Citation :
Il y a deux grandes écoles de pensée sur ce qui nous attend … ainsi que deux autres écoles renégates.
1_ Il y a ceux qui pensent que nous avons une reprise… bien que faible… qui se poursuivra et ramènera finalement l’économie à la vie. C’est la ligne adoptée par l’administration Zorrobama, le chancelier Bernanke et la majeure partie des économistes grand public au rang desquels les néokeynésiens font figure de porte parole….
2_Et puis il y a ceux qui pensent que la reprise ne se produira pas comme prévue… que les efforts de la Fed pour déclencher une reprise — ainsi qu’une demande vigoureuse de la part de l’Asie et des marchés émergents — mèneront à des niveaux élevés d’inflation, détruisant le dollar et les obligations. C’est ce que prévoit Marc Faber ou Peter Schiff . Il conseille d’éviter d’investir trop lourdement en liquidités, puisqu’elles pourraient être les premières victimes de l’inflation. Mieux vaut s’intéresser aux actions et à l’immobilier, dit-il. 3_Une troisième ligne de pensée est ce que Faber appelle « le déflationnisme dur » – représentée par Robert Prechter et Gary Shilling. Selon eux, le désendettement sera catastrophique — menant à la déflation pure et simple et portant le Dow sous les 1 000 points, par exemple.
4_Et puis il y a la ligne que l’on peut l’appeler « déflationnisme doux » auquel s’apparente des économistes tels Albert Edwards ou Dylan Grice et qui puise ses sources dans les 3 précédents courants 1. il n’y a pas de reprise ; il n’y aura jamais de reprise ;
2. la période de désendettement sera plus longue et plus dure que le pensent les gens… menant à des poussées de déflation et des doubles… voire triples… creux ;
3. les autorités lutteront avec toutes les armes disponibles ;
4. cependant, ils n’appuieront pas sur le « bouton nucléaire » — l’impression illimitée de devises — avant que le marché obligataire ne craque ;
5. ce dernier ne craquera d’ailleurs pas tout de suite, parce que les autorités sont incompétentes ; elles n’arriveront pas à obtenir des taux d’inflation plus élevés — du moins pas de sitôt ;
6. le dollar restera vigoureux. Les obligations vont grimper… pour l’instant ;
7. le Dow chutera, mais pas sous les 1 000… et probablement pas sous les 5 000.
A méditer….
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