Reprise du message précédent :
Qu'est ce que t'appelles grosse connerie? Tu peux aussi aller dans un CSAPA pour en parler.
T'as rebu ou pas?  Si oui c'est pas dramatique mais restoppe assez vite, avant que ca ne soit vraiment difficile.

Grosse connerie => TS avec alcool + médocs
 
Et non je n'ai pas rebu, j'ai envoyé un message à mon psy qui me suivait, j'espère qu'il va me répondre parce que j'ai merdé avec lui il y a 1 mois 1/2
 
Et ca fait 3 jours que je me nourris exclusivement de café, j'ai perdu 2 kg. Si ma fille n'était pas là, je me serais déjà foutu en l'air.
 
Putain, salope de vie, 1 an que je sortais la tête du trou, j'y replonge comme il faut

Ne fais pas surtout cette bêtise. Malraux disait que le vie ne vaut rien , mais rien ne vaut la vie. Courage et prends soin de toi et de tes proches

Bon courage... Je pense au suicide quasi quotidiennement aussi, généralement les lendemains de cuite où je me sens misérable. j'ai passé 3 ou 4 jours sans boire au pont de la toussaint, c'était ma plus longue pause depuis des mois voire années...
J'ai ma chatoune, et je me sens incroyablement responsable d'elle, d'ailleurs je me suis mis à cuisiner beaucoup, des plats un peu plus "élaborés" et ça m'aide beaucoup, déjà du coup je fais des vrais repas donc j'ai moins de place pour l'alcool que quand mes journées étaient constituées de grignottages, tartines de pain de mie, ... maintenant je cuisine 2x par jour... ça change pas mal mes habitudes... Avant je picolais un peu n'importe quand, maintenant "j'attends" sans forcer au moins le "déjeuner" (bon je me lève généralement vers 15h donc le repas de midi c'est plutôt vers 16h30 quoi)

 
Ran Mouri, tiens bon. La vie c´est souvent une succession d´emmerdes avec quelques rares périodes de bonheur. Mais c´est pour ces petits moments de bonheur intense qu´il faut continuer à se battre    
 
J´avais un peu laché le topic voyant que la situation des intervenants(et la mienne d´ailleurs   ) s´arrangeait mais je vais reprendre ma veille quotidienne, n´hésites pas si besoin. Courage

Merci
 
J'ai vu le psy, qui a quelque peu soulagé.
Pour faire un cross topic avec le topic dépression:  
 
J'ai appelé mon toubib hier pour avancer un RDV que j'avais vendredi prochain. En gros résumé de la conversation d'hier:
secrétaire:"jeudi est férié, pas de place aujourd'hui ni demain. C'est pour quoi?"
moi: "dépression suite à rupture amoureuse"
secrétaire: "oui donc je vous colle demain soir (c'est à dire ce soir), 19h15, place d'urgence"
 
Donc, du coup, la chance que j'ai, c'est que je ne prends des médocs que si j'en ai besoin (c'est à dire grosse crise d'angoisse)
Pour faire simple: depuis samedi: 2 1/2 diazepam 5mg, et 2 alprazolam 0.25mg. Dont 1 alprazolam à midi.
Je me sors les doigts du cul pour refaire des jeux vidéos, et de la broderie. J'ai choisi à nouveau un puzzle.
Mais mon dieu que c'est douloureux, cette envie de crever.
 
Et j'ai de la chance, ma fille voit que je ne pète pas le feu, et me fais des calins

Bon ben voilà, rupture annoncée, je suis pas bien, mais pas bien du tout. Heureusement que je suis sous Xanax, et merci à Pouicky que j'ai au téléphone

Accroche toi et Big up Pouicky !

Comme d'hab, on a rompu parce que j'étais sous seroplex, quand un état proche de bourrée
Alors, j'ai de la chance, le futur ex mari est présent, je pleure depuis 2h.
Ma fille fait la gueule, mais c'est pas grave
 
A priori, on reste ami, mais ca sera compliqué, surtout qu'on fait le même sport. Je risque de demander à mon ex mari de venir pour faire soutien moral

Même sport dans une région/structure où vous vous croisez forcément ?

Et oui

attaquer la bière à 7 h du mat pour oublier que l'on existe, j'ai mal partout

Courage Ran Mouri!

