Reprise du message précédent :
 
Le loyer...

C'est déjà le cas, s'il fait plus de 20m³

Ah C'est quoi la limite basse ?

Moi qui te croyais un minimum calé en eco, je suis déception.....

Tu la vois comment la suite de la hausse de la capacité d'emprunt ?  

Des taux négatifs, des durées sur 40 ans, des hausse spectaculaires de revenus ???

On arrive en bout de cycle, c'est tout simplement évident.

Et attention, je ne suis pas un chantre du krash immo @-50% ni du tunnel de friggit, bien au contraire, mais simplement, la fête est finie.

Bah c'est 9m² loi Carrez ou 20m³
 
En fait je dis de la merde, tu peux déjà tout vendre, mais pas tout louer

Toi, t'es de plus en plus jaloux.

 
On a des émotions, des sentiments. L'être humain n'est pas purement rationnel. L'acquisition d'une résidence principale est un rêve pour beaucoup de personnes. C'est comme le mariage, avoir des enfants, claquer 200€ dans un club de strip tease.
 
Le genre de truc qui ne peut se justifier autrement que par le bien être qu'il procure. Je pense qu'en grandissant tu comprendras ce que je veux dire.
 

 
Ben forcément, il y aura un décalage de plus en plus important entre les riches et les pauvres. La législation actuelle ne pourra pas résister longtemps à l'ouverture de ce nouveau marché. Il faudra faire des concessions ou constater l'émergence d'un marché illégal, au choix.

Tain je vais surement bosser ce week-end...
 
De ma propre initiative...

 
"Continue et infinie", non je n'y crois pas, il y aura forcément des baisses, des hausses, des crises...
 
Ce que je sais, c'est que je n'ai aucune idée de cette évolution, mais que pour le moment ça me semble plutôt assez peu risqué d'acheter, et même plutôt convenable tant qu'on ne s'endette pas jusqu'au cou, limitant ainsi ses ressources pour d'autres postes.

 
Tu ne crois donc pas en la sacro sainte croissance ?

Non car il y a 24 heures dans une journee.

Disons que la croissance, quand le Soleil nous pétera à la gueule, elle risque de ralentir un peu

 
En dehors des bulles et des krachs, le marché de l'immobilier est très corrélé à la croissance des revenus. Pour des raisons qui me semblent évidentes, que je pourrais détailler si tu venais à me contredire sur un point aussi trivial.
 
Croissance des revenus => augmentation des prix de l'immobilier.
 
Si on prend la contraposée, la baisse de l'immobilier implique des revenus en baisse. Notre société capitaliste est basée sur la croissance, c'est notre moteur. Si le moteur s'arrête je pense que l'immobilier ne sera pas le principal problème, franchement.

Je te dis pas le contraire, je te dis juste que c'est incohérent, c'est pas compliqué.

Après c'est sur que j'en demande peut être un peu trop a un gamin a qui on a donné un appartement avant même qu'il ait commencé a gagner son premier €, et a qui les parents ont visiblement oublies d'inculquer le respect dû aux adultes

 
"En dehors des anomalies c'est très normal"

Tu confond visiblement revenu et capacité d'emprunt.

 
Oui il y aura des bulles et des krachs, mais sur le long terme on va quand même être sur quelque chose de positif, on est d'accord    
 

Ça a des implications très fortes.

 
C'est une discussion entre adultes je crois.
 
En plus je suis d'accord avec toi je comprends pas ton emballement    
 
 
 
A un facteur multiplicatif près on va pas chipoter .

 
Mouarf avec les nouvelles technologies, on raccourcit le temps. Compare ce qu'on faisait en 24h il y a 200 ans et aujourd'hui ^^'.

La valeur économique d'un truc ne se mesure pas comme ça...

Ce facteur évoluant sur une échelle de 1 a 10 je ne trouve pas foncièrement stupide de le.prendre en consideration

 
Explique moi alors
 
 
 
1 à 10 ?    

C'était une image, mais entre des conditions de crédit @1980 sur 15 ans max a 17% et celles @2014 sur 30 ans a 2,8% on doit pas être loin de ca.

 
Tu négliges l'inflation, l'état du marché de l'immobilier... Quand les taux ont baissé au milieu des années 1990 les gens ont massivement soldé leur crédit, souvent chez la même banque qui leur avait octroyé .
 
