Reprise du message précédent :

 
J'ai tellement d'or que j'ai fait un lit en or. Je lui ai donné un look bling bling, même un voleur en voudra pas  

 
Ça risque pas.
 
Déjà parce qu'il n'y a rien sur mon compte

Ça change rien ils mettront à découvert

U mad bro' ?  

drapeau

Certains sont ils équipé en masque à gaz?

Masque anti-gaz

Moi j'en ai un de crs

J'ai investi aussi.
Ça sert toujours  

Quelqu'un serait éventuellement intéressé par un Scott Sari?

Reveillés un peu avant 3h00 ce matin chez nous par l’alerte anti-missile.  
 
Fausse alerte au final mais devoir réveiller 3 enfants en 30 secondes, c’est chaud quand même.  
 
Je pense qu’on a été bon sur le timing mais une fois dans l’abris, se rendre compte qu’on a pas eu le reflex de choper un téléphone...
 
Bref, à parfaire... mais en journée ça serait moins violent merci.

wat

Tel Aviv

oui, de la seconde guerre mondiale    (avec sa boite cylindrique métallique)

 
ha ben wé mais là tu cherches aussi

 
  Ca fait trois ans que ça n'était pas arrivé et on a changé de ville depuis.
 
J'en ai profité pour vérifier le temps dispo pour ce mettre à l'abri et en fait, c'est 90 secondes.  
Je ne sais pas pourquoi, je pensais que c'était seulement 45 secondes. Du coup, j'aurais eu largement le temps d'attraper le téléphone.
 
Enfin, bien contente que ça n'est été qu'une erreur ou un bug...

 
Si le quincailler suit toujours le topic, on a trouvé une solution économique et de petit calibre (mais moins esthétique   ):
https://www.youtube.com/watch?v=PUq3cAgnwdI

Bon je ressors d'une semaine de stage de survie dans les alpes, c'était vraiment bien mais j'en ai chié
Les nuits sont froides en ce moment  

Pics or this didn't happen.

Pas d'appareil photo en survie

 
Mais un smartphone qui en prends   .
 
Je viens de passer plusieurs jours malade comme un chien. Une infection dans un canal dentaire. Alternance :  
 
- bouffée de chaleur, obligé de se déshabiller tellement je crevais de chaud
 
- grelottement, y compris sous la couette d'hiver
 
- tout le temps fatigué, jusqu’à des fatigues extrêmes (un effort rien pour lever la tête)
 
- attendre pendant des heures le sommeil en étant très fatigué, horrible.
 
- appétit coupé mais mal au ventre car vide    
 
Quelques heures après avoir pris des antibiotiques (1ere fois de ma vie), presque plus aucun symptôme.
 
Se choper un truc comme ça lors d'une rupture de la normalité, tu deviens un légume.

En rando je coupe tout ça en général, donc là j'ai fait pareil. Mais si ça vous défrise tant je vais demander aux autres stagiaires s'ils ont quelques photos à partager

Du coup c'était ce stage là: http://www.survivorattitude.com/st [...] in-nature/
Il porte effectivement bien son nom "d'intensif"; c'est sur 7 jours avec du 50/50 urbain/nature.

 
Je suis toujours. J'ai pas mal testé avec le pistolet de paintball, ça équivaut à un gomme cogne, entre 16 et 20 joules selon la cadence de tir et ça me convient bien pour l'usage que je pourrai éventuellement en avoir. La vidéo c'est rigolo et à 5 m ça doit piquer un peu, mais je reste sur ma solution et ses 17 billes de 7g.  

500 euros la semaine, ça va.
EDIT : Vous étiez tout le temps dans le parc national des écrins ?
Donc pas de feu, seulement réchaud à gaz ?
EDIT2 : Bizarre, on les voit couper des branches de boit vert et faire du feu sur cette page :
http://www.survivorattitude.com/st [...] vie-froid/

Les antibios faut 2-3 jours pour que ca commence à agir et une dizaine pour finir le boulot, et toi en quelques heures t'es guėri? Soit c'est l'effet placebo, soit c'est une coïncidence

 
Je viens de regarder sur le net et effectivement, tu as raison. Il y a bien un délai pour que l'antibio fasse effet.
 
