Reprise du message précédent :
Après c'est à ton psy de t'aiguiller pour que tu retrouves les choses qui ont pu te marquer
 
Tu racontes quelque chose que tu penses banal et tu enchaînes sur autre chose et autre chose et puis tout d'un coup tu découvres (redécouvres) un détail qui finalement a beaucoup d'importance
 
Courage, ça viendra

un bonjour à une femme bien    
 
Titounne je t'aime    ( en tout bien tout honneur, hien les psycho ! )

merci  
 
ça vas toi?

ça va    
 
j'éspère que toi aussi ! (sinon je suis là en MP   )
 

Dites les AD ça vous empêche de rêver ? Depuis mon dernier changement, j'ai plus rien d'intéressant à me raconter le matin.
Pourtant c'est une moitié de ma vie qui m'aidait à avaler l'autre... si je perds ça c'est un peu le drame.
 

Je ne saurais pas te dire, mais n'en prenant pas je n'ai pourtant quasiement jamais de souvenirs de mes rèves  

C'est un entraînement régulier depuis l'enfance qui me permettait de m'en souvenir. (Une habitude plutôt)
Tout le monde en est capable, mais faut en avoir ma motivation, et surtout le temps. Si tu te lèves rapidement, et que tu te dépêche d'aller au boulot, sans avoir le temps de tenter de te remémorer tes aventures oniriques, c'est foutu. C'est une démarche volontaire, pas un don.

 
Je ne sais pas si ça empêche de rêver, mais j'ai remarqué que je me souviens bien plus de mes rêves depuis que j'ai arrêté les AD.

3615 Mylife :
 
Bon au niveau du moral ça va beaucoup mieux. Mon boulot me mine toujours un peu parfois, mais je le gère mieux. En plus, je suis un peu montée en grade, donc ça m'a fait du bien d'être reconnue compétente dans mon travail. Seul inconvénient, cette "promotion" ne plait pas à tous mes collègues et certains me le montrent bien.

C'est marrant pour les rêves, mais j'ai rêvé (du moins je m'en souviens) plusieurs fois depuis que je prends du Zoloft... mais il faut dire aussi que je ne me souviens de mes rêves que quand je dors plus longtemps que d'habitude, et comme le zoloft me fait dormir... (mais j'en prends le soir depuis donc ça va mieux mais exit les rêves donc )

je n'ai jamais eu une grand faculté pour me rappeler mes reves, mais je me rappelais avoir revé. Mais avec les AD j'ai un sommeil plus "lourd" et oui souvent je me rappel même pas avoir revé...
 
 
C'est cool pour ton moral et ton boulot.
Les collègues à qui ça deplait dit toi que c'est essentielement de la jalousie. Si tu as eu cette "promotion" c'est que tu le merite.

 
Booon bin c'est encourageant tout ça
Bon après les collègues aigris, c'est difficile à éviter... c'est un peu ça la vie : quand tu vas mal y'a toujours un connard pour t'enfoncer un peu plus, et quand tu vas bien y'a toujours un connard pour te jalouser (des fois c'est le même, d'ailleurs    ). Le tout c'est que tu aille suffisament bien pour pas te laisser emmquiquiner.

 
Prends du risperdal, tu auras des choses intéressantes (et traumatisantes   ) à te remémorer le matin.  

ahouéouéoué, un petit surdosage d'EffeXor c'est pas mal aussi, avec les cauchemars récursifs  

Super, c'est mon nouvel anti dépresseur. D'ailleurs le relai s'achève à partir de ce soir (avant c'était moité l'ancien, moitié effexor pour la transition)
Ca donne envie tiens.

