Reprise du message précédent :
"ça joue"

"S'éduquer" pour dire s'instruire ou se former. Encore une traduction mot à mot de l'anglais...

La "résilience" à toutes les sauces

Les gens qui disent "introduire quelqu'un" plutôt que "présenter", à cause du faux-ami "to introduce" en anglais.

 
Ca dépend qui le fait

Les titres de presse qui commencent par "Quand..."

Il y a aussi le "ce que l'on sait" auquel on a droit depuis les attentats de 2015.

Les Canadiens Français venaient majoritairement des Charentais, c'est pour ça qu'ils ont un accent de gros pécores  

 
"Ce que l'on sait, c'est que l'on ne sait pas grand chose"..

"Une giga factory, une usine géante, sera construite a Dunkerque"
 
Il est vrai que c'est mieux d'utiliser le terme anglais et de le traduire..

ça s'écrit "Dunkerque" aussi

Le "lunaire" était déjà dur à vivre en boucle depuis 2 ou 3 ans, mais son petit copain "solaire" est arrivé en force depuis quelques mois.  C'est devenu le seul adjectif pour désigner une personne sympathique/souriante.  
 
 
Et ce qui m'écorche les oreilles en ce moment,  le "en vrai" utilisé comme introduction de n'importe quel phrase, et le "dinguerie" gentiment rigolo initialement mais tellement utilisé qu'il en devient insupportable.

ptain les "sur Paris", "sur Lille", et les "du coup" à tout bout de champ c'est quand même le pire

 
ah dans le genre, "je redescends sur Strasbourg" quand la personne part de Lyon, ça fait bizarre  

C’est pourtant juste    

pas faux mais géographiquement on descend dans le Sud et on monte vers le Nord.. enfin c'est pas grave

Pourtant la basse Egypte est au Nord

Y’a des exceptions, tout le monde dit monter à Paris, d’où qu’il parte

https://www.bfmtv.com/societe/du-co [...] 90359.html
 
Les tics de langage, expressions ou autres conjonctions en tous genres fleurissent et inondent la langue française. Si ceux-ci se banalisent, faut-il les bannir et s'empêcher de les utiliser?
 
"Du coup, j'avoue que c'est clair en fait!". Voilà une phrase typique, certes un peu accentuée, que l'on pourrait entendre aujourd'hui à chaque coin de rue. Ces expressions de la langue française, que l'on peut aisément considérer comme des tics voire des erreurs de langage en dépit de leur omniprésence, sont-elles pour autant à bannir de notre grammaire?
 
Pour Françoise Nore, docteure en linguistique et traductrice, ces habitudes de langage "non seulement ne sont pas utiles, en ce qu'elles n'apportent pas d'informations, mais bien souvent elles sont imprécises".
 
    "Si vous dites, j'ai vu ceci ou cela, et je suis choqué. Mais qu'est-ce que cela signifie? Est-ce que ça signifie que j'ai eu peur, que je suis impressionnée? Ces expressions n'ont pas de contenu sémantique de sens précis", analyse la docteure en linguistique.
 
Le tic, symbole d'une appartenance à un groupe
 
Pour autant, bannir simplement ces tics de langage semble chose vaine tant ces expressions sont répandues. Bertrand Périer, avocat et enseignant spécialisé dans l'art oratoire invité de BFMTV, explique ainsi que l'omniprésence d'expressions de langage a "toujours existé".
 
Mais pour l'auteur du livre Sur le bout de la langue, paru en 2019, il faut avant tout chercher à expliquer et analyser ces différentes expressions afin de comprendre les raisons de leur utilisation. La première d'entre elles est celle d'une utilisation rassurante pour tout un chacun en termes de sociabilité.
 
    "C'est très mimétique en réalité le tic de langage. Cela signe l'appartenance à un groupe social, ça nous rassure d'employer les mêmes mots que les autres. (...) Donc les politiques ont les leurs, l'entreprise a les siens, les jeunes ont les leur", estime-t-il.
 
