Reprise du message précédent :

 
J'ai quelques calls à la con qui expirent ce soir, dont un sur intel 55 et un sur ARKF 43, effectivement c'est un peu plus tendu sur SPG

 
Ce souriard          
Et oui, il faut que notre camarade Plymouth intègre que ce sont les perspectives des profits FUTURS qui sont importantes lorsqu'on achète un titre.  
Pour m'essayer à une analogie Scipionesque, on n'achète pas une maison parce que les anciens proprios s'y plaisaient et que c'était le programme que tout le monde s'arrachait à l'époque, mais parce qu'on s'y voit bien vivre et qu'on s'imagine s'en mettre plein les poches à la revente au moment du départ.

Oui c’est pour ça que j’ai vendu. Les perspectives futures ne sont pas bonnes pour moi. Après chacun son point de vue mais un confinement à Noël serait catastrophique et le ministre a clairement dit que si les réa étaient saturées ont aurait un confinement.  
 
Et les banques centrales ont moins de marge de manœuvre qu’en mars dernier
 
Les dettes ne cessent de monter. Hard brexit également annoncé aujourd’hui. Grogne sociale tout ça tout ça. Le peuple n’est pas très content ces derniers temps, il n’est pas hereux. Je parlais à des gens de mon travail de la bourse, ils m’ont clairement fait comprendre qu’ils n’investiraient pas en bourse car il faut payer le chauffage cet hiver (alors que l’hiver dernier ça les aurait pas déranger d’acheter une ou deux actions Renault)

Ne tire pas trop fort sur la ligne sinon elle risque de casser, ça serait dommage après une si belle semaine            

 
Est-ce qu'à un moment on devra s'inquiéter d'un retournement si les BC réduisent leurs QE ou si les taux remontent ?
L'objectif d'inflation dans les 2% par an de la BCE et de la Fed, il ne concerne pas spécialement les actifs financiers ?
En imaginant que la cible soit atteinte, est-ce que ce sera la gueule de bois pour les actions ou c'est un non-sujet ?
 
L'adage "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" semble de moins en moins vrai en bourse maintenant (si on dézoome les graph en weekly sur les GAFAM par exemple ).
Mais j'ai un doute que ça continue ad vitam eternam... A un moment ça va bien péter quelque part.
J'imagine que si retournement il y a, ce sera un choc externe type faillites de banques, pandémie 2++, révolte GJ++ ou un autre truc relativement inattendu ?

mouais. L'agroalimentaire évoluée à base d'insectes ca fait trente ans qu'on nous casse les couiles avec. C'est un peu comme la tendance du commerce équitable avec le café, tout un foison pour rien.

Que cent ans? petit joueur, regardes air liquide...

principe de l'épargne, leçon 13 Bis : tu composeras jusqu'à la décomposition.
Mettre de l'argent en bourse, soit c'est pour revendre après un gros coup, soit c'est pour contribuer au riche portefeuille d'actions que tu transmettras aux générations futures lors de ta succession. Beaucoup de familles sont sujettes à ce schéma.

ayé, enfin la leçon de l'offre et de la demande a été comprise : il est logique que selon ce fonctionnement, il y aura des gagnants et des perdants. C'est le principe.

On a commencé à parler de ce virus mi-janvier, et la terrible pandémie on a commencé à l'envisager que mi-février. On est d'ailleurs monté à 440 EUR fin janvier sur LVMH.
 
Les résultats LVMH ont été bons vu le contexte mais on reste sur un déclin du revenu au global et ils ont énormément pricé (ce qui peut limiter le pricing power à l'avenir), également probablement bénéficié d'un peu de pent-up demand.
 
