Ce n'est pas la même chose.  
La chasse est un sport, une activité nourricière, voire une action éco-citoyenne quand il s'agit de réguler des populations de nuisibles.  
La Corrida est un spectacle et un art, où le torero met en chorégraphie sa souffrance face à la nature, et transforme ses gestes de bravoure face à la mort aveugle en un acte de civilisation et d'immortalité.

Il est important de se prémunir contre les sangliers. Vous n'imaginez pas les dégâts qu'ils occasionnent.  
Le pire de leurs méfaits étant de provoquer des accidents mortels sur la route. Imaginez une malheureuse famille qui revient de week-end la nuit en voiture et qui percute un gros suidé.  Dans le meilleur de cas, la voiture sera économiquement irréparable.  
Et dans le pire, l'automobile finira dans le fossé et toute l'innocente famille sera tuée. En vain, car le sanglier ne mangera ni la voiture, ni ses occupants.  
C'est pour cela que les chasseurs sont indispensables. Ils contribuent à sauver des vies humaines.  
Pour votre information, les sangliers, quoique intelligents, ne rient pas, privilège réservé à quelques rares canidés, primates et dauphins. Je pense également qu'ils n'éprouvent pas de souffrances physiques et que les convulsions observées lors de tirs à moitié manqués ne sont dus qu'à des réflexes dus à des nerfs moteurs endommagés.

J'étais plus content de M. SARKOZY quand il était ministre de l'intérieur. Du coup, j'avais voté pour lui et ordonné à ma famille de faire de même en 2007 .

J'ai du mal avec cette notion de guerre économique, j'y vois une forme d'oxymore. Et je rencontre souvent des variations sur le thème "La concurrence économique, c'est la guerre de tous contre tous".  
 
La concurrence économique dans un Etat de droit est le parfait contraire de la guerre. Entre acteurs économiques, il n'y a pas -sauf crime, ni de contrainte autre que légale ni de coercition.  
Il est vrai que la concurrence n'abolit pas la stupidité ni la méchanceté. Mais il vaut mieux avoir à faire aux idiots ou aux malfaisants dans un contexte concurrentiel que lorsque ces adversaires sont les seuls points d'accès d'un monopole obligatoire ou une oligopole créée à coup de lobbying sournois.  
 
Ensuite, même si la concurrence est un processus capital de la vie économique, la plus grande partie des ressources est consacré à la coopération, nécessaire à la fabrication de biens et réalisations de services.  
La "guerre économique", c'est selon moi une chaîne des êtres leibnizienne, qui part du producteur de tomates brésilien nourrissant le maçon construisant une fab de CPU, qui ira dans l'ordinateur de l'ingénieur français travaillant sur un projet de centrale nucléaire produisant de l'énergie pour le marin-pêcheur breton qui nourrira le chauffeur de bus qui conduira vos têtes blondes à l'école, qui vous aideront durant vos vieux jours dans quelques décennies.  
 
Voir dans tout ceci une guerre de tous contre tous, non décidément, je n'y parviens pas. Tout ce que je sais, c'est que quand l'économie est florissante, la recherche, les arts et la culture le sont également, et que la misère recule.

La troisième voie est simple : c'est l'aide privée, via la charité, les actions collectives de quartier, les associations caritatives, le micro-crédit social, etc.  
 
La "mauvaise conscience" est un facteur important d'altruisme, pour le social homo sapiens. L'actualité nord-américaine l'a bien montré en leur temps de rude crise économique.  
 
Un cadre de Seattle qui a licencié un employé le matin le retrouve à distribution de soupe du soir dans un centre de charité. Ce manager donnait de son temps aux bonnes oeuvres après son travail exténuant. D'aucuns y verront un côté ironique ou malsain, je préfère y voir l'indice d'un éternel sens de la solidarité, qui outrepasse les contraintes bureaucratiques ou contractuelles. Certains gardiens de camps allemands durant la "solution finale" aidaient aussi leurs prisonniers, leur faisant passer des quignons de pain ou du gras de porc.