Merci
 
Alors dernières infos: le mec veut plus me parler, tant mieux. Je continue l'AD (seroplex), même si ca augmente les crises d'angoisse, et j'augmente la dose de Xanax: je passe de 0.25mg à du 0.5mg

Très bonne série de podcasts de témoignages de femmes et de leur rapport à l'alcool.
 
https://www.franceculture.fr/emissi [...] ui-boivent
 

Hello à tous    !
 
Ca fait un moment que je n'ai plus posté ici, donc je vous fais un retour !  
Pour rappel j'ai commencé le baclofène en décembre dernier à 40mg. Je suis stabilisé à 200mg aujourd'hui.
 
Resultat : sur l'année j'en suis à 7 mois d'abstinence. Une première depuis presque 20 ans  . Sur les 5 derniers mois je n'ai eu qu'une rechute de quelques jours, et mon corps n'étant plus habitué, j'ai morflé ! Heureusement cela a été passager.  
 
J'arrête progressivement tous les autres médicaments (AD, benzo, neuroleptique) qui m'avaient été prescrits pour une dépression/anxiété qui était en fait due en grande partie à l'alcool.
 
En gros j'ai l'impression d'avoir perdu des années en professionnels divers, en cures, avec des psychiatres, des psys, des addictos, au CSAPA 2x par semaine, plusieurs généralistes, tous les traitements existants de maintient de l'abstinence (Aotal, Selincro, Revia). Tous m'ont refusé le baclofène d'emblée (j'en parlais souvent suite aux posts de bpb sur le sujet). J'ai du chercher sur le net un des seuls généralistes de mon coin, ancien expert à l'ANSM en addictologie, avec énormément d'expérience sur le sujet (aucune pression, discussion claire et posée, pas de culpabilisation suite aux rechutes etc).  
 
Depuis ma vie est changée.
 
Et ce topic m'a beaucoup aidé ! Je remercie tout le monde ici, et ceux qui participent toujours depuis toutes ces années  
 
Je vais être plus actif dans les prochains temps    
 
G.
 
 
 

Coucou, cool d'avoir de tes nouvelles et de voir que ça se passe bien. Je ne vais pas en dire autant de mo côté... Merci à Ran Mouri de me supporter Porte toi bien.

Super news, Geo
 
J'étais persuadé depuis longtemps que tu avais le profil type ou idéal pour le traitement par Baclofène, à force de te lire et aussi de trouver des points communs entre ta façon de consommer et celle que j'ai aussi eue.
Vu ton passif, 200 mg me semblait en effet le minimum requis (j'ai longtemps plafonné à 240 mg pour ma part).
 
Grâce au Baclo, le craving purement physique et psychologique finit par disparaître, ce qui permet de consacrer son temps et son énergie aux sources du problème ou juste à changer ses habitudes et son mode de vie.
Pour ma part, je suis persuadé que savoir le "pourquoi" n'est pas si important (est-ce même possible d'isoler avec certitude une ou des causes ?), par contre, opérer un changement comportemental me semble essentiel, ça sera la base qui permettra de finir par avoir un rapport "normal" à l'alcool, qu'il s'agisse de désintérêt définitif ou de modération. Il peut se faire assez naturellement ou avec l'aide de thérapies comportementales et cognitives.
 
Je ne poste plus trop mais je vous lis régulièrement.
J'avais besoin de prendre beaucoup de recul avec toutes ces préoccupations, ça n'empêche pas de vous souhaiter à tous bon courage. Tenez bon la barre

 
La réciproque est également vraie
 
@Geo > Félicitations, et garde le cap

Bonjour à vous tous. 12 jours sans alcool parce que j'étais entouré, manger 3 fois par jour et jouer au tennis de table, et ce putain de poison ne m'a pas effleurer l'esprit. Maintenant je recommence. Bon courage à vous

 
Hello    
 
J'aurais pu augmenter encore un peu, même jusqu'à 300mg/j, mais en accord avec mon médecin j'ai décidé d'en rester à 200mg. C'est une posologie très confortable, mais pas l'indifférence totale 100% du temps. J'ai appris à utiliser le Baclofène en ce sens, avec un tableau / graphique de pharmacinétique de la molécule. Cela me permet, comme dit Brown, de prendre le temps pour opérer un changement comportemental sans être dans une lutte constante.  
Chez moi c'est le jour et la nuit et ce sont tous mes proches qui le disent... Communication, humeur, agitation, concentration, motivation...
 
