Reprise du message précédent :

 
Ben dans un couple à peu près normal, marié, 2 enfants, même en vivant convenablement (et je me mets dans cette catégorie), ça me semble logique, voire sain, de discuter ouvertement de l'achat d'un truc à 700€ juste utile pour moi, qui peut relever (voire, relève complètement) du gadget. On bosse tous les deux, mais je me vois pas gérer mes sous et elle ses sous. On fait comme si on était grands, et mariés, et on discute
 
 
Ben ça dépend un peu à quel point t'es "avancé" avec ta copine aussi
 
De toutes façons, y'a pas de débat, car:  
1/ chacun gère ses dépenses comme il veut en contexte conjugal
2/ de toutes façons ça fait 6 mois que ça me trotte le capteur de puissance, et maintenant que j'ai réduit le choix aux pédales, je sais que je vais craquer. Je craque toujours. TOUJOURS.

je suis avancé d'environ 27 cm de temps en temps
     
 
bon bêtise à part, je pense pas que ça dépende pas de ça dès lors que l'on parle de couple stable. Marié ou pas, 0 ou 3 enfants...
c'est juste une question de mettre le budget en commun ou pas

T’as raison, j’ai regardé en effet c’est pas donné!
 
Faut se faire plaisir dans la vie, un petit self-cadeau de temps en temps ça fait pas de mal, surtout quand c’est réfléchi.  

rassure moi, là où vous vivez actuellement, c'est à vous deux ?

Oui.    

bah c'est pour toi, je ne voulais pas t'annoncer une mauvaise nouvelle

Pour stopper ce HS que j’ai honte d’avoir commencer au final il faut y aller et profiter, c’est pas à 35 piges avec une 3ème couilles dans le larciffe qu’il faudra regrette (dédicace à Niku).

A mon tour pour le CR de mon BRM 600
 
J'avais prévu initialement de faire celui de Grenoble, mais vu la météo j'ai annulé. Pas de regrets, il a plu toute la nuit et fait 3-4° en Ardèche. Je me rabats sur celui organisé par l'ASPTT de Lyon. Il consiste à descendre le Rhône coté Drôme et Vaucluse puis à remonter coté Gard et Ardèche.
 
Les conditions météo prévues sont au top avec des températures chaudes sans être caniculaires le jour. Par contre je me suis couché tard toute la semaine, et pour ne pas arranger ça le vendredi je n'ai pas réussi à dormir avant 23h00 alors que le réveil est à 1h45.
 
Le réveil sonne, je me prépare et pars à vélo pour le départ à St Priest. Je mets 15min de moins que prévu du coup j'ai 1h à perdre sur place. Je prends la carte de route, contrairement aux brevets que j'ai fait jusque là il n'y a pas de questions et il faut se prendre en photo si on ne peut pas pointer dans un commerce. Un gars qui vend des roues artisanales est sur place et j'en profite pour discuter avec lui et regarder le matos en attendant le départ.
 
Au final nous sommes une quinzaine au départ, je m'attendais à bien plus vu la taille de Lyon et la "facilité" du brevet. On part ultra-tranquille et après quelques kilomètres à ce train je pars seul devant. Personne ne prend ma roue et je me dis que je vais devoir faire les 600km seul . Alors que j'approche de la côte saint andré (à coté de Gillonnay), je suis rattrapé par trois gars dont un avec un gravel et l'autre avec un vélo couché qui roulent fort. Malgré l'allure un peu trop élevée pour moi je prends les roues, ce que je ne regrette pas vu que le rythme devient au fur et à mesure plus normal pour la distance.
 
Pas de surprise jusqu'à Crest, on emprunte des routes que j'ai déjà faites dans d'autres brevets dont le col de Toutes Aures. Passé Crest on enchaîne des petits cols roulants, les sensations sont au top et je suis bien content de grimper. En plus on a un léger vent dans le dos. Dans l'enchaînement de grimpées on perd le gravel et le vélo couché, mais on a prévu de se retrouver pour manger au prochain contrôle à Sainte Cécile les Vignes.
 
A Sainte Cécile je m'arrête à une pizzeria avec Jean-Marc, mais au bout de 50min on a fini de manger et pas de traces des autres. Après un petit tour dans le centre-ville pour les retrouver on repart bredouilles. Quelques dizaines de kilomètres plus tard on rattrape le vélo couché  qui avait fait une pause express dans une boulangerie et était reparti.
 
Avec le début d'après-midi et le soleil qui tape les sensations sont moins bonnes mais rien d'insurmontable. Petite pause coca à Cavaillon, puis on prend vers l'ouest jusqu'à Tarascon avant d'attaquer la remontée vers Lyon. Contrairement à ce à quoi je m'attendais on enchaîne à nouveau plusieurs côtes. Au bout de 320km elles passent nettement moins bien. Cela dit on perd le vélo couché, cette fois définitivement.
 
