Reprise du message précédent :
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Merci ! Bon honnêtement je ne pense pas que les vacances changent beaucoup de choses. J’ai vu ma psy ce matin, j’ai l’impression qu’elle n’est pas satisfaite des résultats. D’ailleurs elle ne m’a même pas donné d’exercices jusqu’au prochain rdv. Elle m’a dit que ma maison n’y était pour rien dans toutes mes angoisses, j’ai bien peur de la saouler elle aussi. Elle m’a sorti de la doc sur le TAG mais ne se positionne pas sur la prise d’un traitement par médicaments car elle n’est pas médecin (je trouve qu’elle n’a pas tort). Il faudrait donc que je retourne voir ma généraliste, en qui j’ai toute confiance, mais elle est en congés actuellement. Je me donne les vacances pour essayer d’aller mieux et je consulterai à la rentrée si ça va toujours pas.

 
J'ai besoin de travailler dur en permanence. Si il y a une journée de mou, l'angoisse revient. Je dois m'occuper pour être bien.
 
Le pire c'est quand les émotions sont fortes, vous êtes bloqués pour prendre une décision. Vous restez dans votre situation inconfortable pendant au moins 6 mois avant de bouger. Chez d'autres, la décision est prise illico !

 
Qu'il est bon de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous.
 
 
Hors sujet : En France, vos voisins sont discrets et ne vous parlement jamais ? ou ils sont très curieux et veulent tout savoir sur vous (absolument tout, vous regarde rentrer, vous regarder jardiner, bricoler ) ?
C'est culturel ou bien quoi ?  

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Insomnie, merde, ça faisait une dizaine de jours que je dormais pas trop mal.  

Les AD me semblaient agir, mais là grosse chute d'estime de moi. Je suis en mode "je suis une merde", c'est chaud. J'essaie de me raisonner, je sais que je noircis le tableau, mais rien à faire.
 

En mode tout m'angoisse, j'arrive pas à récupérer suffisamment le week end, j'ai sois des douleurs partout, sois je choppe une merde vu que je choppe tout ce qui passe, sois je suis fatigué ++++, avec combinaisons possibles bien sur.
 
Je dois aller au mariage de la cousine de ma compagne ce week end, je m'en sens complètement incapable, j'en ai marre, je suis fatigué  

Même en vacances à 250km de chez moi, je décroche pas. Je pense sans arrêt à la maison alors que j’y suis pas.

 
Si tu prends un avion pour aller dans un autre pays d'Europe. Ca te fera du bien. La coupure est psychologique (le fait d'entendre une autre langue, d'autre bruit...te changera temporairement les choses, là tu verras). Faut essayer

 
Oui mais je ne peux pas partir seule, et surtout j’ai pas les moyens de le faire. Là on dépense de l’argent pour les sorties, je culpabilise à fond de ne pas économiser parce que je suis persuadée qu’on en aura besoin pour la catastrophe qui finira par arriver.

Putain c'est dur d'arriver au point de regretter d'avoir des personnes et un enfant qui ont besoin de toi, ça serait tellement plus simple de pouvoir s'euthanasier sans culpabiliser

Je pense la même chose en ce moment.

Edit : En ce moment je voudrais que ma meuf trouve un gars bien, solide, qui réussit (dans le sens qui est capable de trouver sa place dans ce monde), et comme ça je pourrais mener ma d'échéance à son terme, sans culpabilité comme tu le dis. Qu'est-ce que j'amene de bien à mes enfants, rien, j'ai juste mon cynisme, mes déséquilibres, je fais la gueule et je m'énerve pour tout.

Il y a deux ans je pensais être enfin sur la bonne voie, là c'est juste une longue glissade. Je sais pas jusqu'où.

Edit2 : je suis sincèrement désolé de débarquer comme ça avec mon sum. J'ai personne avec qui parler et en fait les psys me font chier .

T'inquiètes, know that feel bro.

