Reprise du message précédent :
Pareil, je me sens pas bien  
"Bon tu vas faire des exercices avec le ballon"

 
il est où le "attention madame !" ?

 
Rajoute le ! Tu fais les pages 10 à 3835 ! On a trouvé le dernier luron

ça vient de doctissimo en fait

mais le smiley est bien HFR

Merci, c'est ce que je cherchais !
Il y a quelques perles dans le tas    

en 10s de recherche google    
 
http://forum.doctissimo.fr/doctiss [...] 0520_1.htm

Ce forum de détraqués

 
https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t13369515 Mais effectivement il est précisé que ça vient de Doctissimo

je préfère 100 fois le "attention ! elle va chier"

https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t49144948

Putain nono, comment être traumatisé des chiottes!

Bel effort de rédaction, mais où est la honte?

Pas vraiment une honte du coup mais c'est bien raconté

Ouais du coup comme c'est HS, j'ai supprimé.

Ptain la susceptibilité  

Moi je m'en fous que ce soit HS, c'était une bonne histoire  

elle était superbe pourtant.

ça m'en rappelle une, similaire, sauf que c'était de retour de soirée arrosée, obligé de chié caché derrière une remorque de chantier avec seulement mon calbut pour m'essuyer (du coup elever les chaussures et le fut).
ça m'a collé des angoisses, pendant des mois je quittais pas la maison sans emporter quelques feuilles de PQ avec moi.

Classique lâchage des vannes au milieu du silence soudain. C'est finalement assez commun, mais après y a le p'tit bonus complètement surréaliste du pote à Nono qui va jusqu'au bout de son délire. Il a impeccablement su revisiter un grand classique  

pour l'avoir vécu, même sans témoin, le largage de pèche en milieu hostile est une honte en soi

Bah là le gars s'est maîtrisé tout du long, sans se souiller dans le bus, et a même réussi à faire son affaire dignement, dans le confort d'un buisson, sans témoins. Pas entre deux bagnoles, pas dans un chiotte défoncé sans porte au sous-sol d'un bar louche, pas derrière une poubelle, pas dans un sac plastique dans une bagnole...
 
Je trouve ça très méritoire, je ne voulais pas vexer Coyote.

Bien joué, maintenant on veut tous savoir ce que c'était que cette fausse honte  
Merci la modération

SGTD Démission !
je lance une pétition  

Haaaaaaaa pinaize j'avais pas compris qu'il manquait le honte et je cherchais le rapport avec la honte Nono aux chiottes  

Ptain Sgt-D je pensais que tu parlais de la honte "c'est pas Nono" car berceker united en parle un poste au dessus du tien

Ça vient de ce forum
 
Mais mes recherches avec bus, McDo, proviseur, estomac, oesophage n'ont pas abouti
 

 
Et ton post est cependant cohérent avec la honte effacée    

 
 
http://www.kamouloxdufoot.com/kdf/ [...] 959#519959
 
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Ça s’est passé un jeudi matin.
 
En fait tout a débuté le mercredi soir : Ligue des Champions chez un pote, bières, spliffs, wesh t’as vu ça s’passe. Faut quand même pas que je rentre trop tard, je me lève à 5h30 pour aller bosser. A l’époque je taffais dans le trou du cul du 9x : pas de métro, pas de RER, seulement un bus. Bref, une heure et des brouettes de trajet, et cette pute de Proviseur me colle des cours à 8h tous les jours. Mais je délire bien, je picole, j’ai 20 ans dans ma tête, j’en ai rien à treuf de rien, the word is mine, so leave me the pheuque alone, bitch. Bref, je rentre chez moi complètement bourré vers 2h30. On va se marrer demain – tout à l’heure en fait.
 
Miracle, je me réveille à temps. Un cendrier dans la bouche, les oreilles qui bourdonnent et de sales rots qui piquent le nez et les yeux. Café, douche, crois… ah non, les croissants je peux pas. Même le café passe mal. Et toujours ces rots qui font pleurer. Je prendrai un Coca au distributeur dans le métro.
 
Le trajet souterrain se déroule sans heurts. Je suis pris par une douce somnolence et les renvois deviennent supportables. Pour fêter ça, je me grille une clope en attendant le bus. C’est à ce moment que le cauchemar a commencé.
 
Le bus arrive, j’écrase ma clope sans faire attention au petit gargouillement de mon ventre. Assis, je me prépare à finir ma nuit quand le bus démarre : ça vibre, ça trépide, ça secoue… et ça grouille dans mon ventre, ça s’agite, des muscles se mettent en action, des tuyaux se vident, d’autres se remplissent. Le dragon s’éveille et rugit une première fois. Bon, ce n’est rien, j’ai plus 2 ans, je sais me retenir ; après tout j’arrive dans une grosse demi-heure, ça va aller. Je serre les fesses. Bien entendu, ce matin le bus s’arrête partout, plein de gens montent et descendent, et tout cela prend un temps fou.
 
Mes intestins travaillent dur, je sens physiquement le trajet de la merde dans mon système digestif. Je contracte mes fessiers à fond. Les premières gouttent de transpiration perlent sur mes tempes : une sueur huileuse, froide et au lourd parfum des lendemains de cuite. Le genre de sueur qui s’accompagne d’une pâleur de zombie et de cernes de panda. Sur mon dos, le long de mes flancs, ma chemise colle. Putain, c’est plus grave que prévu. Le bus continue son trajet en pointillé, ça me rend dingue.
 
