Reprise du message précédent :

 
https://reho.st/medium/self/a2c8c2a [...] afeafa.jpg
 
Hum, y’a pas le gros tampon du marketing Vegan, mais je vois pas où ça pêche.
Après je suis pas du tout un spécialiste, je mange des œufs toussa...  
 
Et les barres ne fondent pas dans la poche BTW

le miel ça reste du vomi d'abeille

Mais elles sont vegan

 
Y'a du miel, donc pas vegan

 
Non, si il y a des produits d'origine animale c'est pas vegan

 
Not sur if serious  
 
 
   
 

 
Oui ça se tient pas trop mal (la poudre de blanc d'oeuf est le secret pour ça ) et je les mets dans un sac congélation dans la poche
 
Je peux donner la recette mais au niveau des quantités je fais ça un peu au pif  
Donc a expérimenter chez vous et a prendre avec des pincettes les quantités qui suivent mais ça donne une idée de la répartition.
 
40g Abricots Secs
20g Baies de Goji
30g noisettes
20g noix
20g pistaches
20g d'amandes
20g noix de coco
30g de poudre de blanc d'oeuf
 
Mixer tout ça
 
Et dans une casserole rajouter au mélange
6 cuillères a soupe de sirop d'agave
6 cuillères a soupe de miel (de châtaigner)
6 cuillères a soupe d'huile de noix
100g de flocons d'avoines
 
Mélanger tout ça a feu doux
 
Enfin sur une plaque allant au four.
Mettre le résultat sur du papier cuisson
Aplatir et prédécouper les barres
 
Et mettre le tout 15min dans le four à 160 Degrès
 
 
Résultat ça sent bon chez vous et vous avez envie de tout bouffer en sortant du four
 
 

Merci de pas trigger les b.rooter du topic  

ca risque pas d'arriver, pas ma conception du vélo plaisir ça      

le groupe hydro rotor 13v

 
https://www.reddit.com/r/IdiotsInCa [...] biciclist/

 
Bah si  
Les vegans ne portent pas de cuir non plus, ils s'interdissent tout usage de produits d'origine animale.

Wé je comprends pas trop l'idée non plus ...  
 
Par contre le nouveau Madone SLR        
 

 

 
Mais bon 10.000 € comme d'hab

PTain c'est immonde

dégueulasse  

Trop gros le truc, on dirait un F350 heavy duty

j ai recraché mon thé, cette horreur  

 
Ce serait pas plus intelligent de chercher à améliorer les moyeux « dynamiques » qui permettent un choix « infini » de rapports entre le min et le max ?  
 
On dirait la même course aux chiffes que dans les rasoirs jetables lô

 
un CVT c'est très très lourd, même en carbone je pense que ça pèsera beaucoup plus qu'un couple dérailleur cassette et la démultiplication n'est pas forcement très grande non plus.

 
 
Qui est chaud pour s’allier avec moi et faire une transmission hydrostatique  
 
La marque : Hydrogear  
Les modèles : la H , la Hf et la HF-R
 

 
Midnight purple  

T'as vraiment des goûts de beauf, on confirme

 
Au présent, oui. Parce que l’usage actuel de ce genre de boîtier fait qu’un ratio 10-51 est inutile et que le poids on s’en branle puisque c’est sur des VAE.  
 
Mais s’ils s’y penchaient je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils pourront améliorer tout ça.

Je crois qu'un des autres problèmes est la perte de rendement

Les freins à disques avaient aussi leurs sceptiques    
 
Pourquoi changer alors que ça marche très bien ?  

Les cyclistes en freins à jante ne se lavent pas

 
Nouvel iFoune, il sait pas encore comment je fonctionne  

L’orthographe était bonne, les freins à disque sont très bien à leur place dans une fosse septique

Pour le nouveau Madone en Project One, j'adore les descriptions sur le site Treck:
Perlé prismatique
 
Perlé prismatique/Mat noir Trek  
 
Est-ce que chacune de vos sorties est une quête de vision? Le Perlé Prismatique est un thème psychédélique hallucinant qui nous amène à un nouveau niveau de conscience. Au moindre changement de lumière, il révèlera toutes les couleurs et tons de l’arc-en-ciel.
 

