Reprise du message précédent :

ben je l'ai encore entendu ces dernières années quoi  

ptain ca me ferais bien chier moi  

 
Et tu l'entendras encore a mon avis
Le changement est là, mais encore impercetible. La nouvelle génération commence à intégrer à peine cette nouvelle manière de penser, pourtant appliquer naturellement par pas mal de bons médecins.

 
C'est vrai, sans doute, ça s'améliore. J'ai croisé plein de docs (et notamment des urgentistes) assez formidables dans ce genre de rapport.  
Mais je devrais t'envoyer le récit de mon hospitalisation l'année dernière, je peux te dire que les tapotis sur le genou et la coexistence d'un discours "opaque" avec des phrases bien lénifiantes et du "la petite dame", elle n'est pas morte

 
Le prof en question qui gere une unité de diabétique fixe avec le patient les objectifs, il les négocie.  
Et le pire, c'est que ca marche, chaque prise en charge est adapté, le patient est investit et compliant, ca tranche un peu avec les prise en charges habituelles qui fonctionnent sur la peur et l'obligation absolue:  Le "si vous ne vous piquez pas 5 fois par jours pour la glycémie et si vous faites pas un régime stricte et si vous ne vous faite pas 5 insulines par jours vous finirez amputé et aveugle" ne fonctionne pas au long terme, les patient se desinvestissent et ne vont plus consulter.
Enfin si, ca marche, mais uniquement chez les obsessionnels
Une prise en charge reussit, ca serait plutot une prise en charge adapté a chaque patient: pouruqoi interdire le sucre dans le café de ce patient si c'est son grand plaisir? Ne vaut-il mieux pas négocier 2 autocontroles par jours et 3 injections d'insuline (merci la lentus ) au risque certes d'une glycémie moins parfaite mais avec la possibilité d'avoir un suivit au long terme...
 
La médecine fonctionnait sur la peur et sur l'autorité tout puissante du médecin, je pense que c'est terminé, ce qui explique aussi la crise de la médecine: des praticiens ont été destitués en cours de route, et maintenant leur facon d'agir ne fonctionne plus.

bizarre, moi je trouve encore bcp de respect de d'admiration chez les gens qui viennent nous voir, bon a part les 2-3 casse couilles qui savent tout mieux que les autres, mais bon c une toute petite minorité
 
qui a dit MGEN ?

 
Merci de raconter tout ça

 
 
Le respect il y en a souvent, presque toujours même. Ce qui a changé c'est vraiment ce rapport horizontal/vertical. Le patient est sur le meme plan que le médecin. Celui ci doit lui expliquer pas a pas sa démarche intellectuelle, le pourquoi on fait cet examen, et qu'est ce qu'on y a trouver. L'information devient un droit, c'est terminé le médecin qui n'explique rien mais agit "pour le bien" du malade. Si bien qu'un "bon médecin" devient pour le patient quelqu'un qui est pédagogue, patient, qui communique avec justesse et empathie. Le meilleur chirurgien du monde, sur le plan technique, ne serapas considéré par le patient si il est incapable d'expliquer au patient ce qui lui arrive. L'ere des "mandarins" est bel et bien terminé

 
ah mais clair que c'est compliqué, enfin belle maman est diabétique de type 2 (c'est ca?), et à force de pas réussir à s'adapter à ce qui lui est demandé, elle va crescendo dans les piqures d'insuline, etc, et le régime est trop draconien du coup elle n'y résiste pas du tout

 
oui heureusement, y en a toujours, je sens toujours un truc spécial quand je pose une question au médecin ou au pharmacien, et j'ai l'impression qu'autour de moi ca reste le cas  

 
Je crois que je vais la laisser à Bitman, celle-ci

ah oui tiens c'est même pas volontaire

mes chouchou je vous aime

Sympa de nous raconter tout ça JJ
Pour ma part, je suis assez attiré par la médecine, donc je prends plaisir à discuter avec mon médecin traitant D'autant qu'il fait pas mal de formations personnelles à Bordeaux donc il est tout le temps au point
 
Bon c'est sûr que je peux pas tout comprendre, mais bon, dans les grandes lignes c'est très bien d'avoir un discours avec le toubib Et qu'il s'arrête pas à l'âge du patient quoi
 
La dernière fois on a bien discuté sur les allergies vu que j'ai des crises régulières qui ne se contrôlent qu'avec une prise préventive d'anti-histaminiques J'ai abandonné l'affaire, pas envie de prendre des médocs tout le temps, je laisse la crise passer

zou plus qu'un a rédiger
 

Elle est drôlement triste, celle-ci.

Insipiré d'un patient que je soigne actuellement

moi j'aime bien les termes opaques genre "exogénose" etc...  

Je viens de refuser un poste d'AHU au labo d'hémato de Strasbourg. J'espère que je ne le regretterai pas, bien que je sois sûr à 100 % de vouloir exercer en ville.  

