Pourquoi pas?
 
La société n’a pas à payer des études juste pour le plaisir.
 
Ça risque de pigner sévère chez nos étudiants en sociologie, histoire de l’art ou autres formations qui ne débouchent sur quelque chose que pour une infime partie des cohortes qui s’y engouffrent.
 
   
 

J'ai eu un système de ce genre pour ma prépa (lycée militaire).
Mes frais de scolarité étaient intégralement pris en charge, ainsi que l'hébergement, la nourriture (régime de l'internat) et l'uniforme. Par contre je devais à l'issue des 2 ans (voire 3 si redoublement) soit intégrer une des grandes écoles militaires, soit servir pendant 5 ans en tant qu'agent de l'état, soit rembourser les frais en intégralité. Ça ne m'a pas semblé être un mauvais deal.

Et t'as fait quoi ?

Et surtout tu n'avais pas de rémunération ?

Je suis pas allé au bout de la prépa (une inaptitude médicale m'a empêché de prétendre à la voix que j'envisageais), me suis engagé dans l'armée, j'ai dû justifier chaque année pendant cinq ans de mon emploi et au bout de 5 ans j'ai eu confirmation de mon exonération définitive des frais (je n'ai plus le montant précis en tête, mais ça se chiffre à plusieurs milliers pour une seule année).

Le problème ici posé est celui de la """"gratuité"""" des études.
 
Il me semble que les années d'études devraient être facturées aux étudiants MAIS non payées : pour chaque année d'exercice dans la profession sur le territoire (ou une entreprise française à l'étranger ?), sur 5 ans par exemple, 25% sont annulées. Au délà d'un certain terme, c'est dû. ***
Le cas des diplômés qui se forment en France et partent aux USA en vantant le modèle américain...
Le Master en finance qui décide après son diplôme de devenir agriculteur...
Ce n'est pas correct pour la collectivité.
 
*** Ordre de grandeur farfelu, c'est le principe qu'il faut discuter.

Vous avez l'air de découvrir ce système, alors que c'est le cas de toutes les écoles de formation de la fonction publique ou assimilées.    

On est rémunéré pendant la scolarité, on signe un engagement de servir l'Etat pendant X années, faute de quoi on est censé rembourser la formation.

 
Ca n'a absolument rien d'un debat de societe, c'est une realite a laquelle les expats sont confrontes.
 
A titre personnel si je rentre en France je divise mes revenus par 2 ...

Ca n'a absolument rien d'un debat de societe, c'est une realite a laquelle les expats sont confrontes.

A titre personnel si je rentre en France je divise mes revenus par 2 ...

On etait partis "pour 2 ans" et ca en fait 8 deja lol

 
Dans la pratique c'est rarement le cas, a l'ENS beaucoup de gens partaient faire autre chose et on ne leur demandait pas de comptes. Je ne sais pas si c'et toujours vrai.
 
Idem pour mes collegues X, on ne leur a jamais demande de repayer.

 
a bon pourtant le frère de mon épouse diplômé ENS cachant débauché par une grande banque , à du remboursé    
bon c'est dite banque qui a payé  

Le problème ici posé est celui de la """"gratuité"""" des études.
 
Il me semble que les années d'études devraient être facturées aux étudiants MAIS non payées : pour chaque année d'exercice dans la profession sur le territoire (ou une entreprise française à l'étranger ?), sur 5 ans par exemple, 25% sont annulées. Au délà d'un certain terme, c'est dû. ***
Le cas des diplômés qui se forment en France et partent aux USA en vantant le modèle américain...
Le Master en finance qui décide après son diplôme de devenir agriculteur...
Ce n'est pas correct pour la collectivité.
 
*** Ordre de grandeur farfelu, c'est le principe qu'il faut discuter.

 
In fine je pense que la gratuite fait plus de bien qu'autre chose. Le vrai gachis de notre enseignement superieur vient plutot des formations "cul de sac" qui ne menent pas a l'emploi, et evidemment le taux d'echec spectaculaire de la fac.

Des émigrés on appelle ça.

Expat c’est un contrat de travail très spécifique, temporaire, et de moins en moins utilisé .

Très lié amha à la faiblesse du niveau scolaire jusqu'en terminale, qui font qu'une part non négligeable des étudiants n'a pas un niveau suffisant pour suivre à la fac. Et effectivement pour les formations cul-de-sac, je pense qu'on pourrait limiter les admissions.

Et ? Quel est le problème ?

Dans la pratique c'est rarement le cas, a l'ENS beaucoup de gens partaient faire autre chose et on ne leur demandait pas de comptes. Je ne sais pas si c'et toujours vrai.

Idem pour mes collegues X, on ne leur a jamais demande de repayer.

De Alcide Dessine Mal

Tu trouves ? "Emigre" est un terme tres rarement utilise, et il a au contraire une connotation noble, principalement pour designer les aristocrates qui ont fui la revolution. Dans le meme ordre d'idee, on parle aussi des "emigres russes", la noblesse blanche du debut du XXe siecle qui a fui apres la revolution.  
 
Je ne vois quasiment jamais ce terme utilise dans le langage courant.

 
Ça n’est pas utilisé parce que personne ne veut être assimilé aux arabes, mais la très grande majorité des gens qui quittent la France sont effectivement des émigrés économiques.