Eux aussi ils marchent au LSD ? (Long Slow Distance)

Ma vision du tour de France a changé , chaque étape va me foutre une demie molle en regardant leur matos

Machine est avec toi ?  

Vrai sujet de réflexion

Je ne suis pas un spécialiste du sujet ça me semble faisable.

Par contre le mettre dans le moyeu est une mauvaise idée imo, car dans tous les cas tu es obligé d'avoir une transmission entre ton pédalier et ta roue arrière.

Par contre si tu met une courroie et deux pignons de taille variable à la place du plateau et de la cassette c'est faisable.
Il suffit simplement que la taille de chaque pignon puisse doubler pour avoir la range d'un compact avec une cassette 11/32.

L'augmentation de poids à mon avis ça sera assez contenu car on va pouvoir virer la cassette, les plateaux et les dérailleurs.
Le possible problème serait plutôt sur la perte de rendement, et là j'ai aucune idée de ce que ça peut donner.

Boite de vitesse au niveau du pédalier sinon. Mais il y a encore un gros boulot à faire également. Mais surtout, le problème serait au niveau des standards avec cette solution.

 
Je ne suis fermé à rien, l’idée c’est avant tout de se passer de ce bon vieux dérailleur.
 
Variateur Mobymatic comme sur la Motobecane du grand-père  

Un an chez moi dont velotaf, pas morts mais suis au temoin.

Bon j'ai ENFIN fait une sortie vélo. La première depuis janvier

Du coup je pensais que je ne tiendrais pas plus de 30 km, j'avais prévu d'aller jusqu'à la forêt de Sevran et revenir, donc je suis partie sans crème solaire   et sans eau  .

En fait j'étais super bien malgré le léger vent de face   , donc après la forêt je continue. J'arrive au bout de la piste goudronnée, je continue sur le chemin de halage là où ce n'est pas goudronné  mais c'est en meilleur état que quand je suis passée en janvier quand c'était à moitié inondé   Bon je roule doucement ça passe.

J'arrive à Clayes-Souilly et là je me dis que quand même j'ai soif. Donc je tourne dans Clayes à la recherche d'un point d'eau. Je trouve l'église mais pas de cimetière à côté. Ok je continue vers la Marne. J'arrive à Annet-sur-Marne puis je vais vers la base de Jablines, dans une base de loisirs il doit bien y avoir de l'eau. Putain c'est payant !!    c'était entrée libre quand j'y suis passée en janvier ! Du coup je repars et je me retrouve à Annet à nouveau. Je trouve une fontaine d'éau potable devant l'église et... Elle est fermée    Là un mec m'a vue depuis sa fenêtre, il a senti ma détresse, il est sorti avec une bouteille de Cristalline pleine putain la gentillesse   Je bois et je repars avec la bouteille calée dans un porte-bidons.

Je voulais me balader un peu dans la campagne, pas forcément repartir par l'itinéraire par lequel j'étais venue. Là je commence à me paumer à moitié, je me retrouve sur des chemins et plus en plus caillouteux et je finis par retomber sur une route goudronnée... interdite aux vélos  

Après avoir un peu tourné et finalement compris que sur mon GPS les traits gris représentent les chemins    (déjà qu'il me manque plein de routes dans la cambrousse, si en plus j'en ai qui ne sont pas praticables...), je retrouve le canal et je rentre chez moi.

Au passage, j'ai croisé des CENTAINES de cyclistes scandinaves, certains avec des petits drapeaux, par pelotons d'environ 20 à plus de 50, tous sur des Bianchis jaunes...

Bref, 73 km, 3h34, la vitesse est un peu lamentable (notamment à cause des passages sur chemins) mais je suis surprise d'avoir tenu aussi longtemps.
https://www.strava.com/activities/1686678584

CR Cyclosportive - Cyfac Les Copains

CR de ma course de dimanche dernier

Avant course

Il y a trois semaines, lors du Grand Trophée - Les Trois Ballons une belge avait vendu à cette cyclo, à Ambert, dans le massif central, comme étant l'une des plus sympas en France. On décide donc de s'inscrire sur le grand parcours : 155km pour 3500de D+.