Pour l'expert en linguistique, l'utilisation de ces termes superflus représente aussi "une petite paresse, un moment que l'on s'offre pour ne pas laisser le silence prendre le pouvoir avant la parole".
 
    "Le langage n'a pas toujours pour fonction de communiquer. Parfois, il a simplement pour fonction d'occuper l'espace sonore. On ne veut pas de blanc, on met donc un 'euh', un 'du coup', un 'tu vois ce que je veux dire'", estime Bertand Périer.
 
Une évolution naturelle de la langue
 
Ces expressions sont aussi utilisées pour faciliter le commencement d'une phrase, une banalité qui peut parfois s'avérer compliquée pour certains. Le fameux "du coup" en est l'exemple type pour Bertrand Périer.
 
Cette expression revêt initialement "un sens causal: je suis sorti, il pleuvait, du coup j'ai attrapé un rhume", commence à analyser le spécialiste de l'éloquence. "Là où ça devient absurde, c'est le 'Du coup, tu vas bien?'. C'est le signe de dire qu'il est difficile de commencer une phrase. Le 'du coup' me permet une entrée en matière un peu plus facile", observe-t-il.
 
Serait-il alors judicieux de vouloir éradiquer ces tics de langage de la langue de Molière? Pour Sami Biasoni, essayiste et docteur en philosophie, c'est un grand non. Selon lui, l'utilisation de ces expressions est perçue comme une richesse, qui permet à la langue de rester "vivace".
 
    "C'est souvent là que se joue la méprise autour de la langue. Les individus ont peur et ça a été beaucoup le cas pour les termes anglais, ou d'origine anglo-saxonne. Que la langue disparaisse dans sa forme, non. Elle s'enrichit, tant qu'on ne force pas la langue", explique-t-il.
 
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Bertrand Perier, avocat et écrivain: "Le tic de langage est très mimétique, il signe l'appartenance à un groupe social"
Pour certains ces mots et expressions sont à proscrire tellement ils empoisonnent notre magnifique langue française… mais pour d’autres la langue de Molière est évolutive et ne doit pas subir les injonctions des censeurs ! Alors, du coup, vous êtes sur quelle ligne vous ?  
https://www.bfmtv.com/societe/bertr [...] 90113.html

La fin c'est de la merde.
 
Les "donc du coup" toutes les 30sec n'enrichissent rien du tout, à part les envies de meurtres des gens qui les remarquent.

+1

Pourquoi les blablateurs des prévisions du temps passent-ils pour les villes de à à pour, exemple il fera 10° à Paris, 15° pour Brest, 6° à Cherbourg, 30° pour Lille etc.

Eviter les répétitions ?

C'est vrai, ça me choque pas trop d'ailleurs mais chacun sa sensibilité, moi ce qui me hérisse vraiment le poil dans la météo c'est les "pour ce mercredi nous aurons des températures comprises entre 8 à 14 degrés" vraiment ça me donne des envies de violence    
Et on retrouve ça dans le langage plus courant aussi quand il faut choisir "entre une sauce tartare ou une béarnaise". Heureusement que je vais plus au resto  

 
Tout a fait, le q a fait un bon en arrière  

 
Moi je vais a Paris.
.

 
Le Bas- Rhin est en haut.
.

Je vais partir sur la sauce tartare  

Ah, ça pleut  

Un pote disait "on paraît" au lieu de "il paraît".

j'ai toujours eu du mal

En ce moment je note un regain de l'expression "on ne va pas se mentir"  

Le "lunaire", ça commence à bien gonfler.
 
On le rencontre de plus en plus, même sur ce forum !  

"Monter sur" ou "descendre sur" c'est comme le sens des départs/retours parisiano-centré de Bison Futé

En vrai au jour d'aujourd'hui, on va pas se mentir mais de base j'ai envie de sortir de ma zone de confort en venant sur ce topic même si je risque d'être choqué.

 
Tu te mets en danger, tu n'en sortiras pas indemne.  
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T'es hors sol frer

Madame pour désigner une épouse, compagne, concubine.

J’ai eu la variante « maman » avec un collègue, selon ce qu’il raconte ça fait tiquer