Ma femme m'a encore parlé de divorce la semaine dernière, je lui ai dit que j'accepterai uniquement si elle trouve quelqu'un de plus apte que moi à les rendre heureux et traverser la vie.

pfiou t'as l'air de beaucoup en baver.    
Je te souhaite de t'en sortir

Elle te soutient pas du tout ?    
 
ma femme essaie, mais elle sait pas comment faire et je peux pas lui en vouloir. Mais mon état dépressif est récent, je ne sais pas ce que ça va donner sur le long terme. Rien de bon je pense. Comme elle sait pas quoi faire, en fait elle réagit des fois pas bien et du coup on s'engueule, ce qui déclenche un cercle vicieux (je m'en veux, mais je suis en colère contre elle, du coup je m'en veux d'être en colère et je lui en veux encore plus...)  
 
du coup je fais genre tout va bien, pour éviter les conflits... c'est pathétique putain

Le divorce peut être unilatéral tu sais ? on est pas en Afghanistan.
Autant, je trouve la plupart de tes posts très intéressants, autant je ne vois pas pourquoi ta femme doit se trouver qq'un de plus "apte" que toi à la rendre heureuse (selon quels critères ?) serait une condition à votre divorce... Elle peut aussi décider de se retrouver seule un certain temps et d'être heureuse ainsi.

 
ué y'aurait pas ma compagne en ce moment ...

  voilà.
 
 
Après, il y a des moments fugaces où on se dit que ça va remonter.  Et redescendre après  mais voilà, il faut attendre la vague.

askip faut réussir à prendre des AD et quand ca fait effet on va beaucoup mieux, sauf que jamais je supporte les effets secondaire du début dans mon état.
 
Plus ca va plus je suis fatigué, j'ai de plus en plus de douleurs, j'ai plus faim, faiblesse musculaire, je vais bien réussir à chopper une saloperie qui va m'emporter

C'est drôle de voir qu'on s'est tous posés la question, et qu'au final c'est la culpabilité dont on arrive pas à se défaire qui fait qu'on est toujours là, et non l'espoir d'une vie meilleure. Monde de merde

J'ai pris un imovane hier soir, j'ai bien fait. Je me suis quand même réveillé plusieurs fois, mais je me suis reposé et du coup j'ai un peu remonté la pente. Assez pour pas passer une journée comme hier j'espère.  

Vu que je n'ai pas ressenti d'effet particulier, on passe à 50 mg. Elle m'a à nouveau rassuré sur les effets du médicaments mais ça ne m'enchante toujours pas... Elle m'a expliqué que j'avais été usé par ces dernières années et que c'était simplement pour reconstituer mes capacités d'adaptation à la situation difficile à laquelle je suis confronté.

Hello tout le monde.
 
Je débarque sur le topic car comme vous l'imaginez, ça ne va pas bien fort.  
 
Sans aller trop dans les détails, j'ai fait une petite opération esthétique il y a 1 mois dans une clinique privée car j'avais un énorme complexe par rapport à mon visage qui me pourrissait la vie et ôtait toute confiance en moi depuis toujours.  
 
Mais la clinique s'est totalement chiée et m'a laissée avec des cicatrices sur le visage qui me traumatisent plus que le problème d'origine.  
Enfin, on me dit que ça peut s'améliorer pendant un an de ce côté.  
Ça fait également un mois que ça fait mal non-stop en plus et aucun médecin ne sait me dire pourquoi ni si/quand ça va s'arrêter, ce qui me cause une anxiété de fou ("ça devrait pas faire mal" qu'on me dit).  
 
 
Pour bien compliquer l'affaire, j'avais déjà démissionné de mon boulot actuel et je commence un nouveau boulot (bien mieux payé et avec plus de responsabilités) le 13 septembre.  
 
Les bons jours, j'arrive à travailler 1h au boulot. Personne le remarque vraiment vu que je vais partir de mon poste actuel et que j'avais déjà fait 80% de la transition mais je commence à me dire que je ne passerai même pas la période d'essai du nouveau job vu mon état.  
 
J'ai déjà fait 2 ans de chômage avant mon boulot actuel à la suite d'un accident et je suis terrorisé de retomber là-dedans.  
 
Je prends de l'escitalopram 10mg depuis 8 jours, j'espère que ca va aider car je fonctionne vraiment plus avec cette boule au ventre permanente, cette anxiété monstrueuse et je suis totalement HS à dormir par tranche de 2h ici et là mais jamais plus.
 
Pour l'instant, aucun effet mais ça prend du temps à ce que je comprends.
 