Nous sommes en plein ère de la "victimologie" comme dirait le libertarien Joseph Sobran ou Murray Rothbard.  
 
Des groupes de personnes, sont censés être, ou avoir été, les victimes d'autres groupes appelés Oppresseurs officiels. Le devoir de l'État est alors de déverser richesses, emplois, postes et privilèges innombrables sur la tête des Victimes aux dépens, bien entendu, des prétendus Oppresseurs.  
C'est une forme particulièrement grotesque de compensation puisque les Oppresseurs n'ont personnellement fait aucun tort à quiconque et que les Victimes n'ont jamais souffert de leur fait.  
Privilèges et pénalités sont distribués sous le seul prétexte que de groupes similaires pourraient avoir été des victimes ou des oppresseurs dans le passé, un passé parfois fort lointain. Par-dessus le marché, on n'a jamais fait mention d'une date à laquelle cesseraient ces réparations, apparemment destinées à se perpétuer à jamais, ou du moins jusqu'à ce que la communauté des Victimes soit déclarée en tous points égale à celle des Oppresseurs.  A ce jour, l'ensemble des Victimes officielles inclut : les minorités ethniques, les oubliés du développement local (banlieues), les femmes, les jeunes, les vieillards, les sans-abri, les pauvres, les homosexuels et enfin les handicapés.  
 
Ce qui permet d'identifier et de culpabiliser les Oppresseurs comme étant des Blancs mâles, d'âge moyen, hétérosexuels, non handicapés et ayant un logement.  
Mais ça ne prend pas avec moi ! Je n'ai jamais écrasé un handicapé avec mon 4x4 ni dérobé le litron de gros rouge d'un SDF , ni n'avoir insulté une minorité ethnique, alors pourquoi paierais-je des prestations sociales ?  
 
Evidemment, quand j'écris ceci à mon député, je n'ai aucune réponse. Preuve en est que l'UMP est un conservatisme teinté de sociale-démocratie.  

Le nombre ne fait pas tout. Si les libristes étaient assez sérieux et professionnels pour inspirer confiance aux industriels (dans le cadre de la transmission des caractéristiques des matériels pour la réalisation de leurs drivers), la situation ne serait pas si pourrie.  
Je rappelle qu'une conduite de projet digne de ce nom fait appel à toutes sortes de compétences (comm, management, finances...) allant au-delà de la simple fabrication. Dix "mangeurs de pizzas - virtuoses du langage C - autistes" ne peuvent à eux seuls assurer une pérennité, une reconnaissance ou une lisibilité à leur création, fut-elle astucieuse.

"Le libre aide mon entreprise et nous permet de nous positionner en face de gens de grosse societé qui ont des moyens largement plus important que les notres."  
 
Votre entreprise ne travaille pas dans l'informatique, n'est-ce pas ?  
Vous êtes plutôt une PME ou une micro-entreprise, sur des prestations un peu éloignées de l'informatique, comme une boutique de coiffure ou la vente de fruits et légumes au marché ?

Un ami a voulu tenter Linux et il n'y est pas arrivé. Un barbu de son entourage l'a accablé en lui reprochant son manque de patience, de perspicacité. Au-delà de l'accueil peu amène du prêcheur, ne pourrait-on pas considérer que c'est la machine à s'adapter à nous et non l'inverse ?  
La communauté libre reconnaît ce point, mais en traînant la jambe : les distributions récentes sont plus user friendly que leurs ancêtres mais cela reste perfectible, dès qu'on sort de l'usage balisé pour lesquelles elles ont été prévues et packagées.  
Il faut aussi noter la formidable machinerie communicante des libristes : réunions, salons, événements, blogs, forums, invasions sur le web : tout est fait pour entretenir le buzz. Mais quelquefois avec un manque de diplomatie.  
Quand j'expose un point de vue objectif, je me fais souvent attaquer.   Je pense qu'on trouve là un transfert d'agressivité dû à une vie sexuelle insatisfaisante. Les libristes devraient sortir plus souvent et se trouver des petites amies. (/b]