Dans le détail, j'ai pris 2 Amoxicilline et 1 Ibuprofen a 17 heures, rebelote a 20 heures et 1 heure après, j'allais bien, jusqu’à 4 heures du matin, réveillé par un ventre vide et  
 
des grelottements.  
 
J'ai rdv avec le (chirurgien-)dentiste dans 15 jours, je lui demanderai s'il a une explication.
 

L'abcès a pu se crever, du coup le nid de bactéries s'évacue et là oui c'est presque instantané.

 
Au delà de son rétablissement il a raison sur le fait que tu te retrouves dans cette situation en mode survie, tu es mal    
 
Soit tu as du bol et tu passes à travers ce genre de cochonneries ( perso j'ai une petite santé chaque hivers je suis malade deux ou trois fois à des degrés divers, la plupart du temps j'attends que ça passe mais sur le moment ce n'est pas toujours évident ) , soit tu es en groupe/communauté et tu as du monde pour vieller sur toi le temps que ça aille mieux.

Vachement intensif dit donc (ironique). Journée de 8h à 17h comme plage horaire maxi et en plus en 50/50 urbain/nature. T'es bon pour faire Ko Lanta là  
Combien d’abandon ? C'est un bon indicateur pour savoir si c'est vraiment intensif ou pas.

Il y a un jeu pour s'entrainer à prendre ses affaires pour l'abri.
http://60seconds.wikia.com/wiki/60_Seconds!_Wikia

C'était du H24 7J/7 le stage Ca continuait la nuit les exercices, c'est bien pour ça que c'était épuisant. La plage horaire c'est pour dire que ça commence le samedi à 8h et que ça fini le vendredi suivant à 17h .
Sinon on est parti à 19, on a finit à 12 .

A noter que les premiers jours en "survie urbaine" étaient bien difficiles, mais évidemment pas pour les mêmes raison que les suivants dans la nature.
Bon sinon on m'a filé les tofs, je vous en mets quelques unes dès que j'ai 5 minutes.

 
J'avais une partie enflée au dessus d'une dent. Elle a diminué en taille très rapidement dans un 1er temps mais est définitivement partie plusieurs jours après.
 

 
Ils sont parti pourquoi, les 7 ?

 
Because their tribe has spoken    

Bonsoir    
 
J'aime dormir dehors, je peux me joindre à vous ?

J'ai utilisé à quelques reprises les aquatabs ces deux dernières semaines. Ca à un peu un goût de javel mais on l'oublie rapidement

Ok donc c'est parti pour le CR du "Stage de survie Intensif" que j'ai effectué la semaine dernière, pour ceux que ça intéresserait de savoir comment ça se passe.
Ça durait 7 jours, sachant que la première moitié du stage se déroulait en environnement "urbain" (on va voir ce que ça veut dire) et l'autre moitié en "nature".

Ce qu'il faut savoir en premier lieu sur le stage c'est qu'il est fait autour d'un fil directeur, le chaos social. On cherche donc la survie dans une société qui devient chaotique pour une raison X ou Y et pour une durée non déterminée à l'avance.
Exemple: Coup d'état dans un pays, Ouragan à St-Martin/Nouvelle-Orléans, Crise alimentaire/pétrolière/autre qui paralyse un pays, etc.

La seconde chose importante à savoir c'est que le stage est scénarisé: la majorité des 24h d'une journée sont donc sous un scénario qui va faire émerger des situations imprévues/chaotiques face auxquelles les "stagiaires survivants" devront réagir au mieux.
Bien sûr, en dehors de ce scénario il y a un paquet de sessions de formations sur diverses thématiques (eau, thermie, feu, abris, secourisme, interactions humaines, etc.). Mais l'idée est de maintenir l'ensemble des participants dans un contexte difficile (physiquement et psychologiquement) et imprévisible pour approcher au mieux les thémes de la survie au chaos, plutôt que de faire des formation de 9h à 12h puis 14h à 17h et où tout le monde rentre sous sa tente pour une bonne nuit ensuite

Du coup on va procéder par ordre chronologique :

1er jour - Samedi
Arrivée sur un parking à 8h, le "mono" en charge conseille aux gens de prendre uniquement du riz et du thon à la superette du coin.
On se rend compte qu'on est une petite vingtaine au stage intensif + environ 10 personnes qui font un stage uniquement sur la partie urbaine mais qu'on ne verra pas trop.

