
Attention pave mode on 
Bon, jvais commencer par vous conter ma plus affreuse histoire avec l'alcool, je suis pas fier de ce qui s'est passe mais vaut mieux en rire qu'en pleurer comme on dit.
Paris, 16 Decembre 2004. Je suis sur la capitale depuis plusieurs mois, je reprends la fac peinard a Jussieu depuis Septembre. Cool.
Ce jour-la, j'ai un pote de Nice qui monte sur Paris pour me faire un petit coucou sachant qu'il rentre sur Compiegne. Quelqu'un de ma famille en ecole superieure m'avait invite a une soiree beuverie pour la deuxieme partie de soiree dans le 8eme.
Jme dis que ce Jeudi s'annonce au poil.
Bon, j'arrive a Paris (j'etasi dans le 95 a ce moment), Gare du Nord, tac tac bing bing, mon pote est dans une grande librairie a Chatelet au rayon manga, hop je prends le reureu et jle retrouve.
Direction une petite brasserie dans le cinquieme que j'aime bien frequenter depuis que je suis sur Paris. On mange bien, vin toussa toussa.
La, il doit etre 2 3 heures de l'aprem, ce serait bien le moment de se faire un petit pub. Nous nous executons et buvons tout ce qu'il y a de meilleur: chouffe, gueuze et j'en passe.
En sortant du bar a 6 heures, le vent un peu frais me fait le plus grand bien, je le sais d'ores et deja, j'ai un bon coup dans le nez mais bien assumer vu que j'ai bien manger.
Un pote de longue date qui habite a Paris me propose un petit caveau de la huchette ce que je ne peux refuser, c'est d'autant plus l'occassion de montrer a mon ami nicois l'ambiance des caves parisiennes (ca me rappelle les grandes soirees Chez Georges...) au rythme d'un jazz manouche
.
Biere, cocktails, heureusement que je suis en forme pcq avec les quantites ingerees, je serais deja en black out en jour normal.
Mon pote nicois constate qu'il commence a se faire tard et decide de rentrer, mon autre pote et moi-meme le raccompagnons donc a Chatelet et nous nous precipitons dans une epicerie pour acheter une bouteille de whisky... L'alcool du bar commence a monter au fur et a mesure que je sens que j'ai a nouveau faim.
En arrivant dans notre epicerie fetiche (non je ne donne pas l'adresse
), je suis assez chaud... il n'est que 20h30... je vole un paquet de chewing gum dans l'epicerie par defi... c'est minable je sais mais bon...
Mon pote appelle une bonne amie qui habite sur la A a deux stations de Paris, hop, on est parti.
La copine habite en coloc' avec deux autres filles, mon taux d'alcoolemie a eu l'occasion de monter encore pdt le trajet, j'arrive la-bas dans un etat d'ebriete assez avance (on boit quelques lampees dans le rer pour se donner du baume au coeur...).
Premier que je me sers a l'appart, je me renverse du coca dessus, je finis donc en calecon avec mon jean dans la machine a laver... je m'asseois a mm le sol... tout le monde se marre: j'ai une couille qui sort du calecon... ca va bien avec le personnage, je m'exprimais comme un charretier, la gorge deployee...
La copine en question nous connait se marre bien pcq elle nous connait mais les deux autres sont plus en train d'halluciner qu'autre chose sur mon etat et accessoirement sur l'etat de mon pote qui raconte masse de conneries
La bouteille de whisky est finie, je regarde les verres poses sur la moquette, il n'ya que moi et mon pote qui avons bu...
Le jean est sec, je me rhabille, il va falloir y aller, jsuis dja a la bourre pour aller dans le 8eme, le truc est en train de commencer, il est 23h30.
Notre copine decide que je ne peux decidement pas sortir avec une telle coupe de cheveux, je me retroucve donc dans le rer avec une crete horrible mais a 3 grammes, j'ai l'impression d'avoir trop de style....
A ce niveau la, je suis une attraction dans les transports en commun.
En arrivant, je titube mechamment, j'ai besoin d'une ambiancepour me remettre en piste. Mon pote voyant mon etat insiste pour que je dorme chez lui, offre que je decline evidemment: non mais Oh! je vais pas m'arreter en si bon chemin.... Ahem.
J'arrive devant le truc, heureusement que lapersonne qui m'avait invite est la et me fait rentrer en evitanbt la securite. C'est clair que je ne rentrais pas vu ma demarche et mon vieux style de clochard (j'etasi correctmenet habille mais j'etais debraille et jdevais sentir l'alcool a plein nez).
