Reprise du message précédent :

 
A Amiens ...  
ben tiens ...
 
 
       

 
chez moi c'est chez moi  
amiens c'est la ou je travaille ctout

 
 
et c'est où chez toi ?

entre bavay et maubeuge (59)
pres de mons  
 
je connais assez bien nos amis frontalié

 
 
j ai 22 ans, et j ai commence a boire suite a une rupture (truc a la con quoi), voila bientot trois ans.
J etais spectateur de ma propre descente, sans pour autant pouvoir la controler.
ce qui etait la ptite biere d apres le taf se transformait en 2, puis trois, puis plus. Combien de fois suis-je sorti apres minuit chez l epicier du coin pour satisfaire mon besoin en alcool a un prix exhorbitant ? Ou les courses de la semaine, ou j achetais des packs "pour la semaine", packs qui entames le soir meme ne duraient rarement plus de deux jours.
 
L element declencheur (une rupture) a evolue si bien que chaque fois que je me sentais contrarie, meme pour une connerie, c etait biture obligee. Et j en etait arrive ou l achat d alcool etait un passage oblige au sortir du taf.
 
Puis les problemes sont apparus, notamment niveau digestion, chaque soire trop arrosee signifiant lendemain ultra douloureux avec souvent passage aux urgences (remontees incessantes, crises de panique, et j en passe.
 
Le pire, c que toute ma jeunesse a ete bercee par l experience d un pere alcoolique, qui buvait en cachette (et boit toujours   ), je me revois ado partant en expedition dans la ferme familiale a la recherche des cachettes a alcool de mon pere.  
J ai vu l autodestruction de mon pere, il a 60 ans aujourdhui, et en parait 70.
Ces deux dernieres annees, il a passe quasiment 6 mois a l hopital, son foie n assure plus ses fonctions, il a mal partout et manger est devenu pour lui un supplice. Bref, il me fait pas mal de peine.
 
Et pourtant, je suis tombe dans le panneau, malgre le fait que je savais le mal que cela creait.
 
Mais... aujourd hui tout va mieux.
 
J assimilerais ceci a une prise de conscience. Habitant pourtant en Allemagne desormais, les tentations sont grandes, mais je suis passe a un rythme alcool journalier a quelques rares consommations festives.
Et le changement est radical.
Je ne me vois pas m arreter pour autant, mais disons que je ne ressens plus le besoin de boire.
 
Il ne me reste juste qu a apprendre a moderer ma consommation lors d'un repas alcoolise. Car c est vrai que j ai du mal a dire non a un autre verre qu on me propose.  
Mais vu qu il n y a plus d alcool chez moi, pas de probleme.

 
bravo a toi    
En sortir est beaucoup plus difficile qu'on le crois
l'alcool touche indifferement hommes et femmes, jeunes et vieux et touche toute les classes sociales
On n'a toujours une bonne raison pour plonger  
mais on a vite fait de ce couper du monde totalement.
Les alcooliques, le plus souvent, boivent en cachette, pas en public.
++

Une amie esta l'hopital pour un traitement dans un service "spécialisé".
 
Bilan D'UNE journée :
 
 
- Les patients ont une salle dont ils se servent qui a été utilisé par les infirmières/infirmiers pour faire une fête. Ils sont donc tombés nez à nez avec des cadavres de bouteilles de champagnes... Super !
Interrogée l'infirmiere répond "oh oui... on a oublié... mais vous savez de toutes facons va falloir vous y habituer parce que dehors vous aurez ça !"  ... Super psychologue !
 
- La fiche dans la chambre de mon amie devant contenir l'intégralité des médicaments reçus n'est pas à jour... Pire, il y a même une erreur sur l'un des médicaments...
 
- Les plateaux repas arrivent dans le couloir a midi... ils doivent etre remis a 12h40... A 12h02 une infirmiere rentre dans la chambre de mon ami "Alors !? Il faut aller chercher son plateau mademoiselle !!! (ton pas aimable du tout)".
 
- faible communication entre infirmières/medecin. Aujourd'hui mon ami fait une crise, le medecin lui donne un medicament et lui dit de dormir (car elle avait une réunion logiquement obligatoire). 10 minutes après qu'elle ait enfin ariver a trouver le sommeil une surveillante deboule et l'a reveille "Vous allez vous rendre a la reunion s il vous plait !!!" "Mais... j'ai fais une crise, j'ai pris un medicament et le medecin m'a dit de dormir" "Oh mais votre crise de spamosphilie ça fait un moment là maintenant" (oui ça faisait 25 minutes... connasse !). Défilé de 2 autres infirmieres par la suite...
 
