Reprise du message précédent :
Faut voir ce que tu as essayé, tu peux avoir des sensations totalement différentes en fonction de nombreux paramètres. Mais je comprends, j'avais mis un peu de temps pour y passer mais je ne suis jamais retourné à la cigarette depuis.

J'y pensais même plus mais ça y est, j'ai passé les 6 mois depuis 3 semaines    
Je suis enfin sorti du mode "journée de merde au taf, 2 ou 3 bières pour aller mieux". Maintenant c'est une rivella bleu et un bon livre, ça marche tout autant et le lendemain je me réveille reposé.
Je crois que le plus gros plus en dehors de revoir mes abdos, c'est le sommeil réparateur.
 
La famille est dans la viticulture, ils n'ont pas compris et c'est lourd quand ils insistent pour me servir du vin mais tant pis.
 

gg

Putain 10 ans déjà !
Je me rappelle quand tu te murgeais et que tu nous disais "nan nan je suis pas alcoolique"

Bien ouèj Marcel  

Par contre juste 5€ dépensés ça existe pas, les binouzes sans alcool en bouteille ça chiffre vite et tout hors sirop aussi

4 ans déjà !!

Ben feloches m'dame

Quelqu'un a déjà fait du vin/de l'alcool de noix vertes ici? Comme pour les arrangés, faire chauffer le tout va accélérer le processus je suppose? Le but étant de sortir les noix et filtrer avant qu'il n'y ai plus personne pour le faire.. Merci de confirmer (ce qui ont l'xp)

Ce n'est pas un topic pour avoir des tips pour fabriquer de l'alcool, mais pour ceux qui y sont accros et qui veulent décrocher.

Hier soir, ou ce matin, sais plus trop, j'ai rêvé que je ne sais pas pour quelle raison, je buvais avec quelqu'un une pinte de bière. J'avais tout : le goût et l'odeur. Et très rapidement, très très rapidement, l'enivrement. Et l'envie de reprendre une gorgée. Suivie d'une autre. Et dans ma tête, la certitude d'un autre verre à venir. Et d'un réveil comme avant. C'est à dire dur, pénible, tremblant.

Bon, c'est pas la première fois que j'ai ce genre de rêve. Sans que ça ne me perturbe plus que ça. Aucune envie de retomber, tout va très bien. Je crois qu'hier, j'ai humé des senteurs de bières sur le chemin de ma maison. C'est peut-être ça qui m'a déclenché ce rêve à la con...

je dois demander ou alors..!?

Ben pas sur un topic ou des gens essayent d'arrêter la picole...

Crée-le, mais c'est malvenu ici.

à toutes et à tous
 
J'espère que vous allez bien.
J'étais sur mon vélo en direction du boulot quand je me suis posé une question. Si une personne de confiance vous demandait pourquoi pas d'alcool, est-ce que vous lui diriez parce que je suis alcoolique et donc abstinent, ou juste abstinent ? Je veux dire, alcoolique, c'est un peu à vie, non ? C'est pas parce qu'on ne boit plus qu'on n'est plus alcoolique, n'est-ce pas ? Il suffit d'un verre, ou de deux, et hop ! On repart de l'autre côté. Enfin, moi, ça serait mon cas, j'en suis sûr.  
Donc à y penser, on doit dire qu'on est alcoolique, non ? Bien sûr, je veux parler d'une personne sûre, à qui on a envie de se confier, ou d'être honnête. Pas d'un collègue de boulot ou de vélo ou... Si vous voyez ce que je veux dire.  
 
Merci de vos retours posés

J'aime bien dire "j'ai une maladie qui me fait croire que je n'ai pas de maladie".
Chez moi ce n'est pas que l'alcool, tout ce qui favorise la dopamine est problématique (nicotine, sport, jeux vidéos, bandes dessinées, travail etc...)

Si c'est un personne proche, vaut mieux dire que tu as un problème avec l'alcool, au moins tu es cash et ça évite d'autres questions si tu tournes autour du pot.  
Par rapport à l'alcoolisme, les mentalités ont quand même changé.