Vous me croirez ou pas, une fois dans le son, les gens qui dansent, jsuis a l'aise, je sens l'alcool descendre... Et ben c'est que c'est le moment d'en remettre une couche!
Whisky coca, 2euros... En prenant le rer en milieu de soiree, je n'avais plus que 30 euros sur moi, je n'avais pas d'argent le lendemain sur moi et il me restait deux tickets conso... Ahem.
La, j'atteins l'etat apocalyptique. Debut du vrai trou noir, j'ai des flashs de discussion avec des gens que je connais dans cette ecole, d'avoir fait je sais pas quoi aux toilettes (non pas de vomi qd je suis en black out, avant ou apres mais jammais pdt... trop survolte) et la, j'ai la bonne idee d'aller chercher mon manteau a la consigne pour recuperer mes clopes... forcement, jai paume mon ticket de consigne donc j'engueule copieusement le gars qui s'occupe du vestiaire, c'est l'esclandre, c'est a deux doigts d'en finir au main.
Je me fais expulse de la salle manu militari et tombe sur qq CRS qui faisait la securite dans la rue (il y a qq administrations dans le coin).
Je m'insurge, je bouscule les barrieres metalliques, j'invective les policiers... ca leur fait une attraction comme ils disent... ca va vite virer au carnage.
Des gens sont appeles suite a mon scandale au vestiaire et les gens prennent ma defense mais moi je boude, je prefere rester dehors en t-shirt a manches longues (c'est l'hiver a Paris...).
Et la, une furieuse envie de pisser, plsu personne en visu, je vois un mur tout pret de moi... hop, je deboutonne, je me cale bien contre le mur (qui est bleu, c'est etrange
).
Et la j'entends, "Oh on Dieu, il pisse sur le fourgon" ![[:tinostar] [:tinostar]](https://forum-images.hardware.fr/images/perso/tinostar.gif)
De la, je vois un CRS de chaque cote m'arriver dessus, ils essaient de me saisir mais je ne me laisse pas faire (detail important: je continue d'uriner... mais sur le pantalon du premier CRS...), voyant que je me fais agresser, je decoche plusieurs coups et casse le nez d'un des policiers qui tombe au sol. Son collegue hurle pour que les autres rappliquent, ils viennent a 4 sur moi et me plaquent au sol sans pouvoir definitivement me maitriser, je suis dans un etat de nerf inhumain. Ils appellent une escouade en renfort (ben oui pcq qu'ils me maitrisent, ils n'assurent plus la securite dans la rue).
Menottes aux poings, ils me redressent pensant que je suis calme (surtout que j'ai la bite a l'air), que nenni, la bete a encore des ressources, je tente de leur donner des coups de pied. La personne qui m'avait invite me voit dans cet etat plus que pitoyable, c'est la honte totale, pleure, enfin bon, la j'ai touche le pompom...
On m'attache donc pieds et poings lies dans le fourgon et on se dirige vers l'hopital pour un controle d'alcoolemie.
Dans le fourgon, j'insulte, je change de comportement alternant ton blagueur et insulte/menace, les flics sont completement sur le cul d'avoir a faire a un energumene comme cela. J'arrive a composer un numero avec mon portable (me demander pas, je sais pas comment j'ai pu l'attraper), un des flics me voeint, me le confisque et le met en PUK (voila plus de portable mnt).
On arrive a l'hopital, il craignait de me detacher et ils avaient raison, je pousse tout e qui passe a ma portee, brancard etc.
Ils me font souffler dans un bordel avec une pipette en verre... 4.2 grammes/L, une fois fini d'expirer, je crache la pipette qui se brise, l'infirmier m'insulte, je repars dans uen attitude violente, on m'evacue au plus vite. Ils ne controlent pas la drogue mais je crois qu'ils auraient du pcq d'apres ce que j'en ai su apres, vu la force colossaleque j'avais au vu de ma taille et mon poids (1m84 pour 72 kilos), je n'etais pas que saoul (pour ca que le trip dans les toilettes me parait hautement suspect...).
Arrive au commissariat: haie d'honneur, ils regardent tous passer le forcene qui a pete le nez du gros Rene.
On m'enleve pompes, ceinture et tout un tas d'autres trucs et on me fout en cellule de degrisement.
C'est assez a chier la deco dans une cellule de degrisement: un chiotte turc et un banc en bois avec une couverture miteuse... Je me dis que je vais pas me laisser afire, faut que je rentre chez moi en plus toussa toussa 
Alors je m'acharne sur la porte, d'abord juste a coup de pied... puis apres en prenant appui sur le banc en bois, dos cale et de grands coups de butoir avec les deux jambes.