On se dirige ensuite vers le premier site du stage, un ancien camp militaire aujourd'hui délabré, qui sert pour les stages qui présentent un contexte urbain.

Ensuite déballage et inspection des sacs, on voit que la plupart des gens ont quand même quelques notions d'autonomie, au moins en randonnée. Quelques conseils pour éviter les gros soucis (sacs étanches ...) mais rien de bien long.

Rencontre avec l'équipe de monos: 7 à 8 personnes, beaucoup sont d'anciens militaires. Le gars qui gère tout ça en était un mais est ensuite devenu photographe de guerre, notamment pendant 4 ans en Yougoslavie à l'époque où tout s'est barré en vrille; il a donc une expérience directe de ce qu'est le "chaos social".
Vient l'explication du principe de stage scénarisé et ses objectifs: ils nous expliquent qu'on ne sera jamais tranquille pendant la semaine, sauf lors des périodes de formations considérées comme "hors scénario". L'idée est de nous mettre sous pression en continue pour qu'on ressente les effets d'une vraie survie en environnement difficile.

Typiquement, si l'un d'eux se met à gueuler 5..4...3..2..1 (ou tire un coup de feu) ça veut dire qu'il faut déguerpir et se planquer dans le temps imparti, en ne laissant rien derrière soi: si on ne part pas on se fait dépouiller d'une partie de notre matos; si on laisse des affaires derrière nous elles seront perdue, tout ça pour une durée indéterminée. Quand c'est un pull, une veste ou un matelas autant dire que ça fait bien chier
En tout cas ça oblige à faire super gaffe à son propre sac à dos en permanence et ne jamais sortir trop de choses à la fois non plus, parce qu'on ne sait jamais... Ce n'est pas du tout ambiance militaire par contre, ils font d'autres stages qui sont plus orientés là dessus.

Le mot d'ordre pour tout ce stage était "égoïste et parano".
Evidemment si quelque chose ne va pas on peut le signaler avec un mot convenu à l'avance pour arrêter le scénario.

Ensuite premier atelier typiquement urbain, le plastron: un groupe arrive devant un bâtiment et veut rentrer, un groupe y est déjà, chacun a des objectifs définis. Tout le monde peut expérimenter et réagir un peu comme il veut, l'idée est de tester diverses stratégies puis de décrypter par la suite ce qui s'est passé.
Donc beaucoup de négociation, communication non-verbale et gestion de groupe pour nous faire comprendre que plus que le matos, en environnement chaotique le premier outil pour s'en sortir c'est la parole et la tête.
Dans les différents essais ça a vite fini en carnage ou en échec pour les deux groupes, beaucoup d'erreurs de débutants.

Pause du midi, sous scénario là aussi même s'il ne nous est rien arrivé
L'après midi est plus classique:
-Faire du feu: même avec les pierre à feu quand t'as froid c'est compliqué en fait
-Les bases d'un campement, noeuds, Tarp, hamac, etc.
-Gestion de l'eau: contenants, filtration, purification.

Vient le soir et la nuit bien froide (3° max) où l'on est placé dans une vieille ruine délabrée et ouverte de partout. Protection des lieux, disposition des gens, organisation de tour de garde & premiers débats stratégiques à 19 sur l'évacuation: on se rend compte dans ces moments là du poids d'un groupe très important, on a une inertie de décision monstrueuse.
Un des mono un peu ninja nous rend visite pendant la nuit en passant par des trous dans le toits, il en profite pour tirer du matos sans qu'on s'en rende compte dans le noir. Ambiance

2eme jour - Dimanche
Réveil par un fermier vénère qui nous dit qu'on est chez lui et qu'il revient avec son fusil, départ de tout le monde en catastrophe à 7h00.

Atelier du matin:  Self défense dans une optique de survie
-Close combat basique
-Grappling:  repousser quelqu'un qui cherche les ennuis, libération d'une etreinte, etc
-Test d'une exposition à un gaz lacrymogène, histoire de savoir comment réagir (j'ai pas fait moi avec mes sinus ultra sensibles).

