Reprise du message précédent :
Cest vraiment du temps perdu le boulot   Bon, faut rentrer dans le moule et faire avec

J'étais bien depuis un moment, mais je sens que c'est en train de glisser à nouveau peu à peu là
Le boulot me déprime, avec un non sens total à ce que l'on fait depuis des semaines. Le seul truc qui me rassure c'est que les autres collègues en ont aussi ras le bol ... mais ils le prennent mieux que moi. Je ne sais pas comment ils font, ils en ont marre ont envie de partir mais ils arrivent quand même à faire le taf plus ou moins bien.
Moi je suis obligé de faire des journées de 12h, ou compenser le weekend tellement j'avance pas. La moindre tâche me prend 4h au lieu d'une demie-heure... et ça me déprime encore plus de me dire que finalement je pourrais me botter le cul, torcher ce boulot vite fait et être tranquille... mais pas moyen de me faire violence.
Donc c'est reparti dans les cercles vicieux, sommeil de mauvaise qualité, journées à rallonge donc moins de sorties et interactions sociales etc...
Les douleurs niveau poitrine qui reviennent...
 
J'ai pas pu voir ma psy depuis début décembre, j'ai à nouveau RDV tout à l'heure j'espère que ça va aider à enclencher à nouveau quelque chose de positif

T'as quoi comme boulot ? As quel point t'es enchaîné à ce job ?

Disons essentiellement chef de projet, avec du support au commerce de temps en temps.
C'est ce dernier point qui me plaît le plus, sauf que je suis un peu noyé sous mes tâches de chef de projet que je devrais plutôt balancer pour me libérer du temps à faire ce qui me plait... Mais on fait vraiment de la merde, ça me mine (avec des pratiques à la limite de la légalité... j'arrive pas à passer outre et à m'en foutre).
Je suis pas spécialement enchaîné, j'ai commencé à chercher ailleurs... je devrais pouvoir trouver mais en étant déprimé je manque de pêche, et de confiance pour bien chercher.

Plus je parle à des chefs de projet et plus je me dis que mon titre de Project Manager est à l'ouest. Tous les PMs que je connais sont super occupés alors que j'ai pas grand chose à faire. Je passe moins de 15h au bureau par semaine (je suis payé pour 40h quand même).
 
Après, c'est pas le même genre de "projet" j'imagine. Entre "migration ERP" et "projet pilote de robotisation", c'est pas la même charge de travail pour le mec au top.  
 

Mon problème c'est aussi que j'ai trop vite envie de tout balancer.
Je pourrais essayer de vite me débarrasser des tâches à la con pour faire celles qui m'intéressent. En profiter pour capitaliser et progresser sur des compétences utiles pour plus tard... Mais le ras-le-bol l'emporte.
J'ai aussi passé des entretiens pour des postes qui me plaisent c'est allé assez loin et j'ai failli les avoir (je connaissais des gens en interne), je sais que mon CV leur plaît et que les entretiens se sont super bien passés, ça pourrait être une question d'opportunité à attendre. On parle de salaire de +50% à +100% ou plus par rapport à mon poste actuel, ça n'aide pas à rester très motivé non plus..

Petit bilan avec la psychologue hier. J'ai un programme d'action pour redresser la barre, avec utilisation possible d'AD sur courte durée si ça ne progresse pas.
Elle trouve néanmoins mes réactions plutôt normales par rapport au boulot, pas si exagérées que ça...

J'en ai marre du taf, pourquoi j'ai resigné. Je suis seul sur mon infra, à peu près, j'essaie de faire les choses au propre, j'annonce les choses à l'avance et j'ai encore des commentaires à la con "faudrait plutôt faire ça", dommage qu'il y'ait une logique défaillante derrière

j'ai trop de HAINE en moi    

 
Change de zup et arrête de boire de la bière Lidl.

c'est pas drôle frero, gros handicap, ça se retrouve souvent chez les borderline je crois

bon étonnamment j'arrive à me calmer, là ça va beaucoup mieux je suis content
mais au début des accès de rage comme ça c'est très handicapant, j'arrivais pas à me calmer entre autre car je reconnaissais pas mes émotions, donc je connaissais pas leurs origines, signification chez moi

la plupart des psy devraient t'aider à faire ce processus mais vu que les 3/4 sont des andouilles

La dernière session au psy, j'ai parlé de mes envies de fracasser des crânes. Un type à qui j'ai prêté de l'argent et qui maintenant me prend pour un con. Ma boite qui traine du pied pour l'augmentation annuelle. Le fournisseur internet qui essaie de m'enculer sans se voiler. Canadian Tire qui envoie des catalogues en papier glossy alors qu'il y a un putain de Stop pub sur la boite aux lettres.

