Rien à voir mais visiblement ça t'as fait plaisir de sortir ta culture.
Pour en revenir à la dureté du métier, ce n'est ni une chatte recouverte de furoncle ou un membre arraché qui fait la dureté du métier, ce sont les contextes sociaux difficiles, la présence de la mort en permanence, la souffrance des patients (psychologique et physique) etc. sans oublier les conditions de travail et le nombre d'heure.
L'année dernière, j'avais un patient dans le coma qui avait un cancer ORL envahi, les chir lui ont enlevé un oeil et gratté tout l'intérieur du coup, il avait plus de palais, quand on faisait les pansements de l'oeil c'était un trou par lequel ont voyait la langue et une partie du cerveau. Ca c'est dur mais ce n'est rien comparé à la vie que le patient allait avoir (finalement ça a fini en arrêt thérapeutique puisqu'une vie digne n'était pas envisageable pour lui).
Cette année, je me suis occupé d'une fillette de 6ans qui avait fait un arrêt cardiaque en réa infantil => CEC, du coup elle est venu chez nous. 2 jours après son entrée, gros saignement abdo (CIVD), grosse détresse respi (sat à 20%), appel des chir, laparostomie dans la chambre pour arrêter la pression abdo, pression tellement forte que les intestins ont jailli avec sang etc. Ca c'est dur, car la fille a failli mourir (ça s'est joué à 5min maximum), la situation était hyper stressante et dramatique. La mère nous avait quitté 15min avant sa grosse détresse respi en pleurant et en étant persuadé qu'elle ne reverrait pas sa fille demain. Les intestins qui jaillissent, on s'en fou.
Après, si t'as peur d'une goutte de sang, oui faut pas faire ça (encore que, y'a plus de service possible en médecin qui font que tu verras jamais ou très peu de sang).
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