs de l'Etat fédéral dans de grands chantiers : écoles, hôpitaux, transports. Certains patrons commencent à tenir le même discours. "Depuis sa dérégulation, en 1978, le transport aérien américain s'est gravement détérioré", juge Robert Crandall, PDG d'American Airlines de 1985 à 1998. Sans revenir à la "surréglementation du passé", il prône "l'intervention du gouvernement" pour sauver un secteur sinistré, car "la seule approche par le marché n'a pas pu et ne pourra pas produire le système dont nous avons besoin". Parmi les dossiers que l'Etat doit prendre en charge, il inclut la création d'un "réseau ferroviaire à grande vitesse" de proximité.
 
De fait, s'il est un secteur décrépit aux Etats-Unis, c'est celui des transports. Le trafic aux abords des grandes villes est congestionné, 800 ponts menacent de s'écrouler et le réseau routier est mal entretenu. Parallèlement, le transport aérien est plus dégradé que jamais et le réseau ferroviaire d'une vétusté antédiluvienne. "Nos trains ont été lancés au XIXe siècle, Roosevelt a construit des routes et Eisenhower des aéroports. Mais depuis Reagan, plus rien" : Loren Thompson, spécialiste de la défense et du transport aérien du Lexington Institute, porte un regard très critique sur les effets du désinvestissement public. Dans un système où l'entreprise privée, sous la pression d'actionnaires qui scrutent ses résultats trimestriels, n'a pas les moyens d'investir sur le long terme, les infrastructures ne peuvent que "péricliter" sans régulation et sans investissements de l'Etat, dit-il.
 
M. Thompson est un admirateur du réseau ferroviaire européen, en particulier du TGV. Quand on lui dit que le président français vante le "dynamisme" du modèle économique américain, il rétorque par une boutade : "Dans les soirées, il y a toujours des invités qui arrivent à la fin, quand les premiers venus commencent à partir."

n°14753126
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 01-05-2008 à 16:24:31  profilanswer
 

Absolument Fabuleux a écrit :

je ne sais pas si vous avez vu cet article du monde ici : http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
je vous le reproduit. J'aime particulièrement la fin !  [:tieumlar]  
 

Citation :


 
M. Thompson est un admirateur du réseau ferroviaire européen, en particulier du TGV. Quand on lui dit que le président français vante le "dynamisme" du modèle économique américain, il rétorque par une boutade : "Dans les soirées, il y a toujours des invités qui arrivent à la fin, quand les premiers venus commencent à partir."



 
 
 C'est tellement exact  [:acherpy]


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°14753144
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-05-2008 à 16:26:17  profilanswer
 


Sauf que pour résoudre les problèmes économiques quand on gère l'Etat, il faut aussi avoir un peu de marge de manoeuvre. Et pour en avoir, il faut s'en donner, ce que n'a pas fait Sarkozy. Il a géré son budget de façon parfaitement idéologique et imbécile.
Aujourd'hui, le gouvernement n'a plus aucune marge de manoeuvre,  et tel un beau cancre, se fait tancer par Bruxelles et pour habiller Pierre, il déshabille Paul.
Quand on gère son budget n'importe comment, sans tenir compte des avertissements, on est assez mal placé pour donner des leçons aux Français.

Citation :


2/ Sa personnalite d'enfant gate insupportable qui enfin peut jouer dans la cour de recre des riches. C'est a gerber de suffisance et d'arrogance. Ce qui n'est pourtant pas incompatible avec de l'intelligence. Il manque juste totalement de sens commun.


On ne change plus un homme à 50 ans. Ce type a tjrs été gâté, c'est trop tard.


---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°14753164
langmc
Posté le 01-05-2008 à 16:29:51  profilanswer
 

INTERLUDE
 
Sujet : Se donner à 100% ???
 
On peut faire dire n'importe quoi aux chiffres
 
 
Vous vous êtes certainement déjà demandé ce que voulait dire, se donner à 100%?
Et comment font ceux (ou celles) qui se vantent de se donner à PLUS de 100% ?
 
Voici une explication scientifiquement prouvée qui peut donner à réfléchir...
 
Si l'on considère que:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
 
Correspondent à :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
 
Alors faisons des comparatifs :
- T R A V A I L = 20+18+1+22+1+9+12 = 83%
- E N G A G E M E N T = 5+14+7+1+7+5+13+5+14+20 = 91%
- C O M P E T E N C E = 3+15+13+16+5+20+5+14+3+5 = 99%
 
On s'approche du résultat, n'est ce pas ?
 
Alors continuons :
- A T T I T U D E = 1+20+20+9+20+21+4+5 = 100%
- D I S C I P L I N E = 4+9+19+3+9+16+12+9+14+5 = 100%
 
Impressionnant, non ?
 
Continuons donc :
- V A N T A R D I S E = 22+1+14+20+1+18+4+9+19+5 = 113%
 
Là, on vient de péter le 100% !
Voyons jusqu'où cela peut nous mener...
 
- LECHER LE CUL = 12+5+3+8+5+18+12+5+3+21+12 = 120%
- CIRER LES POMPES = 3+9+18+5+18+12+5+19+16+15+13+16+5+19 = 133%
- S U C E R L E B O S S = 19+21+3+18+12+5+2+15+19+19 = 173%
 
Alors la prochaine fois que quelqu'un (e) vous dira :
 
' Moi, dans mon travail, je me donne à plus de 100% '
 
Vous saurez pourquoi....
 