- Une infirmière vient rapporter qu'elle a vu dehors l'une des patientes avec des sacs plastiques... La patiente se fait convoquer par le medecin et engueuler. Elle jure qu'elle etait dans la cour interieur (tout a fait normal ils y passent 90 % de leur temps). Les autres disent que c'est vrai. Elle passe quand meme un test... Negatif !
L'infirmiere qui l'a clairement accusée ne viendra meme pas s'excuser de son erreur...
 
Sinon je suis enervé : on les prends pour des gosses en colo, on les aggresse sous pretexte de les "dynamiser", on leur impose des horaires mega rigide (le plateau repas a prendre a midi PILE, ils regardent tous leur montre pour ne pas etre en retard et pas se faire engeuler comme des gamins... alors qu'ils pourraient avoir pour seul regle de rapporter le plateau a 12H40). Ils sont déchirés de fatigue vu que le reveil à 6h, le repas du midi à 12h, le repas du soir a 18h (super !), le dernier medicament du soir a minuit... entre ces moments là ils ont des réunions obligatoires et des réunions VIVEMENT conseillés (si tu ne veux pas avoir un défilé d infirmieres dans ta chambre).
 
 
Ce sont (pour la plupart) des gens fragiles, qui font une VRAIE démarche pour se reconstruire... pas des gamins en crise d'ado qu'il faut gérer d'une main d'acier...
 
Bref : a part quelques medecins très gentils et compétents je suis super déçu... Mon amie fait un VRAI effort et là en une journée (après 5 jours d'abstinances) ils l'ont descendu par des mots blessants, des phrases déplacées, des conneries...

 
 
j'aimerais bien savoir où c'est  
 
 

clair, ça me parait quand même assez 'gros'...

 
Arrête de pleurnicher sur ton sort, le seul responsable c'est toi et la seul manière de ne plus être dépendant c'est d'avoir du courage.
 
Dis toi bien que tu es tout seul et la seul personne qui peut te sauver c'est toi !

 
 
tu devrais *tout* lire avant de poster hein...

 
   il ne se plaind pas hein

 
 
Vous comprendrez que mon amie y étant actuellement j'ai pas tellement envie de balancer...
 
mais c est un grand hopital...
 
je suis super déçu et oui "ça parait gros"... tellement gros que quand elle m'a parlé la premiere fois de certains trucs "étranges" j'ai pensé qu'elle se faisait des idées... eh bah non... j'ai passé du temps là bas dans sa chambre et j'ai assisté à ça...
 
 
Je peux rajouter par ex. qu'hier la fontaine d'eau de source était vide et n'a pas été remplie de la journée. On disait aux patients de boire l'eau (tiedasse et degueu) du robinet...
De plus quand ils veullent remplir une petite bouteille d'eau (50 cl) a la fontaine on leur dit "non ! vous devez prendre un gobelet c est tout, si vous en voulez plus vous revenez...". En dehors de ça on leur précise "Vous devez boire BEAUCOUP d'eau !!!" et mon amie se fait meme reprendre car elle prends des cannettes de coca light "buvez de l eau plutot mademoiselle"..... bah oui je veux bien mais on les encourage pas à boire de l'eau franchement !!!
 
bref... j'ai du mal à résumer mon enervement sur ce que certains trouveront du domaine du "détail" mais que je trouve un terrible manque de psychologie et de bon sens...

je te ferais un putain de coup de gueule

 
on attends qu elle sorte et oui on va le faire...

 
Drole de méthode effectivement, il est de combien de % le taux de rechute après une incarcération ?

   
 
mais je serais elle, je gueulerais déjà

 
Difficile de dire que ça ne sera "plus jamais"... Il n'y a pas de guérison... donc la rechute peut se faire après des années...
 
Il y a des témoignages de gens ayant repris après avoir bu un demi verre de cidre après des années d'abtinence (sûr d'être "guéri" ), après avoir mangé un baba au rhum, après avoir dégusté une salade avec du vinaigre de vin (non je ne plaisante pas)...
 
Il y a apparemment une majorité de rechute (après la première cure)... mais je n'ai pas de chiffre... en tout cas mon amie est parmi les 2 ou 3 en premiere cure sur un groupe de 15.
 