 
Sur le principe c'est pas idiot, et c'est comme ca que fonctionnent les ecoles qui forment a la fonction publique et assimiles. Le mauvais cote de ce systeme est qu'il penalise l'echec (abandon ou reorientation) et represente un frein potentiel a l'entree des classes populaires dans l'enseignement, dont ils sont deja relativement exclus par un taux d'acces bien plus faible et un taux d'echec bien plus eleve.
 
In fine je pense que la gratuite fait plus de bien qu'autre chose. Le vrai gachis de notre enseignement superieur vient plutot des formations "cul de sac" qui ne menent pas a l'emploi, et evidemment le taux d'echec spectaculaire de la fac.

 
Ça n’est pas utilisé parce que personne ne veut être assimilé aux arabes, mais la très grande majorité des gens qui quittent la France sont effectivement des émigrés économiques.

Cela a changé, aussi bien pour l'ENS que pour l'X.
 
J'étais une des premières promos qu'ils ont commencé à aller chercher (intégration en 2007). Au final ma boîte a payé (avantage en nature donc ça m'a quand même coûté en impôts).

 
Peut-être faire un système mixte avec les X premiers gratuits sur sélection et les autres qui peuvent venir mais payant.
X étant décidé en fonction du taux de chômage des principales professions de sorties.
 
Par rapport aux expats / émigrés / réfugié fiscalo-politique, j'ai vu une stat disant que 40% d'entre eux étaient des bac +5 (vs 12.5% en France) et qu'une majorité avait moins de 40 ans.
Ça me rappelle quelqu'un    

Cela a changé, aussi bien pour l'ENS que pour l'X.

J'étais une des premières promos qu'ils ont commencé à aller chercher (intégration en 2007). Au final ma boîte a payé (avantage en nature donc ça m'a quand même coûté en impôts).

 
.../
 
On donne de l'argent a des gens qui n'en ont pas besoin et qui vont épargner car ils ont un patrimoine ++ ou des besoins satisfaits. Alors qu'on a :
- des jeunes générations, sans logement ou mal logé, qui refusent de faire des enfants car ils n'en ont pas les moyens (temps, argent, espace de vie).    
- des parents divorcés qui ont du mal à joindre les deux bouts.  
- des travailleurs pauvres vivant dans leurs voitures / camping / colocation subie.
- des classes moyennes qui font des arbitrages entre réparer la voiture ou partir en vacances (mais on mettra la faute sur l'abo de netflix).  
 
Donnez le pognon à ces gens là, ils consommeront au lieu de thésauriser !
 

Cela a changé, aussi bien pour l'ENS que pour l'X.

J'étais une des premières promos qu'ils ont commencé à aller chercher (intégration en 2007). Au final ma boîte a payé (avantage en nature donc ça m'a quand même coûté en impôts).

Faudrait déjà voir à arrêter les conneries (je dis pas ça pour toi, évidemment), avec par exemple dans ma commune :
 
1- mise en place d'une comcom
2- le maire de la plus grosse commune "devait" être le président de la comcom
3- pendant se temps la comcom se construit administrativement et mutualise des moyens humains et matériels
4- raté
5- bisbilles proches de querelles de cour d'école
6- explosion en vol de la comcom
7- démutualisation (appelons ça comme ça)
 
  tout ce fric perdu ça me fout en rogne.

 Après, le souci de la France c'est notre balance commerciale.On importe 55 Mds de biens et produits.
Donc consommer, très bien mais cela revient à importer du chinois, et la gain de croissance est faible.
Je serai plutôt pour des aides ciblées pour que enfin on consomme de la bouffe française en priorité.
 
Je trouve dingue que nos cantines ne soient pas obligées d'acheter des MP 100% françaises.
 
.

Sur ce point, je pense que peu de personnes se disent exactement ça et partent vivre ailleurs. Par contre beaucoup d'étudiants partent à l'étranger (Erasmus ou autre mécanisme), puis trouvent un stage ou un premier boulot sur place, pas spécialement pour des raisons financières mais parce que ça leur plait, ils découvrent autre chose, etc. Par contre le poids écrasant de la fiscalité qui ronge les salaires nets (je parle pas spécialement de l'IR mais surtout de toutes les taxes et cotisations qui prennent la moitié du superbrut) fait que quand ils comparent leur salaire à l'étranger à celui qu'ils pourraient espérer en France, ils ne rentrent tout simplement pas.

 
 
Je suis à 100% d'accord avec ça  
 
C'est ce que j'observe autour de moi. Les gens ne partent pas en se disant que la France est un enfer socialiste, ils partent parce qu'ils ont une opportunité/l'envie de voyager et découvrir un autre pays/d'apprendre l'anglais... et puis après quand il pensent à revenir en France, bah ils ne le font pas, parce qu'economiquement ça n'a aucun sens. J'ai facilement une dizaine d'exemples dans mes amis du lycée (proches), et parmis mes camarade de promo d'ecole d'ingénieur.  C'est pas une majorité, mais ils ne reviendrons pas en France.

Surprenant cette imposition, la pantoufle correspond aux salaires/soldes touchés...qui ont déjà été imposés.

Vous passez une bonne soirée ?

Aller, petite grenade.

https://www.ladepeche.fr/2025/09/17 [...] 936151.php