Reprise du message précédent :

 
non c'est un truc de débile les concours de la fp  

Peut-être mais tu as dit avoir répété assidûment.

Coucou mes dépressos  
 
Après 4 ou 5 mois sans traitement, je commence à me demander si j'aurais pas dû le garder (sertraline)
 
L'arrêt s'est bien passé, j'ai pas fait de rechute, je suis fonctionnel et j'ai un quotidien sain (boulot, sport, je mange bien je dors bien). Mais je me sens malheureux, motivation très basse, image dégradée de moi-même, et triste (très souvent envie de pleurer).
Choses que je ne ressentais pas (plus) quand je prenais de la sertraline.
 
Je vais ptet retourner voir mon psy prendre son avis.
 
Vous avez un avis sur le fait de prendre des SSRI à vie ?

toujours mieux que de ressentir ça à vie non?

C'est ce que je me dis oui.

Assez d'accord.

Pour le reste,. c'est une bonne idée d'aller voir le (la?) psy avant que ça ne devienne trop envahissant pour prendre son avis.
Peut-être que l'arrêt était prématuré, mais c'est peut-être aussi juste passager.

Si tu as un rythme de vie sain c'est déjà un très bon début. Il faut maintenir ça !
Peut-être quelques mois de traitement pour stabiliser ces habitudes, avec du travail en parallèle (TCC ? Autre ?) et ça devrait aller

pour te donner une idée, il y a une étude qui a montré que la solitude sur le long terme 'cest 10 ans de durée de vie en moins. C'est l'équivalent d'un paquet de clope par jour pendant des décennies.
 
le stress aussi diminue considérablement la durée de vie.
 
Au contraire, le bonheur et la satisfaction l'augmente.
 
Donc notre santé mentale a une influence considérable sur notre santé physique. Il n'y a aps que els substances qui influence notre santé, dans un sens comme dans l'autre
 
 
 
 
Et on parlera pas de la durée de vie salement écourtée en cas de suicide

Je fais vraiment ce que je peux pour mettre du positif dans ma vie, j'y arrive pas toujours bien, notamment au niveau social je suis pas très satisfait mais je fais pas mal d'efforts néanmoins.

Et malgré ça je me prends des vagues très violentes de tristesse, sentiments négatifs etc.

D'où l'interrogation sur un besoin d'une béquille médicamenteuse.

Je me pose des questions sur mon arrêt aussi.
Mais c'est beaucoup plus lié à de l'anxiété dont je commence à connaître par cœur les mécanismes. C'est pas juste de la dépression qui arrive "comme ça". L'aide des médoc me permet de foutre ça sous le tapis (l'anxiété est + supportable, et me casse moins le moral) et continuer bon an mal an donc pas top non plus.

 
Bonjour tout le monde !
 
Intéressant à savoir, ce que tu viens de dire car dans mon état d'esprit actuel, tout ce qui pourrait réduire mon espérance de vie m'intéresse énormément.
 
Pour me présenter rapidos : j'ai 56 ans et j'ai vécu dans ma solitude plus de 20 ans, sans en ressentir une quelconque gêne. Il faut dire que dans mon entourage, j'ai grandi entouré de couples qui s'engueulaient à tire larigaud (chais pas si c'est bien écrit, passons).
 
Depuis décembre 2020, je suis devenu aidant familial pour mes parents. Plus pour ma mère que mon père car avec lui, on n'a jamais eu le moindre atome crochu. Pour ce faire, j'ai quitté la banlieue parisienne et sui descendu en région aquitaine et n'en ai plus bougé depuis lors.
 
Ma mère est décédée il y a 1 an 1/2 et je suis toujours aidant, mais pour mon père. Sauf que ça se passe mal, très très mal. On ne se supporte pas. J'ai quitté une maison avec mes affaires, affaires stockées dans le garage de mes parents. Impossible d'évoquer la moindre idée de vider une pièce pour que je puisse rappatrier une partie de mes affaires. Réaction négative et colérique en face. Mais par contre, pour se plaindre que le garage est plein à cause de moi, mon paternel n'est pas le dernier.
 
Avec tout ça, je suis célibataire et m'enfonce petit à petit dans un état dépressif. Je songe de plus en plus à mettre fin à ma misérable vie de maÿrde. En celà, rien de plus facile. Etant diabétique, j'ai un médicament dont il suffit que je prenne le contenu pour 3 mois en une seule prise et là, aucun risque. Ce qui me manque encore pour le moment, c'est du courage.
 