+1. Je n'hésite pas à dire que j'ai été alcoolique. Pour les collègues, ca reste du "je ne bois plus d'alcool"
Et oui, les mentalités ont beaucoup changé sur le sujet, j'espère que cela fera pareil avec les violences conjugales

moi je dis que je ne bois pas d'alcool parce que je prends des médicaments

Tout simplement que je n'y ai plus droit car j'en ai plus que profité avant

Moi je dirais "je bois pas avec les cons", mais d'une c'est faux, de deux je ne suis pas abstinent

Quand je suis avec des gens dont je ne crains pas le jugement, je dis que j'ai déjà bu pour toute une vie
Mais je prendrais bien un verre de vin avec le fromage  
 
Les excuses courantes comme "je ne tiens pas l'alcool", "ça me rend malade", "c'est incompatible avec mon traitement", "je n'aime pas le goût" fonctionnent bien, en général. On ne te fais pas chier avec ça.

Comme à toutes les vacances, j'ai trop abusé niveau alcool, le retour au travail hier était trop dur, j'ai du prendre mon aprèm.
 
Donc je vais faire une petite pause de deux mois ! Je pose ça ici, ça me fera une motivation en plus car ces derniers temps, je rechute vite.
 
Aujourd'hui, ça va mieux mais le deuxième jour, c'est toujours la grosse baisse de moral, limite crise d'angoisse, mais je sais que ça va passer.
 
J'aimerai arriver à trouver la motivation pour arrêter complétement, mais je pense que je n'en suis pas encore là

Bon courage, ça s'améliore avec le temps

Pour ma part j'ai juste dit que je ne buvais plus d'alcool par choix personnel, y'a rien à justifier. stout.
Ca fait deux ans que je m'autorise un baba au rhum de temps en temps, sans plus.
Le seul moment difficile c'est quand tu es avec un camembert AOP et un bon pain. Il manque un truc

Moi, le plus dur, c'est de faire les taches du quotidien (me faire à manger le soir ou en week-end, le sport ...) que je fais d'habitude en buvant un verre, une bière ... Trop de conditionnement. Par contre, je sais que vendredi on prend un pot avec les collègues, là, aucune difficulté. Limite un petit air de supériorité à dire que "non, non, ce soir je ne bois pas"
 
Il me faut une alternative, ou un défi !

Perso, je ne suis pas dans une logique d'abstinence, mais de toute façon depuis mon passage par le traitement au Baclofène puis son arrêt, le phénomène du craving a totalement disparu et n'est jamais revenu. L'alcool me désintéresse, tout simplement.
 
Du coup, ça m'arrive de boire un ou deux verres de pinard à table ou à l'apéro quand je suis en bonne compagnie, mais ça ne me viendrait même pas à l'idée tout seul.
Je dirais que j'ai une consommation extrêmement modérée et très ponctuelle.

T'en as pris combien de temps du baclofene ? C'est combien de pillules / jour ?

J'en ai pris pendant 4 ans environ en incluant la montée et la descente de la posologie.
Mon dosage plateau (celui qui entraîne le désintérêt de l'alcool) était de 240 mg (4 x 60) par jour.
C'est très élevé pour l'usage normal de ce myorelaxant, mais dans le cadre du traitement d'un alcoolisme sévère, c'est relativement normal pour un homme. Certains montent à 300 mg ou plus.

Je crois que depuis, l'ASMM a fixé un seuil recommandé plus bas, mais ça reste une recommandation, un toubib peut prescrire ce qu'il veut, il me semble.

4 ans, c'est bien ce qu'il fallait pour remettre les pendules à zéro, changer mes habitudes de vie et laisser le temps au cerveau de retrouver un fonctionnement normal (dopamine, sérotonine, circuit de la récompense, etc...) sans avoir à subir en permanence le craving ou se mettre la grosse pression.
J'estime que ce n'est pas cher payé pour m'être débarrassé de cette addiction que j'ai trimballée bien longtemps (de 20 ans à plus de 40 ans, en gros), avec des niveaux de consommation parfois délirants.

C'est quand même une belle sortie de l'addiction. Impressionnant  

J'appréhendais l'arrêt du traitement et la suite, mais jusqu'ici tout va bien et je ne me sens plus en danger depuis un bout de temps, même en buvant un verre occasionnel de temps en temps. Rien n'a bougé depuis plusieurs années.

