Reprise du message précédent :
Idem... A la limite quand t'es bien lancé tu peux te caser un peu d'entretien hors-cadre, mais ça va pas loin. Il m'arrive d'entretenir quelques mouvements de capoeira ou faire des assouplissements au parc, si je prévois pas d'y aller le jour même. Ça ne dépasse pas 10 minutes  

+1 en groupe ya une bonne émulation, à ma salle c'est très familial, ça aide à se motiver.

Par contre l'escalade j'ai pas du tout aimé, pas assez sociable/à l'aise pour me faire un binôme stable les premières séances, j'ai vite arrêté d'y aller, je supportais plus de débarquer devant 40 personnes qui me calculaient pas vraiment.

Et seul à faire du bloc c'est pas hyper motivant. Accessoirement yavait pas mal de route et ça m'a vite saoulé aussi, à prendre en compte.

 
voilà ton binôme :
 

 
 

Mais c'est le bonheur ce truc

J'aime bien oui, le peu que j'ai fait... Et c'est hardcore parce que tu peux pas dire "sec" au machin pour te reposer, obligé de faire la voie d'une traite, c'est plus demandeur  

Par contre toutes les voies ne sont pas équipées loin de là, c'est frustrant.

Pour avoir fait du tennis de table, attention car tu peux vite te retrouver tout seul. J'étais avec un bon club, jeune débutant parmi des cador ben franchement tu prends pas de plaisir. C'était plus fun de jouer avec les enfants qu'avec les adultes. Après pas le même créneau et surtout avec un adulte ben tu parles d'autre chose. Je parle déjà souvent avec ma fille j'ai besoin d'un dialogue plus adulte lol.
Ah et la compétition le samedi bouffé pour taper dans quelques balles dont les trois quarts t'es froid, c'est vraiment pénible.

Après c'est que mon expérience. J'ai surtout arrêté car j'arrivais pas à progresser et que je n'étais pas accompagné.

Je pense que je vais viser le badminton, j'aime bien c'est fun et ça bouge sans être trop technique.

L'hypocondrie me reprend... Encore un épisode de gorge ultra tendue, difficultés à parler, direct je pense à un cancer. C'est plus probablement dû au fait d'être constamment angoissé, et que ça se focalise au niveau de la gorge, mais bon.
Et là je m'aperçois que j'ai la langue blanche, et rugueuse dans le fond. Ajouté à certaines sensations bizarres parfois dans le fond de la gorge quand j'inspire, je me fais un bon mix cancer / covid dans ma tête  

La jeune fille sur la photo ?

 
ça se transforme quelque fois en attaque de panique ?

 
Je pense que c'est à moi que tu t'adressais... déjà j'ai 15 ans de tennis dans les jambes, et mes parents avaient une table de tennis de table.
J'estime donc ne pas partir de 0, et je connais bien ce sentiment quand j'ai voulu apprendre à faire du roller. Niveau débutant, sauf que tout le monde savait rouler, sauf moi. J'ai très vite arrêtée, car je me suis sentie mise à 'lécart

Oui pardon j'ai mal cité. Après mon message est valable d'une manière générale..

Oui, c'est pour ca que c'est un savant mélange de trouver le sport qui convient, aux horaires qui conviennent, au niveau qui convient.
 
Après dans le genre loisirs, j'adore la broderie et le tricot, le centre culturel de mon coin organise un atelier 1 samedi par mois. Je n'y vais jamais, j'aime pas les vieux, et malgré les horaires, ca me tente pas.
Après ils ont aussi un atelier loisirs créatifs, je voudrais y aller, c'est tous les mercredis après midi. Impossible d'y aller quand on taffe

 
Nope, ça reste "gérable" même si hyper pénible / envie d'en finir sévère  

 
Disons que ça peut le devenir, ça dépend de ce que tu veux faire. J'en ai fait cinq ans, c'est méga cool. C'est très physique, ça défoule énormément.
 
Je regrette le temps du confinement, je suivais un programme de sport et c'était bénéfique au final, je m'en rends compte maintenant que je n'ai plus le temps de le faire parce que je ne suis plus en télétravail

Merci pour vos retours

C'est vrai que l'idéal pour l'escalade c'est d'avoir quelqu'un au départ pour te montrer les bases.
Par contre c'est l'un des sports où il est le plus facile de parler aux autres personnes, c'est courant de regarder ce que les autres font, de donner des conseils ou d'en recevoir, l'ambiance est vachement sympa quand même.
Après c'est comme ça dans ma salle, c'est vrai que l'ambiance peut varier d'une salle à l'autre.