Je suis suivi par une psy et grâce à elle, j'ai connu de bien meilleurs moments, question état d'esprit. J'avais même rencontré une charmante femme avec qui nous échangions beaucoup par téléphone. Mais mon statut d'aidant familial + une certaine distance kilométrique entre nous deux la rendait méfiante vis à vis de moi. Puis on s'est vu et ça n'a pas tilté du tout.
 
Depuis, alors que j'étais en vacances, j'ai eu quelques moments où j'ai gardé ça pour moi et ça allait plutôt bien. Sauf depuis une semaine, où je broie du noir à fond les ballons.
 
J'ai pris RDV chez mon médecin traitant pour passer sous traitement médicamenteux. Là, je ne me vois plus rester ainsi ad vitam eternam.
 
En plus, vu mon état, j'ai une mine affreuse et une gueule d'enterrement, ce qui n'arrange pas mes affaires, moi qui était en train de faire une reconversion professionnelle, laquelle reconversion nécessite d'être en contact avec des gens    
 
Bref.
 
Je sais pourquoi j'arrive ici. J'avais besoin d'extérioriser tout mon bordel.
 
J'espère n'avoir foutu le moral en berne à personne ici.

Aricot, non tu as bien fait d'écrire si on peut apporter une quelconque aide on le fera.
 
Tu n'as pas eu de chance avec cette personne rencontrée, mais tu as déjà eu la chance en quelque sorte d'être allé jusqu'à une rencontre IRL.  
 
Pour ce qui est de broyer du noir oui ce n'est pas facile d'avoir des idées positives en plus ta maman est partie j'en suis désolé...
 
Bref il n'y a pas que du négatif puisque ta psy a l'air de bien aider et ça c'est cool !
 
De toute façon tu n'as foutu le moral en berne de personne on est déjà tous en mode   ...
 
PS : j'ai cherché on écrit tire-larigot. Je ne savais pas non plus.

Bonjour,
 
Pendant le Covid et les différentes périodes de confinement, je me suis occupée de personnes âgées à domicile. J'ai retiré de cette expérience que ce n'était pas du tout bon pour la santé morale, quand bien même toutes les personnes dont j'avais la responsabilité étaient à peu près agréables.
 
Mais s'occuper de personnes âgées lorsqu'on n'a plus 20 ans et pas d'enfants à la maison le soir pour nous projeter vers l'avenir et les projets futurs, ça a un impact très important sur l'équilibre mental et émotionnel.
 
Là tu te heurtes à un vieillard égoïste, atrabilaire et ingrat, qui ne pense qu'à sa pomme et pas à toi. Toute son aigreur se déverse sur toi, et c'est aussi une manipulation pour que tu ne sois plus en capacité psychologique de te ressaisir et de fuir.
 
Tu ne lui dois rien : tu n'as pas demandé à naître et ce sont tes parents qui ont choisi de te créer et de te faire exister par hasard entre 2 infinis de néant.
 
Fais tes choix sans aucune culpabilité. Pense à toi. Fais ce qu'il faut pour être en bonne santé physique et mentale, et occupe toi de toi et de ta reconversion.

 
Ouf, ça me soulage, au moins sur un point.
 

 
En guise de complément d'infos, je n'ai pas d'enfants. Comme je disais dans mon texte introductif, j'étais entouré de couples qui s'entredéchiraient. Autour de moi, pas le moindre exemple de couples amoureux transis ou autres. Ca m'a appris un truc, c'est de m'éloigner de toute cette maÿrde. Mieux vaut être seul que mal accompagné.
 
Ce qui fait que je n'ai eu que des aventures comme ça, sur quelques semaines, mais au moindre volonté d'engagement, j'y mettais un terme.
 
Et depuis 20/25 ans je dirais, plus rien. Je me suis auto satisfait dans ma solitude. Metro/boulot/dodo, parfait pour moi.
 
Mais là, alors que je suis dans un endroit bien plus apaisant que la région parisienne, je ressens le besoin de changer. Sur les conseils de ma psy, j'avais commencé à changer de fringues, avoir un look plus seyant et pas des vieilles fringues effilochées que j'avais l'habitude de porter par je m'en foutisme pur.
 