 
 
 :sol:

n°14753185
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 01-05-2008 à 16:33:10  profilanswer
 

langmc a écrit :

INTERLUDE
 
Sujet : Se donner à 100% ???
 
On peut faire dire n'importe quoi aux chiffres
 
 
Vous vous êtes certainement déjà demandé ce que voulait dire, se donner à 100%?
Et comment font ceux (ou celles) qui se vantent de se donner à PLUS de 100% ?
 
Voici une explication scientifiquement prouvée qui peut donner à réfléchir...
 
Si l'on considère que:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
 
Correspondent à :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
 
Alors faisons des comparatifs :
- T R A V A I L = 20+18+1+22+1+9+12 = 83%
- E N G A G E M E N T = 5+14+7+1+7+5+13+5+14+20 = 91%
- C O M P E T E N C E = 3+15+13+16+5+20+5+14+3+5 = 99%
 
On s'approche du résultat, n'est ce pas ?
 
Alors continuons :
- A T T I T U D E = 1+20+20+9+20+21+4+5 = 100%
- D I S C I P L I N E = 4+9+19+3+9+16+12+9+14+5 = 100%
 
Impressionnant, non ?
 
Continuons donc :
- V A N T A R D I S E = 22+1+14+20+1+18+4+9+19+5 = 113%
 
Là, on vient de péter le 100% !
Voyons jusqu'où cela peut nous mener...
 
- LECHER LE CUL = 12+5+3+8+5+18+12+5+3+21+12 = 120%
- CIRER LES POMPES = 3+9+18+5+18+12+5+19+16+15+13+16+5+19 = 133%
- S U C E R L E B O S S = 19+21+3+18+12+5+2+15+19+19 = 173%
 
Alors la prochaine fois que quelqu'un (e) vous dira :
 
' Moi, dans mon travail, je me donne à plus de 100% '
 
Vous saurez pourquoi....
 
 
 
 :sol:


 
:lol: [:coolrasta]


---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
n°14753191
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-05-2008 à 16:34:21  profilanswer
 

Absolument Fabuleux a écrit :


M. Thompson est un admirateur du réseau ferroviaire européen, en particulier du TGV. Quand on lui dit que le président français vante le "dynamisme" du modèle économique américain, il rétorque par une boutade : "Dans les soirées, il y a toujours des invités qui arrivent à la fin, quand les premiers venus commencent à partir."


C'est exactement ça.  [:burtonsnowboard]


---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°14753223
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2008 à 16:40:12  answer
 

cedric1973 a écrit :


Bah non pas d'accord.
 
Moi, lors de mes investissements en Bourse, je cherche aussi à créer des emplois en France.


Tu veux dire par là que tu n'achètes que des actions nouvelles lors d'ouverture ou d'augmentation de capital de sociétés cotées ?  
 
Et comment sais tu que ces fonds serviront effectivement à créer des emplois en France ?

n°14753315
eurys
Humour noir en IV
Posté le 01-05-2008 à 16:56:35  profilanswer
 

Moundir a écrit :


 
C'est assez de marrant de voir comment certains d'entre vous font mine d'ignorer la réalité.
Je vous rappelle qu'il y a 500.000 offres d'emplois non pourvues dans notre pays, des dizaines de milliers de jeunes sans qualification et des banlieues avec des taux de chômage de 30 à 40%.
Il n'y a pas quelque chose qui cloche ?
 
Nicolas Sarkozy a raison de saluer la France qui travaille car il existe dans nos quartiers difficiles des personnes qui profitent abusivement de nos avantages sociaux en refusant de travailler.
 
C'est de la démagogie de dénoncer une réalité ?
Il tenait ce type de propos pendant sa campagne au cas où vous avez oublié.


Genre il y a 500000 emplois a pourvoir ( chiffre sorti d'on ne sais ou ? ), et on sait c'est sur et certain c'est marcel qui me l'a dit, que ces emplois sont demandés précisement dans les mêmes zones géographiques que ceux qui en demandent, lesquels bien sur, on été formés pour ces boulots et/ou qu'ils n'attendent qu'une chosee c'est de bosser 45 heures par semaine pour un smic.
 
Et bien sur Cedric1973 plussoie, a gerber.


---------------
Don't worry, you won't feel anythin' ... but an excruciating pain.
n°14753357
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 01-05-2008 à 17:03:02  profilanswer
 

Absolument Fabuleux a écrit :

Citation :


le président de la banque Morgan Stanley en Asie, Stephen Roach, plante ses clous dans le cercueil de "l'idéologie" qu'a représentée M. Greenspan. Celle-ci reposait sur trois piliers : le soutien jusqu'à l'extrême limite apporté aux marchés financiers, la conviction que "toute intrusion réglementaire ralentit l'économie" et la gestion d'une croissance fondée sur l'augmentation de la consommation des particuliers, soutenue par le recours grandissant à l'endettement. "Cette croissance, conclut-il, était de plus en plus basée sur de la fumée."


 

Citation :


REVENIR À LA POLITIQUE DES GRANDS CHANTIERS
Un Bill Gates déplore l'état désolant de l'éducation publique et ses conséquences néfastes sur le nombre et le niveau des scientifiques et des techniciens américains. Les Etats-Unis, clame-t-il, sont en train de "perdre leur suprématie technologique". Education, mais aussi santé, communications... La situation d'infrastructures essentielles, jugée très inquiétante, fait l'objet d'un constat sévère et d'un regard neuf. Campagne électorale oblige, son expression la plus visible, du côté démocrate, consiste à proposer une accession facilitée à l'assurance médicale et une aide au financement des études supérieures pour les jeunes.




