Reprise du message précédent :
Sympa !

Ah oui c'est très chouette ! Et l'affiche donne bien

En 2023 jay la tuberculose et je fais des contre-ré lalalaaaa

Tillow tu parlais de l'évolution de ta voix entre maladie et traitements, tu as mué ?

Perso j'ai été surprise cette fin d'année par la (dé)connexion de l'état physique et de la voix, souvent quand l'un ne va pas l'autre non plus, et puis j'ai eu un passage un peu compliqué avec quelques semaines de lombalgie et une chute dans l'escalier (), bref, j'avais mal partout et rien qui va, et c'est pile le moment où j'ai trouvé l'étagère en haut derrière le voile du palais où fallait poser les suraigus. C'était très bizarre.

Ah merde pour la chute, et la tuberculose, t'es sérieuse ? j'espère que ça va mieux Et gg pour l'étagère des suraigus, c'est pas mal comme description
 
Complètement d'accord avec toi, souvent l'état de la voix est très connecté à l'état physique et parfois pas du tout parce que pourquoi putain de pas.
Mes dix balles sur le sujet : en règle générale, si tu es fatiguée, tu auras la voix fatiguée. Ça reste un engagement corporel important et si les muscles et la soufflerie sont en PLS, ça a peu de chances de bien se passer. Par contre, si tu es fatiguée mais que habituellement tu as des tensions (abdominales ou scapulaires, souvent), le fais d'être ramollo peut débloquer des trucs. Ma prof insiste toujours pour voir ses élèves mêmes malades (covid-proof évidemment) parce qu'à condition de faire attention on peut apprendre des choses sur sa voix.
 
Perso j'étais physiquement en PLS (bronchite et fatigue très importante jusqu'en novembre). Je chantais doucement, assise (avec un womanspreading du meilleur effet) en essayant de solliciter le bas du dos. Dans ces circonstances, il faut conscientiser le soutien parce que tout le travail qui se ne fait pas en bas se fera en haut, et le larynx, il aime vraiment pas travailler, lui son kif c'est d'être une feignasse de tuyau.
Ensuite j'ai découvert la cortisone. Ou plutôt j'ai découvert qu'il fallait que j'arrête la cortisone inhalée parce que les dépôts sur les cordes vocale TUENT la voix (les chanteurs asthmatiques sont très emmerdés par ça). Ouf que je ne tousse presque plus et surtout, j'ai trouvé d'autres moyen de soulager mes petites bronches (hello la piscine de tisane et les inhalations).
 
Niveau progrès effectivement, c'est assez drôle parce que j'ai continué de progresser sous cortisone et les progrès sont magiquement apparus au moment où j'ai arrêté. J'ai énormément travaillé ma voix de poitrine depuis un an, je m'envoie des partitions de contralto et comme le grave tient l'aigu, j'ai aussi gagné des aigus donc j'ai beaucoup plus de facilité sur les partitions de sopranos que je chantais quand je pensais que j'étais soprano J'ai la voix vraiment dark maintenant, mais elle est beaucoup plus homogène et cohérente, les transitions se font de manière beaucoup plus smooth. En fait j'ai intégré que j'avais un centre de gravité vocal bas, ce qui ne m'empêche pas du tout de taper des contre-notes, mais qu'il ne faut jamais jamais jamais que j'allège la voix, je dois absolument garder un lien avec ma voix de poitrine. J'ai donc une tessiture à la Marietta Alboni, mais quel merdier à travailler    
 
Je chante aussi du jazz et de la pop pour encore davantage travailler les graves

Mais non je chante la Traviata

Edit : la chute c'est vrai par contre, j'ai eu le pied d'un charmant vert céladon pendant des jours

J'ai vraiment cette impression ! Et c'est un peu comme de reprendre après un arrêt, des fois il y a des choses qui passent mieux, plus large, parce qu'on s'est un peu relâché et qu'on est moins tendu.

Pour les dépôts sur les cordes vocales, +1, les asthmatiques ont souvent la voix (même parlée) ravagée à cause de ça.

