Bon je profite que mon fils (3 semaines et demie
) ait faim pour faire un mass reply :
C'est précisément mon avis. Et je pense que le paradoxe n'est solvable que si l'on parvient à rationaliser suffisament le problème pour y chercher des solutions concrètes.
L'exemple a été donné de la mobilité professionelle qui est un frein sévère pour les couples stables.
show a écrit :
c'est ça!
mais de tous les animaux, l'homme est celui qui a le plus tendance à échapper à ses instincts; il est doté du libre-arbitre, sa conscience peut l'inciter à faire les mauvais choix, ceux qui vont contre sa nature
reste à savoir sur quoi s'appuyer pour ne pas s'écarter du droit chemin... pour un croyant (et pour l'occident en général...) c'est la Bible
je comprends que ça ne branche pas tout le monde mais c'est un fait et peut être qu'il faudrait que ça change, notamment pour changer la vision que notre société a de la famille
mais ça va pas être facile et mon petit doigt me dit que quoiqu'on fasse, on se fera toujours rappelle à l'ordre (non pas par le pape, un rabbin ou un imam mais par quelqu'un qui se situe plus haut ); en particulier si on dénigre l'importance de la famille
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La conscience va trés rarement contre nature, seule notre raison peut être contre nature.
En tant qu'athée, je suis convaincu que les valeurs morales d'une société ne doivent pas être fondées sur un texte religieux, je suis donc d'accord avec le fait qu'il faut que cela change.
Mais la morale en matière de famille, et c'est ce que je déplore, est un sujet tabou si l'on n'est ni catholique ni fachisant
le penseur fou a écrit :
Perso je considère "l'humanité" comme ce qui s'oppose a la nature ou qui veut aller au dela de sa nature ( peut etre sans succés mais c'est une autre histoire).
"La nature dit que .... Et bien moi je dis que non " . Avoir conscience c'est peut etre dire non , aprés tout , l'homme est capable de se battre sans espoir de succés puisqu'il a conscience d'etre mortel et ...condamné ( a moins d'etre croyant).
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Jolie définition, la seule chos qui me chifonne c'est qu'elle conduit au fait que la trés grande majorité des etre humain n'ont pas d'humanité... mais soit, tu as tout à fait raison en ce qui concerne le fait que l'homme, via le raisonnement conscient, est le seul animal capable d'agir à l'encontre de sa nature (ce qui est tout à fait souhaitable pour le bien de l'humanité, nos valeurs innées n'ayant pas pour but de nous rendre heureux mais de transmettre nos gènes au mieux).
la buvette a écrit :
Vous allez sûrement dire que je suis un vieux con (de 23 ans), mais j'idéalise la famille.
J'ai hâte d'en fonder une, je me marie (religieusement) l'année prochaine, et je veux pleins d'enfants. Les aimer, faire des sorties avec eux, avoir ma petite maison à moi. Je veux qu'ils se sentent bien et qu'ils n'aient pas de souci à se faire, vivent dans un petit nuage. Je veux le contraire de ce que j'ai eu pour eux, c'est à dire une famille soudée, des parents à l'écoute, et qui aient des bons souvenirs en se remémorant leur enfance.
La famille c'est l'ESSENTIEL pour moi, je ne vis que pour ça, contrairement à ceux qui ne vivent que pour se faire toujours plus de tunes
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Eh bien nous y voila, je crois qu'un certain consensus se dégage.
Voila tout le problème : l'amour n'est jamais éternel, il change forcément, et de nouvelles amours apparaissent forcément avec le temps (surtout si l'on est un homme riche!). Et notre société actuelle a complétement banalisé le fait de changer de partenaire lorsqu'on ne ressent plus l'amour de nos débuts, ou lorsq'uon est plus attiré par un/une autre. C'est la solution de facilité, mais à mon avis c'est celle qui mène au plus grand mal-être.
Je pense que pour aimer une personne et rester avec elle toute une vie, il faut avant tout le vouloir ; et je pense que pour qu'un maximum de personnes le veuillent, il faut réhabiliter le concept de famille dans notre société.
Bien sur que c'est une volonté primaire, qui te pousse à vouloir fonder une famille pour investir dans tes enfants, car c'est le meilleur moyen que tu as de propager tes gènes. Tous les animaux dont le père investit dans ses enfants fondent une famille durable, cela concerne notamment de nombreux oiseaux et certains grands singes.
theoperator a écrit :
perso je n'aime pas le titre trop aguicheur de ce topic on dirais du tf1. c'est un peu vendre la peau de l'ours avant blablabla -> bref, je pense que malgre tout ce qu'on peut croire la famille reste une valeur tres forte, qui constitue une preuve que les gens ne sont pas si liberes et individualistes qu'ils voudraient bien le croire. et tant mieux!