 
Quoté pour tous les défenseurs du merveilleux système ricain soutenant Sarko sur ce point pendant la campagne, alors qu'on n'a pas arrêté de leur répéter ces évidences en boucle. Heureusement que les Ricains eux-mêmes démontent la supercherie, car s'il avait fallu attendre nos sarkozystes pour ça, on serait pas rendu :/

mood
Publicité
Posté le 01-05-2008 à 17:03:02  profilanswer
 

n°14753403
Comet
Posté le 01-05-2008 à 17:08:29  profilanswer
 

Absolument Fabuleux a écrit :


 

Citation :


M. Thompson est un admirateur du réseau ferroviaire européen, en particulier du TGV. Quand on lui dit que le président français vante le "dynamisme" du modèle économique américain, il rétorque par une boutade : "Dans les soirées, il y a toujours des invités qui arrivent à la fin, quand les premiers venus commencent à partir."



Bien dit [:defsiam]


---------------
*** ***
n°14753513
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 01-05-2008 à 17:26:51  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


Tout à fait.
J'en achète tous les ans, depuis plusieurs années. Et j'ai ainsi contribué à la création de plusieurs dizaines d'emplois.
 
J'ai la liste des entreprises dans lesquelles j'ai des participations, et qui ont réussi. :jap:
Car dans le lot, bien sûr il y a eu des faillites. Dans ce cas, je perds mon argent.


 
Nan mais sérieursement ....
Moi aussi j'investis (un peu) en Bourse et j'ai acquis des FCPI
Mon objectif ?
y gagner de la thune et accessoirement (s'agissant du second type d'investissement) me défiscaliser un peu
Le fait de créer des emplois n'est que du bonus
Enlève l'appât du gain et la défiscalisation pour ne garder que l'aspect de la création d'emploi, plus personne quasimment n'investira dans ces placements (je sais je défonce des portes ouvertes)
 

Moundir a écrit :


 
C'est assez de marrant de voir comment certains d'entre vous font mine d'ignorer la réalité.
Je vous rappelle qu'il y a 500.000 offres d'emplois non pourvues dans notre pays, des dizaines de milliers de jeunes sans qualification et des banlieues avec des taux de chômage de 30 à 40%.
Il n'y a pas quelque chose qui cloche ?
 
Nicolas Sarkozy a raison de saluer la France qui travaille car il existe dans nos quartiers difficiles des personnes qui profitent abusivement de nos avantages sociaux en refusant de travailler.
 
C'est de la démagogie de dénoncer une réalité ?
Il tenait ce type de propos pendant sa campagne au cas où vous avez oublié.


 
Brillante synthèse de l'aveuglement quant à l'inadéquation entre Offre et Demande sur le marché du travail chez les libéraux.
Il est tout de même terrible pour une pensée économique qui se dit "centrée sur l'individu" de faire la même erreur que le marxisme : considèrer que l'individu est un pion, que l'on peut placer à une place X ou une place Y.
D'autant plus abracadabrantesque que cette désinvolture si présente chez Friedman (en particulier) a déjà été écrabouillée par les néo-keynésien dans leurs analyses des rigidités du marché du travail (Insider/outsider, salaire d'efficience, segmentation ....) ; mais non, les libéraux croient dans leur amas théorique comme certains croyants se raccrochent au créationnisme.
Tout simplement navrant.
 
Pour répondre à ta question :  
Non tes propos ne sont pas démagogiques, ils nient simplement tout un ensemble de réalités économiques de base, sociaux et même humains, passant volontairement sur les défaillances complètes d'une vision économique myope.


---------------
Attention je mords :o
n°14753558
nedurb
ixa
Posté le 01-05-2008 à 17:32:23  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
Par foncièrement faux, mais pour autant, je pense que notre modèle social est encore relativement présent (même si c'est vrai il a tendance à etre réactualisé :))


 
je ne sais pas si on peut parler d'actualisation quand on cherche à revenir en arrière de quelques décennies voir quelques siècles


---------------
CrazyFlip
n°14753866
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 18:19:40  profilanswer
 


Non, dans ce cas j'achète bien avant. Je prends des parts dans de jeunes pousses qui commencent juste à se développer.
Et je revends quand elles rentrent en Bourse (si elles existent toujours)
 
Ca c'est pour les FCPI.
 
 
Mais j'ai aussi beaucoup d'actions et de fonds actions cotés.

n°14753878
moonboots
Posté le 01-05-2008 à 18:21:17  profilanswer
 

Ethnik a écrit :

Mieux rémunérer les "pauvres" pour qu'ils consomment plus est intelligent car en effet ils ont une propension à épargner plus faible que celles des riches, né"anmoins c'est pas LA solution ultime qui va relancer l'économie, les gens consomment une grand part de produits étrangers.


 
Pourtant les économistes reconnaissent que la consommation est le principal moteur de la croissance française. La politique de Sarkozy qui consiste à favoriser les classes les plus aisées, qui épargnent plus et donc ne font pas circuler l'argent dans l'économie réelle, va donc dans le mauvais sens. Ca se vérifie.
 

Ethnik a écrit :

La Suède, les pays nordiques ou comment comparer l'incomparable avec la France....mentalité différente, temps de travail plus élevé...etc, ce qui est applicable dans un pays ne l'est pas forcément dans un autre (K.ARROW) et en l'occurrence, je pense que c'est vrai. De meme, tu oublies que la redistribution des richesses est déjà très élevée en France (je crois d'ailleurs qu'on est juste derrière la Suède qui d'ailleurs a tendance à les diminuer). Donc finalement, on a déjà un système relativement proche de ce qui se fait en Suède sans pour autant que ça marche aussi bien.


