Citation :
Liberty Pool occupe l’ancienne villa de tous les délires d’Udaï Hussein, le fils préféré de Saddam et, plus encore que son père, véritable Néron babylonien. Udaï, la bête immonde, celui qui donnait en pâture aux lions, devant spectateurs triés sur le volet, ses amis d’hier qui l’avaient déçu. Udaï, qui faisaient enlever les belles filles qu’ils croisaient dans les soirées mondaines de Bagdad ou lors de ses virées de chasse dans les villages endormis de Mésopotamie, puis les faisaient venir danser autour de lui, peut-être même au bord de cette piscine extravagante où je flotte en ce moment. Elles étaient invitées à danser sous le grand tipi agrémenté de spots tournoyants, devaient séduire l’énergumène avant qu’ils ne les violent puis parfois les torturent – la sauvagerie vient rarement en pièces détachées, c’est un tout, une boîte de Pandore sans fond – et les tuent immanquablement
|