Fed ou pas Fed, il faut reconnaitre qu'il y a de l'euphorie actuellement sur les marchés, le flight-to-quality bat son plein et je ne suis pas certain que ce soit une bonne stratégie de continuer à acheter les valeurs les plus qualitatives à ce stade. Il suffit de voir le gadin sur Fastly (même si c'est loin d'être de la qualité, c'est un des Covid-play qui a fait x4 YTD - étrange pour une boîte qui ne fait que 35% de revenue growth alors qu'elle profite du plus gros tailwind qu'elle aura dans son existence) qui n'arrêtait pas de s'emballer pour avoir raté le consensus de 2% - cela montre bien que les valorisations sur les actions de croissance sont basées sur des hypothèses très optimistes.
 
Je me répète sur Fastly: 40x les ventes pour un truc non profitable avec une marge brute minable (50%) et qui croit de seulement 35% dans une période ultra bénéfique pour eux. C'est de la folie. Ca me donne presque envie d'acheter du Wells Fargo.

 
Pour l'alimentation humaine, ce sont des directives européennes qui mettent du temps à sortir et qui empêchent la vente de farine  par contre pour l'alimentation du bétail ça se développe bien ( petit actionnaire en private equity de micronutis agronutis ).
 
Et pour les steack végétal si ça vous tente de manger du faux sperme  

Après avoir exploré la poubelle à sable je me met au bac en marbre à sable, plusieurs valeurs sont notées pour l'instant :
-euronext
-air liquide
-lvmh
-sanofi

La liste est en cours de complétion

Pun intended?

So true... je pense conmeme que c'est un troll. Personne n'est naturellement aussi bête. No red face.

    d'ailleurs personne n'a relevé la taille du yuan / taïwan à propos de la guerre commerciale ou territoriale que mène la Chine contre TRUMPY

Je te trouve bien courageux de prendre la peine de re-re-expliquer ce point. Mais avec ce troll c'est un peu comme donner de la confiture aux cochons...

    et bien well-done!

Tu sais, les boutiques de luxes à Paris et à Nice n'ouvrent pas jusqu'à très tard (max 19h-20h) ; le couvre-feu ne change rien du tout pour elles.
 

Puisque c’est comme ça je ne posterais plus ici jusqu’à novembre 2020.  
 
Topic bourse certe, mais attention si tu n’es pas bull tu seras insulté  

oussa une insulte ?  

Wat ?

Bien sûr, rien à voir avec la qualité intrinsèque des tes   analyses    
 
 
   
 
Semaine prochaine de qualité pour l’investisseur que je suis. Peu importent les turbulences durant la semaine, les fondamentaux ne changeront pas.
Petit CR samedi, il faudra que j’y pense.
 
STM de retour au plus haut de février 2020. Retour au +100% sur PRU  

Oui c'était limite.

Après reconnais que tes analyses aussi.
Tu as fait des études en finance ? Tu t'es formé seul ?
Après n'oublie pas que tu es fonctionnaire  .et sans doute pas A+

Il est peut-être cadre dans la finance  

Quelqu'un sur le marché Polak ? J'ai pris 50 Allegro.eu (e-commerce)

courage frer      
 
tout est sous contrôle

J'y avais pensé mais le +70% dès le premier jour m'a un peu refroidi

1) A priori les banques centrales ne réduiront leur QE / ne remonteront leurs taux que si l'inflation montre des signes de retour durable vers sa cible. Manifestement, on en est loin (en zone euro plus encore qu'aux USA).

A priori, une hausse soutenable de l'inflation vers sa cible devrait être associée à une croissance économique plus rapide. Donc, du point de vue des valorisations boursières intrinsèques (DCF), ce que l'on perdrait au dénominateur via la hausse du taux sans risque, on devrait le gagner au numérateur via des prévisions de cash-flows futurs plus favorables, et éventuellement aussi au dénominateur via un taux de croissance perpétuelle des cash-flows un peu plus élevé.

Damodaran pense qu'on surestime l'impact de la politique monétaire sur les valorisations intrinsèques, car le taux sans risque et le taux de croissance perpétuelle des cash-flows (que l'on soustrait au premier, dans une valorisation DCF) évoluent en parallèle, et donc leurs évolutions se neutralisent. Je ne suis que partiellement en accord avec ça, car il peut y avoir un décalage (temporel et quantitatif) entre les 2 évolutions, à mon avis.