 
C'est amusant, quand la droite veut justifier une réforme libérale, elle explique que tous les pays étrangers la pratiquent, par contre quand on lui propose une réforme sociale, elle explique que l'on ne peut pas appliquer à la France ce que l'on applique à un pays étranger car ces deux pays ne sont pas comparables, c'est bien mystérieux !
Sur la redistribution des richesses, peux-tu citer tes sources car cela fait plusieurs fois que tu dis cela (ou si ce n'est pas toi que certains HFRiens le disent), et je n'y crois pas du tout.
 

Ethnik a écrit :

Sarkozy a estimé que l'on devait pas prélever plus de 50% des revenus de quelqu'un. Je suis d'accord, un partage moitié-moitié me semble suffisant et équitable pour tous. Au délà, c'est un hold-up, en deçà c'est de l'égoïsme.


 
Du hold up ? Il me semble normal que chacun reverse à la collectivité une part de ce qu'il a gagné en profitant des bienfaits de cette même collectivité. Moitié/moitié par rapport à quoi ? Quand certains français gagnent de 10 à 100 fois ce que gagne un smicard, cela ne me dérange pas qu'il reverse 70% de son revenu.
 

Ethnik a écrit :

Pour moi un pauvre n'a pas plus le droit de frauder qu'un riche (même si forcément on comprend un peu mieux le pauvre), tous les citoyens doivent être intègres, droits et honnetes en dehors de toute considération des revenus. De plus, tu fais passer les riches pour des privilégiés, bref limite cay mal d'être riche. Cette vision est typiquement française, l'enrichissement n'est pas vu comme une réussite mais comme un vol. C'est un conception des choses, mais AMHA elle a des retombée néfastes sur notre capacité à réussir dans la vie. Pourquoi s'enrichir si c'est pour etre mal vu, victime de jalousies etc?


 
Le problème n'est pas là, si on veut rester cynique on peut dire qu'il ne s'agit même pas de morale ou de justice, mais d'efficacité économique. On voit bien en ce moment les résultats de ces distortions de rémunérations : elles entraînent des phénomènes de spéculation catastrophiques, et quand le système est sur le point de décrocher, ce sont les citoyens qui payent.
 

Ethnik a écrit :

Sarkozy a bien dit qu'il allégeait les charges des entreprises, mais qu'en contrepartie il attendait d'elles une meilleure rémunération des salariés.
Je dis pas qu'il tapé fort sur la table, mais il a quand meme fait certains reproches, contrairement à ce que tu nous dis.


 
Quelles sont ses mesure concrètes ? Que du blabla.

Message cité 2 fois
Message édité par moonboots le 01-05-2008 à 18:32:30
n°14753949
moonboots
Posté le 01-05-2008 à 18:30:43  profilanswer
 

scOulOu a écrit :

Quoté pour tous les défenseurs du merveilleux système ricain soutenant Sarko sur ce point pendant la campagne, alors qu'on n'a pas arrêté de leur répéter ces évidences en boucle. Heureusement que les Ricains eux-mêmes démontent la supercherie, car s'il avait fallu attendre nos sarkozystes pour ça, on serait pas rendu :/


Les américains, au nom de l'efficacité économique, vont finir par se rendre compte qu'ils ont tout intérêt à confier à l'état des pans entiers de leur économie : La santé, les transports, l'éducation, l'énergie, etc...  tous ces secteurs confiés au privé pèsent lourd sur leurs coûts de production et donc sur leur compétitivité.
De plus, quand on pense au coût que représentera la guerre d'Irak (probablement 2000 milliards d'euros), on se dit que cela a été un manque à gagner énorme pour l'état, le social, l'investissement à long terme.

n°14754188
moonboots
Posté le 01-05-2008 à 18:58:57  profilanswer
 

Pour Ethnik, une dépêche Reuters qui date de plusieurs années, et qui rapporte la sorite d'un rapport du CERC :

Citation :

Le pouvoir d'achat salarié stagnerait depuis 25 ans en France
28/04/2005 - 22h39
PARIS (Reuters) - Le pouvoir d'achat des salariés affiche une "quasi-stagnation" depuis la fin des années 1970 et "la condition salariale est comparable à ce qu'elle était il y a un demi-siècle", selon une étude du CERC-Association.
 
"Les récentes revendications salariales ne sont pas le fruit d'une illusion d'optique liée à l'annonce de profits boursiers records", écrivent les auteurs de l'étude, publiée jeudi.
 
"Aujourd'hui, la place des ménages de salarié ou de chômeur dans l'échelle des niveaux de vie est comparable à celle qui prévalait au milieu des années 1950."
 
"Cette baisse traduit, en partie, l'amélioration du niveau de vie relatif d'autres catégories de ménages, notamment des retraités", estiment les auteurs, qui considèrent cependant que "l'explication majeure réside dans l'envolée des revenus du patrimoine".
 
"Pour la majorité des salariés, qui ne peuvent compter que sur les revenus de leur travail, le niveau de vie relatif a considérablement chuté depuis 20 ans", affirme l'étude.
 
En outre, depuis dix ans, "les prestations sociales ne parviennent plus à compenser ce mouvement".
 
Depuis la fin des années 1970, "la progression du niveau de vie des ménages s'est considérablement ralentie" et "les salariés ont été les plus touchés par ce mouvement".
 
