Reprise du message précédent :
jai peur....

 
 
je ne serais pas la meilleure personne de bons conseils...
c'est en effet très violent et traumatisant ce que tu as vécu...
je pense que tu dois et qu'il faut que tu (puisses) portes plainte...
déjà pour qu'il ne recommence pas sur d'autres personnes...
tu sais mon plus grand traumatisme probablement est qu'étant donné que je n'ai pas vu le visage de mon agresseur je n'ai pas pû porter plainte... je peux contre x parait-il mais bon... et ce qui me fait le plus mal et culpabiliser c'est de me dire qu'il continue peut-être encore toujours ces horreurs... alors oui il faut que tu puisses porter plainte... si tu t'en sens capable d'en parler à tes parents et que tu sais pourvoir compter sur eux, n'hésites pas... de ton ami aussi... visiblement tu dois avoir vers 18 ans... evidemment il ressortira trop vite et surement pas "guéri" car je ne pense pas qu'on puisse l'être... mais il n'aura plus le droit de s'approcher de toi... car il risque gros... je sais que c'est facile à dire surtout venant de ma ma part qui n'arrive pas à vivre et à aller de l'avant... parallèlement tu peux si tu le souhaites et que tu t'y sens prête consulter un spécialiste... je sais que  c'est aussi très dur... perso je n'ai pas réussi... mais n'hésites pas à trouver et emander de l'aide là où toi tu sens que tu peux en avoir et récevoir... ça t'aidera beaucoup à mon avis... je pense que c'est ce qui me manque une réelle écoute... mais je pense que tu as déjà fait un pas en postant sur ce topic... c'est très courageux... et des gens sont là pour t'écouter et te conseiller... n'hésites pas à repasser surtout...

je n'est pas vers les 18 ans je suis encor mineurs...et toi tu as quelle age?

 
un "vieux" qui aura bientôt 27 ans...  

oki

que penses-tu de ce que j'ai écrit (même si ça peut sembler des banalités) ?

ba s'est vrai que si je porte pas plainte il va recommencer ,mes jai peur que il s'en prenne a moi apres ou sinon si je porte plainte ba je vai surement manquer les cours parce que je serrai en procée et du cou tout le monde va savoir se qui mais arriver...

bon ji vai

 
 
n'hésites pas à passer...

tu tai fait violer a quelle age?

à l'âge de 15 ans et demi...

oki

... et on est condamné toute sa vie malgré soi.

T'es revenu
 
Comment tu va après tout ce temps?

 
   
 
désolé mais je ne t'avais pas répondu...  
 
pour faire simple et court: je ne vais pas mieux... souvent dépressif...
 
 

Deterrage light
 
quand il s'agit de viol d'un ex violent père avec deux enfants en commun, que faire ?

 
réminiscence du passé... reveil en sursaut et en nage
 
et ce matin je tombe sur ce topic donc voila

c'est pas vraiment facile pour les victimes de parler d'un viol.
mais bon c'est gars la il faut les foutres touse au trou .
 

Comment convaincre la victime dans les cas suivant ?
 
Les arguments qui poussent à ne rien faire généralement sont :
 
_ la honte des enfants car le père sera en prison + perte d'emploi
 
_ la culpabilité de la victime qui pense que c'est sa faute
 
_ la peur d'avoir la sensation désagréable de raconter les faits aux gendarme et donc encore un traumatisme
 
_ le souvenir d'une vie commune heureuse avec l'agresseur
 
_ la peur d'être roué de coups, de représailles, expédition punitive, chantage, garde d'enfant en jeu, menaces..
 
_ L'espoir d'oublier avec le temps et se reconstruire
 
_ ect..
 
Merci de répondre au possible pour chaque situation..

Je relance ce topic pour poser la question suivante :
 
Lorsqu'on n'a peur de s'endormir car on voit les scènes du viol ou une agression, ça traduit un traumatisme Ok mais comment eviter d'aller jusqu'à l'épuisement avant de tomber de fatigue pour dormir normalement ?
 

Un lien de topic pas abandonné comme celui là svp ?

 
 
je vais un petit peu sortir du sujet en tant que tel.. car je m'interroge:
 
pourquoi ce sujet fait si peu réagir.. effectivement quasiment aucun sujet ne traite le sujet et je dois bien le reconnaitre mon topic n'a fait que peu réagir..
 
merci pour vos réponses.