Pause midi - premiers abandons

Après midi
-Approche d'un bâtiment: déplacement silencieux et reconnaissance d'un lieu
-Plastron : négociation de passages de barrages
-Combat en espace restreint: poings et couteau, intéressant de voir que c'est assez différent de se battre dans un couloir en fait.

Vient la nuit avec un de nos gars qui se fait prendre en otage à 21h30 alors qu'il allait se dégourdir les jambes: Négociation à l'arrache, ça finit mal, débriefing des monos dans la foulée.

3eme jour - Lundi
-Contenu d'un sac de survie

La machette elle était là en plus mais ça faisait pas partie du kit nécessaire

-Premier secours: rien de neuf pour ceux qui ont le SST ou le PSC1, indispensable pour les autres.
-Gestion des blessure et  brancards de fortunes: construction puis une grosse demi-heure de brancardage avec franchissement d'obstacles dans un bâtiment biscornu, on en a chié

Pause midi et première toilette dans une rivière, instant décompression (même si toujours sous scénario, donc tour de garde et point d'évacuation définis)

Après midi
-Sinerguologie & négociations: again, c'est le plus complexe en fait.
-Gestion d'un groupe lors de déplacement: gestion des rôles, savoir réagir ensemble face à l'imprévue, etc

Vient ensuite vers 17 h le départ vers la Partie Nature mais toujours avec cette notion de chaos social
On rejoint les bagnoles et on se retrouve sur un parking d'un petit bled à 10 bornes de là (Savine le lac).

Un mono nous explique qu'on doit atteindre un lieu dit pour dormir cette nuit.
On est toujours en milieu chaotique-hostile donc on ne doit pas se faire repérer, aucune autre info que le nom du lieu puis il annonce "10... 9... 8.. " etc
Débandade en catastrophe... on met bien 1h à reformer le groupe en bordure de village et à trouver où se situe ce lieux-dit, en trouvant un panneau touristique pas très loin de là... C'est 500 à 600 mètre plus haut dans la montagne, donc c'est partie pour une rando de nuit en montagne, sans lumière pour pas se faire réperer par les 4X4 ou les quad des monos.

Ben figurez-vous marcher de nuit sans lumière c'est faisable avec la lumière de la lune, par contre marcher à 19 c'est très compliqué: on s'est retrouve vite éparpillé après s'être fait peur entre nous... en se croyant suivi
2h30 de marche plus tard, un premier groupe arrive au lieu-dit où se trouve un mini chalet avec 5 lits: ils rentrent dedans un peu vite après avoir reconnu les lieus mais sans rien avoir sécurisé ou même bloqué la route pour y accéder: un 4x4 débarque quelques minutes plus tard, des mecs balancent des fumigènes dans le chalet et se cassent voilà le chalet est irrespirable pour la nuit et toute le monde commence à psychoter sur ce qui va nous tomber dessus.
Résultat: montage de Tarp à 23h dans la foret plus loin, tour de garde planifiés et dodo en attendant.

4eme jour - Mardi

-Cartographie: orientation (soleil, étoile, etc), cartes, boussoles, recherche d'azimut, ...
-Rando dans la forêt pour rejoindre un point de RDV. Le parcours était piégé
-Camouflage et discrétion, les bases du FFOMECBLOT
-Reconnaissance en fôret: Approche, bases de la reco, RETEX... Ça m'a rappelé les parties d'airsoft

Point de RDV défini pour le lendemain matin sur la carte à 6 bornes de là, tout en bas en bord de lac. Nouvelle rando dans le noir en sous-groupe (on a retenu la leçon de la marche à 19 personnes ). Arrivée dans la nuit avec reconnaissance de lieux... On est le premier groupe à arriver alors on prend place dans un cabanon les autres dorment dehors sous leur bâche.

5eme jour - Mercredi

Un des stagiaires qui avait très mal dormi depuis plusieurs jours nous réveille pendant son tour de garde à 6h du mat: il nous dit que des gens nous encerclent et qu'il faut dégager... En fait c'est lui qui a halluciné avec le manque de sommeil, il n'y avait rien en fait il a imaginé ça avec les bruit de la forêt
Ensuite 'latelier du matin
Pièges: présentation de quelques déclencheurs, mécanismes martelleur, gestion du timing et de la taille de la proie, etc.