Les gains du pouvoir d'achat des salaires ont représenté 0,2% à 0,3% par an, des niveaux "largement inférieurs à l'évolution du niveau de vie moyen en France".
 
La détérioration a été très rapide dans la première moitié des années 1990, avant de marquer une pause à partir de 1997, pour reprendre en 2002 et 2003.
 
"Cette quasi-stagnation du pouvoir d'achat du salaire net moyen est d'autant plus remarquable que le niveau moyen de qualification de la main-d'oeuvre salariée n'a cessé d'augmenter tout au long de la période", souligne l'étude.
 
En outre, la détérioration a touché tous les salariés, du secteur privé comme de la Fonction publique.
 
LA DÉTENTION D'UN PATRIMOINE "DÉCISIVE"
 
A qualification constante, le pouvoir d'achat du salaire net moyen des salariés du secteur privé a légèrement augmenté (+0,2% par an) entre 1982 et 2002 tandis que celui des salariés de la Fonction publique a légèrement diminué (-0,1%) par an, soit en vingt ans un écart d'environ 7% entre le secteur privé et la Fonction publique.
 
"Si la moyenne des salaires a augmenté un peu plus vite (+0,6% à +0,7% par an), cela tient essentiellement au fait que les entreprises et les administrations emploient aujourd'hui davantage de cadres et de personnels qualifiés que par le passé."
 
Enfin, selon l'étude, la détention d'un patrimoine est devenue aujourd'hui, plus encore que par le passé, un facteur décisif de sécurité économique.
 
Depuis les années 1990, la progression des revenus de la propriété a été particulièrement dynamique, relèvent ses auteurs. Alors que les revenus du patrimoine représentaient 21,5% du total des salaires nets en 1978, cette part est passée à 30% en 1988 pour grimper à plus de 45% en 1998 et redescendre légèrement, aux environs de 44% en fin de période.
 
"En proportion des salaires, la part des revenus du patrimoine a plus que doublé au cours des 25 dernières années alors que celle des prestations sociales monétaires a été multipliée par 1,5 environ."
 
Le CERC-Association (Connaissance de l'emploi, des revenus et des coûts) est née de la dissolution du Centre d'Etude des Revenus et des Coûts (CERC) en 1995 par le Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur.
 
Initialement constituée de chercheurs de l'ex-CERC, l'association compte principalement des universitaires, des chercheurs et des représentants des partenaires sociaux.

n°14754223
spartak01
Posté le 01-05-2008 à 19:02:18  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
La Suède, les pays nordiques ou comment comparer l'incomparable avec la France....mentalité différente, temps de travail plus élevé...etc, ce qui est applicable dans un pays ne l'est pas forcément dans un autre (K.ARROW) et en l'occurrence, je pense que c'est vrai. De meme, tu oublies que la redistribution des richesses est déjà très élevée en France (je crois d'ailleurs qu'on est juste derrière la Suède qui d'ailleurs a tendance à les diminuer). Donc finalement, on a déjà un système relativement proche de ce qui se fait en Suède sans pour autant que ça marche aussi bien.


 
C'est fabuleux cette propension à aller chercher dans les autres pays juste ce qui intéresse et pas le reste. Exemple de la flexisécurité dont ce gouvernement à, bien évidemment, juste retenu la flexibilité et rien de la sécurité de l'emploi qui va avec...
 

Ethnik a écrit :


La baisse des aides chômage n'est pas néfaste si elle s'accompagne d'une reprise du travail derrière, c'est la rémunération du travail qui remplace les aides, et après tout c'est mieux comme ça.
Mais bon pour que ça marche, c'est vrai qu'il faut du plein-emploi et une meilleure flexibilité du marché du travail, ce qui n'est pas le cas actuellement.


Faut peut-être surtout que l'on puisse vivre de son travail et donc que les salaires augmentent un minimum... Sinon, on crée des emplois de merde payés des miettes et qui, pour survivre, devront être accompagnés d'aides (publiques, cela va de soi...)
 
 

Ethnik a écrit :


Sarkozy a estimé que l'on devait pas prélever plus de 50% des revenus de quelqu'un. Je suis d'accord, un partage moitié-moitié me semble suffisant et équitable pour tous. Au délà, c'est un hold-up, en deçà c'est de l'égoïsme.


Prendre 80% d'un mec qui sa fait des dizaines de millions d'euros juste grâce à un montage financier, sans rien produire (façon le Baron Seillière...*), me semble plus juste que prendre  50 % à un SMICard...
* http://www.lemonde.fr/economie/art [...] id=1040219
 

Ethnik a écrit :


Pour moi un pauvre n'a pas plus le droit de frauder qu'un riche (même si forcément on comprend un peu mieux le pauvre), tous les citoyens doivent être intègres, droits et honnetes en dehors de toute considération des revenus. De plus, tu fais passer les riches pour des privilégiés, bref limite cay mal d'être riche. Cette vision est typiquement française, l'enrichissement n'est pas vu comme une réussite mais comme un vol. C'est un conception des choses, mais AMHA elle a des retombée néfastes sur notre capacité à réussir dans la vie. Pourquoi s'enrichir si c'est pour etre mal vu, victime de jalousies etc?


Cf l'article plus haut...
 

Ethnik a écrit :


Sarkozy a bien dit qu'il allégeait les charges des entreprises, mais qu'en contrepartie il attendait d'elles une meilleure rémunération des salariés.
Je dis pas qu'il tapé fort sur la table, mais il a quand meme fait certains reproches, contrairement à ce que tu nous dis.