Ok, merci

Pas trop d'effets secondaires ? Ça t'empêche pas de faire des trucs physiques genre ranger du bois, faire du quad, toussa toussa

Ca dépend un peu des patients et du dosage, c'est variable.
Dans mon cas, le plus notable étaient des coups de barre assez réguliers, plus que la normale. Pas du genre à s'endormir debout, mais fallait s'activer pour éviter une micro sieste impromptue
C'est l'effet de bord le plus répandu, je pense. Ca reste un myorelaxant, c'est fait pour détendre à la base

Je me demande ce que ça donnerait si c'était mélangé à la prise de benzos, de codéine et de THC

Bonjour,

Je viens mettre mon drapeau ici  

Contexte:
Gros consommateur pendant plus de 20ans (j'en ai 40), avec des périodes plus ou moins extrêmes, dans des contextes plutôt sociaux, avec prises de bien d'autres substances.
Il y a quelques années je suis devenu père, et j'ai commencé à remettre en question ma conso. Un peu plus tard, les problèmes de santé de vieux se sont ajoutés (on parle de diabète, de triglycérides, rien que du classique quoi).
L'arrivée d'un enfant à pas mal stoppé mes sorties sociales (c'est un euphémisme) mais pas ma conso d'alcool, qui s'est donc muée en une conso d'habitude, à la maison, avec ma femme. Les confinements du covid ont pas mal accentué le truc, des consommations sinon quotidiennes, de l'ordre de 3-4x par semaine, et très déraisonnables (disons entre 15 et 20 unités par soirée).
Depuis environ 3ans, j'ai donc fais quelques essais d'arrêts partiels, qui tenaient plutôt bien tant que j'étais motivé, mais qui finissaient toujours par redéboucher sur une conso excessive et non maîtrisée, avec le retour des symptômes de manque très rapidement qui font reprendre des verres sans bonne raison qui se terminent inéluctablement en 10 verres.
Ces derniers temps j'ai eu vraiment un dégoût de l'alcool, de son effet sur mon corps et ma vie en général, et le pouvoir qu'il a sur moi.

J'ai donc décidé d'entamer une période d'abstinence (presque) totale pour mes 40ans, d'une période initiale d'un an, renouvelable
Pour cela, j'ai programmé un peu mon cerveau avec des règles de souplesse que je vais tester: je peux, dans des cas exceptionnels, goûter un breuvage qui serait lui-même exceptionnel (on parle là de quelque chose de rare ou luxueux), à la condition de me limiter à 1/2 unité d'alcool. C'est à dire un baby si c'est de l'alcool fort, et un demi verre si c'est du pinard. La bière est exclue.

Statut:
J'ai arrêté le cannabis quotidien depuis 10ans
J'ai totalement arrêté la drogue sous toutes ses formes depuis environ 7 ans
J'ai totalement arrêté les clopes depuis 3ans (coucou le topic de l'arrêt du tabac)
J'ai démarré mon abstinence depuis bientôt 8 semaines, ce qui est un record depuis... je dirais ma majorité... mais c'est probablement même encore plus vieux que ça.

Voilà. Je viens sur ce topic pour prendre de la force et en donner le cas échéant, même si j'ai bien conscience que mon alcoolisme est probablement moins problématique que celui d'autres participants ici.
J'aurais probablement aussi besoin de conseils sur la manière de gérer l’alcoolisme de ma femme
Et celui de mes potes

On vit à une époque où les potes qui vont au bar ne font pas de forcing si tu prends des softs. Ou alors c'est que tes potes sont un peu arriérés / pas si tes potes que ça et faut se dire que c'est eux qui ont tort et pas toi. Après aller dans un bar et prendre des softs c'est pas facile, tu peux aussi souhaiter éviter - mais plus tu arrives à maintenir les liens sociaux sans te faire avoir par l'environnement, mieux c'est. Part plus tôt si tes potes finissent trop bourrés ou que tu risque de te laisser aller par fatigue par exemple.