Effectivement chercher un club loisir c'est pas mal, les clubs qui t'entrainent pour de la compétition c'est pas du tout mon truc.

Voilà je comprenais pas, ma salle est équipée d'auto-enrouleur donc je comprenais ce qu'il fallait voir

Je sais bien qu'il ne faut pas trop essayer d'interpréter les rêves mais je me remet à en faire d'assez sombres. Pas très grave mais je me réveille le matin avec un sentiment de malaise étrange quand je fais ce genre de rêve.

Par exemple la nuit dernière je me souviens simplement d'un petit bout où je dis à mon interlocuteur que je trouve que la vie n'est qu'une interminable succession de souffrances et de malheurs sans intérêt...

Il n'y a pas vraiment besoin d'un apprentissage approfondi pour pratiquer la pleine conscience, amha.  
Mais j'avais bien aimé les exemples et explications du livre de Thích Nhất Hạnh "Le miracle de la pleine conscience. Manuel pratique de méditation."
 
 

 
Au pire moment de ma dépression et des mes attaques de panique, je me rêvais que je bondissais de mon lit pour me jeter par la fenêtre de ma chambre...
 
Courage !

Merci je note !
N'hésite pas à proposer vos lectures, je vais compiler ça

Bon je me décide à poster car je ne suis vraiment pas bien en ce moment, et je me dis que c'est sans doute le bon topic même si je n'ai pas l'impression de faire une dépression. Mon problème, ce sont des grosses angoisses du genre le ciel va me tomber sur la tête...  
Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, car je n'ai pas de problème particulier. J'ai un mari, 2 gosses, une maison, un boulot... Bref rien qui cloche mais je tends toujours le dos car je me dis qu'une merde va arriver.  
Du coup, je prends un peu d'anxiolytique ces jours-ci alors que je suis en vacances. Mon mari me conseille de reconsulter la psychiatre avec qui j'avais fait une thérapie il y a quelques années, mais j'espère que ça va se tasser avec la reprise du boulot la semaine prochaine. Ça me fait chier d'être un poids pour lui. C'est vraiment pénible de ne pas arriver à passer au-dessus de tout ça.

Repousser en espérant que ça passe tout seul c'est le meilleur moyen pour que ça empire.
Le plus tôt tu t'en occupes le meilleur c'est.
Et c'est le bon topic, la dépression et l'anxiété sont souvent liés.

With great angoisses comes great responsibility depression. Donc ouais, consulter c’est une bonne idée. Pour que les angoisses ne s’installent pas.  

Je vais essayer de rationaliser mes angoisses cette semaine (j’ai un sujet qui me tracasse, Monsieur doit gérer le truc on verra bien), voir si ça va mieux avec la reprise du travail et je consulterai si ça passe pas. C’est con mais j’ai l’impression de m’avouer vaincue si je consulte maintenant.

Tu ressens un peu de vide à la vie ?  
 
ça peut-être une recherche de sens ou pour dédramatiser un coup de mou dû à la crise de la quarantaine.    

Non je pense pas que ça soit dû à la crise de la quarantaine. Ça revient régulièrement depuis de nombreuses années. C'est juste que je suis au creux de la vague en ce moment.

Drap.

Ça m'arrive aussi régulièrement l'angoisse (ou l'anxiété dans mon cas je ne sais pas trop) avec prise d'anxio de temps en temps.
C'est essentiellement lié au travail. La je suis en préavis et j'alterne plusieurs fois par jour moments d'enthousiasme et peur d'avoir fait un mauvais choix.

Et je suis anxieux depuis mon enfance.

perso, c'est revenu depuis 2 jours, raisons inconnues ... ( ça se manifeste par un poids sur le thorax ). je suis allé faire une heure de vélo intensive, ça s'est passé, bien que je le ressentais pendant les efforts les plus intenses.
le sport ça marche bien sur moi, peut être pour vous aussi ? une bonne marche de 2h ça vide la tête parfois.

Personnellement le sport d'endurance ne m'avait pas aidé pour mes angoisses et mes attaques de panique.

Par contre bizarrement la musculation beaucoup, ou c'est peut-être que ne plus ressembler à une crevette devant le miroir m'a fait me (re)sentir bien.  

Le sport ça marche plutôt bien pour moi. Je me suis mise au taïso y'a 2 ans, j'en ressors tellement crevée que j'ai pas le temps de cogiter.

En vadrouille cette semaine. Entourée de couples heureux (mariages, naissances). Pas mon sport habituel pour avoir la dose d'endorphines. Je suis complètement en train de décompenser. De plus en plus aigrie, amère, je pleure pour rien.
On m'a prise en photo avec un des nouveaux-nés dans les bras. Une des raisons à laquelle je m'accroche pour ne pas passer à l'acte c'est que je n'ai pas envie qu'on lui montre cette photo dans dix ans en lui disant que c'était une photo du temps où Saytreza était en vie.
Vivement que je rentre chez moi...