La rencontre avec la femme en question (pas la psy) m'a fait énormément de bien sur le moment. Pas après, au vu du non recevoir de sa part.
 
J'avais RDV avec ma psy samedi. J'ai annulé.
 
A la place, j'ai pris RDV chez mon médecin traitant pour passer sous antidépresseurs.
 
Là, au point où j'en suis, je n'écoute plus le moindre conseil que la psy puisse me donner, ni ma soeur dont le métier est d'être coach de vie. J'ai acheté des bouquins sur la sophrologie, je ne lis rien. Même pas un roman. De toute façon, suffit que j'ouvre un article sur le net, un bouquin papier ou ma liseuse et je lis sans vraiment lire, tellement mon cerveau est embrumé de mille choses.

Ce sera mon cas. Bah écoutes si ça me permet de vivre correctement je n'ai pas de soucis avec ça.

Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ?
 
C'est ça dont vous parlez, SSRI ?
 
J'ai pris de l'Escilatopram (je cite de tête) il y a 2 ans, je crois que c'en faisait partie.
 
Ca ne m'a strictement rien fait et à l'époque, j'étais loin d'être dans l'état de loque dans lequel je me trouve.

Il faut que tu consultes rapidement et que tu en parles, c'est un motif tout à fait valable de passage aux urgences.

 
La solitude ressentie ou simplement être seul ?  
Car ce n'est pas pareil, et si on me dit que être seul fait diminuer la durée de vie cela peut aussi être pour des raisons prosaïques (pas de conjoint pour nous aider quand on est âgé = un risque de plus d'accident ou du moins de pas avoir tout de suite un appel aux secours).

 
la solitude c'est plus qu'être simplement célibataire. J'ai connu des célibataire qui n'avait aucune solitude.
 
 
 
 
 
Sinon Aricoh, il faut que tu mettes ton père dans un EPAHD et que tu ailles vivre ta vie, tu ne peux pas continuer comme ça

 
Si dans le maelstrom questionnements propres, vie d'aidant avec un aidé ronchon (ce que je peux comprendre, il a perdu sa femme et toi ta mère, vous pouvez être d'humeur négative chacun), etc. tu ne sais pas quel bout prendre les choses, en effet le passage chez le généraliste est une bonne chose et permettra de commencer à parler médication si c'est adapté, et plus globalement je répète ce que je disais plus haut = prendre soin de soi en termes de nutrition / corps / etc.  
 

 
Un bon bouquin intéressant à parcourir est celui-ci du kiné médiatique "Major Mouvement" : https://www.fnac.com/a20562253/Majo [...] -longtemps

 
Oui je suis d'accord mais justement ma question était est-ce que l'étude portait bien là-dessus ? Selon le périmètre / la définition retenue par l'étude cela ne s'interprète pas de la même manière.

 
Dans l'idéal oui, l'EPAHD c'est l'idée. Mais faut d'ici là vendre leur maison, que moi je retourne en région parisienne afin de continuer mon job actuel (tant pis pour la reconversion) et ça ne se fera pas aussi rapidement que ce dont j'ai besoin.
 
Quant à mettre fin à mes jours, même si l'idée me taraude, j'ai des impératifs avant. Savoir à qui je confierais mes animaux domestiques en fait partie. Et mon argent. Pas envie qu'il reste sur mes comptes pour être bloqué avec ces conneries d'histoires de successions.
 
Heu, inutile de vous proposer sur ce dernier point   je penserais à ma soeur en premier lieu

Après quelques mois d'arrêt ca me semble limite normal d'être dans cet état non

Les psychiatres diront évidemment que c'est une rechute mais ca existe les gens qui arrêtent vraiment et se sentent bien immédiatement ?

La première fois que j'ai arrêté j'avais fait une rechute donc là je vois bien la différence et ce n'est pas le cas, néanmoins mon état mental est pas terrible et sans signe d'amélioration, c'est éprouvant et fatigant. Je sais pas si c'est normal mais si ça dure et que j'ai la possibilité d'avoir un médicament qui me fasse sortir de ça avec très peu d'effets secondaires, bah pourquoi pas.

Oui c'est sûr ...
Je baisse à 10mg le Sero car je crois que le dosage me constipe trop moi
On verra si ca revient
Je suis nauséeux depuis qq jours pour l'instant

Si ça ne va pas tu peux consulter sans problèmes. Une dose faible peut (peut-être) te stabiliser et franchement ça vaut largement le coup (ça vient d'un mec qui a des idées suicidaires h24 sans traitement)

aricoh je pense que n'importe qui dans ta situation serait la tete dans le seau  
 
 

 
J'ai des jours avec et des jours sans.
 