Une douleur aiguë entre mes fesses, un grondement sourd dans le bas de mon ventre. Les muscles les plus secrets de mon corps se mettent en branle, concassant les étrons, les malaxant jusqu’à les rendre fluide et là… et là, la merde remonte dans mon bide ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Comment c’est possible ? Non, je veux pas ! Arrêtez ! Je flippe, je visualise rapidement la situation : une partie de moi continue à fabriquer des excréments pour les foutre dehors quand l’autre partie cherche à les garder à l’intérieur. Encore dix minutes de bus. Je panique. J’imagine la merde remplir mes intestins, remonter dans l’estomac. Je vois mon estomac plein de caca. Je me vois, au milieu du bus, parmi les demi-clochards, les caissières et les vigiles qui vont bosser, je me vois gerber la purée maronnasse et puante qui reflue le long de mon œsophage. Je lèche mes lèvres sèches, ma langue attrape au passage un peu de sueur : elle a un goût horrible, comme si elle aussi était imprégnée de merde.
 
Je souffle, je fais le point : c’est mon corps, bordel, c’est moi qui commande. Il y a une station-service deux ou trois arrêts avant le lycée, dans cinq ou dix minutes on y est. L’idée me calme un peu, mais je transpire toujours autant, et je sens mes fesses faiblir. Je profite des périodes de reflux pour les décontracter sans trop de risques. Mais je commence à avoir vraiment peur.
 
On arrive. Le bus est à peine arrêté que je hurle, hystérique : « La porte s’il vous plaît. LA PORTE ! LA PORTE ! CHAUFFEUR ! LA PORTE ! » Je descends tant bien que mal – difficile de garder le cul bien serré pour descendre les marches du bus. La station est à cinquante mètres à peine, je respire déjà mieux. Sans doute une réaction psychosomatique due à la possibilité toute proche du soulagement, l’envie se fait moins pressante. Mais le dragon se réveille en ricanant dès que j’aperçois le lourd volet métallique qui barre la porte de la boutique. J’ai envie de chialer.
 
Du coup j’ai maintenant plus d‘un kilomètre à faire à pied pour rejoindre le bahut. Sans espoir de trouver un bar ouvert, on est en pleine zone commerciale : magasins de chaussures discount, de meubles discount, de moquette discount… Tous fermés, il est à peine 7h20. Et puis, dans le lointain, un signe. L’arche qui me sauvera du déluge fécal. Une arche double en fait : le majestueux M rouge et jaune du McDonald’s. Cinq cents mètres… la délivrance est à cinq cents mètres. La scène est pathétique : je marche comme un pingouin, en faisant des pas de quinze centimètres, le fion régulièrement transpercé par de longues aiguilles de douleur vive, la face dégoulinante d’une grasse transpiration. Je n’y arriverai jamais ; je vais me chier dessus, le long de la Nationale, dans une zone commerciale de B., et je vais rester par terre, en position fœtale, à attendre la mort.
 
Une voiture s’arrête. C’est Michel, un collègue de mon ancien bahut. « Hey salut! Je te dépose quelque part ? » – « Ah tiens salut. Oh ben, je sais pas, allez… au McDo, tiens. »
 
J’arrive près du McDo et de son enseigne brillante et superbe. La lumière qui s’échappe de la salle est réconfortante. J’avance, heureux comme le pèlerin arrivant enfin à Saint-Jacques de Compostelle. La porte est fermée. Une jeune noire fait le ménage. Le restaurant ouvre à 9h00. Je regarde autour de moi : le parking, des immeubles, des buissons. Le dragon rit et danse sans vergogne, maintenant. Mes muscles fessiers tremblent et hurlent à l’aide. Je n’ai plus le choix.
 
Alors, tel l’übermensch nietzschéen qui ne connaît ni Bien ni Mal, ni honte ni fierté, j’ai sauté dans un buisson, descendu mon froc et me suis accroupi. Et là, entre un McDo de banlieue et une barre HLM, j’ai lâché une vieille bouse de clodo. Pendant une vingtaine de secondes, un jet puissant et continu s’est enfin échappé de mon corps, soulageant mes intestins et mon âme. Même après m’être vidé, je pouvais sentir mon anus palpiter, s’ouvrir et se fermer comme un bec de poulpe affamé. Pas de mouchoirs… J’ai pris le premier papier que je trouvai dans mon sac pour m’essuyer. Ah non, pas ça, c’est la liste des élèves. Là, une feuille vierge, parfait.
 
Heureux et soulagé, je repartis travailler le cœur léger, laissant derrière moi l’immonde purée puant la bière rance, heureux comme un gosse.  
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Bel effort de rédaction, mais où est la honte?

 
coquin  

 
t'es lourd à toujours la sortir même si c'est de l'humour  

le style d'écriture est épique, j'étais pris dans le scénario, cette ambiance oppressante, ce suspense!

C'est pas une honte
 
 
mais c'est savoureux quand même, merci

Bon sang "Attention madame", j'étais pas prêt

+1  

Ha ben désolé

 
Tout est dans la prose.  

Si si je valide, c'est beau

J'ai retrouvé le google-sheet avec les hontes
https://docs.google.com/spreadsheet [...] a98f#gid=0
Mais faut un compte Google et demander l'autorisation

Je vous prie d'arrêter cette séquence nostalgie qui revient sur le topic aussi souvent que La grande vadrouille sur TF1

Faudrait migrer ça sur un FramaCalc