Fais marcher ton bon sens, il y a une offre et une demande à un instant t qui détermine qui peut acheter quoi et l'équilibre se conserve au fil du temps. Je pense qu'un ouvrier peut acquérir aujourd'hui un logement du même standing que son père dans les années 1980 (très probablement ouvrier également).

J'avais oublié le vide qui régnait ici après les heures de sortie du bouot

Et tu as tort...

Aujourd'hui les ingés groupe A achètent pour se loger les biens des ouvriers des années 80 avec des crédits sur 25 ans...

désolé d'avoir une vie sociale

 
Ou un métier

 
Non mais c'est un mythe.
 
heu. Le smic était à 350€ en 1980, avec les taux flirtant avec les 15% ça lui donne une capacité d'emprunt d'environ 15000€
 
On peut prendre une famille moyenne avec une nana au smic et le mec qui touche 2 Smic, donc environ 1000€/mois, on arrive à 40000€ de capacité d'emprunt.
 
Avec un prix au m² de 1000€ en moyenne à l'époque. N'allez pas me faire croire qu'ils vivaient dans des duplex avenue hoche    

 
J'aimerais sincèrement que tu ailles exposer tes arguments sur le topic immo.
 
Cela dit, pas besoin d'aller loin pour voir que le smic a fait X3 pendant que l'immo faisait x10.

refait tes calcul en 1998
le m² a paris 17 000fr et les taux a 5%

   
Avant, un ouvrier (+ femme au loyer) achetait un bien X.
Maintenant, il faut le salaire de deux ouvriers (madame travail) pour le même bien X.
 
Si tu as que un salaire d'ouvrier, tu achètes le bien X + 30K€ de travaux à faire pour avoir le bien X dans le même état qu'il y a 30 ans.  

aussi

 
Les différences étaient moins importantes entre riches et pauvres, puis ya la problématique des taux, l'allongement de la durée du crédit.
 
J'ai pris Paris volontairement car je savais que ça viendrait forcément sur la table. La démonstration tient ici, et est donc valable a fortiori pour les villes de province.
 

 
Mdr, le mec de mauvaise foi. Il me sort pile l'année où il fallait acheter à Paris. Franchement ya rien à dire, ceux qui ont acheté cette année là ont fait une bonne affaire, mais ils n'étaient pas nombreux (offre/demande toussa)  

 
Il y a 30 ans, fallait payer les travaux aussi. Paris n'a pas été construite en 1980
 
Je pense simplement qu'il y a toujours eu une hiérarchie et qu'un pauvre d'hier ne peut pas posséder le même bien qu'un riche aujourd'hui. Même si les prix étaient beaucoup plus bas avant, il y a de nombreux facteurs (distribution plus concentrée des salaires, coût/durée du crédit) qui expliquent qu'un cadre peut, même à Paris, se payer un logement de plus grand standing qu'un ouvrier dans les années 80.
 
Voilà, c'est une fausse intuition, on a l'impression que tout était moins cher avant, mais la main d'oeuvre aussi  

Je parle de la campagne moi.    car parler "ouvrier + achat immo + paris" = impossible.
 
Ou alors, nous avons pas la même vision d'ouvrier.

 
J'ai poussé le bouchon un peu trop loin effectivement   . Dans une ville de province avec une augmentation des prix plus raisonnable on s'y retrouve.
 
Je pense que Paris symbolise bien une réalité : les très hauts revenus ont beaucoup plus augmenté que les petits (en proportion). Si les prix ont augmenté, c'est bien parce qu'il y avait des acheteurs.
 

9 pages !
 
Quel dredi !
 
Ça vaut le coup ?

A la campagne, c'est pareil (en un peu moins pire).

J'ai un bon exemple. Ma voisine et moi.

Même configuration familiale : Mari boulanger et femme à mi-temps.
1984 : elle => achat (primo) d'une maison sans travaux avec jardin. Crédit sur 15 ans
2007 : moi => achat (primo) d'une maison en ruine (il y avait que les 4 mur en pierre à garder) sans jardin. Crédit sur 18 ans.

Tu la vois la différence. La configuration familiale/pro est tellement proche que j'ai le même prénom que le défun mari de ma voisine, c'est dire.  

Jamais je pourrais acheter sa maison actuellement (valeur actuel env. 240K€ acheter 150 000 Fr en 1984) avec vos salaires d'ouvrier. Alors ta phrase "Je pense qu'un ouvrier peut acquérir aujourd'hui un logement du même standing que son père dans les années 1980 (très probablement ouvrier également)." montre simplement que tu connais rien au marché immo français.