L'objectif principal est clairement défini : zéro problèmes mécaniques . Vu le zozo qui m'accompagne c'est ambitieux, mais je lui rappelle plusieurs fois de réparer son vélo.

En parallèle, on essayera de ne pas refaire les mêmes erreurs que la dernière fois, c'est à dire :
- Planter la tente dans un coin calme.
- Arriver tôt avant le départ, histoire d'avoir le temps de chercher le dossard, de passer aux toilettes, etc... sans être dans le rush.
- Ne pas laisser changer ses réglages juste avant le départ
- Bien se positionner sur la ligne.

De mon côté, pour pas trop passer pour un s'il m'arrive des merdes je change câbles, patins, chaîne et nettoie entièrement ma transmission.

Aussi, comme ma caisse est immobilisée, on va utiliser celle de . Je vais pas développer ici, mais et les bagnoles c'est une longue histoire : il en est à sa troisième en quatre ans, les autres étant à la casse

Son actuelle est une ZX, plus vieille que le taulier du taupac, toute cabossée et surtout qui n'a pas la clim. Vu les températures du weekend ça s'annonce . Faut pas essayer d'aller à 130, mais pour le moment il n'a encore jamais eu d'ennui mécanique avec, ça fera donc le taf

Je charge mes affaires, on part. Au bout de 15 bornes, grosse frayeur : la pédale de frein ne répond quasiment plus .

Bien sûr, hors de question d'aller en montagne dans ces conditions, mais heureusement on trouvera quelqu'un pour nous dépanner d'une voiture pour le weekend. La clim fonctionne pas non plus ² mais au moins elle roule.

On arrivera assez tard, vers 23h, et on plantera la tente au fin fond d'un chemin de campagne histoire de ne pas être dérangé cette fois.

Bon, on sera quand même réveillé à 5h par le coq du champs d'à côté .

Bon.. du coup l'avantage c'est qu'on va arriver trop et se mettre dans les premières positions sur la ligne

On démonte le camp, direction le départ. sort les vélos de la voiture, et c'est le drame : je m'aperçois que quand il m'avait dit qu'il a "réparé" son vélo, ça signifiait juste qu'il avait réglé son dérailleur .

Avec ses câbles rouillés datant de Mathusalem . Connaissant en plus ses compétences en mécanique je m'attends à une bonne dose de lol .

Et au moment de prendre le petit dej on constate qu'on a oublié la bouffe dans la ZX . Il nous reste que 5€ de cash on devra donc se contenter de deux viennoiseries. Pour ma part c'est beaucoup moins que ce j'ai l'habitude de manger avant une grosse sortie

On se dirige vers la ligne, sauf qu'il y a des sas et qu'on ne peut pas se mettre sur la ligne comme initialement prévu. En fait on est même dans le dernier, et donc une fois encore on partira en toute fin de peloton .

Bon... ça nous laisse le temps d'observer les vélos autour de nous : On joue pas exactement dans la même catégorie, la moitié des participants doivent avoir une paire de roue qui valent plus cher que nos deux vélos réunis .
Et on fait un peu pouilleux avec nos montures sales alors que nos voisins ont tous des transmissions rutilantes

Le départ

Le coup de feu est donné et 2'40 plus tard on passe enfin la ligne .

Très rapidement on aborde une côte légère à 4% environ. Passablement énervé d'être parti si loin, je reste sur la plaque et grimpe rapidement , avec bien calé dans ma roue. Vu le nombre de mecs qui se trainent déjà, on est obligé de slalomer un peu.
Forcément vu l'effort, au bout de 2,5km je commence à ressentir les premiers signes de fatigue. C'est pas très rassurant vu qu'il reste 152.5km et comme en plus je n'ai aucune idée de combien de km dure ce col, je décide de lever le pied. prend son relais qu'il appuiera bien. Donc un peu raté pour souffler .