 
 
 
N'hésite pas à consulter, ce n'est pas un échec, ce sont des réglages. Et il y a un an, j'étais comme toi, un mari, un taff, une gamine. Et puis le ras le bol, crise de la quarantaine avant l'heure, demande de divorce, TS, et licenciement pour inaptitude.
Alors n'hésite pas à réagir et à consulter

Peut être que dans ton état d'esprit tu ne cherche qu'à voir uniquement ce qui confirme cet état d'esprit négatif, non ?
Pour avoir passé un peu de temps avec des gens récemment marié ou avec des nouveaux nés, clairement ce n'est pas la fête et c'est loin de l'image rêvée vendu par notre société.
De ce côté je suis assez content de mon statut de vilain petit canard dépressif, vu que je suis déjà hors du parcours validé par notre société, au moins je peux passer à côté du mariage et des gosses sans que l'on me pause de questions

 
Ça va un peu mieux là, mais je n'exclus pas l'idée de consulter. La psychiatre que je voyais n'était pas pour l'arrêt de la thérapie, je pense qu'elle ne serait pas surprise de me voir revenir. J'espère bien ne pas en arriver à un point où je foutrais en l'air ma vie de famille, car c'est bien la seule chose qui compte pour moi.
 
Mon problème, c'est que j'ai parfois beaucoup de mal à surmonter les événements de la vie, même ce qui n'est pas très grave. Je me mets à angoisser et voir tout en noir très vite. Par exemple, cette semaine ce sont des petits soucis dans ma maison qui ont pris des proportions énormes, j'en suis venue à me dire que ma maison allait s'écrouler et que j'allais donc me retrouver à la rue avec mon mari et mes enfants, que je ne serai donc pas une bonne mère... J'essaie donc de me raisonner sur le fait que tout cela a peu de chances d'arriver, une maison ne s'écroule pas pour si peu... Et dans quelques semaines, ça sera un autre sujet. Mon mari dit que je ne peux pas vivre sans avoir quelque qui me fait angoisser. Et j'ai bien peur que cela soit vrai.
 
J'étais déjà comme ça enfant. Quand j'allais à l'école, j'angoissais, je devenais grise et l'instit savait qu'elle devait me donner mes médicaments. Ma mère a toujours et est toujours très angoissée aussi, je pense que son comportement quand j'étais enfant a déteint sur moi. Ma psychiatre m'a dit que ma mère aurait dû être suivie aussi, car son angoisse vient probablement de son enfance. On répète l'histoire familiale, mais j'espère faire en sorte que cela s'arrête avec moi et que mes enfants ne soient pas comme moi.
 
Désolée, j'ai profité de ton message pour vider encore un peu plus mon sac.

 
Le topic est là pour ça
Je suis pareil que toi. Là je suis super angoissée par rapport au covid, je ne veux pas que ma fille rate sa rentrée en 6ème (et la vie de famille, dans mon cas, valait mieux dire stop, c'est ma fille le plus important)
 
Et ma mère était aussi super angoissée

C'est pas un anxiolytique mais un antidépresseur atypique, qui donne de bons résultats surtout chez ceux qui n'ont pas eu de réponse aux antidépresseurs "classiques" (ISRS/ISRN), avec a-priori moins d'effets secondaires et de problème de sevrage.

Pour le côté trouble anxieux, les études sont plutôt contradictoires avec une efficacité possible mais probablement pas spectaculaire... cela dit, il y a encore peu d'études et en particulier de recul sur le long terme.

Dans le cadre d'une dépression induite/entretenue par l'anxiété, un patient qui répond bien sûr le plan de l'humeur aura beaucoup plus de ressources pour affronter l'anxiété et aller de l'avant.

Dans mon cas par exemple, c'est l'introduction d'un psychostimulants (qui est à priori plutôt anxiogène) qui m'a permis de briser la dépression et être poussé à surmonter l'anxiété. C'est pas l'approche la plus confortable, mais certainement la plus pérenne.

Ça vous donne des cauchemar vous aussi l'attarax ? (Ou autre?)

C'est dur

Chez moi ça marche bien.
Couplé à de l'Abilify ça marche encore mieux.

C'est un vrai antidépresseur.
J'en ai pris pendant plus d'un an, très peu d'effets secondaires (quasi aucun en fait). Ça a très bien marché pour moi mais c'est pas uniquement pour les crises d'angoisse par contre