C'est chouette ce que tu décris, une bonne voix polyvalente comme ça, même si on ne l'exploite pas complètement dans un morceau, ça veut dire que tu seras souvent « loin des murs » et donc vachement plus à l'aise que quelqu'un qui est à la limite !

Aïe ton pied    
Tu chantes quoi de la Traviata ?

L'an dernier, on a travaillé l'air de la fin (Teneste la promessa ♪ ♫ ouiiiinnnnnn-gniiiiiinnn-gnin-gniiiiiiin) et c'était très difficile pour moi au niveau souffle, j'étais au bout de ma vie d'un bout à l'autre. Là, on a déchiffré et réussi à filer à peu près le grand air du premier acte (È strano + Follie! Follie!). L'idée, c'est que d'ici trois à cinq ans ça devrait être bon Ça fait partie de ces morceaux qu'on déchiffre puis qu'on laisse de côté et auxquels on revient pour constater qu'en fait c'est moins difficile que la première fois.  
 
Pour le moment, la bonne surprise c'est que j'ai les aigus qui se sont débloqués, les contre-ut et contre-ré sont relativement faciles alors que je n'y arrivais pas du tout auparavant. Je pense que c'est une combinaison de j'avais pas le bon geste + je ne pouvais pas trouver le bon geste par manque de muscles là où il fallait. Là j'ai le bon geste mais je suis encore trop juste au niveau muscles : c'est très long comme air, et j'ai du mal à tenir la durée sans m'épuiser, ou alors ça demande une concentration vraiment intense pour toujours avoir la voix posée/timbrée/etc. pile au bon endroit et ne pas me fatiguer.  
 
J'ai encore du mal à retenir les sauts d'intervalles dans les vocalises, parce que ça me demande trop de concentration d'émettre les notes, mais ça c'est juste une affaire de travail et de répétition, ça m'inquiète pas.  
 
Ce qui me fait très plaisir, c'est que des airs qui me faisaient le même effet quand je les ai découverts (c'est le cas de Bellini avec la dame qui pleure sur la fleur là, j'étais au bout de mon souffle en permanence et j'avais l'impression de jamais arriver à respirer assez) me servent maintenant de petit exercice d'échauffement.

Plus généralement, et ça revient à la question de la condition physique, plus on est à l'aise et plus on a de marge d'erreur, on peut laisser glisser un truc, ou être un peu enrhumé, ou pas dans ses pompes, et ça marche quand même. Quand on est aux limites de sa technique, dès qu'il y a un truc pas parfaitement placé ou qui va pas, ça marche plus

Ah ouais t'as pris l'Everest par la face Nord

J'aimerais bien t'entendre en vrai là-dessus  

C'est gentil mais pour le moment ça ressemble pas à grand-chose

Notre bien-aimé chef lève un peu l'embargo sur les vidéos et enregistrements audios du chœur ! Youpi !
 
(ouais parce qu'avant, c'était dur pour lui d'imaginer avoir des trucs sur internet avec des défauts et surtout un manque de contrôle de ce que ça allait devenir ...   )
 
Chais pas pourquoi ce revirement, mais au moins, ça permet de montrer un peu les trucs
 
A vot' bon cœur !
https://www.youtube.com/@choeurauguste9757/videos

Mon ensemble a mis un bout de requiem sur youtube, c'est pas trop mal pour un concert préparé en 1 mois et demi
https://youtu.be/xsXUxGf84bc

Ca claque bien ! Féloches

Merci

Je n'avais pas vu. Pas mal du tout, c'est même bien.
C'est toi qui chante le solo de soprano au début ?

Peut-être

Est-ce que vous utilisez un pupitre/lutrin/etc ? Si oui, est-ce que vous avez une bonne ref ? Est-ce que ça existe, même ?

J'ai grandi avec des gens qui faisaient du quatuor à cordes et qui avaient les petits trucs en métal pliants qui pincent les doigts

Pour le moment je tiens des trucs à la main mais c'est pas très pratique pour les morceaux où je suis en limite physiquement, ou bien je les pose sur le pupitre du piano mais c'est trop bas

J'hésite parce que ça serait bien pratique mais le mètre carré est cher.  