Je pourrais être sarcastique et crever en pensant qu'elle s'en mordra les doigts quand elle se rendra compte de devoir se démerder seule avec sa fibromyalgie, ses attaques de paniques...  toutes les tâches ménagères, les attentions, la patience dont je fais preuve depuis 15 ans... Et ne plus m'avoir comme excuse pour légitimer son propre mal-être.

Mais je l'aime et elle m'aime, ou du moins elle aime ce qui n'est plus qu'un tout petit bout de braise enfoui sous la cendre.

Mais surtout, j'ai un enfant, et ma dernière volonté est pour elle.

Hello,

tu consultes un psy ? un médoc c'est bien mais pas suffisant comme tu t'en doutes.

Pour l’escitalopram les tous premiers effets positifs arrivent généralement vers 12 à 15 jours, et ça se s’installe vraiment après 4 à 6 semaines. Ça fera disparaître petit à petit la boule au ventre et rétablira le sommeil.  
 
Pour le travail faut pas comparer un ancien boulot pour lequel on est complètement démotivé avec un nouveau où il y a une forme d’excitation de la nouveauté. Sans compter que d’ici la l’AD fera son effet.

Dites, on peut prendre un verre d'alcool de temps en temps avec le Zoloft ? Je trouve la notice peu explicite sur le sujet.

Drap, c'est reparti pour un tour...  

Qu'est ce qui t'arrives ?
Tu croules sous la DIME ?

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Des conneries de merde futiles, je me prends la tête dans une nouvelle relation alors que je devrai être heureux. Mais par se prendre la tête c'est à m'en tuer l'estomac tellement je fais de l'anxiété. Bien sur c'est pas la première fois, et à chaque fois je suis aucun de mes traitements  

Essaie, tu risques pas grand chose
Tu ne veux pas aller voir un psychologue sinon ?
C'est souvent complémentaire d'un médicament

J'en ai parlé à ma psychiatre qui a dit que dans un premier temps on allait voir ce que donnait le traitement. Elle pense que j'ai juste besoin d'un coup de main pour aller mieux.

Tu peux vivre la même chose avec des parents non divorcés

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je plussoie.
Beaucoup de dégâts de mon côté, psychologiques.
J'aurais voulu qu'ils soient à l'époque les parents qu'ils essayent de devenir seulement maintenant; C'est pas facile tous les jours, bordel ce que je peux me détester putain.

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C'est compliqué les parents. J'ai discuté au moins 3h au téléphone hier soir avec mon frère, notamment à propos de ma mère. On s'est fâchées à Noël, et je dois la revoir pour la 1ère fois depuis la dispute la semaine prochaine. Bon j'ai pas très envie d'y aller, car elle m'a dit la semaine dernière qu'elle préférait mourir car elle n'arrive plus à s'occuper de ses tâches ménagères en ce moment (elle a le bras en écharpe).

Mon frère a essayé de me convaincre d'y aller de façon positive, de ne pas prendre tout ça trop au sérieux. J'ai fini par lui expliquer que c'est compliqué en ce moment pour moi, n'étant pas au mieux de ma forme psychologique. Je lui ai expliqué toutes mes angoisses, il n'en avait absolument pas conscience puisqu'on se donne des nouvelles rarement et de toute façon j'en parle pas à mon entourage. Il a voulu bien faire en me donnant plein de conseils pour sortir de mon TAG, un peu maladroitement.

On a pas du tout la même approche des choses. Il en a voulu à mes parents, mais pour lui c'est du passé, ça l'a forgé et donc il estime qu'il est ce qu'il est aujourd'hui grâce à eux malgré tout. Alors que moi j'ai du mal à ne pas être rancunière. Bref, je sais pas quoi penser de tout ça. Ça me perturbe un peu.

Et puis là ça va pas du tout. On est rentrés hier soir après avoir passé 3-4 jours en vacances. Je n'ai pas arrêté de penser à la maison alors qu'on était quand même pas mal occupés. J'appréhendais de rentrer, ça m'angoissait. Et donc je ne vois toujours que les défauts. J'ai eu la bonne idée de poster un message sur un forum de construction de maison pour avoir un avis. La seule réponse que j'ai eue pour le moment, c'est que ce sont les fondations de la maison qui se barrent en couille.