Je n'augmente pas plus car il m'arrive d'avoir de très légers cravings et cela m'apprends aussi à les gérer !
 
Je vous souhaite un bon courage à tous    
 
G.

Tout le monde est "safe" pour les Fêtes restrictives ?  
 
Ça semble bien aller ici ...  

Perso, ca va, j'en suis à 20 mois et 5 jours d'abstinence.
Par contre, j'ai commencé à fumer la pipe il y a 2 jours. J'avais jamais fumé avant, et mon père était un fumeur de pipe.

Et c'est relou de faire le culottage des pipes

EDIT: et je risque de passer les fêtes seules, ou en très petit comité, et on sait que j'ai eu des problèmes d'alcool, donc pas de soucis

Si ça vous dit de dormir dans une bagnole et d'avoir froid et de picoler du matin au soir, je suis un excellent conseiller. Si vous n'avez aucun lien social, je suis preneur.

Hello,  
 
Idem Noël en famille ou tout le monde est au courant de mon problème... Même si le 25 c'est seul avec mes parents.  
 
Pour le 31 cette année j'ai décidé de ne rien faire. J'ai coupé énormément de liens sociaux pendant ces années à cuver, du coup je n'ai pas de propositions et je ne cherche pas à en avoir.  
 
A vrai dire il est assez facile de ne pas boire entouré de personnes avec qui on se sent bien (famille, vrais amis) qu'avec des connaissances avec qui les sujets de conversation arrivent avec les grammes d'alcool... Enfin c'est mon cas !  
 
C'est assez dur psychologiquement à ce niveau, mais je persiste à croire que petit à petit tout rentrera dans l'ordre
 
G.

 
Sans mes parents j'en serai exactement là, mais sans voiture vu que je l'ai explosé avec 4g dans le sang  
 
Plus sérieusement, c'est difficile comme situation. Tu devrais aller à une permanence d'un CSAPA déjà (selon les centres il y en a plusieurs par semaine, des fois le matin). Ca te fera déjà une matinée au chaud, des gens avec qui discuter autour d'un petit déjeuner ! Le côté social n'est pas à négliger...
 
J'imagine qu'un sevrage dans ces conditions est impossible.
 
Je ne connais pas ton parcours mais j'ai appris au cours du mien qu'il ne faut pas tout vouloir d'un coup. Résoudre les problèmes étape par étape.
 
Bon courage à toi  

Bon ben les mecs, j'ai beaucoup de mal à me remettre de la rupture, le mec me prend pour une conne et me fait tourner en bourrique. Un jour le mec m'envoie des SMS, le lendemain, il me parle comme si de rien n'était
J'alterne les hauts et les bas. Je sais pas quoi faire

Et voilà la connerie, je me suis mise à fumer. La pipe. Mais ca reste fumer

Le mieux ça reste toujours de couper court à toute interaction à mon humble avis... La douleur reste moins longtemps et on avance plus rapidement...
 
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire !
 
Fumer la pipe c'est un moindre mal

 
Oui, ca reste plus facile à dire qu'à faire, surtout que le mec vient d'apprendre qu'il fait une récidive d'un cancer. Et quand on dit "trop bon, trop con", je suis en plein dedans. Jeudi, je vais voir mon psy, je sens que je vais me faire engueuler, il arrête pas de me dire de couper les ponts.
 
Et je sais que la pipe, c'est un moindre mal, mon père a fumé la pipe pendant 50 ans, et a arrêté du jour au lendemain

Hello à tous !  
 
J'espère que les fêtes se sont bien passées pour vous tous. Pour ma part aucune tentation, pas de difficultés particulières.
 
En revanche ça coince du côté de ma famille... Nous sommes assez nombreux, et je constate bien que les choses ont changées... Pas d'alcool à l'apéro pour personne, pas de vin à table. J'ai du moi même faire la réflexion, en disant que ce n'est pas parce que je suis alcoolique (le 24 au soir, joyeux Noël !) que je dois être le centre du monde et proposer une bière ou un apéritif à ceux qui en voulaient. Ca m'a mis vraiment mal à l'aise d'être la "cause" de cette privation, largement plus que de voir les autres boire normalement.
 
