En repli l'essentiel de la séance, EDF grimpe désormais de près de 3,5% à 8,20 euros, soutenu par une information de Reuters selon laquelle Emmanuel Macron, s'il était élu président de la République, pourrait reporter l'objectif de réduction du nucléaire en France. En 2015, le gouvernement avait fait voter une "loi de transition énergétique pour la croissance verte", qui prévoit notamment de ramener la part d'électricité d'origine nucléaire de 75 % à 50 % à l'horizon 2025.
Cette loi, qui contraint EDF à fermer des centrales, a suscité l'inquiétude de l'électricien public, dont la situation financière est fragile et les perspectives incertaines.
Dans une note publiée récemment, Jefferies avait souligné qu'EDF était l'entreprise la plus concernée du secteur des utilities par le résultat final de l'élection présidentielle française. Le broker avait souligné qu'Emmanuel Macron avait clairement mis les énergies vertes à l'ordre du jour.
Dans ce cadre, les énergies renouvelables devraient prendre une place plus importante dans la production d'électricité sous sa présidence. La question sera désormais de savoir s'il entend soutenir EDF. S'il le fait, comme indiqué lors d'un meeting, le poids du nucléaire en France devrait diminuer mais la santé financière du groupe s'améliorer.