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N'est-ce pas le but d'un titre de sujet d'aguicher?
Concernant ta remarque, tu as pu remarquer qu'en pronant le modèle d'une famille monogame stable, je me suis fait trés nettement contredire par de nombreuses personnes. C'est un fait, ce modèle n'en est plus un aujourd'hui, et le mode de fonctionnement de notre société actuel nous dicte qu'il 'nest pas nécessaire de faire un effort en ce sens, et qu'il vaut mieux écouter nos envies pour vivre avec les personnes qui nous chantent.
Le problème étant ama que cela génère du plaisir à court terme, mais un profond malaise dans la société à long terme.
show a écrit :
+1
c'est le sympathique modèle qui attire tellement les gens qu'il finit par les révulser (beaucoup de ceux qui ont fait Mai 68 sont désormais des modèles réac qui se remémorent les jetés de pavé pour se donner l'impression d'avoir changé les choses )
par contre ce que je trouve appréciable à l'heure actuelle c'est que les gens qui ne souhaitent pas accepter la totalité des valeurs du système ont plus de facilité de le faire qu'auparavant; tellement plus de facilité que je suis convaincu qu'il est moins passionnant d'être gay en 2005 qu'il y a quelques décennies
mais c'est une autre histoire
en tout cas pour ce qui est de la famille et des valeurs associées, je dirais que rien n'a jamais changé sauf peut être la facilité à se rapprocher d'un idéal qui semble tout de même convenir au plus grand nombre malgré le nombre de divorces et d'autres stats qui à défaut de prouver la fin d'un modèle, soulignent les lacunes des hommes incapables de réaliser leurs fantasmes
par "la force des choses", ça changera: les valeurs oubliées reviendront et celles dont on se passe disparaitront à jamais; la famille resistera...
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Tu es pour le fait de laisser la Force agir. J'ai du mal à avoir ta confiance.
Il est bon en outre de souligner une nouvelle fois que le divorce aujourd'hui profite essentiellement aux hommes qui ont une bien plus grande facilité à retrouver une compagne aprés un divorce que les femmes (fertilité oblige...).
Je suis convaincu du contraire : il faut que les sentiments aprés soient provoqués.Les sentiments au départ sont trés facilement là.
scOulOu a écrit :
Je remets mon post tiré d'un autre sujet :
Citation :
D'une part la polygamie en série touche aussi les femmes, et d'autre part je pense que c'est surtout une évolution sociale (moins de pression contre le divorce et en faveur du mariage, plus de rencontres mixtes au boulot et en sorties...) permettant à la nature humaine de reprendre ses droits "sexuels" qui en est la cause. En d'autres termes, je pense que ce comportement est plus normal, naturel et sain (d'un pt de vue physiologique) que la monogamie ad vitam eternam dc je vois pas du tt pkoi revenir dessus.
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Au final je suis pas du tout persuadé qu'une "cellule familiale stable" soit un élément essentiel à notre bonheur. Cette soif de stabilité familiale vient selon moi plus de l'acquis que de l'inné (bon ça se prouve difficilt, d'accord - à la limite on peut remarquer que cette "stabilité" varie bcp suivant les lieux et les époques) et n'est donc à mon sens que la conséquence de ce qui reste des "valeurs familiales", que nous subissons depuis la naissance (rien que le modèle des parents, s'il tient +/-).
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-La polygamie en série touche beaucoup moins les femmes que les hommes.
-Ce comportement est naturel, mais conduit à mon avis à un plus grand mal-être.
-La soif de stabilité vient de notre acquis en effet, du moins a début d'une relation. Quand es enfants sont grand, on est naturellement enclin, lorsqu'on est un homme, à aller voir ailleurs. Crois-tu vraiment que le bonheur est plus facile dans une société où les couples durent 20 ans? je suis convaincu du contraire, sans même parler du déséquilibre fondamentale qui fait des femes les premières victimes de cette facon de faire (attention : je suis conscient que les femmes ont également beaucoup gagné grace à la libéralisation des moeurs ; je dis jute qu'elles sont aujourd'hui (encore) les plus touchées par les problèmes sociétaux liées aux nouvelles pratiques sexuelles)