Parcours rando jusqu'à un autre endroit le midi (en haut dans la montagne ) puis multiples ateliers parallèles:

-Initiation au 4x4: gestion du différentiel, franchissement, etc
-Fabrication d'un abri enterré dans les bois, ça creve, j'avais rien mangé ce jour là donc j'ai fait un léger malaise perso.
-Création de petits abri camouflés pour binôme/trinôme

La nuit:
- dodo dans les abris camouflés en forêt (où on peut dormir sereinement, ça change tout!)
- gestion de la rencontre d'un "contact partisan" pendant la nuit qui nous fournit des infos sur le lendemain et du matos (des pains au chocolats et des bouts de pizzas à la place du riz et du thon ).

On le voit très mal mais notre cabane camouflée était méga stylée

6eme jour - Jeudi
Départ à 5h30 pour 6km de marche jusqu'à un nouveau lieu communiqué par notre contact.

Ateliers
-Discussions sur le matériel, la thermie, début de retours sur le stage
-Plastron: deux groupes se croisent et doivent passer par le même endroit, mises en situation
-Lutte pour se réchauffer
-Sortie d'un véhicule: sécurité autour de soi, observation des gens autour, protections des passagers

Midi tranquille en bord de lac

L'aprèm atelier "médecine "de combat" avec une mono qui était médic à l'armée.
-Points de sutures: au fil et aguille (sur un poulet ) puis pose d'agraffes médicale
-Garôt, tourniquets: principes, précautions importantes
-Contenu d'une trousse de secours
-Mise en situation avec une personne qui revient avec une blessure

Dernière grosse épreuve: Ultime rando mais avec une nuit dehors sans rien d'autre que ses vêtements usuels. Pas d'eau, pas de bouffe, pas de lumières, pas de duvet, ni de sac et rien dans ses poches quoi.
Ils annoncaient 0° cette nuit là...

L'objectif est de ne pas se faire repérer avant 8h le lendemain, heure à laquelle il fallait rejoindre un dernier point, le parking initial où on nous avait lâché 3 jours plus tôt. Ce qu'on faisait entre temps était libre (on pouvait s'abriter où on voulait en attendant), mais il ne fallait pas se faire chopper et on n'avait évidemment pas accès à nos bagnoles pour dormir
Le groupe se divise en 3 sous-groupes car pas les mêmes stratégies envisagées, avec un téléphone pour chaque groupe si problème.
Je vais pas dire comment ça a fini pour chaque groupe mais de mon côté un pote a commencé à faire une hypothermie et on a du arrêter (mais moi aussi je me pelais les couilles ).

7eme jour - Vendredi
Rdv à un bar pour le petit déj après cette nuit ultra-froide (notre groupe avait beau avoir abandonné l’exercice j'avais pas les clés de la bagnole donc j'ai dormi dans une vieille couverture dehors, nuit horrible ...)
-Dernier atelier concernant le lieu de vie de chacun: sac d'évacuation, préparation de cache/boite au lettre morte, etc)
-Retex sur tout le stage
-Derniers conseils, dernières discussions

Retour au bar pour déjeuner
Fin du stage vers 15h30

Conclusion:
En conclusion un stage extrêmement formateur sur plein de sujets, la survie "chaos" m'intéressait notamment pour les voyages à l'étranger "hors zone de confort".
Ça manquait un peu d'un côté Bushcraft et pure montagne donc je pense que je vais faire un truc là dessus l'année prochaine, mais sinon c'était hyper complet quant à la notion de survie.
Par contre c'était également très épuisant, on a peu mangé (le fait de ne nous faire prendre que du riz et du thon c'était pour nous user le mental d'ailleurs), beaucoup d'activités physiques et on a assez mal dormi (cf le profil de la montre connectée d'un pote sur la semaine):

D'ailleurs j'ai perdu 4kg en 7 jours aussi  

Les abandons (7) ont eu lieux pour la plupart à cause du mental: il y a certes eu une accumulation de fatigue, stress, inconfort, etc. mais on a remarqué que ceux qui ont abandonné étaient ceux qui s'isolaient le plus et lors d'un contrariété trop forte perdaient la motivation.

Merci pour le retour.
 
Je trouve ça un peu extrême mais en meme temps, faut justifier le coté intensif.
 
A faire en été !  