Heureusement la bosse était courte, et on atteint rapidement le sommet. Dans la descente petite frayeur quand un mec me double par l'extérieur dans un virage alors que je le prenais large.

On arrive à nouveau sur une montée plate à 3-4%, on se relaie à deux, toujours en roulant fort pour continuer notre remontée. Quelques mecs s’accrochent à nos roues mais ne passeront pas de relais . En enchaîne à nouveau sur une descente roulante.

Une fois en bas, les parcours se séparent, pas mal de gens tournent vers le 115. Et alors que ça fait une heure qu'on est parti, je m'aperçois que j'ai oublié de lancer le GPS . Par ailleurs il commence à faire chaud alors qu'il n'est que 9h, ça n'annonce pas du bon pour la suite .

Niveau stat on a réussi à maintenir un bon rythme : cette première heure de course s'est faite à 30,5km/h alors qu'il y avait 550m de D+ et 350 de D- . Reste plus qu'à tenir le rythme .

On arrive sur une zone sensé être plate voir légèrement en descente d'après le profil, en fait c'est qu'un enchaînement de montée et de descente très courtes avec quelques endroits assez pentus mine de rien. On joue à saute mouton avec un groupe : on les double quand ça grimpe, ils nous repassent devant quand la pente s'inverse. D'ailleurs c'est bien souvent une féminine rudement mignonne qui est à l'avant .

Je sais pas si c'est qu'on descend comme des grands mères ou si leur matos leur donne un avantage, mais ils nous mettent sévère à chaque descente. pourtant ils n’ont pas des positions de grands descendeurs . De plus je ne suis pas super en confiance, mes patins couinent à tel point que toute la vallée est au courant à chaque coup de frein .
Durant cette portion, j'essayerais de manger une barre, mais la chaleur me coupe totalement l'envie d'avaler du solide et je n'arriverais pas à avaler plus du quart... Au vu du petit déjeuner light et de mes habitudes de fringales ça m'inquiète un peu.

On arrive enfin sur le plat de résistance de la journée : le col du Béal, 22km pour 1000 de D+ et une pente assez irrégulière pendant la première moitié. On en profite pour se faire la malle du groupe . Peu après le début de la montée on tombe enfin sur le ravito, je remplis mes bidons qui sont déjà quasi vide et je me force à manger deux-trois pâtes de fruit . Ça passe mieux que les barres mais c'est pas la joie.

On repart 2' après, le groupe nous est repassé devant, la plupart ne se sont pas arrêté, ou quelques secondes. Assez rapidement, on revient à leur hauteur, on souffle un coup puis on reprend le train. Il accrochent notre roue. Un mec passe quelques relais sur les portions en descente mais globalement et moi faisons la grande majorité du boulot.

Une fois arrivé à Le Brugeron, à une dizaine de kilomètres du sommet, la pente devient un peu plus raide et plus régulière. Je ne me sens pas en très forme, probablement à cause du manque de nourriture et de la chaleur. Je décide donc de me laisser distancer et de monter à mon rythme. reste avec le groupe, mais le connaissant il devrait exploser et je le rattraperais plus tard

Sans air, la température est infernale , et tel Landis 2006, une bonne partie de mes bidons finissent sur ma tête . Heureusement on arrive sur quelques kilomètres ombragés.

Par contre mon état ne s'améliore pas, je n'arrive pas à monter assis au train comme habituellement. J’enchaîne les relances en danseuse, mais impossible de garder le rythme ensuite. Pourtant j'ai pas l'impression d'avoir le cardio en vrac ou les jambes particulièrement fatiguée. Mais juste une sensation de ne pas avoir d'énergie .
D'ailleurs malgré la chaleur ambiante, je commence à être pris de léger frisson, ce qui n'est pas pour me rassurer. Malgré tout je double énormément de monde, on a probablement rejoint un parcours plus petit, et heureusement car c'est bon pour le moral .
 
Par contre et c'est bien dommage, le kilométrage n'est pas indiqué hormis sur les trois dernières bornes. D'ailleurs à environ cinq bornes du sommet, un motard de l'organisation m'a indiqué qu'il n'en rester que trois. Je l'ai bien insulté en découvrant le pot aux roses .