Je ne sais pas.
 
Peut être que les personnes qui ont subit ce types d'agressions n'ont pas envie d'en parler, de réagir...
Et ceux qui ne l'ont pas vécu n'ont du coup peut être rien à en dire (à part les "oui c'est mal, oui c'est difficile mais sans l'avoir vécu comment comprendre?" )...
 
Je ne sais pas, c'est u sujet délicat, sensible, il n'est pas facile d'en parler je trouve.

 je repasserai  

On a demandé au début du topik ce que risquait un prévenu s'il était accusé de viol.
 
 
:Article 222-23
 
 
   Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
"Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle."
 
 
Pour un viol c'est donc 15 ans de réclusion. Les circonstances aggravantes maintenant :  
 
Article 222-24  
Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle :
 
1° Lorsqu'il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente
2° Lorsqu'il est commis sur un mineur de quinze ans
3° Lorsqu'il est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l'auteur  
4° Lorsqu'il est commis par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime  
5° Lorsqu'il est commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions
6° Lorsqu'il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice  
7° Lorsqu'il est commis avec usage ou menace d'une arme  
8° Lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de télécommunications
9° Lorsqu'il a été commis à raison de l'orientation sexuelle de la victime  
10° Lorsqu'il est commis en concours avec un ou plusieurs autres viols commis sur d'autres victimes  
11° Lorsqu'il est commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité  
12° Lorsqu'il est commis par une personne agissant en état d'ivresse manifeste ou sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants.  
 
 
 
 
Article 222-25
 
 
   Le viol est puni de trente ans de réclusion criminelle lorsqu'il a entraîné la mort de la victime.
   Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.
 
 
Article 222-26
 
 
   Le viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d'actes de barbarie.
   Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.
 
 

Ouais, mais j'ai déjà vu des violeurs prendre du sursis, donc bon...

Alors là attention. Tous les personnes dans les affaires de mœurs ne vont pas prendre 15 à 30 ans. Les peines proposées par la loi sont des peines maximales.

Prenons un exemple. Une soirée chez un copain, une jeune femme allume un jeune garçon toute la soirée, tous les témoins hommes comme femmes disent à la police "oui elle a allumé ce garçon." la police n'a comme élément que la plainte posée par la jeune femme.

Le garçon reconnait les faits, oui il l'a violée. Il lui a inséré un doigt dans le vagin dans la salle de bain, après 30 minutes de baisers torrides dans le salon, version confirmée par les témoins. La fille dit non, stop et le garcon insiste un peu trop avant de partir.

Tout le monde tourne à 3 grammes d'alcool dans le sang.

Dans cette affaire, y a t-il viol ? oui complètement. Doit on mettre 15 ans pour cet adolescent, pour une histoire qui en fin de compte reste du touche pipi qui a dégénéré mais pas dans le viol avec relation sexuelle ? Je suis pas convaincu.

En revanche, des viols comme on entend en ce moment en France, des joggeuses comme celle du nord... Suivant certaines affaires, je me demande si le code pénal ne devrait pas prévoir plutôt une absence de réduction de peine, en cas de récidive ou de viols avec circonstances aggravantes.

 
C'est pas que le sujet "fait peu réagir", mais c'est qu'il n'est pas toujours évident de trouver une "bonne réaction" à ce type de sujet.
 
Je vis au quotidien avec une personne au passé assez chargé. 99,9% du temps tout va bien dans le meilleur des mondes possible, mais quand la vieille boule d'angoisse remonte, hormis dire des fadaises ("t'inquiètes c'est fini, ça va aller" ) et la serrer dans mes bras (puissants et protecteurs ) je me retrouve totalement désarmé...
 
 
Les victimes ont bien souvent du mal à parler de ce qu'il leur est arrivé, se (re)mettre à nu, manque de courage, d'envie et/ou de motivation, ou en parle trop oubliant toute "pudeur".
Les "autres" ne savent pas quoi dire entre compassion et colère, l'envie sincère d'aider et la peur d'être maladroit, ou l'impression de passer pour un voyeur.
 
Personnellement, je ne me sent plus capable de suivre régulièrement ce topic. Si je m'y investit j'en parlerai certainement à ma compagne et ce sujet c'est "réservé" à son psy et ne doit pas intervenir dans notre vie de couple.
 