Bref, perso, je considère que la fin du QE et la remontée des taux de la banque centrale ne sont que des risques théoriques pour l'indice. En toute probabilité, ce seront des processus très graduels. En revanche, ça peut avoir des impacts sectoriels importants, pénalisant les entreprises lourdement endettées (foncières, industrie lourde...) alors que les entreprises cash-rich et les banques bénéficient plutôt d'une hausse des taux.

2) L'objectif d'inflation de 2% ne concerne que les prix à la consommation, et non les actifs financiers ou immobiliers, qui correspondent à de l'investissement et non à de la consommation. La seule utilité de la monnaie, c'est la consommation, hein, pas l'investissement. Le seul objet de l'investissement c'est de servir à la consommation future, de moi ou de mes héritiers. Donc la banque centrale vérifie que la monnaie soit suffisamment stable pour faciliter la consommation, immédiate (ce sont ses fonctions d'unité de compte et de moyen de paiement) et future (ce sont ses fonctions de réserve de valeur et de standard de paiement différé).

L'utilité d'un agent économique est déterminée par sa capacité à consommer - pas à accumuler un patrimoine. D'où le focus exclusif de l'inflation sur la consommation.

Acheter un bien immobilier, c'est un acte d'investissement. Meubler/équiper un bien immobilier, louer un appartement, ce sont des actes de consommation. Donc les loyers et les dépenses d'équipement sont compris dans l'indice des prix à la consommation, alors que les prix de l'immo ne le sont pas.

3) S'agissant des déclencheurs des krachs ou grosses corrections, s'ils sont connus et évalués à peu près correctement (en termes de probabilité de survenance et de dégâts occasionnés en cas de survenance), alors par définition ils ne peuvent pas déclencher un krach ou une grosse correction, puisqu'ils sont alors pricés. Donc le prochain krach ou grosse correction sera sans doute déclenché par un facteur qui n'est actuellement pas sur nos radars. Et plus les valorisations seront élevées, moins le déclencheur aura besoin d'être gros pour déclencher un mouvement violent.

Perso, je me méfie bien davantage des crises endogènes (résultant de l'accumulation plus ou moins cachée de risques dans le système financier) que des crises exogènes, car un choc exogène (par exemple une pandémie) est relativement facile à pricer, alors qu'une crise endogène se développe typiquement de façon silencieuse et (plus ou moins) cachée, rendant son pricing très difficile. 2007-2008 était à mes yeux une crise bien plus dangereuse que 2020, et d'ailleurs ça se voit sur nos P&L annuels.

suffit de regarder la composition healthy des steack de chez herta qui font vraiment illusion niveau goût et texture https://www.herta.fr/produits/le-bon-vegetal :

dans la liste y a un truc qui sort du lot : méthyl cellulose

issu de wikipedia :

Bon appétit bien sûr   .
Ceci dit les gens sont rebutés dès lors qu'ils faut manger des insectes en farine mais les huitres/moules/crevettes ça passe sans problème

T'es parti loin

Faudrait savoir:
- c’est une belle valeur: elle va monter donc pourquoi avoir vendue?
- c’était une belle valeur : elle va descendre donc tu as bien fait de vendre mais alors pourquoi tu dis de ne pas vendre?
 
Pas très cohérent tout cela.  

Et maintenant que le Nasdaq a clôturé rouge va t il revendre son etf à levier ?

L'inflation s'applique aussi aux charges de l'entreprise et historiquement ça n'a pas eu d'impact positif sur les résultats. Il y a tout de même des entreprises qui en bénéficieraient (globalement tout ce qui est asset-light avec du pricing power, ou évidemment les real assets).