Le meilleur remède pour moi c'est de me rappeler mes amis Marc Aurèle et Sénèque. Laisser passer les choses qui sont hors de mon contrôle et prendre action noble sur ce qui est en mon pouvoir.

Le médoc que je prends m'aide aussi beaucoup à me recentrer.

je devrais prendre un AD je pense oué, mais ça me gonfle, si je l'arrête 6 mois ou 1 an plus tard j'ai peur de pas gérer

Je sais pas, ça me fatigue trop ces montés, je suis à plat, je  voulais sortir voir un pote ce soir et j'ai encore dû annuler
je vais mater un film sur netflix

c'est quoi pour vous la différence entre un bon psy et un mauvais psy?  

je vois un médecin depuis des années mais c'est pas le genre à donner des diagnostic  

je veux reprendre le sport depuis des mois je fous rien  

quel sport?

bon psy c'est celui qui fait des psychothérapies et qui te considère comme un être humain avec ton histoire, c'est assez rare quand tu enlèves les prescripteurs et les charlots qui analysent les rêves, psychanalystes etc.

Course à pied, vélo  

la saison aide pas. mais les beaux jours reviennent

 
Tous les AD sont pas égaux. Autant le Lexapro j'ai vite quitté, autant le Buproprion est exactement ma tasse de thé. Il se passe rien de fou quand j'en prends pas et c'est pas assez invasif pour me donner l'impression que je modifié par une intervention étrangère. A vrai dire, je me sens plus comme le moi d'avant la dépression. Et que je suis maintenant entièrement équipé pour installer des routines durables qui me porteront le jour ou je ne prendrais pas un médoc quotidiennes.

je sais pas, pour moi le diagnostic sert pas à grand chose, je me connais bien et je connais mes difficultés, leurs origines, j'avance bien petit à petit
 
un diagnostic me servirait à rien

 
Je trouve aussi.
 
Poser le mot "anxiété" sur ce que je vivais m'a énormément aidé à mieux me comprendre.
 
Pourtant j'étais convaincu que je me connaissais.

Si Tu dois prendre un AD, attends le bon moment.
Comme on l'a lu ici, c'est souvent plus efficace sur une période courte combiné à un travail de fond.
Pour moi le mieux serait d'en prendre à partir de mi Mars, comme ça le plein effet est bon pour début mai environ. C'est la bonne période pour reprendre du sport en extérieur.
Les oiseaux chantent, on retrouve la lumière.
AD, sport, plein air, petite TCC et zou ! La vie est belle

Et du coup tu prévois l'arrêt quand ? En décembre, quand tu ne vois pas le jour pendant des semaines ?

L'arrêt c'est quand ça va mieux, et si ça tombe en hiver tu t'en fous puisque tu vas mieux

Les dernières fois que j'ai arrêté c'était à l'orée du printemps, c'était peut-être calculé

Bof, quand t'es bien équipé le sport c'est pas un soucis.

7 choses que des personnalités supposées moralement fortes ne font pas,sur lesquelles elles ne perdent pas de temps
 
https://www.businessinsider.com/7-t [...] t-change-7

ben a cette saison il fait noir en semaine, et si on ajoute le pluie et le froid, ça joue sur la motivation quand même.

C'est normal d'avoir une peche de ouf après presque deux semaines d'arrêt des Ad ?
Ça va retomber ?

Pourquoi ça retomberait ? Beaucoup de patients sont tassés par les AD

Je ne sais pas. Retombé dans la déprime.
En plus depuis l'arrêt, ma meuf s'est barré.
Jamais facile ces moments, après c'est plus le fait de se retrouver seul et pas forcément la rupture qui était évidente des deux côtés.

Ca me fait plus rien mes benzos c'est de la merde

j'en peux pu de l'hiver

Comme je comprends
C'était pourtant ma saison préférée il n'y a pas si longtemps que ça.

le froid me dérange moins que la chaleur mais j'ai du mal avec le manque de luminosité