Citation :
La première question de la salle a été un souhait, celui d’une division de l’action, la plus chère, facialement, du Cac 40, à près de 2.300 euros ce 30 avril. « Avec une division par 2 ou par 5, Hermès ne serait quand même pas une penny stock incompatible avec notre statut », a plaidé le monsieur, applaudi par certains, hué par d’autres. Si le sellier, devenu cette année la deuxième capitalisation parisienne, a déjà divisé ses titres depuis son introduction en Bourse en 1993, la pratique n’est plus d’actualité pour les groupes de luxe, le prix facialement élevé des actions faisant désormais partie intégrante du « standing » de ces entreprises. « A ce stade, nous n’envisageons pas de division de l’action », a répondu en effet Eric de Seynes, le président du conseil de surveillance. « Il est vrai, il y a une dizaine d’années, nous disions qu’une action représentait un carré. Maintenant, c’est plutôt un sac toile et cuir ». Pour le dirigeant, le cours, en tout cas, n’est pas un frein pour les particuliers, dont le nombre au capital d’Hermès augmente malgré tout. Eric de Seynes a aussi évoqué la possibilité d’investir par le biais de Sicav et autres véhicules collectifs, tout en mentionnant qu’une division « a un coût ».
|