Y'a pas en été l'intensif il me semble, c'est que quand il fait froid

Super !
Ca donne envie

super retour, merci
 
juste 2 questions :  
 
"égoïste et parano" : tu sous entend que tu avais des gros cons avec toi dans le groupe ? / niveau cohésion toussa/entraide ça marchait pas top?
 
ils te font signer une décharge niveau assurance  
 
un peu hardcore la dernière nuit  

Pas mal comme stage. Ça à l'air sympas (j'espère que l'on peut tabasser les monos quand ils jouent les méchant pour plus de réalisme).

Le mot intensif est un poil surfait mais c'est le type de contenu que j'attends d'un stage de survie. Moins, cela ne vaut pas le coup de mon point de vu. Je vois rien d'extrême contrairement à gsx33. Pas de test de taser (recevoir une décharge), pas de torture, aucune journée physiquement épuisante (style marche durant 20h sans pose), pas de privation alimentaire (exemple 6 jours sans nourriture), etc...

Ça montre que le faite que je considère la survie en solo plu pratique qu'en groupe est préférable pour les débrouillards. Marcher en grand groupe alors qu'il faut être discret, c'est surprenant que le groupe n'ai pas pensé dès le départ que c'était une mauvaise idée ^^.

Il y a deux trucs qui n’emmerderai dans ce stage :
* les moment "négociation". Tué ou être tué, c'est ça la vrai survie.
* supporter les Josiane pas foutu d'avancer lors des rando dans la nuit.

 
 
En même temps, si tu veux apprendre à tuer sans hésiter, il y a sûrement des stages pour ça    
 
 
Ou tu sais déjà le faire  

Nan le côté égoïste c'est surtout que t'apprends à te préoccuper de toi (par extension de ton groupe, quel que soit ce que tu entends par là, ton chien, 2 personnes, 5, +) mais de ne pas assister des gens qui pourraient être dans le besoin en dehors de ce périmètre là, car ça amène trop de problèmes.
Les vieilles valeures de charité chrétienne en prennent un coup mais c'est pour t'expliquer que dans ces situations là, ça peut te baiser ce genre de principes "nobles" d'assistance désintéressée à autrui.

Les taper pour de vrai hum... faut s'exposer à ce qu'ils riposent à ce moment là Un des gars est instructeur au GIGN pour tout ce qui est close combat, j'irai pas trop le chercher perso... Malgré mes années d'arts martiaux.
Par contre a un moment, on en a capturé un qui trainait trop près de chez nous et on l'a ligoté à plusieurs. C'est d'ailleurs ça qui a déclenché toute la prise d'otage en représailles

Ça reste un truc dans les limites de la légalité et de la sécurité quoi Mais c'est sûr que maintenant que j'ai fait ça je verrai difficilement un stage plus light préparer efficacement à ce genre de chaos
Après ils font des stages de renforcement mental si ça t'intéresse

Les gros groupes c'est extrêmement pénibles.
Par contre avoir des gens sur qui compter c'est aussi important, surtout en cas de défaillance personnelle ou même simplement parce que chacun a des spécialités naturelles et aussi pour améliorer sa sécurité.
La plupart des instructeurs nous conseillaient des groupes de 3-4 max: ça permet d'être réactif, discret mais aussi de pouvoir compter sur les autres quand il faut.

Je te rassure après coup on s'est dit pareil, mais dans la situation où on était:
- la fatigue
- la précipitation
- l'incapacité à décider rapidement
font que tu fais une montagne de conneries pour commencer

Ben d'un part l'humain est un animal social, donc tuer tout le monde autour de soi c'est souvent pernicieux
D'autre part on avait un peu la même idée au départ dans ces phases de plastron ("c'est eux ou nous!" ) et ce que ces exercices nous ont montré c'est que tu peux obtenir plein de chose de l'autre (des choses que tu n'as pas, comme un abri, du matos ou même simplement un passage) si tu sais t'y prendre. Dans les pays qui sont en guerre ou autre c'est même essentiel de pouvoir vivre malgré le chaos ambiant et sans flinguer tout le monde dès que tu sors de ton terrier.

Ça complète ce que je disais sur le groupe, déjà il ne faut pas être nombreux mais en plus il faut bien choisir le membre de son groupe (capacités, compétences, affinités,...).