Les traces GPS de Jean-Marc et moi sont différentes mais tout aussi pourries : on rate le départ de la voie verte après Tarascon, puis on a droit à des petites routes pourries et même 500m sur un chemin défoncé plein de cailloux.
 
Au bout de 380km on s'arrête pour dîner sur la terrasse d'un petit resto dans le centre d'un village. La nuit tombe mais la température est douce, un groupe finit de dîner à coté et plus loin des gens prennent l'apéro en bas de chez eux. Je me dis que je suis quand même sacrément con de rouler 600km plutôt que de profiter de la soirée.
 
Prochaine étape dans 75km : Tournon sur Rhône. Cette fois on arrête de suivre nos trace moisies et on prend la N86 comme précisé dans la feuille de route. Si la première trentaine de kilomètres passe bien, la suite est un enfer. Je tombe de fatigue et le moral est à zéro. Un panneau indique Tournon sur Rhône à 28km. Après un temps interminable, je vois un autre panneau qui indique 25km. Par contre Valence est indiqué à 11km ce qui me parait beaucoup plus abordable. Je me dis que je vais abandonner à Valence puis prendre le TER pour rentrer. Je regarde les kilomètres pour Valence lentement diminuer, ce qui me laisse le temps de cogiter sur la situation : je peux m'arrêter dormir et repartir plus tard, il reste plus que largement le temps jusqu'à dimanche 20h. Cela dit je suis tellement démotivé que je laisse tomber l'option. Puis je me dis que de la gare de la Part-Dieu je devrai pédaler pour rentrer chez moi. Ça me semble tout aussi insurmontable (20min de vélotaf tranquille en temps normal).
 
Le carrefour pour prendre à droite et traverser le Rhône pour Valence arrive, finalement je passe tout droit. J'hésite plusieurs fois à faire demi-tour puis je me rappelle que les trains de Tournon arrivent directement gare de Vaise à coté de chez moi.
 
Dans une côte, je me mets en danseuse et augmente un peu le rythme, je me sens un peux mieux et je me rends compte qu'en augmentant le rythme la fatigue part et je me sens de mieux en mieux. Après la traversée du Rhône je rattrape Jean-Marc qui avait pris un peu d'avance et on repart ensemble. Après une dizaine de kilomètres sur la RN7 on tourne à droite et on attaque la grimpée vers Hauterives (là où il y a le palais du facteur cheval). Je commence à me sentir très bien et je roule de plus en plus fort (en proportion ), les kilomètres défilent aussi de plus en plus vite, et après deux côtes plus raides on arrive à nouveau à la côte saint andré.
 
On continue jusqu'à Champier, le dernier contrôle où on arrive vers 5h00 du matin. Les sensations commencent à nouveau à se dégrader mais il ne reste que 50km jusqu'à l'arrivée. Au final ils passeront sans incident si ce n'est la lassitude.
 
Arrivée à St Priest vers 7h00, une bière pour fêter ça et un café puis je rentre chez moi au mental. Je prends une douche tant attendue mais en fait c'est l'enfer car je dois lutter pour ne pas m'endormir. Une fois douché je dors de 9h00 à 16h00, puis de 21h30 à 7h30.

Bah franchement c'est tellement plus simple de faire compte commun et de rien compter.  Après quand c'est important pour un des 2 ça fait du bien de craquer.  Tant qu'on oblige pas toute la famille à bouffer des pâtes pendant 1 an ensuite pour se payer un truc qui servira une 20aine de sorties avant de partir en live puis en sav puis en live puis en sav...  

GG    
 
Durant mon TDF Randonneur j'avais aussi failli abandonner, lors de la deuxième étape le matin je n'avançais pas et je checkais les horaires des trains aux alentours... J'étais parti de Pont à Mousson après une étape de 340-360 km donc en roulant moins de 30 km j'étais dans les temps...

bravo

juste deux questions :
t'as roulé plus de 12 heures sans dormir ?
t'es arrivé à 7 heures alors que le délai max c'était 20 heures (donc t'as été large de 13 heures) ?

J'ai roulé de 4h à 7h du coup 27h moins les pauses (je dirais 3-4h à vue de nez, ça monte vite). Du coup oui j'avais 13h de marge sur la fin à 20h (et le délai total de 40h)

donc tu roules 23 heures sans dormir (pas d'un coup mais bon pour ce que ça change...) à 26 km/h de moyenne avec des petits cols sur le parcours
 
cte santé !
tu fais parti des meilleurs non ?