Lundi, j'étais très mal. Obnubilé par tous ces tracas du matin au soir.
Hier mardi, mine affreuse, tronche en biais, moral pas meilleur que la veille.
 
Aujourd'hui, tout du moins cet aprem, j'en ai parlé à une amie. J'ai tout lâché. Ca a fait du bien.
 
Je ne dirais pas que j'irais danser la polka ce soir mais mon état est moins pire.
 
J'avais RDV chez ma psy samedi. J'ai annulé, malgré ses protestations. Là, j'écoute tous les avis qu'on peut me donner de vive voix mais zéro motivation pour appliquer quoi que ce soit.
RDV chez mon toubib vendredi 8 août pour lui parler de tout ça.

Des fois je me demande si le fait de simplement parler de nos tracas ne remplacerait pas certains médocs fournis à tire-larigot (je n'ai pas fait exprès de reprendre cette expression ).

Moi c'est chialer un bon coup qui remplace bien  

Oui, chialer ça evacue le trop-plein en quelque sorte.

 
Aricoh, tu n’as pas besoin d’attendre la vente de la maison de ton père pour qu’il soit admis en ehpad. Toi et ta sœur qui êtes ses héritiers et êtes d’accord entre vous apparemment, pouvez contacter l’aide sociale de la commune. Ils vous aident à monter un dossier, si ton père refuse le placement, c’est le juge aux affaires familiales qui tranche mais ça ne bloque pas l’entrée de l’ainé en structure. Le remboursement de l’aide intervient plus tard à la vente.
C’est très louable de ta part de t’être désigné aidant mais à un moment trop c’est trop. Trop de responsabilités, de contraintes lourdes et de toxicité vu l’état de vos relations avec ton père.
Tu as droit à une vie, tu ne l’abandonnes pas à son triste sort. Évidemment, il faut être sur la même ligne ta sœur et toi.
Parlez-en, c’est une bonne initiative de voir ton médecin pour parler de tout cela à un professionnel qui peut te prescrire un traitement qui pourra « lisser » tes émotions.
Bon courage  

 
Ca fait du bien sur le moment. Moi j'ai l'impression de reporter tout le poids que je ressens sur quelqu'un d'autre, ce qui peut s'avérer salaud si la personne est sensible à ce que tu racontes.
 

 
J'avais les larmes aux yeux hier en en parlant justement, mais ça n'a pas été plus loin donc pas libérateur.
 

 
Je lui en ai déjà parlé il y a environ 4 mois. Il m'avait répondu : mettez votre père en maison de retraite et tirez vous ! En sus, il m'avait recommandé un psy.
 
Donc là, je ne m'attends pas à des miracles de sa part. C'est un médecin traitant officiant à 15 km de chez moi. Pour lui je ne suis qu'un des patients à qui il ne consacre que 15 mn max par entrevue.
 
 

il te dit la même chose que nous
et il a raison, c'est la seule solution pour toi

J’aimerai bien chialer mais j’ai plus de larmes  
 
je suis là tête dans le seau également sauf qu’il est plein  
 

Hier soir j'ai acheté le guide de santé mentale par Dr. K
Environ 100€ soit le prix d'une consult psy qui aura 99.99% de chances de ne servir à rien.

putain, 100 balles le bouquin, il s'emmerde pas le bâtard.
 
Vu la taille de sa commu il va se gaver.

C'est pas un bouquin, c'est un espace sur son site, organisé en thématiques avec des vidéos genre MOOC à première vue (j'ai pas encore attaqué)
En tout cas pour moi ça les vaut largement, si c'est effectivement un résumé de ses différentes approches qui autrement sont diluées dans whatmille heures de live stream  
Il y a 5 modules : anxiété, dépression, trauma, méditation, TDAH (le seul qui a priori ne m'intéresse pas trop, quoi que...)
 
Edit : pour le côté gavage je sais pas, c'est toute une équipe derrière quand même, le mec fait pas ces trucs tout seul dans son coin, rien que le dev pour la plate forme faut le financer  

Attends, il est indien  de bonne origine csp, médecin aux usa; bien sûr qu'il se gave avec ça, sinon il ne le ferait pas.