Trève de plaisanterie l'effexor j'en ai entendu beaucoup de bien.    
 
et puis tant que c'est pas du r*******l tu es déja pour ainsi dire sauvée  

moi l'effexor est celui qui m'a le plus réussi. Mais bon ça veut pas dire grand chose. Tout le monde ne reagit pas pareil

Merdoume, je croyais avoir répondu ce matin  
Je disais : j'en veux pas à l'Effexor, j'ai même continué à en prendre (à moi aussi c'est encore celui qui m'a le plus réussi). Ce qu'il ne faut pas faire, c'est prendre un traitement quelqu'il soit sans un minimum de surveillance - moi j'ai dû partir bosser 3 mois dans une autre ville, et au retour c'est ma psy qui s'était arrêtée de bosser qques semaines pour préparer des examens. Si j'avais su d'où mes problèmes venaient, j'aurais fait le forcing pour voir qqu'un d'autre, et/ou j'aurais diminué un peu les doses par moi même

Idem, c'est celui que j'ai pris et ça fait presque deux ans que je vis sans aucun médoc depuis le traitement

j'en ai marre de prendre mes pillules moi...
 
mais à chaque fois que on a essayer de baisser ça n'as pas été. Il y avait toujours quelque chose dans ma vie de pas facile et donc c'etait pas propice....
 
un an que je suis sous effexor, avant ça il y avait eu 10 mois de différent AD ....

 
Je suis sous Effexor depuis décembre 2001.
En Mars 96 j'ai commencé du Prozac, que j'ai troqué un an après pour du Séropram. Chaque fois que j'ai imaginé l'arrêter, j'ai eu un souci (mort de mon chien, rupture, ratage d'exams... ou, plus original, un combo découverte du cancer de mon homme le vendredi/décès de mamie (après 2 mois en phase terminale de son cancer) le samedi, en février 98. Ca s'appelle un week end chargé.). Néanmoins, au printemps 2000 ça allait beaucoup mieux : j'en étais à genre 1/2 comprimé tous les 2 jours...  on a dit qu'on attendait que mon homme rentre de son stage en angleterre pour sauter le pas mais qques jours après son arrivée mon autre grand mère est décédée  (je l'ai pas vu venir : c'était un accident ) , et encore 2 mois après le cancer de mon homme récidivait alors on a arrêté d'arrêter parce que c'est pas non plus la peine de chercher les emmerdements. Et comme ça s'est pas bien terminé, un an plus tard, on est passés à l'Effexor.  
Que j'ai arrêté en catastrophe 2 ans après, donc, suite à un surdosage. Mais ensuite le chômage m'a pas fait du bien alors on a tenté le Norset mais c'était aussi efficace chez moi que des bonbons à l'eucalyptus (sauf que les bonbons, c'est bon). Donc re-effexor. L'été dernier aussi ça allait pas du tout alors on a fait un mois de Seroplex pour voir mais ça a pas été franchement convainquant. Retour à l'effexor en 4ème vitesse là aussi
 
Accessoirement on a tenté d'autres machins à côté (dépakote, zyprexa, risperdal, abilify) mais même ceux qui avaient une certaine efficacité comportaient aussi des effets secondaires pas terribles en rapport avec les petits bénéfices à côté.
 
Aujourd'hui je vais bienbienbien, j'ai encore diminué l'effeXor depuis une semaine (une gelule de 37.5 LP les jours impairs) mais j'ose pas arrêter pour de vrai parce que tel que je suis actuellement ça me va très bien, j'ai mon petit équilibre, j'ai peur de prendre le risque de le briser...

ouais pas glop tout ça quand même.
 
moi j'ai 75 matin et midi et le soir 37.5 plus 8 goutte de je sais plus comment il s'appel...
 
avant ct 75 3 fois par jours...
 ça fait beaucoup quand même....
 
je comprend que tu n'ai pas envie de brider l'equilibre actuel. Alors n'arrete pas, pas encore...

Un genre de théralène ? Spour faire dodo ?
Pour le dosage, pendant 2 ans j'avais 4 fois 50 mg puis 3 fois 50mg. Depuis janvier c'est la descente infernaAaAaAle : 2x50 puis 1x75 puis 1x37.5 et donc 0.5x37.5    
Et ton/ta psy, il dit quoi quand tu lui dis que t'as envie d'arrêter ? C'est trop tôt ?

c'est un autre AD : du Laroxyl (Amitriptyline) (1 goutte = 1mg de Amitriptyline)
 
il me fait effectivement dormir....
 
avec ma psy on a essayer de baisser mais ça c toujours mal passé.