Ca fait des années que certaines entreprises sont gavées de subventions et exonérations au nom de la lutte contre le chomage. On attend toujours le résultat...

n°14754256
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 01-05-2008 à 19:07:15  profilanswer
 

C'est la droite sarkozyste, les contradictions en veux-tu en voila. :sarcastic:


Message édité par FranceDenBas le 01-05-2008 à 19:08:20

---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
n°14754272
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:09:41  profilanswer
 

moonboots a écrit :

Pour Ethnik, une dépêche Reuters qui date de plusieurs années, et qui rapporte la sorite d'un rapport du CERC :

Citation :

Le pouvoir d'achat salarié stagnerait depuis 25 ans en France
28/04/2005 - 22h39
PARIS (Reuters) - Le pouvoir d'achat des salariés affiche une "quasi-stagnation" depuis la fin des années 1970 et "la condition salariale est comparable à ce qu'elle était il y a un demi-siècle", selon une étude du CERC-Association.
 
"Les récentes revendications salariales ne sont pas le fruit d'une illusion d'optique liée à l'annonce de profits boursiers records", écrivent les auteurs de l'étude, publiée jeudi.
 
"Aujourd'hui, la place des ménages de salarié ou de chômeur dans l'échelle des niveaux de vie est comparable à celle qui prévalait au milieu des années 1950."
 
"Cette baisse traduit, en partie, l'amélioration du niveau de vie relatif d'autres catégories de ménages, notamment des retraités", estiment les auteurs, qui considèrent cependant que "l'explication majeure réside dans l'envolée des revenus du patrimoine".
 
"Pour la majorité des salariés, qui ne peuvent compter que sur les revenus de leur travail, le niveau de vie relatif a considérablement chuté depuis 20 ans", affirme l'étude.
 
En outre, depuis dix ans, "les prestations sociales ne parviennent plus à compenser ce mouvement".
 
Depuis la fin des années 1970, "la progression du niveau de vie des ménages s'est considérablement ralentie" et "les salariés ont été les plus touchés par ce mouvement".
 
Les gains du pouvoir d'achat des salaires ont représenté 0,2% à 0,3% par an, des niveaux "largement inférieurs à l'évolution du niveau de vie moyen en France".
 
La détérioration a été très rapide dans la première moitié des années 1990, avant de marquer une pause à partir de 1997, pour reprendre en 2002 et 2003.
 
"Cette quasi-stagnation du pouvoir d'achat du salaire net moyen est d'autant plus remarquable que le niveau moyen de qualification de la main-d'oeuvre salariée n'a cessé d'augmenter tout au long de la période", souligne l'étude.
 
En outre, la détérioration a touché tous les salariés, du secteur privé comme de la Fonction publique.
 
LA DÉTENTION D'UN PATRIMOINE "DÉCISIVE"
 
A qualification constante, le pouvoir d'achat du salaire net moyen des salariés du secteur privé a légèrement augmenté (+0,2% par an) entre 1982 et 2002 tandis que celui des salariés de la Fonction publique a légèrement diminué (-0,1%) par an, soit en vingt ans un écart d'environ 7% entre le secteur privé et la Fonction publique.
 
"Si la moyenne des salaires a augmenté un peu plus vite (+0,6% à +0,7% par an), cela tient essentiellement au fait que les entreprises et les administrations emploient aujourd'hui davantage de cadres et de personnels qualifiés que par le passé."
 
Enfin, selon l'étude, la détention d'un patrimoine est devenue aujourd'hui, plus encore que par le passé, un facteur décisif de sécurité économique.
 
Depuis les années 1990, la progression des revenus de la propriété a été particulièrement dynamique, relèvent ses auteurs. Alors que les revenus du patrimoine représentaient 21,5% du total des salaires nets en 1978, cette part est passée à 30% en 1988 pour grimper à plus de 45% en 1998 et redescendre légèrement, aux environs de 44% en fin de période.
 
"En proportion des salaires, la part des revenus du patrimoine a plus que doublé au cours des 25 dernières années alors que celle des prestations sociales monétaires a été multipliée par 1,5 environ."
 
Le CERC-Association (Connaissance de l'emploi, des revenus et des coûts) est née de la dissolution du Centre d'Etude des Revenus et des Coûts (CERC) en 1995 par le Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur.
 
Initialement constituée de chercheurs de l'ex-CERC, l'association compte principalement des universitaires, des chercheurs et des représentants des partenaires sociaux.



C'est complètement bidon.
Le pouvoir d'achat a pratiquement doublé depuis 30 ans. TOus les chiffres de l'INSEE le prouvent.
 

n°14754312
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 01-05-2008 à 19:15:23  profilanswer
 

moonboots a écrit :


 
Quelles sont ses mesure concrètes ? Que du blabla.


 

  • augmentation de 170%
  • renouvellement de la flotte d'avions présidentiels
  • embrouillage sur le budget de l'Elysée (prise en charge de salariés d'autres ministères et d'entreprises publiques) avec au passage bonneteau sur 5 millions d'euros


---------------
#JeSuisNicolasSarkozy ; "Super poupou est un démissionnaire civilisationnel" Innolis_Jevede ; Mes votes --> 2002 : Chirac/Chirac ; 2007 : Sarkozy/Sarkozy; 2012 : Sarkozy/Sarkozy; 2017 : Macron/Macron; 2022 : Macron/Macron
n°14754317
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 01-05-2008 à 19:16:12  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


C'est complètement bidon.
Le pouvoir d'achat a pratiquement doublé depuis 30 ans. TOus les chiffres de l'INSEE le prouvent.
 