GG    
 
c'était ton premier?
pourquoi s'infliger ça et ne pas s'arreter pour dormir dans un hotel vu que t'étais large pour le chrono?
ou c'est pour le challenge?
 

au PBP2015 j'ai fait 867 km sans dormir en 43h30   , les meilleurs terminent le Paris-Brest en 45-50h sans dormir
 
 

il avait sûrement un BRM200 prévu le dimanche  

sans déconner
 
non mais c'est pas possible. Vous vous arrêtez pas pour dormir 2-3 heures ?

si, 3h et après on était reparti pour terminer les 1230 km en moins de 69h

ou bien il fonctionne avec les nerfs. En râlant il avance mieux, façon Hinault au Liège-Bastogne-Liège de 1980

solide mental nicoE et CR très bon, en lisant je pensais que t'allais craquer, bravo

Sur ce brevet j'étais le premier à arriver (mais ça ne veut rien dire, c'est pas une course). Par contre il y a très largement meilleur, par exemple sur PBP les premiers mettent 43h ce qui fait 28km/h pauses comprises.  
 

Oui
 

Je voudrais faire PBP en ne dormant qu'une fois au milieu donc je teste la stratégie.

ah ouais, en fait vous êtes toute une équipe à être comme toi

ah ouais en plus
je pensais que t'avais fait tout le parcours avec quelqu'un d'autres

7000 en août lors du Paris-Brest-Paris dont une majorité d'étrangers, un peu plus qu'une équipe  

ben à la base c'est bien un challenge tout ça, en lisant les CRs c'est pas la notion de plaisir qui ressort de l'expérience

non mais la même façon de rouler je voulais dire

franchement quand je monte un col à bloc, j'ai du mal à me dire que je prends du plaisir, plus vite arrivé en haut mieux je me porte
 
par contre a posteriori, constater sa propre progression, réussir à battre ses propre records, voire ceux des autres, c'est ça qui procure du plaisir et durable

Avec tout le monde qui s’entraîne pour PBP c’est devenu tellement mainstream les sorties de plus de 200 bornes    
 
Maintenant le truc barlou c’est rouler moins d’une heure  

J'avais un doute sur le prix du neuf du Triban 520 rouge/noir (2015-2017) et en cherchant, je suis tombé sur le prix de liquidation à La Réunion :
 

https://www.decathlon.re/p/8322663_ [...] blanc.html
 
D'où ma question concernant le marché de l'occasion pour ce modèle, même si le tarif proposé semble effectivement dans la fourchette de ce qu'on voit en France. Mais c'est noté.  
 

Ok. Je vais aller voir le Triban 520.  
 
Merci pour la réponse.
 

Gênant des manivelles en 175mm ? Je suis habitué aux 172.5mm mais le triban RC520 en M me semble trop juste et en L les manivelles sont en 175mm  

Ça ne change rien.

Il n'y a que Nibali pour voir une différence de taille de manivelle

Ils ont du stock ?
Je suis passé au D4 de St André il y a quelques jours, il n'était pas en rayon (bon celui de St Pierre est toujours mieux achalandé )

Je pense pas, j'en sais rien. Entre 2 reload de la page, on peut lire :

Je me demandais surtout si ce modèle avait été liquidé au même prix en France métropolitaine. Mais je crois pas, les différents d4 font visiblement un peu ce qu'ils veulent. Le Triban 520 noir/blanc (2017-2019) était à 490 boules en Allemagne par exemple, vs 590€ ici.

https://www.decathlon.de/p/rennrad- [...] R-p-100351

Perso je ne roule jamais moins de 2-3 heures... le temps de s’équiper, sortir le vélo etc rouler ne serait-ce qu’une heure c’est pas rentable.

Rouler 1h, je fais ça juste pour faire du bien à la tête.

ça dépend où t'habites surtout. si il faut 30mn pour sortir du péri-urbain c'est vite vu
 
si j'étais à la cambrousse, je ferais sans soucis des sorties d'1h/1h30 après le boulot

Ah moi c'est l'inverse, mes sorties de plus de 2h depuis le début de l'année se comptent sur les doigts d'une main
J'aime beaucoup faire de l'urbain, il fait plus chaud, tu t'emmerdes moins, ça peut aussi être intense...
Bon après ça dépend des villes, si j'étais marseillais mon avis serait sans doute différent, à Nantes on est privilégiés à ce niveau

En urbain les arrêts incessants (feux, stops) ça me saoule. Si c'est pour être à l'arrêt en ville, je préfère de loin me poser en terrasse avec un demi.  

J’avais arrêté la route quand j’étais en « ville », j’ai repris depuis mon retour en cambrousse, direct sur des routes désertes  

+1 : quand il m'arrive de traverser (partiellement) une grande ville (genre Marseille quand il faut récup le dossard aux Bosses du 13 ) je mesure la chance d'habiter à 5min d'une piste cyclable le long de l'Isère
D'ailleurs j'ai commencé le vélo de route il y a une vingtaine d'années, quand on a quitté la région parisienne pour venir en Franche-Comté

Il m'arrive régulièrement de faire un Col en partant de chez moi qui prend 1h - 1h10 pour 25km et 850 de D+
C'est mieux que rien quand on a pas le temps de faire 100km.
 
Mais j'ai clairement pas la chance d'habiter Paris