On s'en était rendu compte, oui, que c'était pas ton genre

toi t'as pas répondu a hardbox l'autre jour hein  
 
en plus tu n'as aucune idée de "mon genre"

Ton genre de vision de ton métier? Ben tu l'as bien résumée dans ton post: "ah le bon vieux temps où on me respectait " (avec cette intéressante confusion entre rapport d'inférieur supérieur et respect que tu as opérée )

gras -> quand tu trouvais que j'avais une "fermeture d'esprit" vis a vis du pamplemousse, et qu'un confrere est venus fort a propos metre le spoints sur les i
 
ya pas de bon vieux temps ou on me respectais, j'ai fais bcp de pharmacies differentes cette année les gens sont toujours respectueux et bcp plus décontractés qu'envers leur toubib, on leur explique leur traitement, leur maladie, ca les impressionne, ils essayent pas de nous apprendre notre metier, c'est ca que je voulais dire mais je crains que tu n'aie pas interprété ma phrase comme il fallait

C'était juste ton truc "qu'est ce que ça me ferait chier" qui laissait un peu entendre le pire quoi
 
Personnellement, oui, je trouve que de simplement se fier à une étude qui ne démontre pas l'inefficacité d'un produit proche mais différent pour disqualifier de manière aussi définitive l'EPP, c'est effectivement un peu de fermeture d'esprit. Il s'avère que c'est mon médecin généraliste (et pas naturo/homéo/machinopathe, hein ) qui m'a vivement conseillé ce traitement, et que le cancérologue de maman a renchéri lors de sa mycose dûe à l'Augmentin, donc voilà...

Pitaing depuis quelques mois j'ai mal au cul quand je m'assois sur une chaise (donc une surface dure) un peu trop penché en arrière.
 
J'ai l'impression qu'il y a un truc qui dépasse et qui ne devrait pas. Quand je touche avec l'index j'ai l'impression d'avoir une petite protubérance tout à fait en haut de la fente. Je suis l'os depuis le dos au niveau des hanches et je descends jusqu'à sentir une petit boule qui fait mal quand j'appuie dessus. Mais ça fait des mois que j'ai ça et desfois je vis des semaines sans le sentir/remarquer.
 
C'est aussi dir que l'os mais j'ose pas trop y appuyer fort, c'est un peu douloureux. Petit quiste qui réduit de taille et desfois regrossit ?

ptete un poil inclu, ca fait des jolis merdiers ca

Poil inclu ? Je ne connais pas. Un poil qui pousse à l'envers comme dans le nez et qui fait des supers boutons hyper douloureux ??
 
Qu'entends-tu par merdier ? jeux de mot ou vrai sens genre je vais me trainer un poil qui pousse à l'envers pendant encore des mois et des mois O_o ?

T'es anxieux, non ?

je sais plus exactement le nom, mais en gros un poil aberrant qui pousse a l'envers, dans une poche, ca se remplis de sebum et de bactéries et ca fait un truc assez monstrueux qu'il faut racler en profondeur
 
mais bon seul un toubib qui regarde de pres ton truc pourras te le dire
 
allez on va montrer son cucul a JJ

!!
 
Ouais là sur le coup je suis un peu anxieux ouais !
 
Euh pour JJ, vaut que j'y aille rasé non ?

 
Si tu relis ce que j'ai écrit j'ai été bien plus prudent que ça   . Je n'ai pas disqualifié d’office l'EPP j'ai émis un doute, la nuance est énorme. Et ma principale réserve était sur une propriété connue et référencée du pamplemousse pas sur des hypothétiques capacités antifongiques. Du reste le plus grand spécialiste du monde pourrait prescrire le truc, en absence de publication dans une revue de référence ça reste le loto (sauf qu'à ce loto là parfois tu perds gros).
 
Enfin bref lutter contre ce genre de chose c’est avant tout lutter contre les croyances individuelles, et si elles se mélangent aux préjugés ça devient compliqué.
 
(et a ceux qui beugle contre les scandales médicamenteux, à juste titre parfois. En conseillant un produit mal connu et étudié, ils ont la même démarche que ce qui engendre les dits scandales)

Kyste pilonidal

Je parlais surtout à Bitman, qui l'a comparé à des conneries comme l'homéo, en lui disant qu'il y avait d'autres médocs (ce que son interloculteur savait vu qu'il avait essayé pas mal de spécialités qui sont souvent très efficaces, mais pas tjs)
 
J'ai jamais parlé de remplacer le pévaryl par l'EPP, par exemple, mais de tenter ça en plus ou en ultime recours, car j'ai été surprise de son efficacité et pas mal de personnes autour de moi aussi. Certes, scientifiquement, ça n'a aucune valeur, mais dans l'exercice de leur métier, des médecins ont jugé utile de le conseiller à leurs patients...

Remède ?

 
+1    
 
Y'a de fortes chances que ce soit ca  

Le mieux, c'est la chirurgie, parce que ça revient tout le temps avec une simple antibiothérapie, mais bon, perso, par exemple, j'ai eu mon premier 10 ans avant la première récidive, donc, ça peut valoir le coup d'attendre un peu avant de passer sur le billard.
Bon ceci étant, j'en ai eu un récemment, j'ai bien dégusté, et faut que je me pousse au cul (lol) pour retourner voir mon médecin pour programmer l'opération (pas pu pendant qu'il était inflammé)...

Rolalalala ... bon déjà que je sois sur qu'il s'agisse de ça.
 
Tu dis avoir bien dégusté ... c'est quoi qui fait déguster ? L'opération ? ça induit quoi comme gène ? Douleur continue forte pendant plsueiurs jours ? Impossible de s'assoir ? ... ?

Ben là, pour le post-opération, je peux pas te dire, pour le reste, ça finit carrément par lancer dans tout le dos et la cuisse, ça dure deux semaines minimum, effectivement, la position assise devient très difficile, et n'importe quel mouvement écartant vaguement les fesses (et on se rend compte qu'il y en a énormément

 
   
 
De toute façon c'est le médecin traitant qui a le dernier mot, car il connait le traitement en cours et le patient, et surtout si il prescrit ou donne son accord c'est sa responsabilité qui est engagée.

Le post opération c'est après l'opération. Tu me dis que tu peux rien me dire là dessus mais j'ai pourtant l'impression que c'est de la post opération dont tu me parles là ...