J'arrive enfin au sommet, commençait à s'inquiéter : après analyse strava il m'a mis 4' en 10km -alors qu'on est du même niveau normalement-. Je me ravitaille à la hâte, boit quelques coca , j'embarque quelques pâtes de fruits que je mangerais rapidement, et on se lance dans la descente.

Elle est très sympa, avec quelques virages mais permettant néanmoins de prendre de la vitesse. Une fois en bas on enchaîne directement sur le col du Chansert, une bosse de 6km, assez régulière à 6% de moyenne.

imprime un bon tempo, je reste dans sa roue, on remonte pas mal de monde . Au bout de trois bornes, je me sens un peu moins bien et laisse filer. J'arriverais au sommet une trentaine de secondes derrière lui.

On trouve le plus gros ravito de la journée, et enfin quelque chose qui me fait envie par cette chaleur écrasante : je démonterais les pop corn salés et le coca pendant quelques longues minutes . On en profite pour checker le parcours, on a fait 85 km sur 155 mais la majorité des difficultés sont passés : il ne reste qu'un col de 14km puis une bosse de 250m de D+.

On s'élance dans la descente, double quelques fers à repasser, puis une fois en bas on aborde la dernière difficulté majeure : le col des Supeyres. Malheureusement, il est midi et le soleil tape fort, c'est assez horrible .

fait le train, assez peu confiant sur mon état de forme je reste sagement dans sa roue. Au bout de quelques km, je me sens bien, je passe devant pour le relayer. Je n'ai pas grand chose à dire sur ce col, hormis qu'on souffre de la chaleur et qu'à partir de la moitié j'ai juste envie d'arriver . Et on aura également doublé énormément de monde, probablement des gens venant de parcours plus petits.
Sur la fin de la bosse semble vraiment souffrir, mais arrive tout de même à tenir ma roue.

Une fois en haut, on arrive sur du "plat", c'est à dire un enchainement de montée et de descente courte . Heureusement une dizaine de kilomètres plus loin on trouvera un ravito . Mais à mon grand regret pas de popcorn ici . J'ai une folle envie de salé, je me jetterais donc sur le saucisson et buverais à nouveau un demi litre de coca

est assis par terre, il a vraiment l'air mal. J'essaie de le remotiver en lui disant qu'il ne reste que 200 de D+, mais c'est à peu près le moment que choisi mon voisin pour dire qu'après la descente, on à une vallée très casse patte, puis un col de 5km et enfin un mur de 800m . Je m'imagine un truc comme à la planche des belles filles à 20% .
Il se ravitaille, on repart après avoir quand même fait presque 10' d'arrêt.

On s'élance dans la descente avec un troisième mec, on ne la fera pas à tombeau ouvert, la fatigue se faisant ressentir. Un fois en bas on arrive dans un faux plat descendant avec vent de face et quelques petit coup de cul casse patte. On se relaie à deux, notre compagnon de route étant calé dans notre roue et ne semblant clairement pas avoir les moyens de prendre du vent. On reprend quelques gars seuls qui en profitent pour prendre le wagon.

On arrive au pied de la dernière montée, notre compagnon d'échappé nous remercie et on "s'envole". Les panneaux annoncent 5km à 3.5%, d'après strava et mon ressenti personnel c'est plutôt du 5% . On slalom sur toute la largeur de la route pour trouver un peu d'ombre et on appréhende vachement le mur dont on a entendu parlé au ravito . On double pas mal de gens en mauvais état, mais heureusement pour eux les pourcentages sont faibles et ils arrivent quand même à grimper.
Finalement on bascule au sommet sans avoir remarqué de variation de pente .

On bascule à nouveau dans la descente, un truc très roulant où il faut pédaler. s’essaie à la position aéro, mais il n'a pas l'air très à l'aise et se relève assez vite . Puis, on arrive sur un virage à droite où la route se redresse, le fameux mur . Finalement, il est à 10% ça passe assez tranquillement. A mi chemin, une crampe apparait dans mon mollet, je passe le 34/32 et me met à mouliner telle une mobylette. Ça la limite, mais j'ai eu chaud, quelques centaines de mètres de plus je ne pouvais plus pédaler .