Un ami de ma soeur était présent, il a acheté des boites de "mon chéri" pour tout le monde, et une autre boite sans alcool pour moi. Je ne connais pas cette personne et encore une fois j'ai eu l'impression d'être marginalisé. "C'est pour ceux qui sont tombés dans la marmite" m'a-t'il dit en rigolant. Bon je ne l'ai pas mal pris.
 
Avec le temps j'espère qu'ils comprendront que de voir quelqu'un boire un verre ne me donne plus envie depuis longtemps. Je n'ai plus ce rapport à l'alcool, pour moi c'est une cuite ou rien. Je ne sais pas si je retrouverai la possibilité d'apprécier une boisson alcoolisée pour autre chose que son titrage alcoolique.
 
Bon sinon, je vous annonce qu'ici on est tous protégés :  
20minutes.fr/sante/3044459-202 [...] tainpart71
 
Bonne journée à tous !

Hé hop, larguée hier soir par SMS.
Je suis dans un état largement moins pire qu'il y a 1 mois 1/2, mais les conséquences:
- fumé 4 pipes aujourd'hui
- angoisse pour le week end, car je serai chez moi (avec ma fille, c'est un moindre mal)
- angoisse pour la semaine prochaine, quand je me retrouverai seule à la maison

Voilà donc, j'ai déjà géré, mais il va valloir que je recommence. Je vois mon psy ce soir, et j'hésite à prendre RDV chez mon toubib pour augmenter mon AD

Et mon futur ex-mari, que j'ai appelé, et qui m'a dit qu'on restait copain, je l'ai prévenu que je risquais de l'appeler car je faisais des crises d'angoisse, et il m'a dit "pas de soucis"

Bonne Année, en retard, mais comme chacun semble s'être refermé(e) sur lui-même, ça ne fera pas de différence.  
 
J'ai apprécié plusieurs témoignages, et je crois que cela m'a bien aidé à ne pas me laisser aller.  
 
 
Merci à vous,

 
Bonne année !!  
 
C'est vrai que c'est le calme plat ici depuis quelques temps...
 
 

Bonne année à tous

 
Salut Markesz, heureuse et nouvelle année!

Bonjour
 
Est ce que le baclofen peut résoudre un problème d'addiction à l'alcool et aux anxiolytiques ?
 
Demain consultation chez mon généraliste pour parler de mes problèmes d'addictions dont je n'avais jamais parlé. Je vais lui parler du baclofen

J'ai déjà lu des témoignages décrivant les effets positifs du Baclofène aussi sur l'addiction au THC et les troubles alimentaires de type anorexie/boulimie, mais je ne suis pas au courant d'une déclaration médicale officielle sur le sujet.
J'ai quand même l'impression que la molécule a tendance à avoir un impact sur les comportements addictifs en général. Ceci dit, je ne suis pas médecin.

Avec l'alcool, c'est en tout cas une certitude.

Bon il m'a passé du selincro mais je retourne le voir dans quelques semaines après une nouvelle prise de sang.

A la base, j'allais le voir pour un problème tout autre, une blessure inflammé, mais j'ai passé 1h à faire le tour de tout.

Prise de sang et échographie du foie tout est ok bizarrement, mais je bois que le soir, c'est juste dépendance benzo le matin + alcool le soir qui me pourrit la vie.

Je testerais le selincro plus tard, il m'a dit d'attendre la fin de mes blessures pour le commencer, et ma conso d'alcool n'est pas si importante mais je ne lui ai pas parlé des benzos que je prenais dès le matin...

Je ne vais pas me répéter sur le Selincro... Mais pfff

Bah j'ai testé ça a marché hier soir, première prise, par contre j'ai pas dormi de la nuit.

Normal pas d'alcool dans le sang, mais aucune envie d'alcool pour dormir, je suis resté comme une merde dans le lit. Et les mains tremblantes le matin. Pas mal d'effets secondaires, mais sur le but premier : réduction d'alcool c'est un succès. Je l'ai mal utilisé et il faut que je me fasse accompagner. Et je me rends surtout compte que l'alcool n'est pas mon problème premier, juste une conséquence d'un trouble anxieux non traité.

 
+1 !!