J'en ai deux

Un gros machin lourd et stable pour la maison genre ça et un ultra-léger en alu pour les répé de chœur (on chante 90% du temps assis, et ça permet d'avoir une meilleure posture).
Je ne pourrais pas m'en passer, surtout que j'ai passé pas mal de partitions sur tablette et c'est lourd ces machins-là

Aaaaaaa le deuxième

Le premier je pense que c'est bien le genre de choses qu'il me faudrait, merci. Je vais réfléchir, c'est encombrant mais c'est bien utile pour hojotoher tranquille.

Le deuxième, assise c'est nickel, sinon ouais je suis d'accord avec toi, j'ai passé mon enfance à ramasser des partitions par terre et à galérer à replier ce genre de trucs
Et le premier a des usages insoupçonnés, je le cale en face de mon vélo d'appartement pour mater des séries sur tablette quand je pédale

 
J'utilise toujours ces pupitres pliants en métal.
Quand on sait s'en servir, c'est facile, mais ça peut être prise de tête pour les plier/déplier quand on n'a pas le coup de main.
Fragile, c'est du made in China et ça peut partir en morceaux quand c'est trop souvent manipulé (c'était le cas à l'orchestre où je jouais à Paris), mais j'en ai un depuis des années qui dure.
Hormis ça, pratique, pas encombrant et pas trop cher (une trentaine d'€).
Instrumentiste, on est obligé d'en avoir, on a les mains occupées.
 

Jsuis pianiste, j'ai un pupitre de 350kg

Et oui, les pianistes n'emmènent pas leur instrument partout sur leur dos.  
Et encore moins s'il s'agit de chanter ?

Parce que vous n'apprenez pas tout par cœur, vous ?  

Oh non, pour les cordes, la moindre symphonie c'est 10 pages minimum, ça peut monter à 15 ou 20, il y a aussi les silences à gérer. Sauf à s'appeler Mozart, on n'a pas assez de tête pour retenir tout ça.
 

Ça dépend des ensembles
Mon premier chœur on faisait tout par cœur et personnellement j'aime beaucoup ça parce que c'est très libérateur à l'interprétation.
Dans mes ensembles actuels c'est plus semi par cœur pour bien suivre le chef ou franchement le pif dans la partition parce que pas eu le temps de bosser et je déchiffre à moitié
Un des chœurs où je suis aussi, le chef est le spécialiste pour envoyer 40 partoches différentes sur un drive et décide 2 jours avant la répétition ce qu'on va bosser

Mais si mais si
Ils font comment les chanteurs d'opéra pour s'envoyer un Wagner complet avec la mise en scène ?
J'avais vu un docu sur Edita Gruberova (soprano léger hyper célèbre), elle disait qu'il fallait 2 semaines pour mettre en place un opéra, éventuellement 3 si c'était compliqué mais au bout d'un moment elle perdait patience

J'en suis encore à un stade où mes partitions de chant sont gribouillées partout d'indications pour faire ci pas comme ça mais ça comme ci  
 
En piano ça dépend, j'annote mes partitions mais je lis beaucoup trop mal les notes pour m'en servir autrement que comme point de repère ponctuel à un moment où à un autre.

D'indications musicales ou de technique vocale ?
Ma prof est intraitable avec ça, pour tout ce qui est travail technique elle te confisque la partoche pour que tu te concentres sur la plomberie. A un cours, je me suis retrouvée à chanter Frère Jacques parce que j'avais un trou monumental sur ce que je pourrais chanter facilement par cœur

Technique souvent : j'ai plein d'annotations pour me rappeler de faire le tonneau, reculer la tête, respirer large/en bas, être économe en air ici, attention pense à chanter cette note un peu plus bas que tu la sens, etc.

Je pense que je pourrais m'en passer, surtout pour les morceaux bien classiques du répertoire, mais j'ose pas trop.