La porte ne cede pas, mais un gond se desaxe et une fissure apparait a une extremite... j'entends hurler dans le couloir, la porte s'ouvre comme un tonnerre, une masse est a la porte, ce policier fait au moins 2m10 et est tres tres bien bati, il me chope par le t-shirt, me souleve et me donne une baffe comme jamais j'ai pris.
DODO.
Reveil le lendemain. Je n'ai etrangement mal qu'aux endroits ou j'ai pris des coups, pas de serieux maux de tete, mais une impression d'etre dans un ether: je suis encore completement saoul mais j'ai retrouve mes esprits.
On me laisse mariner un peu, deux flics m'ouvrent et me regardent d'un air extremement malveillant.
J'arrive dans la piece centrale, le capitaine est derriere un bureau muni de grillage, il me fait glisser un PV et me raconte mes exactions. La, je me sens pas bien, je defaillis, il me dit, l'officier que vous avez agresse a retirer sa plainte, vous avez une seconde chance, on va dire que le fait que vous soyiez etudiant et bon francais (quelle horreur, qd il me dit ca j'ai envie de lui gerber dessus) vous sauvent la mise.
Je le vois dechirer un papelard de son cote. Je prends mon exemplaire et je sors du commissariat. La liste est longue: insulte a agent, coups et blessures sur officier en exercice, tapage nocturne, ebriete sur la voie publique et j'en passe et des meilleures, j'avais une dizaine de lignes sur le PV ou est ce un PV, je n'en ai aucune idee, c'est la premier fois que j'en voyais un.
Direction la bouche de metro la plus proche...
Si vous vous souvenez bien, je suis en jean, t-shirt manches longues et une crete qui maintenant ne ressemble pour le coup vraiment plus a rien...
Je pue l'alcool et j'ai des bleus, brulures, traces de coup partout et mm sur le visage.
Et je prends le metro comme ca, enfin je fraude car mon Pass' est dans mon manteau qui est dans le vestiaire... Faut imaginer que les gens font un perimetre de securite autour de moi dans une ligne une bondee a ce moment la, j'ai les boules mais jsuis plus preoccupe par mon arrivee chez moi, recuperer mon manteau toussa toussa...
Forcement , en arrivant a gare du nord, je n'ai pas de direct, ce serait trop facile, je vais donc me taper une petite attente a ermont de 20 minutes. J'ai jamais autant crever de froid. Erreur fatale, je taxe une clope qui me brise le cerveau, je suis en sueur, tout blanc par terre en priant pour pas que le train arrive de suite... La jtouche le fond, j'ai une larme a l'oeil mais jcraque pas, jsuis pas encore a la maison...
Le train se pointe, je monte dedans, me tape dla marche jusqu'a chez moi (peut difficilement frauder le bus dans ce coin) et arrive.
La jtombe sur ma mere, et la c'est l'execution, la personne en question a la soiree est de ma famille et donc a mis plus ou moins mes parents au courant.
L'engueulade sera de courte duree, je n'en peux plus, je monte prendre une douche, constate les degats en voyant mon corps nu dans la glace et je plonge dans mes draps pour pres de 24 heures de sommeil: je me reveille le samedi apres midi, personne n'est a la maison, mais je suiis encore fatigue, je me recouche.
Deuxieme reveil a 1 heure du mat' dans la nuit de samedi a dimanche, mes parents sont la, ils me proposent un truc a manger, silence de mort...
Ils m'invient a regarder mon visage avant de manger: mes levres sont bleus, mon teint est blanc cadaverique, mes yeux sont etranges, jaunes et injectes. Tous mes muscles sont engourdis, j'ai des crampes toutes les deux minutes et je m'apercois en tenant ma fourchette que je tremble excessivement.
Je mange puis retourne me coucher.
Il m'aura fallu attendre le mardi pour ne plus avoir aucun symptome et plus longtemps encore pour avoir toute ma tete, et oui l'alcool endommage nos cellules nerveuses.
J'ai attendu 3 mois avant de reboire ne serait-ce qu'une gorgee de biere, et j'ai rebu en exces environ 6 mois apres (en vacances avec des potes).
Voila, j'en ai d'autres a vous raconter, celle-la reste qd mm la plus terrible qu'il me soit arrive, desole pour le pave.
Edit: y'apas mal de fautes de frappes: la flemme 