 
Le pouvoir d'achat moyen, pas le pouvoir d'achat de la plupart des Français (qui a cependant augmenté)


---------------
#JeSuisNicolasSarkozy ; "Super poupou est un démissionnaire civilisationnel" Innolis_Jevede ; Mes votes --> 2002 : Chirac/Chirac ; 2007 : Sarkozy/Sarkozy; 2012 : Sarkozy/Sarkozy; 2017 : Macron/Macron; 2022 : Macron/Macron
n°14754329
olivierau
Posté le 01-05-2008 à 19:17:46  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


C'est complètement bidon.
Le pouvoir d'achat a pratiquement doublé depuis 30 ans. TOus les chiffres de l'INSEE le prouvent.
 


 
 
explique moi comment un couple comme mes voisins (70 ans) pouvaient avoir une maison + une residence secondaire a 500 metre de la mer en vendée en etant agent edf et secretaire (et en ayant pas travaillé la moitié du temps)
 
alors que desormais un couple comme le tien (a haut revenu)aurait du mal  :sarcastic:

n°14754358
FranceDenB​as
1 dépense = 1 socialiss' :o
Posté le 01-05-2008 à 19:20:17  profilanswer
 

C'est pas forcément le pouvoir d'achat qui a augmenté, mais plutôt le niveau de vie non :??:


---------------
"Il a inventé le bougisme : je bouge donc je suis" :sol: - Dupont-Aignan à propos de Son Altesse Sérénissime Sarkal 1er. Merci Handsome Devil et Meriadeck.
n°14754391
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 01-05-2008 à 19:24:31  profilanswer
 

Les chiffres c'est tout ce qui compte pour certains... au point de fermer les yeux sur la réalité du terrain. C'est plus facile de cette façon.


---------------
I'm the best rapper alive, Lil Wayne's migraine Jay-Z's headache // Footware.fr
n°14754396
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:25:00  profilanswer
 

olivierau a écrit :


 
 
explique moi comment un couple comme mes voisins (70 ans) pouvaient avoir une maison + une residence secondaire a 500 metre de la mer en vendée en etant agent edf et secretaire (et en ayant pas travaillé la moitié du temps)
 
alors que desormais un couple comme le tien (a haut revenu)aurait du mal  :sarcastic:


Tu mélanges tout.
Il y a une bulle immobilière aujourd'hui (qui commence à se dégonfler). Il ne faut donc pas prendre les prix immo comme baromètre, sinon tout est faussé.
 
Le même raisonnement serait faux, dans l'autre sens, en prenant par exemple le prix des ordinateurs.
 
 

n°14754402
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:26:05  profilanswer
 

FranceDenBas a écrit :

C'est pas forcément le pouvoir d'achat qui a augmenté, mais plutôt le niveau de vie non :??:


Oui aussi.
 
Par exemple il y a 30 ans, on consacrait 25% de son budget à l'alimentation. Aujourd'hui c'est seulement 14% !

n°14754415
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-05-2008 à 19:27:32  profilanswer
 

Sarko vu à l'étranger sur France Inter en ce moment. Les journaux allemands l'appellent "le fanfaron", "Napoléon". Pas très différent d'ici finalement.
Les italiens en ont marre de voir Carla Bruni dans les magazines people. Les économistes sont inquiets par la politique sarkozyenne, qui est perçue comme floue. Berlusconi considère Sarko comme son "copain". Ils espèrent avoir plus de lisibilité au niveau de l'Europe, à laquelle ils ne comprennent rien. A Bruxelles, on se méfie.

Message cité 1 fois
Message édité par el muchacho le 01-05-2008 à 19:31:54

---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°14754425
Yagmoth
Fanboy
Posté le 01-05-2008 à 19:28:51  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


Tu mélanges tout.
Il y a une bulle immobilière aujourd'hui (qui commence à se dégonfler). Il ne faut donc pas prendre les prix immo comme baromètre, sinon tout est faussé.
 
Le même raisonnement serait faux, dans l'autre sens, en prenant par exemple le prix des ordinateurs.
 
 


 
Tiens petite question toute bête : est-ce que tu serai pour la possibilité de réguler les prix de l'immobilier ? (afin d'empêcher la spéculation immobilière)


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°14754428
olivierau
Posté le 01-05-2008 à 19:29:15  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


Tu mélanges tout.
Il y a une bulle immobilière aujourd'hui (qui commence à se dégonfler). Il ne faut donc pas prendre les prix immo comme baromètre, sinon tout est faussé.
 
Le même raisonnement serait faux, dans l'autre sens, en prenant par exemple le prix des ordinateurs.
 
 


 
 
toi aussi , un ordinateur n'est pas un bien de consommation obligatoire comme l'alimentation le logement et la "santé"

n°14754436
Yagmoth
Fanboy
Posté le 01-05-2008 à 19:29:54  profilanswer
 


 
30 ans même il me semble (c'est depuis cette époque que 10% du PIB est passé des salaires vers le capital).


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°14754439
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:30:12  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
Tiens petite question toute bête : est-ce que tu serai pour la possibilité de réguler les prix de l'immobilier ? (afin d'empêcher la spéculation immobilière)


C'est pas possible.
Le prix immo obéit à l'offre et à la demande. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

n°14754443
wolfiounet​te
Posté le 01-05-2008 à 19:30:42  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
30 ans même il me semble (c'est depuis cette époque que 10% du PIB est passé des salaires vers le capital).