Et puis, comme je prends peu de cours, je trouve que je n'ai pas beaucoup de temps pour me caler sur le piano, m'habituer à l'accompagnement et être sûre de mes repères le jour j.

Haha je kifferais trop te faire bosser techniquement, je trouve ça passionnant

 
Pour eux, c'est un boulot à plein temps, ils doivent apprendre le rôle et la mise en scène.
Il y a des souffleurs à l'opéra comme au théâtre ?
Avec une répétition par semaine, ou 3-4 répétitions juste avant le concert, pas le temps d'apprendre tout ça par cœur.
On ne la demande pas aux musiciens d'orchestre en général. Il y a peut-être des exceptions ...
 
 

Nope, pas de souffleurs à l'opéra. D'ailleurs c'est assez marrant, quand un chanteur ne peut pas assurer vocalement, soit on trouve quelqu'un d'autre au pied levé qui connaît la mise en scène, soit le chanteur aphone assure la partie jeu et le remplaçant chante sur le côté de la scène.

 
Je pense que ça serait super intéressant, surtout que tu es vachement plus au fait que moi de tout ce qui est physiologie
Bientôt les masterclasses@tillow

Ptain « Come in quest'ora bruna » c'est presque vexant que ça ait l'air limite facile quand c'est Mirella Freni qui le chante mais c'est un air que je trouve très joli (et c'est un de mes opéras préférés même s'il a des problèmes dans la vie).

C'est pas la première fois que je m'y attaque, c'est intéressant de déchiffrer un truc difficile, puis de le mettre de côté et d'y revenir périodiquement pour constater ses progrès. Je trouve particulièrement vache cette phrase (qui revient plus ou moins dans le deuxième couplet) :

Parce qu'évidemment on a envie d'élargir sur « ah, amaaaaaaante amplesso pare » et derrière le réflexe c'est de resserrer donc les aigus sont tout moches, il faut vraiment trouver une forme d'élasticité entre les deux.

Je trouve que la fin est aussi un peu un truc de peau de vache :

Répétition de notes genre ting ting ting + grand aigu qui doit être ample, léger, élégant et joli tant qu'à faire + descente tout schuss derrière : pareil faut changer de pied tout le temps. Je pense que je vais prendre une grosse bonne respiration entre « fior » et « del ciglio » et m'arrêter genre dix minutes pour prendre le thé.

C'est marrant parce qu'il y a peu j'ai fait « ebben, n'andrò lontana » de la Wally de Catalani et j'ai trouvé qu'il y avait zéro défi, probablement parce que tout l'air est à peu près « au même endroit », y a pas de choses compliquées à faire et on peut (en exagérant un peu) le chanter en pilote automatique.

Purée les aigus  
Même avec des gants MAPA j'y touche pas

Je regarde ça un peu plus tard voir si y a moyen de négocier, mais rien qu'à l'écriture tu vois que c'est tendax parce que tout est perché  

En plus évidemment tu es une jeune fille de dix-sept ans (orpheline pauvre, mais noble de caractère et de famille d'adoption ) qui regarde le soleil se lever, y a même pas le droit de faire ça en gueulant un coup en mode casque à cornes.

J'ai écouté avec la partoche sous les yeux et je confirme que c'est bien la saloperie que ça a l'air d'être
En gros, tu pars petit et accroché très haut sur le ah amante en crescendant souplement, ensuite tu récupères petit et très accroché en haut sur le pare et re crescendo sur le sol et le lab et tu fais la descente sans faire rentrer le son s'il te plaît
C'est TRES TRES difficile, parce qu'en gros tu dois pouvoir flotter avec un ping impeccable du premier Ah jusqu'à virginei. Si tu as la moindre tension vocale qui s'installe sur cette partie, c'est que ta voix n'est pas cuite pour ça, ça a l'air facile parce qu'il y a en amont un énorme travail d'accroche et de soutien souple.  
C'est exactement le même problème dans la phase de la fin. Il n'y a rien de tel que les notes aigues répétées pour se crisper le larynx et là en plus, bitch please, tu doit te servir des notes répétées pour aller taper le si b.
C'est intéressant comme pièce parce que autant avec mon mezzo léger, je peux aller faire la kéké très haut autant ça c'est typiquement un morceau que je ne pourrai jamais chanter. Construire de l'aigu sur de l'aigu, c'est du vrai travail de soprano, moi j'ai besoin d'aller respirer dans les profondeurs pour faire la guignole sur un sib.