 
C'est une grande gueule elle ne se gène pas pour crier

 
L'idée selon moi n'est pas d'arrêter l'alcool, à dose modèrer elle n'est pas néfaste pour la santé, l'idée c'est de trouver le meilleur point d'équilibre.

alors on ne parle pas de la même chose. il est extrèmement rare qu'un vrai alcoolique pathologique puisse "reprendre à dose modérée".

 
 
Pour un alcoolique il n'y a pas de point d'équilibre crois moi... C'est RIEN ou tu es alcoolique...
 
Mon amie buvait tous les soirs un verre de vin blanc, puis une demi bouteille... Elle a fini a minimum une bouteille, voir 2 et plus les "mauvais jours"...
 
Elle ne pourra plus jamais boire une verre sans risquer la rechute...
 
 
Les alcooliques ne connaissent pas la "dose modérée"...

 
Ceci explique cella ?

 
 
Je pense même que c'est pour ainsi dire impossible

 
  non elle gueule qu apres avoir vécu un truc relou... elle n est pas le declencheur

Le problem c'est selon les gens il y en a ils supportent plus ou moins l'alcool sont plus ou moins dependant. Il y a des gens ils boivent deux trois biere chaque soir ,d'autres une bouteille de rouge, trois verre de ricard etc. C'est sur ya des gens avec une seul biere ils sont deja sous l'influence de l'alcool et ca a dose repeter ils deviennent alcoolique.

 
Le service semble un peu désorganisé, effet 35 heures je suppose    
 
Visiblement certains personnels n'ont pas une formation spécifique à la maladie et doivent probablement travailler sur plusieurs services.
 
Quant aux horaires sticts et à la discipline par rapport à la consommation d'alcool, celà fait partie de la règle du jeu.
 
Si celà ne convient pas à ton amie, personne ne la retient hein, c'est pas une prison, elle s'en va quand elle le veut.
 
Peut-être qu'un traitement en medecine ambulatoire lui conviendrait mieux  

euhhh...lis donc le topik pour découvrir l'alcoolisme, je parle bien de la maladie.

 
 
Y a horaire strict et horaire strict... là c'est à la limite du gag... si l'infirmière a une montre qui avance et qui indique 12h alors que mon amie à 11h58, elle va se retrouver avec une infirmiere qui vient lui "reprocher" de pas aller chercher son plateau... alors qu'au final elle doit juste le ramener à 12H40 en plus...
 
Bref, responsabiliser et recaler sur des horaires "normaux" les gens je veux bien... mais les prendre pour des gosses et "jouer la montre" je trouve ça con...  
 
Bilan : tous les patients fixent leur montre entre 11h40 et 12h pour ne pas rater l heure a la minute près : ridicule

hello tous,
pour faire court, mon amie est alcoolique abstinente depuis 2 ans (anni dans 15 jours    ) et s'en est sortie suite à sa 2ème cure à Royan, au centre Alpha qui est le seul en France à proposer une thérapie basée sur la PNL...je viens, par hasard, de récupérer un gros word (477ko) qui résume d'assez belle manière les travaux de michel Facon, le premier à avoir appliqué la PNL aux addictions.
le doc est à votre dispo sur simple demande par MP.
a+
 

je veux bien

au fait me rappele plus, tu tizes quoi/combien en moyenne ?

bière, vin... ça dépend mais c'est exclusivement le week-end.

bah... ça va alors...  
 
moi c'est plus mais seulement en compagnie et jamais seul à la maison... par contre une fois lancé...    

oue c'est clair, quand ça reste le we ça va je trouve
 
bon en même temps faut pas se boire un cubi aussi

oui ça va, sauf que le week end je suis quasiment toujours bourré parce que mon seul et unique problème, c'est que dès que je commence à être alcoolisé, j'ai du mal à lever le pied.
 
Bon soit dit en passant j'ai quand même fait beaucoup de progrès.

+1... j'essaye d'être plus calme en debut de semaine mais souvent le mercredi ça part déjà en couille...
 
le seul "avatage" c'est que tu supportes de plus en plus, donc tu bois de plus en plus ... c'est juste le lendemain que cela devient plus en plus dur   ...
 

euh non, moi je ne tiens pas l'alcool et ça n'a jamais changé
 
et sachant que plus ça va, plus mon boulot me prends de temps, plus je suis fatigué le week end et plus je tombe vite

c'est vrai que la fatigue joue un grand role là-dedans   ... hier je suis rentré tôt après l'apéro parce que je me sentais devenir bourré après je crois 9/10 bières...

9 ou 10 bières? c'est pas un apéro ça hein...

 
 
pnl skoi ?

  ça va tout de même... c'est bien pire des fois...