Je suis juste un mec lambda, qui boit mais non dépendant - je touche du bois -, qui passe par là cependant pas un expert
Mais j'ai un ami qui est passé par plein de problèmes et médications psy, avec coupures totales ou partielles d'alcool, et avec les potes on l'a jamais pressurisé sur ses choix de prendre des softs ou même à l'inverse de reprendre des périodes d'alcool léger (sauf si on voyait qu'il avait pu prendre un médoc un peu avant, pour rappeler à faire attention).

Ta femme c'est peut être plus compliqué car dans un couple on a plus de solidarité sur les comportements, si tu es raisonnable et que elle elle sait qu'elle ne l'est pas ça peut la mettre en face de sa propre situation et l'agacer. Ce serait elle qui serait en tort, mais bon on sait que dans un couple quand c'est madame qui a tort monsieur est bien emmerdé quand même

Bravo en tout les cas  

 
Bon courage à toi. Et aussi à ta femme, si elle a décidé d'arrêter l'alcool.  
Je ne sais pas si ca peut aider ta femme (j'en suis une moi même, si ca peut l'aider), mais à titre personnel, le truc qui m'a décidé d'arrêter l'alcool, c'est ma fille. Je suis arrivée une fois à l'école, complètement bourrée, et j'ai pas pu récupérer ma fille. Gros flip, peur qu'on me la retire, j'ai été soigné, en ambulatoire (je ne voulais pas faire de cure). J'en suis à 4 ans et 7 mois d'abstinence, je ne le regrette pas (oui parce que bon, finir tous les jours en coma, ne pas se souvenir de se qu'on a fait, se lever la nuit pour boire, c'est pas top)
J'ai commencé la cigarette il y a presque 3 ans.
 
Par contre, ce matin au réveil, j'ai eu un énorme craving, franchement, j'aurai eu de l'alcool à la maison, je crois que j'aurai bu. Je pense que c'est lié à mon état de fatigue (épuisement pro) et au contexte perso.
Bref, je tire sur la corde depuis presque 6 mois, je sens que mon corps a besoin de repos

 
Merci pour votre soutient et vos encouragements
Pour préciser quelques points, 1) je ne vais plus au bar depuis looongtemps (ma fille a 6 ans, je vous laisse deviner )
2) Quand je parle de l'alcoolisme de mes potes, c'est en fait que nous sommes un certain nombre a ressentir un malaise par rapport à ça depuis quelques temps (grosso modo à l'approche des 40ans en fait). Du coup on est plusieurs à tenter cet arrêt, avec plus ou moins de succès, et je vois ça d'un bon oeil à partir du moment où la rechute de l'un n'entraîne pas une rechute d'un autre. Aujourd'hui je suis en tête et 2 autres me suivent de prêt
3) Concernant ma femme, elle a le même genre d'alcoolisme que moi, c'est à dire un alcoolisme qui est devenu d'habitude et circonscrit pour le moment au soir, possiblement en journée le weekend, mais avec donc un impact social encore très limité. En revanche pour aller dans ton sens, c'est bien cette "pression sociale" qui maintient le truc à un niveau acceptable, et le fait que notre fille puisse aussi commencer à se plaindre de ça et/ou à en parler à d'autre est un levier qui pourrait bien s'avérer efficace rapidement.
 

 
Je ne sais pas si c'est tout à fait pareil, mais pour la cigarette, j'ai exactement le même genre d'effet de craving quand je suis fatigué. On dirait que le démon sait quand tu es faible et moins lucide.
Mon conseil serait donc effectivement de te reposer en priorité. Dans le cas d'un alcoolisme assez hard comme le tien, je pense que n'importe quel médecin pourrait t'arrêter quelques jours si tu lui expliques que tu te sens faible et que tu as peur de replonger.
 
Bravo pour les >4ans et force pour la suite !
 

1 année aujourd'hui

Bravo, 2 ans et 4 mois ici  

 
Félicitations messieurs, continuez comme ça !

Bravo

Je dois être aux alentours de 15 semaines sans jamais dépasser 1/2 unité.

Féloche    
Faut continuer, ça ne peut qu'aller de mieux en mieux encore