Ce mur est juste un coup de pute de l'organisation, puisque ensuite on rejoint immédiatement la route qu'on venait de quitter . Un peu calmé par ma crampe, je reste sagement dans la roue de .

On arrive à la flamme rouge (qui se trouve en fait à 2km de la ligne ), je repasse devant et roule car je trouve ça assez moyen de ratonner pendant 10km pour taper mon compagnon de route au sprint .

Franchement l'arrivée est dingue , on se croirait à l'arrivée d'une étape du tour : grosse route de plein centre ville entièrement bloquée, quelques spectateurs. En plus nous ne sommes que deux avec , donc on croirait presque qu'on va se disputer la victoire d'étape

On passe le dernier virage, la ligne est à 100m devant, je me retourne et voit que a lâché ma roue et est une quinzaine de mètres derrière. Gros moment d'hésitation pendant une seconde : est-ce que je l'attends et on passe la ligne ensemble ou est-ce que je fais le sprint pour aller gagner.

Je le vois lancer son sprint, ça résout mon dilemme, je lance le mien. Au bout de quelques coups de pédale, début de crampe dans un quadriceps, tant pis je continue le sprint . Mon quadri tétanise complétement , je passerais la ligne en roue libre mais toujours en tête [:j-kay]. Trois mètres plus loin [:no_code] me passe comme balle, heureusement qu'il n'était pas dans ma roue .

J'ai le quadri tellement tétanisé que je n'arrive pas à déclipser et à descendre de vélo [:clooney26]. [:no_code] m'explique qu'il a mal compris l'indication du signaleur du dernier virage et que c'est à cause de ça qu'il a perdu ma roue .

Retour et bilan

On prend une douche, on se balade un peu sur le village d'arrivée, et on se case car on a de la route

Également on a acheté un fromage local pour remercier la personne qui a prêté la voiture pour le week-end, mais étant donné son état après 6h de route sans clim , c'est plutôt un cdp qu'un cadeau

L'objectif initial, à savoir zéro problème mécanique est atteint .

La course est très bien organisée, c'est vraiment agréable. Le seul reproche à faire à mon sens c'est le manque d'aliment salé sur les ravitos. De plus les paysages sont splendides, je ne peux que recommander [:dafunky] ! De plus les pentes sont pas très pentues (j'ai monté les cols vers 15km/h et n'ai passé le 34/32 que dans le mur final lors de ma crampe), donc ça peut convenir à quelqu'un qui aurait envie de faire de la montagne sans pour autant être à l'arrêt dès que ça monte.

D'un point de vu plus personnel, j'ai pas mal souffert de la chaleur, et je pense que mes crampes sur la fin étaient dues à une perte de sels trop importante. Aussi je manque d'endurance pour des cols et courses aussi longue, c'est quelque chose qu'il faut que je travaille. Mais c'est logique, je suis plutôt un puncheur. [:no_code] est dans le même cas.

Un peu déçu par le premier col où je n'ai pas brillé, normalement [:no_code] n'est pas sensé me lâcher en montée, même si les pentes douces lui conviennent bien. A mon avis j'ai payé mon petit déjeuner un peu light plus mon incapacité à manger des barres solides sur le vélo alors que je n'avais que ça...

Également, j'ai encore des douleurs aux lombaires en montée. Bien moins violente que la dernière fois, mais bon... J'ai l'impression que c'est les cols longs et pentus qui me font mal.

On a tenu une moyenne pas trop mauvaise je trouve : 24km/h réel pour un peu plus de 25 sans les arrêts sur 155km et 3500 de D+.

D'ailleurs je trouve le niveau assez élevé, car on finit dans la 2e moitié du classement alors que sans soucis mécanique on était beaucoup plus rapide qu'au trois ballons.

Strava (en deux partie)  :
Trente premiers kilomètres
Le reste

Beau CR  

Ptin ce CR
 
Bravo pour la cyclo, et pour le CR !