 
 
je pense que c'est a modérer ce que tu viens de dire j'avais lu un article dessus

n°14754446
wolfiounet​te
Posté le 01-05-2008 à 19:31:12  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


C'est pas possible.
Le prix immo obéit à l'offre et à la demande. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.


 
 
il t'as pas dit de changer la loi de l'offre et la demande mais il parle de réguler  :pt1cable:

n°14754453
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:31:48  profilanswer
 

olivierau a écrit :


 
 
toi aussi , un ordinateur n'est pas un bien de consommation obligatoire comme l'alimentation le logement et la "santé"


L'alimentation coûte beaucoup moins cher qu'il y a 30 ans.
Le logement est plus cher en ce moment, mais rien n'oblige à acheter pour se loger (moi même je suis locataire). Et les loyers n'ont pas suivis les prix immo, loin de là.
 

n°14754458
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:32:21  profilanswer
 

wolfiounette a écrit :


 
 
il t'as pas dit de changer la loi de l'offre et la demande mais il parle de réguler  :pt1cable:


Comment par exemple ?

n°14754463
Yagmoth
Fanboy
Posté le 01-05-2008 à 19:33:11  profilanswer
 

cedric1973 a écrit :


C'est pas possible.
Le prix immo obéit à l'offre et à la demande. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.


 
Genre une loi qui interdirait de revendre en prenant une plus value supérieure à l'inflation constatée entre l'achat et la revente du logement ?  :o  
Non mais bon parce que la spéculation sur l'immobilier, à part mettre les ménages modestes dans la mouise, ça sert clairement à rien.


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°14754475
cedric1973
Posté le 01-05-2008 à 19:34:17  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
Genre une loi qui interdirait de revendre en prenant une plus value supérieure à l'inflation constatée entre l'achat et la revente du logement ?  :o  
Non mais bon parce que la spéculation sur l'immobilier, à part mettre les ménages modestes dans la mouise, ça sert clairement à rien.


Pourquoi pas, mais déjà il serait trop tard pour prendre une telle mesure maintenant, vu qu'on est en haut de la bulle.

n°14754477
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 01-05-2008 à 19:34:23  profilanswer
 

moonboots a écrit :


 
Pourtant les économistes reconnaissent que la consommation est le principal moteur de la croissance française. La politique de Sarkozy qui consiste à favoriser les classes les plus aisées, qui épargnent plus et donc ne font pas circuler l'argent dans l'économie réelle, va donc dans le mauvais sens. Ca se vérifie.


 
J'ai pas dit le contraire, la demande est essentielle la croissance, mais attention car ça ne marche pas toujours: les politiques de relance en 1981-83 ont échoué car tous nos voisins faisaient des politiques de rigueur en parallèle.  
 
Une hausse des petits salaires pour doper la croissance, ça marche surtout dans un contexte économique mondial en pleine forme.
 

moonboots a écrit :


C'est amusant, quand la droite veut justifier une réforme libérale, elle explique que tous les pays étrangers la pratiquent, par contre quand on lui propose une réforme sociale, elle explique que l'on ne peut pas appliquer à la France ce que l'on applique à un pays étranger car ces deux pays ne sont pas comparables, c'est bien mystérieux !


 
Vous nous parlez toujours de la Suède comme l'exemple à suivre socialement.....sauf que vous oubliez légèrement que là-bas, le temps de travail hebdomadaire est de 38.8 heures et que l'age de départ à la retraite légal est de 65 ans. Vous êtes bien pareils, vous ne voulez voir que ce qui vous plait dans ce système.
 

moonboots a écrit :


Sur la redistribution des richesses, peux-tu citer tes sources car cela fait plusieurs fois que tu dis cela (ou si ce n'est pas toi que certains HFRiens le disent), et je n'y crois pas du tout.


 
Voici une page sur la redistribution des richesses en France et Europe, tu peux constater que la France dispose du second taux de prélèvement obligatoire après la Suède, prélèvements qui servent à finançer notre Etat-providence:
http://geronim.free.fr/ecogene/bts1/partie45.htm
 

moonboots a écrit :


Du hold up ? Il me semble normal que chacun reverse à la collectivité une part de ce qu'il a gagné en profitant des bienfaits de cette même collectivité. Moitié/moitié par rapport à quoi ? Quand certains français gagnent de 10 à 100 fois ce que gagne un smicard, cela ne me dérange pas qu'il reverse 70% de son revenu.


 
C'est parce que t'est "riche" que ta envie de tout donner à la collectivité. Pour moi, filer 50% c'est déjà relativement bien, faut pas non plus abuser, tant qu'on y ait on a qu'à leur prendre 99% de leurs revenus et leur laisser juste ce qu'il faut pour qu'ils mangent.  :sarcastic:  
 

spartak01 a écrit :


 
Prendre 80% d'un mec qui sa fait des dizaines de millions d'euros juste grâce à un montage financier, sans rien produire (façon le Baron Seillière...*), me semble plus juste que prendre  50 % à un SMICard...
* http://www.lemonde.fr/economie/art [...] id=1040219


 
1/ On a jamais parlé de prendre 50% à un SMICard donc HS
2/ Si tu commences à prendre les pires personnes de chaque catégorie sociale pour faire des généralisation bancales, on va pouvoir prouver un tas de choses fausses. Tous les riches ne sont pas Sellière.[/quotemsg]
 

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