Je recommande vivement la lecture de cet article de Buffett sur les effets de l'inflation paru dans Fortune en 1977:
How Inflation Swindles the Equity Investor

Exactement, c'est du bon sens. Mais il y a effectivement un décalage - dont nous verrons peut-être les effets lors des publications en 2021.

Je n'ai pas fait de reporting de fin de 3ème trimestre donc voici quand même un partage du portefeuille à date (patrimoine à 85% actions (détention en direct), 6% de cash en portefeuille et le reste en obligations):

Une ligne manque à l'appel:

Il y en a une qui a vendu de l'Amazon hier soir, et qui n'a pas fait semblant    
 

 
 
Faut avoir une sacrée position pour faire bouger autant une action qui a une aussi grosse capi et est aussi liquide  

 
C'est le souci classique. En sociétés latines particulièrement, la propriété immobilière est le socle de la fondation du foyer. Idiot ou pas n'est pas le sujet, c'est profond.
 
Déconnecter à ce point l'indice clef de l'inflation du coût des actifs immobiliers de jouissances éloigne intellectuellement les populations de cette indice et par extension, de l'action de la BCE. Même si j'ai bien compris que les loyers étaient inclus, ce n'est pas la mee chose.

Les sociétés latrines  

Ce gif…  

J'ai ri.

 
Je ne suis pas spécialiste de ce sujet, mais je crois que c'est la doxa majoritaire des banques centrales dans le monde (en tout cas pour la BCE et la BoE j'en suis sûr) de considérer l'achat d'un bien immo comme un acte d'investissement et non de consommation. Cela dit, les pratiques des banques centrales/instituts statistiques sur le sujet ne sont pas homogènes.
 
Par exemple, la Fed considère le owners' equivalent rent (OER) = le loyer payé implicitement par les propriétaires de RP à eux-mêmes (ou le loyer auquel ils pourraient louer leur RP à quelqu'un d'autre). Avec là-bas aussi des débats compliqués :
 
Because it is derived largely from observable transactions, tenant rent is a straightforward and relatively easy concept to measure. In contrast, OER is an opportunity cost that is not directly observed, and reasonable people disagree over whether it should be included in a cost-of-living index and, if so, whether there is a correct way to measure it. When this factor is combined with OER’s relative importance in the index, it is not surprising that the validity of OER is often questioned. In particular, as shown in Chart 2,there have been periods, such as from 2002 to 2004, when home prices and housing turnover rose rapidly while OER inflation slowed. Conversely, there have been periods,such as 2005-07, when home price appreciation and housing market activity slowed while OER inflation increased. In fact, the contemporaneous correlation between both tenant rent and OER inflation and the rate of change in home prices or home sales is not statistically different from zero, and economic theory does not suggest there should necessarily be a correlation.
 
Bref, c'est un sujet techniquement complexe. Je crois qu'il y a des réflexions ou projets en cours sur le sujet à la BCE, je ne sais pas si ça fait partie de la réflexion stratégique en cours, mais en tout cas c'est un bon point à leur indiquer sur le portail "ECB Listens" si tu l'as fait.
 
Comme tu le suggères, le point essentiel c'est l'impact des prix de l'immo sur l'inflation perçue. C'est un argument clef, car les agents économiques adaptent leurs choix de consommation et d'investissement selon leurs perceptions d'inflation - et non selon l'inflation "officielle" mesurée par le HICP (intégrant les loyers mais excluant les prix de l'immo). Donc la BCE ne peut y être insensible.
 
Pour savoir si l'exclusion des prix de l'immo a un impact sur le décalage entre l'inflation perçue (sur laquelle la BCE conduit des enquêtes régulièrement) et l'inflation "officielle", on pourrait analyser si ce spread est corrélé ou non à la dynamique des marchés immobiliers, dans chaque pays de la zone euro. J'ignore si c'est le cas ou pas, mais j'imagine que mes collègues spécialistes de ce sujet font ce genre d'étude.

fat finger