xantox a écrit :
Déjà discuté dans les pages précédentes, en résumé : la pensée est l'activité du cerveau (qui est une structure physique). Si par "matériel" on entend "constitué de matière" (comme cette table "est constituée de bois" ), alors on ne peut pas qualifier la pensée d'entité matérielle, mais d'entité physique relationnelle (elle n'est pas "faite de matière", mais de relations entre observables physiques).
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Il est, à mon avis, primordial et nécessaire, avant de parler de lintelligence et de lintelligence artificielle, de la conscience et de lâme, de savoir si la pensée existe comme entité et si elle nous est imposée, matérielle ou immatérielle, afin de déterminer la prise de conscience ; et si la pensée, la conscience et lâme étaient imaginées par lhumain ? (ne vous arrêtez pas, continuez à lire svp)
Xantox a écrit :
alors on ne peut pas qualifier la pensée d'entité matérielle, mais d'entité physique relationnelle (elle n'est pas "faite de matière", mais de relations entre observables physiques).
Dois je comprendre que la pensée n'est pas matérielle ? Ce qui nous amène a déduire que si elle n'est pas matérielle alors elle est immatérielle (cqfd !) ou alors, moi, je conclus à une "résultante" instantanée des informations emmagasinées dans diverses aires du cerveau et se développant suivant les apprentissages. Peut on donner un nom ? lequel ?
Exemple : un bébé d1 jour n'a pas peur de manière innée (ou nous ne pouvons le savoir par manque de communication verbale pour la signifier, la transmettre, nous le faire savoir). Bébé apprend til a avoir peur ? Par contre quand il a mal, il pleure.
Nous savons aujourdhui comment nous percevons la douleur : les capteurs et les neurotransmetteurs signalent à la région spécialisée dans ce genre de traitement
..etc.
La conscience davoir mal est-elle immatérielle ? Puisque je suppose que la définition sapplique comme pour la pensée devons nous être conscient de la douleur avant de la penser, ou alors la conscience nest-elle que le même circuit établi par la pensée? (résultante dacquis mémorisés)
Dans science et vie Mars 2006 N° 1062 les scientifiques ont réussi à filmer en direct « aux porte de la conscience » à la vue du chiffre CINQ (bien-sûr il faut avoir connaissance par lapprentissage des lettres et leurs significations emmagasinés, apprentissage obligatoire,) plusieurs aires de notre cerveau ont été immédiatement activées chez les personnes conscientes à savoir =
t + 96ms : le cortex visuel est activé à la vue de CINQ
t + 276 ms : cest le tour du cortex frontal.
T + 300 : cortex préfrontal prend le relais.
T + 436 : lactivité se propage aussi au cortex cingulaire antérieur.
T + 576 : enfin au cortex pariétal.
La conscience visuelle est activée ; linformation après avoir été signalée dans plusieurs centres, la conscience davoir nommé CINQ passe par une activité neuronale obligatoire donc éléctro-chimique, car des substance sont automatiquement secrétées au besoin d autres réactions chimiques.
Je cite, lu dans les revues scientifiques :
"neurones, synapses, neurotransmetteurs et neuropeptides, les neuropeptides
appelés vasopressine et ocytocine participent à la régulation de lexpression de la peur. Ces deux substances, connues depuis des décennies, agissent en fait de manière opposée sur lanxiété. Par lintermédiaire de certains neurones, locytocine, dont leffet est «calmant», contrecarre laction de la vasopressine, qui excite la crainte. Laction se déroule dans lamygdale, un noyau situé au coeur du cerveau et qui est le siège du contrôle des émotions dont font partie la peur et lanxiété. Connectée à lhypothalamus, à lhippocampe et à dautres zones du cortex cérébral, lamygdale reçoit de manière directe les différentes informations sensorielles. Disposant de connexions rapides vers les régions du système nerveux autonome, elle semble également capable de provoquer
une réaction immédiate en cas de danger avant même que linformation soit
analysée et remonte à la conscience de lindividu. «Les premières expressions physiques de la peur sont une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, un changement de la respiration, un assèchement de la bouche, etc. »
Ces explications et expérimentations vérifiables nous montrent quon apprend à avoir peur et celà suivant lapprentissage, il ny a pas de rapport avec une entité de pensée ou conscience encore moins dintelligence.
voir aussi un documentaire sur la peur :[ http://www.france5.fr/sciences_nat [...] W00374/47/ ]
Bébé apprend par découverte physique " ouïe, capteurs sensoriels, vision etc., à les emmagasiner dans des fiches consultables " mémoire" ;
Dou la pensée ( si pensée existe ou tout simplement linvention dun mot quon attribue à cette activité neuronale quon ignorait ) car avant 1800 il ny avait que des humeurs aqueuses et aucunement cortex frontal, visuel, préfrontal, pariétal, etc.
Historique ( Pourtant, au début du XVII siècle, les découvertes en mécanique des fluides battaient leur plein et l'influence de René Descartes (1596-1650) aura tendance à conforter la théorie des humeurs aqueuses tout en y ajoutant une dimension supplémentaire qui allait longtemps nourrir la controverse: selon lui, il était impossible que l'esprit humain puisse résulter d'un processus mécanique. Il élabora une théorie, dite dualité corps-esprit, mettant en jeu une séparation entre les fonctions physiques et mentales. Les unes étant régies par le mouvement des "humeurs", les autres par Dieu, la communication entre ces deux parties étant sensée se faire via l'interface que constitue la glande pinéale. )
Ceux qui ont installé le mot « pensée » en relation avec nos agissements ne savaient pas que le cerveau est le centre des analyses avec des aires de traitement etc.
Ils ignoraient tout ce que nous savons du cerveau, la majorité des penseurs et philosophes ont écrits avant lère scientifique qui nous donne plus dinformation sur le cerveau doù peut être le mot inventé pour décrire quelque chose : « la pensée»
La pensée ou ce quon appelle pensée nest que relative à l'apprentissage, le cerveau humain est né avec un minimum de fiches préétablies dans nos gènes et non des pensées " chaleur mini-maxi acceptables par la composante peau reliée à des capteurs au cerveau, température, bruit acceptable par les tympans, lumière à laquelle la rétine réagit etc.. Tout dépassement de ces normes fichées déclenchent une activité " électrique et chimique" de réponse adéquate véhiculées par les neurotransmetteurs et tout le bazar.
neojousous a écrit :
Si tu programmes une machine, avec un programme aussi perfectionné que le programme implémenté dans notre cerveau,
A mon avis :
Notre cerveau na pas de programme établi davance ( lenfant jusquà un certain âge ne démontre pas la présence de programme réaliste ni homogène ni logique ), notre cerveau a des informations comme des fiches signalétiques de la capacité physique des éléments organiques dont est composé notre corps (comme les matériaux : le fer est malléable de tant de %, fond à une température de
etc.), sur notre monde interne et externe et qui, suivant lapprentissage, se complique se diversifie et se complète graduellement avec le temps et avec lapport dinfos. Un primate humanoïde qui a une cervelle et toutes les fonctions cervicales neuronales etc.., ne réagit pas comme un être humain daujourdhui et pourtant les deux (humain et primate) ont les mêmes structures, ils évoluent avec quoi daprès vous si ce nest les informations et lapprentissage qui nous différencient ? Les pré-hominidés navaient pas les mots « pensée » ni « âme » ni « conscience » ; ce sont les religions et les philosophes qui les ont installés dans notre monde. Aujourdhui le monde a changé, la science dévoile une partie de liceberg, et ce nest pas fini.