Bon aller encore un coup de déprime ! Il suffit que ma journée ne se passe pas terriblement bien au boulot pour que mon moral reparte au fond de mes chaussettes. Je suis beaucoup trop sensible à ce qu'on pense de moi, j'ai l'impression d'être lunatique. Comme ma chef m'a gonflée aujourd'hui, j'en suis venue à me dire que j'allais la faire chier à mon tour

je suis sensible moi aussi... trop peut etre.... lunatique on me le dit mais je ne croit pas que ce soit ça...
 
C'est ton mal etre qui ressort dans ces moments la, et puis il faut prendre plus confiance en toi
 
(je sais c'est hyper facile à dire, beaucoup moins à faire)
 
 

Tu as tapé dans le mille, c'est bien mon mal-être qui ressort, mon manque de confiance en moi. Je compte trop sur l'avis des autres, je me pourris la vie toute seule. J'espère que ça ira mieux demain.
Si quelqu'un a des conseils pour avoir confiance en soir, faites moi signe !

je prend aussi en cas de conseil
 
 

On va lancer un appel général sur le forum ! Bon courage à tout le monde, je suis pas la plus à plaindre.

Bah, bon courage les filles.    
Plein de volonté pour les autres ; sortez et profitez de la chaleur. Glandouiller sur un banc c'est pas mal aussi, en regardant les gens... ils sont beaux lorsqu'on arrive à se conditionner.
 
Ps : Bon. Euh. Sinon. Dites c'est normal les nausées abominables et les remontées acides après l'effexor ?
Et pour les gouttes de théralène malgré les surdosages que j'ai tentés, en désespoir de cause, ça ne m'a jamais aidée à m'endormir. Stilnox non plus. Si quelqu'un a un remède contre l'insomnie, hormis l'alcool, je prends.

 
Confiance en soir? Connais pas  
 
Confiance en soi par contre c'est simple, suffit de se taper de l'avis des autres, et là il y a pas besoin d'avoir confiance en soi ou pas (parceque le manque de confiance en soi c'est en fait le manque de confiance dans le jugement des autres envers soi)

Aucun rapport, l'avis des autres est souvent largement plus positif que l'image que l'on a de soi, lorsqu'on est maladivement perfectionniste.
Ce n'est pas aux autres que ça porte préjudice... ils ne s'en rendent même pas compte d'ailleurs, c'est un comportement dirigé contre soi.  
 
Euh. Enfin j'en sais rien, me semble, j'parle pour moi sans doute, mais je ne suis pas un cas isolé

Bah je suis maladivement perfectionniste et c'est pas en moi que j'ai pas confiance, c'est des autres qui pourraient ne pas me trouver parfait (ou ce que je fais plutot)
 
Si on vivait seul sur Terre on s'en foutrait d'avoir confiance en soi ou pas, cette notion existerait meme pas d'ailleurs

Si tu vivais seul sur terre, tu ne pourrais pas survivre.    
La confiance en soi, c'est quelque chose de terriblement personnel, ce n'est pas les encouragements des autres qui te permettront d'arriver à un idéal que tu t'es fixé. Le mien est innaccessible, c'est foiré d'avance, d'ailleurs je doute qu'en étant vivante je parvienne à atteindre un jour cet état de grâce qui ferait taire mon cerveau.
Dur dur d'être aussi nombrilistes  

Pourquoi on pourrait pas survivre seul?
 
T'es du genre à penser que le sexe est un besoin primaire?

 
Aucun rapport entre les deux  

Bah si, on peut très bien survivre en hermite sans personne, à part si on est un gros assisté

Tu oublies tout de même qu'il n'y a pas que le "matériel" qui te fait vivre. Sans aucun rapport social, quel espoir aurais-tu d'évoluer, de t'enrichir de la rencontre à l'autre, de sortir de toi ? Non vraiment je ne vois pas comment un humain abandonné par tous les autres, à moins d'être un mystique, pourrait survivre.

Bah techniquement il y a que l'air, l'eau et un peu de nourriture qui fait survivre (mot que tu as employé et que tu continues d'employer en fin de message)
 
Après bien vivre c'est différent
 
Mais perso ca me dérangerait pas d'etre seul

Je crois qu'on est un peu hors sujet, sinon...  
 
Bonne journée à tous mes compagnons d'aventure intérieure  

Bah non c'est justement parceque j'ai un petit coup de déprime que je serais pas mal seul