C'est un truc de peau de vache oui ! Et comme tu dis, par exemple à la fin, on a vraiment l'impression que tout est fait pour que ce soit difficile, avec des changements de position pas évidents mais tout en restant dans la même zone. Je trouve que c'est comparativement moins difficile de faire de plus grands sauts par exemple, où on peut s'appuyer franchement sur une note et prendre son élan. Ou alors les petites crassouilles d'arpèges où on ne fait que toucher la note en passant.  
 
Je reprends ce morceau de temps en temps et je sens bien que je progresse, mais je le trouve trompeusement difficile. Mais je trouve aussi qu'il est très verdien, au sens où tu as des passages en émotion, un micro passage grave un peu tragique, et des choses qui sont au contraire tout en technique. J'aime bien quand il fait des trucs comme ça parce que j'aime aussi avoir du drama dans ma vie  
 
J'essaie de me faire le Tour de France des grosses scies pour soprano en ce moment, au moins à déchiffrer, histoire de cocher tous les clichés à base de casta diva et autres, et celui-ci n'est pas du tout dans la liste, c'est vraiment pas le plus connu des airs de Verdi, mais je pense que c'est un bon thermomètre d'où on en est vocalement. Quand je pourrai chanter ça le petit doigt en l'air je saurai que ça va  
 
(Lundi j'ai déchiffré "Di tale amor" dans Le Trouvère après que mon prof m'a dit que j'avais qu'à essayer ça vu que je faisais la maligne, c'est un peu n'importe quoi comme morceau mais je pense que c'est moins difficile une fois qu'on a chopé où placer les notes piquées pour qu'elles soient justes.)

Oui clairement, c'est infiniment plus facile de taper des aigus avec un tremplin qu'avec une looooongue montée progressive. Quand on a un plateau à la con en haut de la portée ça demande énormément d'énergie, qu'il faut la distribuer de manière égale sans accumuler de tension, être capable de tout relâcher instantanément derrière (c'est peut-être le plus difficile)
J'aime beaucoup Frittoli mais je suis surprise que ton prof te file ça c'est vraiment difficile !

Ça me choque pas forcément, j'ai trois casiers à morceaux :

- Ceux qu'on travaille pour les chanter et se faire plaisir.
- Ceux qu'on travaille pour les chanter plus tard, soit parce qu'on peut pas encore (muscu) soit parce qu'on sait pas encore (technique).
- Ceux qu'on regarde pour savoir comment c'est fait, se situer par rapport à ça, trouver ses limites, pour sa culture gé, etc.

Pour moi il est a priori dans la dernière catégorie, mais d'un autre côté je ne sais pas s'il est si difficile que ça

Je trouve que c'est un peu un air à gimmick : il y a une difficulté et si on trouve le truc c'est bon. Les petites croches avec demi-soupirs, la montée-descente, c'est pas vraiment un problème. La vraie difficulté c'est les groupes de notes piquées avec des sauts d'intervalles :

C'est faisable lentement, et c'est faisable en plaçant le son un peu à l'arrière de la bouche, au-dessus de l'arrière de la langue. Donc la difficulté, ça a l'air d'être de trouver le moyen d'émettre les notes avec la même justesse, mais plus vite et plus puissamment, en timbrant correctement devant ce qui dans l'état actuel des choses tend à déstabiliser la note. Mais je me dis que si on trouve le truc, y a qu'à

(Famous last words ).

Edit : en vrai c'est la deuxième cat', celle des trucs méga durs mais qu'on sent qu'on pourrait presque faire, que je préfère, genre, j'en chie vraiment avec la Traviata mais c'est un plaisir de souffrir dessus.