...
...
 
Même exprimer le fait que l'on compatisse, mais qu'on ne peut aider, non pas par désintéressement mais par ce que l'on est concerné justement, n'est pas évident à exprimer.
 
Pour en revenir à ta question et tenter d'y répondre en une phrase: ce sujet fait réagir, mais il n'est pas évident d'y répondre que l'on ai été victime, que l'on côtoie une victime ou que l'on soit totalement extérieure à cela

 
c'est globalement juste..  
et déprimant.. surtout quand on n'a pas d'ami, de petite copine et de psy efficace..  
comme souvent: chacun sa (ses) merde(s) et nous fait pas chier avec..

J'ai planté mon drapeau ici en juillet je crois,mes impossible de lire,rien que le titre du topic bref

 
je comprends..  
je sais bien que c'est pas évident à échanger sur ça..
en + mon écriture peut parfois sembler agressive, peu engageante, pas diplomate..

C'est juste le faite de raconté mon agression qui me bloque pourtant ça fais 9 ans que c'est arrivé,et j'arrive toujours pas a aller déposé plainte

 
je sais ce que c'est..  
je vais un peu (te) parler de ma petite personne..
j'ai pris la décision de ne jamais en avoir parlé.. à part à 2-3 personnes.. sur le net! très timide (précision: déjà tout autant avant, pas plus ensuite, juste que ça n'a pas arrangé les choses..), il y a qu'à l'écrit (mais j'ai régressé) que j'arrivais un peu à m'exprimer pas trop mal, à "communiquer".. ça peut sembler déplacé et impudique.. et avec le recul.. je ne pense pas que je l'aurais fait.. mais je l'ai fait..
personne de ma famille ne le sait.. car ce fut ma 1ère réaction: personne dans mes proches.. déjà que je les déçois et que je les plombe à rester chez eux..  
quant à déposer plainte: j'y ai renoncé.. je précise que je n'ai pas vu son visage et incapable de faire une description.. aujourd'hui c'est trop tard.
j'avoue que je ne suis pas tjrs au fait des nouvelles lois.. c'est tjrs 10 ans à ma connaissance quand on était adulte au moment des faits et sans restriction si quand on était mineur au moment des faits (pas rétroactif)? question surement qu'on t'a posée.. aucun proche/ami ne sait?

J'avais 17 ans quand ça c'est passé,donc j'ai jusqu’à 28 ans normalement pour déposé plainte.
A cause du choc surement j'ai oublier pendant 5 ans et en 2007 toute cette agression et revenu,j'en n'ai parlé juste un peu avec mon frère

 
... qui pourrait t'accompagner -si tu souhaites une épaule dans cette démarche- pour déposer plainte? après c'est toute la suite une fois cette 1ère étape de faite! et certains ne le souhaitent pas..
question indiscrète (ne me répond donc pas si pas envie surtout): tu sais qui c'est qui t'a détruit?  
oui on peut occulter.. un temps.. parfois long d'ailleurs chez certains.. mais ça finit tjrs pas revenir..    après certains arrivent à "faire avec".. mais c'est pas la majorité..
moi je n'ai jamais "oublié".. mes mauvaises nuits me le rappellent parfois et parfois souvent..
excuse si ça/je deviens trop indiscret..

Une assos de femme victime de viole peut aider,mais j'arrive pas a prendre contacte avec eux
oui

 
 
pas évident..  
je t'avoue que je n'y connais rien (en dehors de reportages vus, lus) en associations..  
quand on est un homme: pas évident aussi une association.. parfois les associations oublient un peu les hommes (je sais bien que, passé 15 ans c'est majoritairement les femmes)..  
parenthèse: je me suis tjrs demandé pourquoi des associations "femmes" ou "hommes" (même si au-delà de leur nomination, ça peut accepter malgré tout l'autre sexe)?
bon la question qui tue: tu as une personne qui te suit/pourrait t'accompagner? assistante sociale, psy, ami "de confiance", autre?

J'ai une AS et une éducatrice mais eux ne sont pas là pour ça,autrement non personne

 
pas là pour ça.. ça peut faire parti de leurs fonctions pourtant!
c'est obligatoirement toi qui doit contacter l'association? ça m'étonne...